Ce qui est reproché à Frithjof Schuon
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- 1) Mélange de formes traditionnelles.
- 2) Corruption et instrumentalisation de rites et de traditions indiennes.
- 3) Usurpation de sa qualité de moquadem.
- 4) Mégalomanie et invention d'un rite privé où, à poil, il était le centre d'un culte totémique.
- 5) Schuon fut à l'origine de nombreux drames humains chez des disciples manipulés.
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Il faut bien comprendre qu'en définitive les Pow-wow plus ou moins dénudés apparaissent, avec le recul, comme ne sorte de "diversion externes", c'est très sensible dans certaines discussions. Il y aurait eu 2 niveaux un rite secret "indoor" et des danceries publiques simplement en tenues légères. Pas de quoi fouetter un chat à cet égard...
Ce qui n'a vraiment rien à voir avec les reproches qui m'ont été adressés, d'avoir usé d'un moralisme de "catholicisme ranci" (sic).
Liens vers le Dossier
Dossier version intégrale avec les sources sur Google Drive
Attention, le Google Drive nécessite une autorisation de partage or je ne consulte et n'utilise jamais mes comptes gmail, c'est pourri ! Le Drive Google est donc appelé à disparaître, le temps d'éclaircir ce maléfice que je viens de découvrir. Stupéfaction ! Je viens de découvrir que des avocats utilisent gmail pour correspondre avec leurs clients. Décidément au moins 90% des français sont A LA MASSE !
Dossier version intégrale avec les sources sur un Cloud privé
Ces Clouds comprennent les divers états du "dossier" et toutes les sources (Cyril Glasse, Mark Koslow, Aldo vidali 4 volumes avec des photographies et des témmoignages) + divers textes complémentaires. La version définitive datant de 2015 revue en 2019.
La rédaction du « Dossier Affaire Schuon » suite au fameux procès de Bloomington a duré le temps d’une génération et a donné lieu à plusieurs versions, la dernière datant de 2015 offre une synthèse a peu près complète du phénomène. La totalité des sources, documents divers et témoignages disponible.
Hélas en dépit ce cette minutie, un ivrogne répondant au nom très initiatique de "Sidi Youssouf" (resic), une marque de pinard assez vulgaire (P.O.G) s'obstine à parler de "pseudo dossier".
Table des matières de la version 2015
Ci-contre une icône de Schuon peinte par lui-même à laquelle une valeur "sacramentelle" a été accordée. Elle constitue une représentation du rite secret intérieur à caractère "totémique".
Le droit du copyright ne saurait servir à empêcher la vérité de se manifester
Le site sur jimdo.com qui était sous juridiction américaine a disparu à l'initiative de la secte.
Le nécessaire a été fait pour perpétuer une « sanctuarisation » de cette documentation en maintenant un accès libre sur Internet. Si la secte estime que ses droits ont été violés, il lui appartient de saisir la justice française.
Il est cependant probable qu’elle ne le fera jamais attendu qu’elle à toutes les chances de perdre son procès attendu qu’en France on ne peut par arguer d’un droit de copyright sur des photographies ou des peintures pour s’opposer à la manifestation de la vérité.
Les lois sur le droit d’auteur en France sont conçues pour protéger des droits moraux et patrimoniaux attaché à une œuvre de l’esprit et non pour permettre la soustraction de preuves afin de tromper le public. En revanche, aux USA, il suffit d'un dépôt à la bibliothèque du Congrès pour réserver la protection de documents sans avoir à prouver qu'on en serait l'auteur.
Un dossier volumineux qui nuit à sa lisibilité
La mise à disposition des 2 dernières versions du « Dossier » et des documents d’archives à l’inconvénient de constituer un ensemble assez peu lisible d’où l’importance du présent résumé qui fixe l’esprit et les motifs qui ont dirigé notre enquête. Toutefois une table détailles d'environ 400 occurrences permet de naviguer assez aisément dans le volume principal.
Se procurer l'ouvrage de Mark Sedgwick intitulé Contre le Monde moderne
Il est recommandé au lecteur de se procurer cet ouvrage, lequel permet de situer l'épopée schuonesque dans un ensemble plus vaste. Dans son prologue en anglais, absent de l'édition française, l'auteur raconte sa découverte de curieux documents iconographiques en ces termes :
Quelqu’un me parla d’Andrew Rawlinson, universitaire Anglais à la retraite, retiré en France, et de son livre à paraître « Maîtres Occidentaux de traditions Orientales ». Rawlinson m’envoya des copies des épreuves de son manuscrit d’où émergeait une image très différente de Schuon. Rawlinson ne considérait pas Schuon comme un pieux Soufi mais comme un charlatan, probablement auto-illusionné et illusionnant sûrement les autres. Il semblait penser que tout Occidental converti à l’Islam devait être plus ou moins mentalement dérangé, chose que je savais depuis peu ne pas être systématique. Je le questionnais poliment sur Schuon.
Un matin, je trouvais une grosse enveloppe de Rawlinson dans ma boîte aux lettres qui contenait des copies de photographies. Je m’assis à mon bureau, et les regardais, les cachant rapidement sous d’autres papiers puis les regardant de nouveau alternativement, à la fois fasciné et horrifié.
On y voyait Schuon habillé en chef Indien entouré de jeunes femmes en bikinis. On y voyait aussi Schuon tout nu, à l’exception de ce qui semblait être un casque de Viking. Et il y avait une peinture de Schuon montrant la Vierge Marie, nue elle aussi, ses parties génitales bien en vue. Bref, mon article en gestation et mes récentes conclusions avaient besoin d’être sérieusement révisés.
Ce fut le début du puzzle. Certains des plus fameux spécialistes de l’Islam étaient donc les disciples d’un homme se promenant vêtu d’une coiffe de plumes ou même pas vêtu du tout, et qui peignait des tableaux plutôt inhabituels. Du moins dus-je alors prendre au sérieux d’autres rapports qui m’étaient parvenus sur les irrégularités de l’ordre Maryamiyya, irrégularités au moins d’un point de vue Musulman. Je m’adressais à Gould, le lecteur de Schuon, dans son bureau de l’Université Américaine. Il fit mention des photographies avant moi, supputant avec raison que j’avais du les voir. Elles étaient volées, dit-il, et sont le fruit d’une histoire sordide dont il ne voulait pas parler.
S’y intéresser était faire preuve de lubricité. Elles étaient hors sujet. Comme pour les irrégularités qui n’étaient pas du tout irrégulières: c ‘était ma conception de la régularité qui était fautive. J’avais un problème éthique à résoudre et n’y parvenais pas. Ce fut ainsi la fin d’une amitié avec un homme que j’appréciais sans toutefois l’avoir jamais vraiment compris et dont la gentillesse était aussi touchante que les excentricités.
Sedgwick en bon universitaire à la mentalité "insulaire", omet de mentionner sa découverte du Dossier paru en 1994 qu'il a commandé depuis le Caire enfin on connaît les défauts, voire la pourriture de cette "secte" que constitue le monde académique..
Mark Koslow et sa thèse d’un Schuon "pédophile" ?
Les incartades et dérapages sexuels de Schuon ne nous intéressent que dans la mesure où ils participent d’un ensemble de phénomènes du plus pur baroque. Ces éléments sont à nos yeux assez périphériques car l’important c’est d’abord la mégalomanie spirituelle du personnage et le mélange des formes auquel il s’est employé ainsi que son commerce à caractère « spirite » avec une prétendue « Vierge Marie ».
Mark Koslow, qui fut l’amant et le protégé d’une des quatre femmes de Schuon, a voulu faire porter l’accusation sur le terrain d’un détournement de mineures à caractère « pédophile ». Outre que les disciples concernés ont eu beau jeu de nier la présence de mineurs lors des « danceries » instituées par Schuon, cette accusation ne tient pas et je ne partage pas du tout les conclusions de Koslow. Il demeure cependant un témoin de première importance.
A propos de ces « danceries », il faut savoir qu’il en fut de deux sortes que l’on peut appeler indoor et outdoor selon deux rubriques traditionnellement en usage dans la production de films pornos.
Au régime indoor ont correspondu des rites à usage interne où Schuon, nu comme un ver s’offrait à l’adoration des femmes agréées par lui les hommes étant réduit au rôle de simples spectateurs. Quant au régime outdoor, il s’agit des fameux pow vow dont parle Catherine Schuon dans la correspondance.
La secte a amplement joué sur le caractère public de ces dernières manifestations pour tenter de « noyer le poisson ». Toutefois certaines pièces du dossier sont sans équivoque qui établissent l’existence de manifestations privées d’un caractère nettement plus dénudé revendiquant un net caractère «sacramentel» lié à la personne de Schuon dont la peinture ci-dessus résume le propos.
Le problème n'étant pas dans la tenue d'Adam mais dans la perversion ou plutôt l'invention d'un rite n'ayant jamais existé chez les "Peaux Rouges".
Un zeste d'homosexualité et de pédophilie dans la secte
Schuon a certes toléré et couvert des comportements pouvant être qualifiées de plus ou moins « pédophiles » de la part de représentants de son service d'ordre, c'est-à-dire de ses « flics » intérieurs à la secte de Bloomington.
En dépit de son homophobie franchement délirante qui a laissé des traces dans ses écrits, il a également toléré des homosexuels et leur comportement de la part de certains disciples, dont un personnage qui avait été plus ou moins pressenti en qualité de futur « calife ».
Ces faits n'ont rien en soi d'extraordinaires car dans tout mouvement sectaire qui se respecte, on observe ce genre de dérapage. Les fidèles de premier rang bénéficient de certaines licences dès lors qu'ils travaillent pour le compte du « gourou ».
Il n’empêche que l’apparition d’un tel phénomène sectaire dans la lignée des présumés "continuateur" de René Guénon ajoute une bonne dose de scandale à ce dérapage. Ou plutôt de grotesque parodique, le mieux étant d'en rire !
Schuon était à la fois obsédé et impuissant
Koslow a bel et bien décrit Schuon comme étant certes affligé d'une véritable obsession hétérosexuelle tout en le décrivant comme étant fort paradoxalement impuissant. Je rappelle les faits : Koslow a insisté sur les tendances exhibitionniste de Schuon, tendances attestées par de nombreux clichés des plus risibles. On possède de sa part un témoignage dénonçant une forme particulière d’infantilisme à propos de la collection de peluches du maître.
Toujours selon Koslow, Schuon nous est présenté comme préférant se faire "sucer" lors de ses séances de peinture et comme étant incapable de pénétrer ces partenaires, soit par dégoût de cet acte soit parce qu'il en était devenu incapable.
En fait de « pédophilie », Schuon aurait suscité d'une gamine qu'elle danse nue afin de se rincer l'oeil. Aucune attestation nulle part d'attouchements et moins encore d'actes sexuels. Si tous ces détails ajoutent à l’originalité du cas et à son caractère emblématique, il faut cependant rappeler avec insistance que ce qui est beaucoup plus important de notre point de vue c’est le fait que Schuon qui était censé œuvrer en tant que musulman a dénaturé des rites empruntés aux Indiens Peaux Rouges.
Le seul crime de Schuon ce sont des mises en scènes purement parodiques et mégalomaniaques
Schuon peut se vanter d’avoir incarné un modèle de « gourou » d’une dinguerie sans doute inégalée. Compte-tenu du contexte d'arrière plan : Guénon s'est avéré critiquable sur certains points mais quel contraste.
L'histoire des apparitions d'un djinn femelle qui s'est fait passé pour la "Vierge Marie"
Le "Dossier" contient le détail des revendications délirantes de Schuon en tant que victime "consentante" d'un djinn femelle s'étant fait passer pour la Vierge Marie. Ce contact, comme le prouve certaines peintures de l'imposteur aurait donné lieu à un réenfantement de Schuon en tant qu'une sorte de nouveau Christ, ce qui, on le devine entre certaines lignes lui aurait provoqué un fort transport à caractère érotique. Bref, il ne doutait de rien !
On peut même se demander si ce n'est pas une conséquence de séances de spiritisme pratiquées dans la famille notamment par son père.
Des témoignages irremplaçables
Le mémoire de Koslow est irremplaçable avec celui de Cyril Glasse comme reportage interne à la secte. Au lieu de publier à part ces documents, on aurait pu les citer et concevoir autrement le « Dossier » et du même coup l'alléger considérablement. Mais il faut rappeler qu'il a fallu environ deux décennies pour rassembler et traduire la totalité des informations obtenues et que les éléments du dossier ont été assemblés laborieusement sur une très longue période.
Le nécessaire a été fait pour sauvegarder l'ensemble des pièces par des dépôts légaux appropriés conçus à l'attention des générations futures.