Je n'ai pas trouvé d'image adéquate pour illustrer mon sujet et après s'être méfié de la sexualité le bouddhisme a produit une "sublimation" qu'on a baptisé "sexualité tantrique" et franchement, çà ne m'a jamais inspiré...
La mise a jour de la notice sur les malheurs post-mortem du très célèbre Abbé Pierre m'a fait repenser à l'exploit de notre lointaine arrière grand-mère Ève en tant que porte parole d'un serpent réputé phallique dans le genre ondulant et surtout maléfique...
Et cela m'a fait repenser au "mythos" évoqué dans le titre de sorte que, me souvenant la conjonction sexuelle procréatrice se serait faite entre hommes et femmes en se regardant dans le blanc des yeux j'ai demandé à ChatGPT de me rafraîchir la mémoire en m'indiquant les sources dudit "mythos" et voici ce que cela a donné :
Mythe bouddhiste des origines de l'espèce humaine
19 septembre 2024
La question :
Il existe dans le bouddhisme un mythe selon lequel les premiers humains auraient enfanté on se regardant dans le blanc des yeux entre homme et femme ensuite le procédé aurait évolué de façon plus grossière encore. J'aimerais que tu recherches la teneur exacte du mythe et ses sources afin de me rafraîchir la mémoire.
Pour obtenir la réponse veuillez "tourner la page"...
Dans la tradition bouddhique, il existe effectivement des récits anciens concernant l'origine de l'humanité, en particulier dans certaines versions des textes qui relatent la cosmogonie et l'évolution humaine. Ces récits se trouvent principalement dans des écrits comme le "Aggañña Sutta", issu du Dīgha Nikāya, un recueil de discours du Bouddha.
Le mythe du "Aggañña Sutta"
Ce texte, qui fait partie du canon Pāli, raconte l'origine de la société humaine de manière symbolique et allégorique. Voici les grandes lignes de ce mythe :
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Les premiers êtres humains : Le Bouddha décrit un âge primitif où les êtres étaient dotés de corps lumineux et éthérés. Ces êtres vivaient dans un état quasi-divin, flottant dans l'espace et se nourrissant de lumière. Ils n'avaient pas encore de genres distincts et vivaient dans une pureté et une harmonie totales, sans besoin de nourriture physique ou de procréation.
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La dégradation progressive : Avec le temps, les êtres humains commencèrent à expérimenter des désirs et des attachements matériels. Ils découvrirent des substances terrestres (comme une sorte de terre douce ou nutritive) qu'ils commencèrent à consommer. Ce changement dans leur alimentation a eu pour conséquence une perte de leurs qualités lumineuses et éthérées. Leurs corps devinrent alors plus grossiers, plus physiques, et les distinctions entre les sexes (homme et femme) apparurent.
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La procréation par le regard : Selon le récit, les premiers hommes et femmes, dotés de ces nouveaux corps physiques, étaient capables de se reproduire simplement en se regardant dans les yeux. À cette époque, la procréation était donc encore subtile et non fondée sur l'acte sexuel physique, mais sur un lien visuel et énergétique.
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L'évolution vers la procréation physique : Au fur et à mesure que les êtres humains s'enfonçaient davantage dans la matérialité et développaient des désirs plus grossiers, ils commencèrent à ressentir de la honte et à se couvrir de feuilles. Finalement, les êtres humains commencèrent à se reproduire de manière plus "grossière", c'est-à-dire à travers l'acte sexuel traditionnel, tel que nous le connaissons aujourd'hui.
Signification du mythe
Le mythe contenu dans l'"Aggañña Sutta" peut être interprété de plusieurs façons, mais il semble principalement destiné à illustrer une dégradation spirituelle progressive : les premiers humains étaient des êtres lumineux et spirituellement élevés, mais à cause de leurs désirs matériels croissants, ils sont devenus plus physiques et plus limités.
Sources principales :
- Aggañña Sutta (Dīgha Nikāya, 27) Ce discours est souvent interprété comme une satire ou une critique des idées brahmaniques de l'époque concernant la caste et la pureté héréditaire, bien que sa dimension mythique traite de l'origine des humains et de la société.
Ainsi, le mythe bouddhiste concernant la reproduction par le regard symbolise une époque d’innocence et de pureté, avant que les êtres humains ne succombent à des désirs plus terrestres.
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Mes observations
Premièrement, cette réponse est lumineuse de clarté et d'intelligence sauf que je ne sais toujours pas comment ChatGPT travaille dans certains cas de figure. Je lui ait demandé de trouver l'auteur d'un livre en lui donnant seulement le titre, il s'est planté jusqu'à ce que je lui donne le nom dudit auteur et là il m'a servi un topo de louanges en sa faveur. Auparavant, je lui avait demandé une bibliographie du sujet traité par un livre de votre serviteur dans une "vie antérieure" ou parallèle... Il l'a ignoré alors qu'il constitue la référence mais il n'a pas été traduit.
Quand au fond, on constate que le bouddhisme partage la méfiance de toutes les religions à l'égard de la sexualité mais c'est bien dans le christianisme et surtout du côté latin que les délires à cet égard on atteint un point véritable d'incandescence et ça à commencé à foiré dès le XIIème siècle et un peu avant. IL faut dire qu'auparavant l'Europe n'avait pas été véritablement christianisée et avant l'avènement du "météore" constitué par l'amour dit courtois, les chevaliers rêvait d'unions surtout féeriques. Et il est possible que je revienne sur ce surtout au travers de l'évocation d'un livre de Laurent Guyénot que ChatGPT pourrait sans doute m'aider à "dépiauter" car sa lecture réclame un solide appétit.
Enfin pour ce qui l'idée d'amours "contre nature" l'Eglise s'est somptueusement pointée car on a récemment découvert l'existence d'environ 1500 espèces animales fricotant en "mode homo" et de préférence par souci écologique, soit quand se profile une famine et qu'ils prennent conscience qu'ils risquent de ne plus pouvoir nourrir leurs petits. Toute chose à son utilité et le problème posé par l'amour des personnes de même sexe c'est que la stérilité qui en découle à pour effet que les êtres les plus intelligents et les plus doués évitent de se dupliquer tant le pourcentage des femelles bipédiques devenus infréquentable tend à augmenter sous l'influence délétère d'un "buzz féministe" de plus en plus "terroriste"...