Jean-Louis Bernard, un auteur assez "guénonien" mais ignoré sciemment des admirateur de R.G. (11/10/2021)
Un ami m'a suggéré de me procurer certains ouvrages de cet auteur et en particulier celui que l'on voit sur l'image. Il me faisait la réflexion qu'il est très curieux que cet auteur ait été systématiquement ignoré des auteurs guénoniens.
Et bien il suffit d'ouvrir le livre à la première page et de lire l'article sur "Agartha" et de poursuivre 386 sur "Roi du monde souterrain" pour deviner pour quelles raisons lesdits "guénoniens" ont fait la gueule et décidé de faire l'impasse sur l'oeuvre...
C'est que nous sommes lui et moi, deux commentateurs, à avoir descendu en flammes une genre de délire qui a fasciné des gens comme un André-Charles Gilis, pour n'en citer qu'un exemple.
Voir en particulier les deux premiers articles sortant en cliquant sur ce lien.
L'article sur "égrégore", en revanche est calamiteux. L'auteur s'est particulièrement intéressé à l'Egypte et en particulier à ses modalités de conservation post-mortem. Il aurait éclairci le phénomène des "zombies". Dans l'ensemble ce livre contient des aperçus intéressants sauf que je ne suis pas qualifié pour juger de tout ce qu'il a pu écrire sur l'Egypte. On le sent trop fasciné par le phénomène du "tantrisme" surtout sexuel et c'est un sujet qui a tendance à me causer des boutons. J'ai vu qu'il insiste assez lourdement pour qu'on ne confonde point l'introversion (érotique) avec l'inversion (sous entendu selon le concept popularisé par un certain Havelock Ellis, en clair : se faire "sodomiser"). merci, ce n'était pas la peine de préciser. Sa définition de l'introversion érotique se trouve à la page 220. Cette définition est très mal foutue et souffre de l'influence d'une perspective très occultiste. Il commence par parler de reflux du fluide (sic) érotique là où il aurait fallu parler d'énergie car autrement on risque de confondre avec (...) le fluide séminal tenu en réserve par la prostate.
Il recherchait bien évidement des pouvoirs paranormaux dont la télépathie et dans le meilleur des cas une ivresse dyonisiaque.
Ces "bêtises" me donnent envie de faire rigoler et de manifester un genre d'impertinence provocante dont je semble posséder un des secrets. La sinistrose ambiante est devenue si profonde qu'il me semble légitime de recourir aux grands moyens que constitue un genre de farce qui sera jugé, j'en suis certain, du plus mauvais goût..
Je signale en passant, histoire de rigoler un peu, que l'on peut obtenir a relativement peu de frais une ivresse de cette nature grâce à un dispositif médical d'origine japonaise reconverti en article à succès des sex shop.
J'ai nommé l'Aneros. Si vous désirez adopter la chose chercher le "traité" correspondant. L'objet du délit ressemble à ça, ce serait le modèle pour "débutant", l'engin devant être très mobile les grands formats sont proscrits.
Cliquer sur l'image pour lire un article sur le traitement de certains dysfonctions. L'auteur m'a déclaré n'avoir pas eu de retours quant à l'efficacité possible du dispositif notamment en cas d'hypertrophie de l'organe sollicité.
Il y a beaucoup d'appelés mais peu d'élus à pouvoir pratiquer avec succès cet auto-tantrisme des plus modernes sauf que je n'ai pas la chance de faire partie de l'élite s'adonnant à ce genre de distraction mais l'espérance étant une vertu théologale je me dois de persévérer non sans prudence.
Notez que si étant du sexe réputé "fort" vous n'êtes plus tout jeune, il est préférable de consulter un bon cardiologue avant de se lancer dans ce type d'expérimentation.
Voici cela que cela donne, le moins que l'on puisse dire est que cela secoue...
Pire qu'un tremblement de terre de force 9 sur l'échelle de Richter. Âmes sensibles et impressionnables s'abstenir surtout à partir de la 7ème minute...
Voici, un exemple plus cool... Notez que ce sport se pratique sans intervention des mains en dessous de la ceinture. Ce genre de "finition" étant proscrite s'agissant de sensibiliser un organe interne.
Revenons à des choses plus sérieuses, la qualité des articles du livre évoqué est très très variable et elle sent souvent l'occultisme à plein nez (avec une fascination pour la magie) mais je présume que pour le tri qui s'impose, l'on doit pouvoir se fier à la qualité de discernement censée avoir été atteinte par les abonnés qui me font l'honneur de me lire régulièrement.
Ce qui me gêne c'est l'absence d'exposé sur l'architecture des différentes "couches" de la modalité "psychique et intermédiaire" de chaque individualité humaine, elle aussi tributaire de l'occultisme en vogue au siècle dernier. Mais peut-être que l'ami qui m'a signalé la curiosité que constitue ce livre et les autres du même auteur pourra m'affranchir quant à la clarification qui s'impose.
En résumé, il y a "à boire et à manger" dans ce livre comportant, çà et là, quelques bricoles intéressantes.
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