Ce livre est paru en 2010. L'avant propos est d'un prêtre suisse Michel Salamolard. J'ai mis le portrait de ce "guignol" ci-dessus à droite. Sous le titre Une lumière plus forte que les ténèbres, après avoir fustigé l'inertie des évêques face aux nombreux abus d'enfants s'est franchement ridiculisé.
Les déclarations du Père Salamolard sont à crever de rire !
A travers la voix des médias, l'Esprit Saint a vaincu la surdité de son Eglise et l'a obligée à ouvrir les yeux afin de regarder en face l'insoutenable réalité, naguère enfouie dans un lâche et honteux secret.
On se pince ! Il est vraiment difficile de dire autant de "conneries" en si peu de mots. D'abord si "Saint Esprit" il y a , il ne saurait appartenir à la seule secte romaine ou ne s'occuper que d'elle. Et comme la secte romaine est depuis longtemps hermétiquement fermée à toute espèce de considérations de bon sens quand il s'agit de sexe, il faut bien qu'il trouve le moyen de souffler hors du Vatican mais le miracle est qu'il se serait emparé de journalistes dont on connait l'infâme pourriture.
Quand le "Saint- Esprit" s'empare des "merdias" c'est là que rien ne va plus !
Or le propos du livre consiste précisément à vouloir dénoncer la toxicité de ladite pourriture journalistique, certes dans des termes fort courtois, car lorsqu'on est catholique on se doit d'être parfaitement hypocrite et Massimo Introvigne est un maître en la matière.
Le (ou la) "Saint-Esprit" facteur de "panique morale" : on aura tout vu et tout entendu !
Enfin s'il est une chose sur laquelle une majorité de citoyens du monde entier s'accorde c'est que l'ensemble des médias de la planète, à l'exception de rares cas de lucidité, ne forme en réalité qu'un bataillon de MERDIAS ! Et Massimo Introvigne les accuse d'avoir suscité ce que les anglo saxons appellent une "panique morale"
J'ai explosé littéralement de rire en lisant le passage relevé, la question qui se pose est celle de savoir s'il faut vraiment perdre du temps à critiquer un ouvrage aussi minable car il l'est à bien des égards. Je vais essayer de faire vite.
Montherlant et Peyrefitte étaient-ils des "pédophiles" ?
Il sont cités comme tels en page 2 par le "sale molard"' (crachat) dont je viens de relever l'exploit spirituel. Ces deux auteurs étaient incontestablement des pédérastes mais il faut attendre d'arriver à la page 47 pour découvrir ce qu'entend par "pédophilie" Massimo Introvigne.
Toujours la même histoire on bave, on dégoise sur la "pédophilie" sans jamais préciser les limites. Pour une majorité de gens si je venais à baiser avec un garçon de 18/20 ans je serais un "pédophile". Du reste après avoir posé les limites que l'on va voir, Massimo Introvigne déclare qu'avoir des rapports sexuels avec un jeune de 17 ans ce n'est certainement pas reluisant, encore moins pour un prêtre.
La chose n'a pas lieu d'être "reluisante", "baiser" une femme est plus orthodoxe de son point de vue mais cette activité quoique nécessaire dans le cas d'un désir de procréation n'est pas davantage "reluisante" parce que ce qui relève de la sexualité à quelque chose qui nous apparente aux animaux. Et quand bien même j'aurais "baisé" un garçon en lui apportant le meilleur de moi-même, c'est à dire en essayant de profiter de mon ascendant pour l'élever plus ou moins spirituellement, je n'aurais fait qu'une chose parfaitement normale qui n'impliquerait la revendication d'aucune mérite particulier puisque le devoir de tout humain, qu'il soit ou non chrétien, c'est de faire autant de bien que possible et si possible de manière assez relativement désintéressée.
Une définition de la "pédophile" tardive en page 47 soit au milieu d'un livre d'une centaines de pages !
Donc Massimo Introvigne cite le DSM IV qui classe la pédophilie au rang des maladies mentales et la définit comme l'attirance sexuelle d'un adulte envers les mineurs pré-pubères en retenant que la limite est à 11 ans mais que bien entendu il faut tenir compte du fait que l'âge de la puberté varie en fonction du développement de chaque enfant. Et j'ajoute que les filles sont plus précoces que les garçons.
On notera que les Grecs avait fixé l'âge licite pour l'exercice de la "pédérastie" qui consiste en un échange de bons procédés soit un apport éducatif contre quelques faveurs sexuelles à 16 ans.
Le Code sous Mitterrand a rabaissé la majorité sexuelle à 15 ans. Et ce n'est que récemment que l'on vient de décider une impossibilité de consentement avant 15 ans révolus alors qu'autrefois c'était au juge de décider si le ou la jeune partenaire présentait le caractère de maturité suffisant pour que la relation soit jugée licite. On est donc en présence d'un recul inquiétant en matière de liberté sexuelle et si ce n'était que cela ce ne serait pas trop grave car en ce qui me concerne je trouve, pour ma part, que les garçons ne sont "à point" que vers 20/25 ans et je me rends compes que je suis plus attiré vers certains hommes jeunes mais bon vu mon âge canonique, je ne mentionne la chose que pour souligner que je trouve franchement débile d'être excité par des très jeunes garçons de 10 à 13 ans comme dans le rapport Sauvé.
Un procès de la presse anglo-saxonne qui aurait grossi les chiffres
Je ne souhaite pas rentrer dans le détail de ce livre car ce serait faire trop d'honneur à une entreprise qui vise manifestement à relativiser à outrance les dérives ecclésiales en matière d'homosexualité qui, comme chacun sait, est devenu la "bête noire" du christianisme depuis le caca nerveux d'un certain Paul de Tarse dont le rôle est, à bien d'autres égards, est fort contestable. Je suis assez d'accord avec Guénon sur le fait que la secte chrétienne n'a pu constituer qu'une sorte de "tariquah" (voie initiatique) au sein du judaïsme. Nous avons au moins un siècle et demi de formation rempli de pas mal d'obscurité. Mais ceci est un autre problème commun à toutes les religions.
La révolution des années soixante serait la principale cause de la dérive des prêtres (p.15) : faux, archi faux !
L'auteur tente sur 5 pages de nous convaincre que c'est la licence de moeurs de ces années qui aurait contaminé les mÅurs de l'Eglise se serait amplifiée pendant les Sixties Or on vient de voir, soit une décennie plus tard, que c'est aussi la thèse des intégristes, thèse qui ne tient pas au vu su rapport Sauvé. Massimo Introvigne veut démontrer une chute de nombre des affaires dans les années 80/90. Qui est due, en dernière analyse, à un commencement d'excitation de la presse durant ces années là .
Je me rappelle bien avoir fait, au tout début des années 80, une prédiction à un ami astrologue, c'était à un arrêt de bus du quartier de Cemenelum. J'ai déclaré à cet ami : tu vas voir, je sens comme si c'était fait que bientôt on ne pourra plus adresser la parole à un gosse ou même à une jeune mineur, ou lui manifester une gentillesse sans devenir un objet de soupçon. Des années plus tard, cet ami, alors qu'il était venu en mon atelier d'ébénisterie (fondé en 1985) pour me réclamer un peu de sandragon (une résine végétale qui sert à colorer les vernis à l'ancienne) pour une opération de magie, s'est souvenu de ma prédiction et m'a appris qu'il avait du s'expliquer à la gendarmerie de sa résidence (il vivait à Bargemon) au sujet d'une accusation de sa "meuf" de l'époque qui s'étant sentie délaissée et avait porté plainte pour le prétendu détournement de sa fille mineure.
Or c'est bien dans les années 80 qu'une certaine presse a commencé de se déchaîner contre les abus portant sur des enfants,
C'est bien en 1982 qu'a éclaté la fameuse affaire du Coral par quoi à commencé l'hystérie en France de sorte que les prédateurs ont du commencer à faire profil bas.
C'est doncavant 1985 que j'ai fait ma prédiction et c'est plusieurs années après qu'elle m'a été rappelée fortuitement.
Pour voir plus clair il faudrait également faire la liste de toutes les "rafles" gigantesques par des armées de flics et de gendarmes à la recherche de matériels péso-pornographiques chez des particuliers, y compris des juges. Or Wikipedia mentionne l'application du mot "rafle" à ce dont on vient de parler mais sans fournir de liste !!!
Ce que l'auteur essaie d'insinuer est parfaitement faux car j'ai lu une histoire des papes des plus classiques et des plus officielles qui démontre que l'amour des religieux et surtout des prélats pour les jeunes garçons à toujours existé surtout à mesure que l'on grimpe dans la hiérarchie. Et la chose s'explique aisément par le fait que la Genèse dénonce la première femme historique ou plutôt mythique comme ayant provoqué la chute d'Adam.
Certes la libération des femmes conjuguée avec un boom économique ont contribué à la libération des mÅurs sauf que la "pédophilie" dont on parle est à dominante homosexuelle de sorte qu'il n'y a pas de liaison à faire avec l'émancipation des femmes puisqu'il s'agit d'une "autre monde" que celui de l'hétérosexualité libertine...
Enfin l'enquête de Frédéric Martel ruine toute la construction laborieuse de Massimo Introvigne en démontrant une infestation assez massive au sein même du Vatican et de plusieurs évêchés.
A propos du droit canon
Massimo Introvigne a consacré une vingtaine de pages pour discuter du droit canon de la page 21 à 32 qu'il conclut en admettant que des évêques ont cherché à couvrir des cas d'abus commis par leur prêtres mais qu'en agissant ainsi ils n'en ont pas appliquées les règles mais au contraire les ont violées. Et c'est ce que Rome leur a rappelé chaque fois qu'elle en a été informée.
Le problème c'est que pour moi qui suit juriste et ai été auxiliaire de justice et qui possède dans sa bibliothèque le code de droit canon de 1917 refondu et modifié en 1983, je constate qu'en me basant sur le mélo mélo compliqué que constitue le chapitre visé, je ne suis même pas foutu de déterminer si le jugement des affaires de mÅurs impliquant des prêtres ayant commis des actes homosexuels avec des mineurs sont du ressort des tribunaux ecclésiastiques locaux ou du jugement du Saint Office.
Le but de l'auteur étant de démontrer que si la presse qui a accablé l'Eglise romaine s'est avérée malveillante, c'est que le service de communication que possède nécessairement un Etat comme celui du Vatican ne s'est jamais soucié de clarifier, à l'intention du grand public, les ressources procédurales dont disposaient les évêques.
Le scandale a deux pattes nommé Tony Anatrella
D'autre part, il suffit de constater le temps infini qu'à mis l'Eglise de France pour interdire à Tony Anatrella toute espèce de ministère alors que ses dérives en tant que prétendu psychanalyste, a pratiqué une activité incompatible de par son caractère sulfureux avec la prêtrise. Or il n'a même pas été réduit à l'état laïque, je cite Wikipedia :
Début juillet 2018, la réprimande canonique prise par l'archevêque de Paris est rendue publique : Anatrella se voit interdire de ministère sacerdotal. Il ne peut plus entendre les confessions, il doit renoncer à l'accompagnement spirituel des personnes et il est interdit d'intervention publique sans l'accord de l'archevêque. « Sur la base de lâensemble des informations recueillies », notamment au cours de lâenquête préliminaire dont les conclusions lui avaient été remises mi mai, Michel Aupetit a signifié à Anatrella « quâaucun ministère sacerdotal ne lui serait plus confié », indique le diocèse à La Croix. Il est stipulé qu'il n'aura plus de ministère et il lui est demandé de ne plus exercer. Le journal Témoignage chrétien détaille également la partie du jugement ecclésiastique qui interdit à Tony Anatrella « l'accompagnement spirituel » et les « interventions publiques ». Ces sanctions ont été annoncées aux plaignants le 3 juillet par Ãric de Moulins-Beaufort, évêque auxiliaire qui avait, à la demande du cardinal Vingt-Trois, entendu les victimes présumées dans le cadre dâune commission dâaudition mise en place en 2016.
Une simple réprimande pour avoir pratiqué des séances de "thérapie" dont voici le contenu :
Michel*, qui ne sâest jamais exprimé jusquâà présent, a été suivi par le prêtre-psychothérapeute du milieu des années 2000 à 2011 : âJâétais mal dans ma tête. Je me posais des questions sur lâabsence de référent masculin dans ma vie. Jâétais dans un groupe de prière et mon curé mâa orienté vers Tony Anatrella. Jâai commencé une thérapie classique avec lui. Au bout de plusieurs années, comme je nâallais pas mieux, il mâa invité à aller sur le terrain physique.â Les séances changent de nature. Michel se déshabille, son psychothérapeute aussi. âIl y a eu des attouchements physiques à caractère sexuel mutuel. Ce nâétait pas une incartade. Ces séances se sont répétées de manière structurée. Câétait mon thérapeute, jâécoutais ce quâil me disait. La thérapie durait depuis de longues années. Il avait une emprise sur moiâ, explique aujourdâhui Michel, la quarantaine, qui a cessé de consulter le père Anatrella après une année de âpsychothérapie physiqueâ.
En clair, ce vieux cochon de de plus de 70 ans se foutait à poil et proposait à des patients jeunes et nus des attouchements réciproques ce qui permettait à cet ignoble salopard de se rincer l'oeil et le soir venu de jouir en se branlant furieusement tout en s'imaginant en train d'enfiler l'une ou l'autre de ses victimes. A çà pour les dégoûter du genre de vieilleries et de mocheté physique et spirituelle qu'est cet ancien expert du Vatican, çà devait être efficace sauf que la gérontophilie n'étant pas très répandue, cette technique des plus gerbante n'a guère pu que renforcer les tentations des jeunes patients envers toute espèce de beau garçon dans la fleur de l'âge.
Comment se fait-il que tous ces jeunes séminaristes ne sont sont pas enfuis en prenant leurs jambes à leur cou, y compris la troisième. C'est qu'ils n'avaient rien d'autre à se mettre sous la dent et y trouvait du réconfort... On croit rêver !
La prétendue annonce des révélations privées : la Salette et Fatima
Ce chapitre des plus minables occupe les pages 69 à 72. La démonstration vise, à partir de prédictions non spécifiques annonçant la dégradation de la moralité des prêtres et une persécution contre l'Eglise a insinuer que ces prédictions auraient annoncé les scandales des abus "pédophiles" qui ont fleuri ces dernières années.
Dans le cas de la Salette Fallavaux (le val du mensonge) ont sait que le rôle de la Vierge a été tenu par une vieille royaliste particulièrement "dingo" et l'on sait même chez quel mercier lyonnais elle a acheté les fournitures qui lui ont servi à faire confectionner l'accoutrement bizarre dans lequel elle s'est présentée aux bergers. Il existe à ce propos une documentation considérable et j'ai possédé plusieurs livres à ce sujet qui sont devenus introuvables et que j'ai revendue après avoir fait un saut d'environ 900 km pour m'installer dans une région plus ensoleillé. Ces livres faisaient partie d'une bibliothèque d'astrologie, d'occultisme que j'ai liquidée pour pouvoir me payer un instrument de musique en kit dont la réussite à déterminé l'une des carrières les plus intéressantes mais néanmoins financièrement ingrate qu'il m'a été donné de vivre.
Or l'Eglise catholique, on le sait a authentifié la prétendue apparition de la Salette qui est vraiment, dans le domaine des impostures d'origine humaine, la pire "merde" que l'on puisse imaginer. Et quand au registre en mode "préternaturel" des apparitions de tout style je recommande vivement la lecture d'une livre intitulé La rumeur de Dieu, apparitions, prophéties et miracles sous la restauration de Claude Guillet. Il me semble avoir numérisé ce livre, il suffit, si on souhaite ne pas mourir idiot ,me le demander gentiment.
Je m'abstiendrai d'évoquer le miracle de Fatima parce que cela nous entraînerait trop loin. Le fameux troisième secret a fait l'objet d'un film diffusé ces jour-ci. Il se pourrait qu'il annonce une destruction de toute vie humaine par excès de rayons gamma mais est-ce que pour autant cela voudrait dire que c'est la mère de Jésus qui serait apparue ? Notez pour votre gouverne qu'il n'existe pas une seule apparition mariale chez les orthodoxes et que le genre de communication "mystiques" dont raffolent les illuminés latins des deux sexes qui sont souvent troublantes de miévrerie si ce n'est de vulgarité, y sont également inconnues. Cela doit bien vouloir dire quelque chose !
Le livre évoqué est une petite merde qui tend par tous les moyens à innocenter l'Eglise mais le procédé est grossier
J'ai beaucoup appréciée l'enquête sur le satanisme de Massimo Introvigne mais le petit livre que je viens de mettre en pièce est une petite merde de papier avec laquelle on ne peut même pas se torcher le cul tellement ce papier est raide.
A présent les évêques doivent "cracher" et indemniser les victimes
Sauf que les fidèles doivent refuser cracher au bassinet et envoyer paître les curés qui voudraient agiter la sébile.
Un ami très cher vient de me dire que l'Eglise serait le premier propriétaire foncier de France tandis qu'un autre a voulu me persuader que les association paroissiales ne peuvent pas conserver les immeubles dont elles sont susceptibles d'hériter si elles ne peuvent en faire usage pour leurs Åuvres, alorselles doivent les vendre étant sous le régime de la loi de 1901 qui pose des limites.
Il y a là un point à éclaircir, j'ai la doc du journal officiel sur le sujet mais je n'ai ni le temps ni l'envie de m'occuper de tirer ça au clair et puisqu'il est bien établi que les évêques ont fauté en ne faisant pas application stricte du droit canon et bien à présent il faut qu'il vendent leur foncier pour dédommager les victimes.
N'étant pas furieusement anticlérical, j'avais sans doute dans un post précédant, estimé que ce qui est arrivé est surtout de la faute des parents qui ont négligé de réagir et de porter plainte quand leurs gosses se sont plaints de l'existence de mains baladeuses et pire encore. Sauf que le côté positif du livre de Massimo Introvigne c'est qu'il a bien démontré que le droit canon a donné la possibilité aux évêques de mettre hors d'état de nuire les prêtres qui ont fauté sexuellement.
Les histoires de "pédophilie" sont outrageusement dramatisées
Les dérives venant des prêtres sont à vrai dire impardonnables car ils ont transgressé un interdit, tout en participant à un corps social dont l'idéologie et la propagande a donné lieu Ã