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A échappé à beaucoup d'abonnés et de visiteurs, faute d'avoir été correctement "tagué"
C'est la réédition revue et augmentée d'un article très ancien datant des années 90 du dernier siècle. Il concerne entr'autres "vedettes", Vâlsan and co...
Il faut bien dire, que les gens ne savent pas chercher car en mettant "Valsan" dans la fente adéquate à gauche on le trouve en seconde position avec la table des matières. Voir page suivante, cette table manque dans le pdf. Il me faut le refaire, pardonnez moi si j'oubliais car je suis surbooké aillleurs... Le cas échéant me le rappeler...
Table des matières
Présentation
Sur l’actualisation d’un texte paru il y a 20 ans (1998)
Des précisions sur la lignée Vâlsan-Gilis
Quid de la prophétie de Guénon du ressourcement de l’Occident par l’ésotérisme oriental et par l’Islam en particulier
La « boussole infaillible » était détraquée
Grandeur et décadence des « Etudes Traditionnelles »
1962, entrée en scène de René Allar aux E.T.
Fondation de « Connaissance des religions ».
La fin des « Etudes Traditionnelles ».
Le milieu de « Vers la Tradition ».
Quelques remarques sur le sort du « milieu évoliens ».
Les bisbilles entre VLT et le « sheik sans provision ».
Sur les apports de Mark Sedgwick à l'Affaire Schuon.
Parenthèse sur une petite vacherie du même Sedgwick.
Apparition de la revue « Connaissance des religions »
« Connaissance des Religions », un « foyer » pour des auteurs très suspects
Attaques « sur ordre » d’un certain Jacques Viret
Sur Jean Varenne
Epilogue de l’Affaire Schuon
Histoire du « Dossier Schuon »
Son occultation délibérée par le milieu schuono-guénonien
Ce que l'on doit à un "fondu de Schuon"
Sur une adhésion tardive.
Un témoin clé, Mark Koslow.
Du commerce sexuel fantasmatique de Schuon avec un djinn femelle.
Sur la prétendue « pédophilie » de Schuon et le revirement de Koslow.
Koslow un grand caractériel et un personnage odieux.
La « gynécophilie » de Schuon, un virus qui semble très contagieux.
Parenthèse sur l’apparition des prémisses du « féminisme ».
« La Règle d’Abraham » et le conte des « Trois anneaux »
Où il apparaît que le GADLU serait un « travesti ».
Mise en cause de votre serviteur
A propos d’une « mailing-list » guénonienne
La désintégration du groupe valsanien.
Parenthèse au sujet de Maurice Gloton.
Histoires d’intérim...
L’éclatement du groupe vâlsanien d’après le témoignage de « Lutfi »
Ici commence le rapport commenté de Lutfi
La personnalité de Michel Vâlsan (1907-1974).
Vâlsan les Roty et la « Semeuse ».
La rupture avec Schuon.
1974 – Mort de Vâlsan (sa « réalisation descendante »).
Muhammad Valsan, le Madhi ?.
La scission entre le fils Vâlsan et Charles-André Gilis.
Les « vâlsaniens » c’est des « Juifs » !
Histoire de « kibboutz ».
Le château de la Forgeotte.
Un « kiboutz » antisémite et anti chrétien.
Guénon rélégué derrière le sofa.
Différences entre le fils Vâlsan et Gilis.
Le conflit avec C.A. Gilis.
Des « truffes » pour restaurer l’intellectualité occidentale.
J'ai reçu d'un ami le mail suivant accompagné d'un scan du texte figurant dans le titre de cette note :
J'ai miraculeusement (osons le mot) remis la main sur le texte de Bruno Hapel "Guénon le solitaire", un des seuls textes, avec les vôtres, à avoir nommément désigné les escrocs du guénonisme, certes avec moins de détails et de verve.
Précisions en passant que ce lecteur de la première heure a découvert la revue de votre serviteur lors d'un emploi intérimaire à la B.N., ce qui lui a fourni la possibilité d'accéder à des ouvrages rares. Lorsqu'on est préposé à la surveillance d'une salle, il faut pouvoir se distraire.
Des analogies entre Bruno Hapel et votre serviteur
Je l'ai écrit quelque part : j'ai effectivement vu entre cet écrivain et moi-même la possibilité d'un rapprochement. Mais avec le recul, il m'apparait totalement illusoire. Non seulement comme l'écrit mon correspondant, Bruno Hapel écrit comme une patate mais sa tare principale est cette "guénolâtrie" qui fait que tous ses discours restent emprunt d'une insupportable lourdeur.
Notez que je ne prétends pas à la perfection en tant que simple écrivain : comme je tape très vite au clavier et que les versions de "Windaube" sont de plus en plus lourdingues, qu'elles moulinent dans votre dos, que les touches d'un clavier ça peut coincer, je perds des mots, des lettres et comme j'ai du mal à m'astreindre à me relire parce que j'ai toujours 36 fers au feu ou 36 idées en tête, je laisse passer des "coquilles"... Mais ne vaut-il pas mieux laisser filer quelques petites imperfections de forme pour éviter de trop complexer les gens en leur laissant à ronger un os quant à la forme quand ils n'ont pas d'arguments sérieux à opposer sur le fond ?
Une insupportable "guénolâtrie"
Oui c'est vrai Hapel a osé citer des noms, Vâlsan, Maridort, Schuon, Clavelle/Reyor, Evola bien sûr comme traîtres à l'œuvre de Guénon. Mais c'est tout !
Hapel a cherché à faire l'inventaire de toutes les "boulettes" commises par les uns et les autres à propos de l'œuvre de Guénon et pas seulement en citant celles, réelles ou supposées des seuls "guénoniens". Il commence par une revue des dires des auteurs mondains ou profane sur Guénon : Gide, les surréalistes, Pauwells et tutti quanti...
Un certain Xavier Accart s'est montré plus habile. Je pense à son livre intitulé René Guénon et les milieux littéraires et intellectuels français de son temps : l'histoire d'une réception. Voir à ce sujet la recension sur Persée... Je ne connais pas le livre de cet auteur. Quoiqu'il en soit, il était plus futé de montrer l'influence et le retentissement de l'œuvre sur un vaste milieu que de traquer les prétendues infidélités à ladite œuvre.
Guénon a t-il été calomnié par les auteurs profanes ?
Je réponds pas toujours !
Lorsque R. Monzat écrit que Guénon n'a jamais réussi à séparer l'étude des vraies traditions spirituelles de naïvetés ou superstitions héritées de ses premiers pas occultistes et bien n'en déplaise à Bruno Hapel, c'est absolument incontestable !
Bref, je peux me féliciter, et la revue Symbolos l'a reconnu, d'avoir impulsé un regard extrêmement critique envers Guénon et surtout le "milieu guénonien", regard qui est certes imputable à une différence de génération et à la faculté qu'ont les "jeunes" de devoir plus ou moins tuer le père pour devenir eux-mêmes. Je viens de faire le calcul, c'est très exactement à 33 ans que j'ai découvert l'œuvre de Guénon dans une librairie appelée La Sorbonne et qui existe toujours, bien qu'il ne s'agisse plus que d'une énorme bouquinerie.
Le problème étant qu'à 33 ans, un certain Jésus n'a pas vraiment tué l'image de son "Père" en temps que Dieu de ses ancêtres juifs, celui-là ne cesse de renaître derrière un dieu d'amour dont on ne voit guère la couleur au travers de la prélature et de ses fidèles catholiques. Ce "dieu" là aime tout sauf précisément l'amour sous ses formes à peu près totalement désincarnées, il ne le tolère que sous celles qu'il faut bien qualifier de "platonique". C'est l'air du temps qui a voulu cela ! Le problème au y reviendra c'est que nous sommes redevables de ce phénomène à deux parfaits névrosés que furent l'apôtre Paul et un certain Augustin. Avec ceci de contradictoire que le 13ème apôtre est tout de même l'auteur d'une phrase qui mérite bien d'être conservée et qui vaut aussi bien pour la viande de cochon que pour des modes de consommation ne relevant pas du strict domaine de l'alimentaire mais de l'échange subtils d'atomes dits crochus... Aux purs tout est pur !
Là je suis en train de faire du Michel Onfray et il me faudra en reparler au sujet de son livre intitulé Décadence...
Hapel et le gibelinisme de Dante
Il y aurait bien des passages à relever et à commenter dans le texte visé. Mais pour cela il faudrait passer le scan à l'OCR pour éviter d'avoir à retranscrire des citations. Le passage le plus problématique, quant au point de vue avancé par Hapel, est celui contenant son jugement négatif à propos de la critique de Schuon au sujet des emprunts opérés par Guénon à Dante dans De monarchia pour soutenir sa thèse de la prévalence de l'autorité spirituelle sur le temporel. Dante fut gibelin, comme le prouve son traité De Monarchia, qui plaide très clairement en faveur d'un empereur, unique souverain.
C'est une question à la fois très simple et très complexe et Guénon, trop imbu d'idées principielles rigides, ne parait même pas s'être rendu compte qu'il a existé un gibelinisme à la française. On parle bien d'une Eglise de France en tant qu'elle fut gallicane...
Monzat n'a pas dit de sottises. certes il évoque des relations ambiguës entre Guénon et le mouvement Action française, qu'il a condamné et ce n'est sans doute pas ce qu'il a fait de mieux. Enfin Guénon a bien été un maître à penser pour la nouvelle droite et certains courants royalistes et c'est du reste à l'un de ces courants que ma critique saignante de la postérité spirituelle de René Guénon a commencé de faire le tour du monde avant de poursuivre sa carrière sur Internet.
De l'hérésie philotéliste
Il existe, venant d'un certain Mgr Michel Laroche un livre intitulé La papauté orthodoxe, Les origines historiques du papisme du Patriarcat de Constantinople et sa guerre ecclésiologique avec le Patriarcat de Moscou. Éditions Présence, Paris, 2004. J'ai été invité, avant qu'il ne paraisse, par un ami à l'époque, à lire le manuscrit et à faire des observations. Il y était question de cette hérésie.
Ne cherchez pas sur Internet, vous ne trouverez pas le mot, or je ne pense pas l'avoir mal transcrit. Cependant il existe, et c'est de cela qu'il s'agit, une règle ancienne en matière d'ecclésiologie orthodoxe voulant que le pouvoir de juridiction d'un évêque ou d'un patriarche ne puisse s'exercer au delà des frontières de l'empire qui l'héberge, tout simplement parce que si l'autorité spirituelle est, en matière morale supérieure à celle du pouvoir temporel, elle a besoin de ce dernier comme protecteur de sorte qu'en fonction de la reconnaissance que cela implique, l'autorité spirituelle ne saurait, disons le clairement foutre la merde, dans un domaine qui n'est pas le sien. C'est le sens du rendez à césar ce qui est à César !
Or, il faut bien le dire, le vice rédhibitoire et insupportable du catholicisme c'est d'avoir détourné à son profit tous les symboles de la Rome, qui plus est païenne, à commencer par la pourpre cardinalice. Les Etats du Vatican ont été réduits à leur plus simple expression et c'est une très bonne chose.
Je rappelle qu'en France, le roi très chrétien était empereur en ses états et les édits papaux devaient être enregistrés par le parlement pour pouvoir s'appliquer.
Or aujourd'hui nous avons un pape François, en apparence très sympathique, mais qui est en train de foutre une merde pas possible au sein de l'Europe. En voici un exemple ! D'un côté il demande aux catholiques de ne plus se reproduire comme le font les lapins, c'est-à-dire de façon irresponsable car avant de faire des gosses il faut avoir un minimum d'assurance d'ordre économique et l'autorité et la compétence pour les éduquer. Je suis probablement, comme beaucoup de gens nés au lendemain de la guerre, le produit d'un jet de foutre mal contrôlé ou d'un ratage dû à la méthode Ogino. Quoiqu'il en soit j'ai eu le sentiment d'être arrivé trop tôt et de n'avoir pas été franchement désiré et j'ai morflé. Et comme j'avais absorbé avant de naître une version de la pilule rouge assez mégadosée, la fameuse pilule de l'éveil, les choses ont eu tendance à se mal passer.
La recommandation est sensée mais seulement dans un contexte où les frontières sont encore protégées comme avant la création de l'espace de Schengen. Mais quand par ailleurs, de manière franchement ostentatoire on ne choisit parmi des migrants que des musulmans pour leur laver les pieds devant des caméras de télévision, il faut en arriver à se demander si nous n'avons pas affaire à un parfait imbécile ! Il aurait au moins pu ne pas sélectionner à ce point l'échantillon qu'il a monté en épingle. C'est encore là le résultat de la repentance après le fameux discours de Ratisbonne...
Le problème n'est pas les migrants : à partir du moment où le Zébulon à talonnettes a ordonné à notre armée de détruire la Lybie pour complaire au complexe militaro-industriel américain, et aussi surtout pour pouvoir faire exécuter un Khadafi afin de le faire taire au sujet de certains subventions, il fallait s'attendre à une invasion. Le problème est qu'il est interdit de faire le tri. On ferait bien de recevoir en priorité des chrétiens orientaux mais il y a parmi les Syriens des gens qui n'ont rien à faire en Europe car toute la Syrie n'est pas en guerre loin de là et tous ces hommes jeunes que l'on voit affluer devrait d'abord s'employer soit à guerroyer contre Daesch soit à conforter la vitalité des zones non touchées par la guerre. Bien évidemment nos armées n'ont rien à foutre au Moyen-Orient !
Pour en revenir à Bruno Hapel, les œillères et l'idolâtrie ne produisent que du crétinisme. Je n'ai pas lu Dante, à mon avis ce serait perdre du temps, car en prenant un peu de recul, on peut sans doute comprendre que Dante n'était pas contre l'imposition d'une norme chrétienne mais que d'une certaine manière il était comme l'on dit maintenant pragmatique.
Quelque part (p. 237) Hapel oppose deux traductions d'un passage de Dante en voulant mettre dos à dos le droit naturel au droit humain. Mais bonté divine, c'est bien la même chose ! Le premier étant, à ma connaissance, la formulation aristotélicienne du second. J'ai dans ma bibliothèque un pavé de 742 pages intitulé L'invention de la loi naturelle d'une certain Elisabeth Dufourq. Rien que son volume montre à quel point le concept a engendré de problèmes demeurés plus ou moins insolubles et des ouvrages aussi érudits ne font qu'aggraver encore les choses.
Ce qui m'intéresse, c'est d'aller à l'essentiel !
De l'aboutissement de l'œuvre de Guénon selon Saint Jean Reyor
A la page 241, je suis tombé sur un passage ou l'auteur évoqué, après avoir affirmé que la teneur de l'œuvre de Guénon est trop universelle pour être, à elle seule, le support intellectuel d'une vie spirituelle, il en vient finalement à énoncer ceci : Nous dirions volontiers qu'il y a, pour chacun, un moment où il doit "quitter" René Guénon et son universalité pour "s'enfermer" mentalement (aussi bien que psychiquement et même "corporellement") dans une forme traditionnelle déterminée des différents aspects de laquelle il doit acquérir une connaissance aussi complète que possible.
Or c'est bien le même personnage qui aurait sollicité de Guénon l'article sur la nécessité de l'exotérisme publié en décembre 1947.
C'est seulement à la page 242 que Bruno Hapel commence à poser quelques critiques sérieuses notamment sur tel ou tel intervenant notamment à propos des trahisons éditoriales de l'œuvre considérée. Il parle également, p. 250 de l'évolution de l'attitude de Guénon à propos du bouddhisme et faire remarquer, à juste titre, que ses corrections se sont accompagnées de beaucoup de restrictions. C'est bien effectivement mon avis. Il est clair en effet que Guénon était ce que l'on appelle un homme de droite de son temps et que le système hiérarchique des castes lui plaisait énormément.
Je profite de l'occasion pour souligner que si on me classe à l'extrême droite, on se trompe lourdement. S'il était en mon pouvoir de faire sauter et donc de faire se désintégrer celui qui s'est reconstitué dans notre pays démocratique comme système de caste, avec comme pivot central ce qui survit de l'Allemagne hitlérienne au travers une certaine Koenigin Angela, je n'hésiterais pas à appuyer sur le détonateur. Même chose en ce qui concerne l'actuelle Ankara et son palais du gouvernement !
A ce propos, lorsqu'on fait la synthèse de ce que l'on peut tirer de la lecture de deux ouvrages de Pierre François de Villemarest (sources financières du nazisme et du communisme), des travaux de Annie Lacroix Riz plus la synthèse qu'en a tirée un certain François Asselineau on voit très clairement comment l'Union européenne s'est constituée et il s'agit bien d'une continuation d'un certain pangermanisme, repassé entre-temps sous contrôle américain.
Pour en finir avec Bruno Hapel, il est vrai qu'il a fait preuve de courage, mais il fut trop emprunt de "guénolatrie" pour avoir fait œuvre vraiment utile. Je ne dis pas cela pour faire ressortir mes mérites. Je me suis borné a administrer des claques et même des coups de pied au cul des gens qu'il dénonce. Le plus folklorique et le plus mégalomaniaque aura été Frithjof Schuon. Je rappelle que ce ne sont pas ses dérives sexuelles qui furent la chose la plus problématique, Mark Koslow l'espèce de névrosé qui a servir de révélateur a parlé de "pédophilie" à tort et à travers et il fallait s'attendre à ce que cela lui retombe dessus. Le problème, je le rappelle, est celui d'un mélange détonnant de formes traditionnelles. Toutefois je conviens bien volontiers que Schuon n'a sûrement pas proféré que des "conneries".
Mon but était de gifler publiquement et autant que possible tous les "guignols" et en particulier la lignée de Vâlsan, des dingos qui ont prospéré en tant que parasites de l'œuvre de Guénon.
Quant à la génération montante, elle ne se soucie guère de ce que j'ai dénoncé, elle prend dans Guénon ou ailleurs ce qui lui convient et fait son petit mesclun sans trop se soucier des vieilles histoires et il faut convenir qu'elle va avoir tellement de soucis à survivre matériellement à ce qui se prépare qu'il ne saurait être question de lui jeter la pierre.
1947 - Une "année terrible" à tous égards
Revenons à 1947, ce ne fut point une année ordinaire : sur un site dédié à l'histoire on peut lire ceci :
L'année 1947 mérite bien son nom d'« année terrible ». Au sortir de la guerre, la France connaît une impressionnante vague de grèves. De graves incidents ensanglantent Marseille. Quarante ans après les événements, Michel Winock montre à quel point il y a décalage entre la réalité des faits et leur perception par les contemporains.
1947 : l'« année terrible ». La Quatrième République venait officiellement de naître. En janvier, l'élection de son président, le socialiste Vincent Auriol, dès le premier tour du scrutin à Versailles, achevait la mise en place des nouvelles institutions. Un peu plus de dix mois plus tard, le pays était en proie à des grèves dont le même Auriol jugeait le caractère « insurrectionnel »
Je suis persuadé pour ma part que le climat insurrectionnel dont on parle n'est pas arrivé par hasard. En effet, L’Agence Centrale du Renseignement (CIA) fut créée en 1947 suite au décret sur la Sécurité du Territoire National - National Security Act- signé par le Président américain, Harry S. Truman. Je dirais pour ma part qu'elle a été officialisée à ce moment là.
Une certain plan fut annoncé par un certain Marshall le 5 juin 1947 à l'université Harvard. On en connait à présent le but, c'était l'un des premiers pas vers la construction de l'Europe par deux agents stipendiés de la même C.I.A. ! Un mois plus tard c'était la célèbre affaire de Roswell et l'instant d'avant naissait votre serviteur qui s'est toujours fait l'effet d'être effectivement une sorte d'extra terrestre, on va dire un "Sirien" ou plutôt un "Siriusien" pour préciser la métaphore...
Où Hapel en dit trop et pas assez...
Hapel, juste après avoir terminé la citation rapportée ci-dessus se contente d'écrire : le voilà donc ce sinistre aboutissement que l'on voudrait nous voir suivre !
Mais encore ?
Franchement, je ne vois pas ce qu'il y a là de scandaleux ou plutôt si, je le vois très bien mais l'un et l'autre ne voyons pas le même type de scandale où encore nous ne le situons pas au même endroit.
Il faut rappeler que Reyor semble avoir été à l'origine de l'article sur la nécessité de l'exotérisme. Pourquoi, comment, on n'en sait rien ou du moins on est réduit à des conjectures assez purement gratuites. Le problème est qu'il n'y a probablement jamais eu le moindre ésotérisme dans le christianisme, Louis Charbonneau-Lassay s'est livré à deux forgeries, savoir l'invention d'une part d'une confrérie des chevaliers du divin Paraclet en brodant autour d'éléments vaguement historiques portant sur une ancienne confrérie assez banale et d'autre part d'un cercle initiatique encore plus mystérieux, la fameuse Estoile Interne
Je viens de recevoir un mail intitulé réaction à la critique de R. Guénon par un "lecteur de la première heure" à propos de sa réaction à l'ouvrage d'Alice Joly sur Willermoz et le RER.
Pour commencer et sur le moment, je n'ai pas réalisé que cette intervention concernait le contenu d'un article datant de novembre 2017 que voici :
Ce différent a été évoqué dans un post qui n'est plus en ligne mais que je vais sans doute rééditer après l'avoir plus ou moins rewrité.
Ne pas confondre le "lecteur de la première heure" avec le confrère "apocalyptique" qui m'a fait découvrir l'ouvrage d'un certain Alexandrian sur la "philosophie occulte"
J'ai fait la confusion pour commencer, raison de plus de préciser que l'intervention concerne un post vieux de plus de 3 ans...
Le "lecteur de la première heure" est un catholique très fervent qui m'a puissamment aidé dans l'investigation du "Dossier Schuon" en tant que traducteur bénévole. Il a découvert la revue que j'ai dirigée par le biais d'un emploi à la B.N. avant que la géographie ne nous rapproche un peu moyennant une seule frontière départementale. Jusqu'à ce que je découvre qu'il n'a pas supporté mes critiques acerbes sur les monothéismes en général et sur le catholicisme en particulier.
Force est de constater que le traitement par Guénon du livre d'Alice Joly est devenu un "lieu commun" pour les antiguénoniens les plus farouches. Est-ce justifié ? L'intervenant dont je vais reproduire les propos me propose de publier le compte-rendu de Guénon avec en rouge les passages qui démentent les accusations à base de "procédés habituels" qui lui sont reprochés pour en fait nier que la Maçonnerie (et pas seulement celle incarnée par Willermoz) serait vide de tout contenu spirituel et initiatique authentique. Il est bien certain que Guénon a trop prêté aux Francs-Maçons mais la question présente et celle de savoir s'il a bien voulu faire l'impasse sur la charge contenue dans le livre de cette Alice Joly. A la réflexion, la chose paraît assez douteuse et en tout état de cause, il n'est pas inutile de redonner ce compte-rendu dans son intégralité afin que chacun puisse en juger en son âme et conscience.
ici commence la communication signée d'un certain "Ouzoraki"
Cette critique me parait bien excessive et calibrée pour « bouffer du Guénon ». Je ne veux pas défendre Guénon à tout prix même si je lui reproche quelques naïvetés étranges mais au bout du compte je sais ce que je lui dois, comme vous d’ailleurs il me semble (je suis moi aussi un lecteur de la première heure…).
Ce monsieur écrit :
Il y a une chose de fort désagréable que j'ai ressenti en relisant le compte-rendu de Guénon sur le livre de Joly, c'est :
1) qu'il omet ce qui fait la vraie valeur du livre: les preuves données sur l'absence de valeur spirituelle des milieux maçonniques de l'époque ou les biographies plutôt compromettantes de Pasqually et Willermoz (qui était un genre de benêt en fait) et2 ) qu'il "neutralise" cet ouvrage avec les procédés habituels :
a) On dit que le point de vue "profane" de Joly l'empêche de voir la réalité (sans rien préciser de plus d'ailleurs).
b) On relève 2 ou 3 erreurs de détails (même de typo) pour subtilement mettre en doute la valeur générale de l'ouvrage et le tour est joué. Si on usait du même procédé pour les bouquins de pas mal d'ésotéristes on irait beaucoup plus loin c'est certain : mais là non impossible : toute critique est neutralisée sous l'étiquette "ineffable".
La malhonnêteté de René Guénon ne serait pas douteuse
Je trouve ces avis très excessifs alors que Guénon écrit : dans le compte-rendu visé que :
Plusieurs critiques qui paraissent bien justifiées
Et qu'il a recours à de nombreuses appréciations très positives
Guénon écrit clairement que les "résultats ont été lamentables" !!
J’ai souligné en rouge dans l’article en cause ce qui est clairement au crédit d’Alice Joly selon Guénon.
Il n’y a vraiment pas de quoi tirer de cet article ce que votre "lecteur de la première heure" a prétendu prouver à l'encontre de R.G.…
Même si on peut être d’accord avec lui sur tout le reste, en particulier la description de l’ambiance générale maçonnique de l’époque avec ce beau rassemblement de jobards..Ce qui laisse en effet un gros doute sur la portée initiatique de cette tradition, en particulier pour ce rite du RER pas franchement rassurant…Aujourd’hui encore avec un Vivenza comme gourou !
Texte de l'article daté de juin 1939 signé Alice Joly
Un Mystique lyonnais et les secrets de la Franc-Maçonnerie (1730-1824). (Protat Frères, Mâcon).
Ce gros volume est une biographie aussi complète que possible de Jean-Baptiste Willermoz, fort consciencieusement faite et sérieusement documentée, mais qui n’est pourtant pas exempte de certains défauts, probablement inévitables d’ailleurs quand on veut, comme c’est le cas, étudier des questions comme celles dont il s’agit ici en se plaçant à un point de vue tout profane.
Il ne suffit certes pas, dans cet ordre de choses, d’une sorte de sympathie extérieure ni d’une curiosité allant jusqu’à la recherche des moindres détails anecdotiques pour parvenir à une compréhension véritable ; nous admirons la patience qu’il faut pour traiter ainsi un sujet pour lequel on n’éprouve pas un intérêt plus profond, mais nous avouons que, à l’accumulation des faits purs et simples, nous préférerions une vue plus « synthétique » permettant d’en dégager le sens, et aussi d’éviter bien des erreurs et des confusions plus ou moins graves.
Une de ces confusions apparaît dans le titre même, où Willermoz est défini comme « mystique », alors que rien de tel ne se dégage de ce qui est exposé dans le livre, et que d’ailleurs la vérité est qu’il ne le fut nullement ; si on peut lui reprocher d’avoir paru délaisser les Élus Coëns, ce n’est point parce qu’il se tourna vers le mysticisme comme Saint-Martin, mais seulement parce qu’il s’intéressa alors plus activement à d’autres organisations initiatiques. D’autre part, l’auteur manque trop évidemment de toute connaissance « technique » des choses dont elle parle, d’où de curieuses méprises : ainsi, par exemple, elle prend les différents Rites maçonniques pour autant de « sociétés » ; elle ignore la différence qui existe entre une « Grande Loge et un Grand-Orient » ; elle appelle « rectification » le rattachement d’une Loge à la Stricte Observance, alors qu’au contraire ce terme désigne la modification que subirent les Loges mêmes de la Stricte Observance lorsque celle-ci cessa d’exister comme telle et fut remplacée par ce qui, précisément pour cette raison, s’appela (et s’appelle encore) le Régime Écossais Rectifié, dans l’élaboration duquel Willermoz prit une part prépondérante.
Cela dit, nous reconnaissons volontiers que cet ouvrage contient une somme de renseignements auxquels il sera toujours utile de se référer quand on voudra étudier les organisations dans lesquelles Willermoz joua un rôle ; mais la partie la plus intéressante, à notre avis, est celle qui concerne l’intérêt qu’il prit au magnétisme et les conséquences plutôt fâcheuses qui en résultèrent, car ce n’est assurément pas là l’épisode le plus heureux de sa carrière.
Il y a d’ailleurs dans cette histoire quelque chose de vraiment singulier, et qui appelle une réflexion d’une portée plus générale : quoi qu’il faille penser du caractère de Mesmer, sur lequel on a formulé les appréciations les plus opposées, il parait bien avoir été « suscité » tout exprès pour faire dévier les organisations maçonniques qui, en dépit de tout ce qui leur faisait défaut comme connaissance effective, travaillaient encore sérieusement et s’efforçaient de renouer le fil de la véritable tradition ; au lieu de cela, la plus grande partie de leur activité fut alors absorbée par des expériences plutôt puériles et qui n’avaient en tout cas rien d’initiatique, sans parler des troubles et des dissensions qui s’ensuivirent. La « Société des Initiés » organisée par Willermoz n’avait en elle-même aucun caractère maçonnique, mais, en raison de la qualité de ses membres, elle n’en exerça pas moins une sorte d’influence directrice sur les Loges de Lyon, et cette influence n’était, en définitive, que celle de somnambules qu’on y consultait sur toutes choses ; comment pourrait-on s’étonner, dans ces conditions, que les résultats aient été lamentables ?
Nous avons toujours pensé que le fameux « Agent Inconnu » qui dicta tant d’élucubrations confuses et souvent même tout à fait inintelligibles, était tout simplement une de ces somnambules, et nous nous souvenons de l’avoir écrit ici même il y a déjà un certain nombre d’années, à propos du livre de M. Vulliaud ; Mme Joly en apporte une confirmation qui ne saurait plus laisser place à aucun doute, car elle a réussi à découvrir l’identité de la personne en question : c’est Mme de Vallière, sœur du commandeur de Monspey, par qui ses messages étaient transmis à Willermoz ; ne serait-ce que parce qu’elles apportent la solution définitive de cette énigme et coupent court ainsi à certaines légendes « occultistes », les recherches de l’auteur n’auront certes pas été inutiles. – Nous nous permettrons encore une petite remarque accessoire : certains noms propres sont déformés d’une façon assez étonnante ; nous ne voulons pas parler de ceux des personnages du XVIIIe siècle, sachant combien leur orthographe est parfois difficile à établir exactement ; mais pourquoi, dans les références, MM. Vulliaud et Dermenghem sont-ils appelés constamment « Vuilland » et « Dermenghen » ? Cela n’a pas une importance capitale, sans doute, mais, surtout dans un travail d’« archiviste », c’est tout de même un peu gênant…
PS :Le « différent apocalyptique » gagnerait, pour l’estime que j’ai de vous ,compte tenu de ce qu’il s’agit d’un gros titre, à être corrigé en « différend »
Bien fidèlement à vous et encore mes remerciements pour l’envoi de vos documents sur l’astrologie.
Aveu d'influençabilité
Je dois avouer que revu sous cet l'angle que procure la mise en relief de certains passages reportés en rouge, le reproche fait a Guénon d'avoir voulu neutraliser ce livre assez dévastateur pour la Maçonnerie en général ne tient pas car il eut été plus avantageux de le passer sous silence puisque le seul fait d'en avoir parlé ne pouvait qu'inciter à le lire. Je me suis donc laissé emporter par mon allergie aux "mômeries" en usage dans les loges.
Toutefois, l'on aura pu constater que si je ne suis pas parfait mon "influençabilité" à des limites puisque c'est la pression exercée par un particulier pour me pousser en en repasser une couche à propos du même genre d'accusation contre Guénon qui m'a déterminé à rompre avec l'auteur "apocalyptique" que j'ai en vue pour qui tout est bon pour taper systématiquement sur René Guénon tandis qu'il a fait preuve d'une étonnante perméabilité à propos d'un "traître" nommé Frithjof Schuon.
Notez qu'à propos du mémoire de Maude Murray sur sa relation avec ce personnage, le collègue qui a reçu le livre vient de me faire savoir qu'il n'y avait rien de remarquable à en dire. Au fond cette ex épouse se borne à lui reprocher un certain degré d'hérésie ce qui ne nous apprend rien de bien palpitant. On peut dire que c'est l'évidence même vu que sa mégalomanie n'a jamais été chose douteuse.
Je vous propose de changer momentanément de "musique"...
C'est Z-clebs qui m'a signalé le blog intitulé Pierres Vivantes de Roger Dachez dont j'ignorais l'existence, où vous trouverez la source de la citation qui suit:
Dès le mois de juillet 1932, Guénon y signale ainsi un article « sur les changements apportés au rituel par la maçonnerie moderne », tandis qu’en décembre de la même année, il relève qu’un autre article de la même revue « envisage les rapports de la maçonnerie opérative et de la maçonnerie spéculative d’une façon en quelque sorte inverse de l’opinion courante. » Jusqu’en 1950, les citations et les commentaires d’articles publiés dans The Speculative Mason vont se succéder sans trêve sous la plume de Guénon.
Dans ces comptes rendus apparaissent tous les thèmes, toutes les affirmations, toutes les légendes, toutes les caractéristiques rituelles du système de Stretton. Guénon, au demeurant, cite à peine le nom de Stretton. Il ne parle que de la « maçonnerie opérative », comme s’il avait purement et simplement admis le récit de Stretton sans l’ombre d’une nuance, comme si la Worshipful Society était à ses yeux l’héritière incontestable de la maçonnerie médiévale, comme si ses rituels nous donnaient effectivement un fidèle témoignage de ceux dont faisaient usage, en leur temps, les bâtisseurs de cathédrales !
L’esprit critique de Guénon, si souvent en alerte et volontiers si caustique, semble avoir été ici annihilé. Seul un scrupule semble l’effleurer dans l’un de ses premiers comptes rendus relatifs à la revue de Miss Bothwell-Gosse, qu’il semble alors découvrir, en décembre 1932 : « Pourquoi, notamment, s’inquiète-t-il, prendre au sérieux les fantaisies “égyptologiques” du Dr Churchward ? ».
Hélas, cette intuition fugitive était la bonne, et le patronage jadis accordé au système de Stretton par le très pittoresque John Yarker – en fait le véritable auteur des rituels “opératifs” – ne valait guère mieux que celui de Churchward et aurait dû renforcer sa suspicion. Il n’en fut rien, sans doute parce que Guénon avait découvert dans cette incroyable affaire une vérité qui s’accordait trop bien à ses propres conceptions. [5]
Le travail de Bernard Dat, cité plus haut, est cependant sans réplique. Le système maçonnique propagé – sans grand succès, du reste – par Clément Stretton était manifestement une pure invention de sa part, avec le large et généreux concours de John Yarker dont l’ingéniosité et l’imagination, en ce domaine, étaient sans borne.
Les conclusions de Dat sont accablantes : tout ce que nous connaissons du système de Stretton n’a pour source que ses propres déclarations, il n’y a aucune preuve documentaire, il n’y aucun lien direct établi avec les diverses sociétés opératives qui ont effectivement existé bien avant le XVIIème siècle et qui existent encore, l’exemple le plus connu étant celui des Livery Companies de Londres ; tous les documents cités par Stretton pour confirmer sa thèse, en particulier les Old Charges, n’ont aucun rapport historique direct avec celle-ci ; aucune preuve, aucun nom vérifiable de participants ne sont donnés quant aux réceptions de Stretton lui-même dans les différents degrés de son système; enfin, le système de Stretton comporte des incohérences internes criantes et des anachronismes graves qui lui interdisent absolument de revendiquer une origine antérieure au XIXème siècle : c'est du reste ce qu'affirment sans ambiguïté les responsables actuels des Operatives, toujours en activité en Angleterre, lesquels rappellent qu'ils ne revendiquent aucune filiation directe et "ininterrompue" avec les maçons opératifs et ne forment qu'une société "commémorative"…
Pourtant, lorsqu’en 1938 Guénon affirmait comme « un fait » qu’il avait existé des loges opératives « avant et même après 1717 », ou quand il laissait entendre contre Lantoine, en 1947, « qu’il y a bien des raisons de douter » que dès la fin XVIIe siècle la maçonnerie opérative était réduite à presque rien en Angleterre, il est absolument certain que c’est sur les écrits de Stretton, parvenus jusqu’à lui grâce au Speculative Mason, qu’il se fondait.
Force nous est d’admettre que la seule fois où Guénon s’est écarté des thèses de l’historiographie maçonnique “universitaire” de son époque, dont il partageait finalement les conclusions, ce fut pour solliciter une source fallacieuse : ce fut son “erreur opérative”.
Tout commentaire me parait superflu : ce n'était pas la première ni la dernière fois que Guénon a gobé des choses qui s'accordaient trop à ses attentes souvent occultistes"... Le Roi du monde et l'Agartha à la sauce Ossendowski/Saint Yves par exemple...
2021 La date de passage de Guénon dans le domaine public est en partie erronée
Il se trouve que j'ai commis une erreur en me fiant aux dires de "Tagada" qui donne 2021 comme entrée de l'œuvre de Guénon dans le domaine public. C'est vrai pour les œuvres parues après la seconde guerre mondiale mais non pour celles antérieures à la première guerre ou encore celles parues entre les deux guerres. En France, en Italie et en Belgique on rajoute des années de guerre.
Mais enfin on s'en fout, la seule chose bien qu'ait fait "Tagada" c'est de tout publier au Canada
Voir les détails du régime français. Lire la suite
Expérience en la matière
Je suis impardonnable de n'avoir pas donné cette précision car j'ai diffusé en 2007 un topo destinés aux musiciens et aux bibliothécaires français pour récapituler la doctrine en matière musicale où les problèmes sont très complexes du fait qu'une œuvre musicale peut faire intervenir d'autres auteurs que le compositeur et éventuellement le décorateur dans le cas d'un opéra.
Voici une série de trois émissions suisses qui expose les règles au travers de l'imbroglio autour du fameux Boléro de Ravel.
Ecoutez c'est très passionnant et c'est une belle illustration des pratiques tortueuses des éditeurs, des ayants droit (Ravel est mort célibataire, il a fallu "innover"), des sociétés d'auteur. Le chef d'orchestre qui parle oublie des détails à propos du Lemoine de la Sacem qui est à l'origine d'une "société écran".
Ce qui suit est un résumé
La durée de protection en France
Elle fut de 50 ans post-mortem + les années de guerre jusqu'au 3 janvier 1985.
A cette date, la loi a prorogé la protection de 20 ans en la faisant passer à 70 ans mais seulement au bénéfice des seules oeuvres musicales !
Les années de guerre totalisant 15 ans par excès la protection post mortem la plus longue selon le régime d’avant 1985 était donc de 65 ans.
1985-65=1920. Il s’ensuit qu’un compositeur doit être décédé avant le 31 décembre 1920 pour être sûr que son œuvre est tombée dans le domaine public.
Par simplification on peut donc considérer que l’œuvre de tout compositeur décédé avant le 1er janvier 1921 est dans le domaine public. Même chose pour les seules gravures publiées avant cette date. Exception faite des « œuvres posthumes » éventuelles. Cas fort rare mais néanmoins possible.
Nota : Par la suite, la prorogation dont ont bénéficié les œuvres musicales a été étendue aux livres, revues etc... Et ce, par circulaire européenne naturalisée en droit français le 23 mars 1997 (J.O. du 28/03/97). Je signale ce détail étranger à notre centre d’intérêt parce qu’il y a lieu de se poser la question de savoir pourquoi la musique, art réputé fort mal loti, a bénéficié d’une faveur paradoxale…
De la prorogation en compensation des années de guerre
Les années de guerre s'évaluent ainsi :
* La durée de la Première Guerre mondiale (6 ans et 152 jours) s’applique aux oeuvres publiées avant le 31/12/1920 qui n'ont pas été rétrocédées au domaine public au 03/02/1919 (art. 123.8 du CPI).
* La durée de la Seconde Guerre mondiale (8 ans et 120 jours) concernent les oeuvres publiées avant le 01/01/1948 qui n'ont pas été rétrocédées au domaine public au 13/08/1941 (art. 123.9 du CPI) ;
Soit, une prorogation totale de 14 ans et 272 jours (15 ans par excès) pour les oeuvres publiées avant le 31/12/1920 qui n'ont pas été rétrocédées au domaine public au 13/08/1941 (addition des deux guerres).
Réserves (support de l’œuvre, droits dérivés ou connexes)
Attention : Si l'oeuvre de tel compositeur est dans le DP, ça ne veut pas dire que toutes ses partitions existantes de son oeuvre peuvent être reprintées librement.
Les gravures qui matérialisent l'oeuvre peuvent être encore protégées si elles sont postérieures au 31 décembre 1920. Or l’immense majorité des internautes quand ils s’emparent ici et là d’éditions d’œuvre anciennes ne tiennent aucun compte de cet aspect de la question ! A cela s’ajoute le trouble engendré par la disparité internationale des régimes de protection post-mortem.
Les préfaces, introductions et les annotations particulières d’un restituteur ou d’un réviseur sont bien entendu à considérer séparément.
Ce dernier point explique pourquoi un éditeur américain a pillé de nombreuses éditions d’un éditeur franco-suisse en ne conservant que la gravure musicale sans les ajouts de l’éditeur à l’œuvre dans sa forme originale. Il n’empêche que les magasins de musique qui vendent ces sortes d’éditions sont susceptibles de poursuites…
Oeuvres posthumes
Je ne traite pas le cas des oeuvres posthumes, c'est un cas assez rare, du moins en musique ancienne. On n'en connaît qu'un qui est emblématique : celui des Boréades, un opéra de Rameau et qui a donné lieu à un procès en marge du festival d’Aix en Provence. Toutefois pourrait être considéré comme oeuvre posthume, une oeuvre déjà publiée mais pour laquelle on aurait découvert une source manuscrite plus pertinente, d’où une nouvelle édition substantiellement différente de l’ancienne.
Régime applicable aux manuscrits, imprimés et gravures de musique
Premier principe : Distinguer le manuscrit, l'imprimé ou la gravure en tant que bien meuble de l'oeuvre de l'esprit pouvant y être contenue.
Le manuscrit étant toujours un « unicum », son propriétaire possède un droit sur l'image de la chose en sa possession. Ce droit, dérivé de l'article 544[1] est perpétuel et absolu. Il est perpétuel car transmissible par donation, vente ou héritage. Absolu car il ne peut être restreint en aucune manière sans qu'il n'y ait transfert de propriété. Une autorisation est donc nécessaire à la publication d'un fac-simile. Même régime pour les peintures anciennes...
L'oeuvre contenue dans le ms: elle est toujours dans le domaine public si elle est ancienne sauf cas d'oeuvre posthume[2].
Cas particulier des imprimés et gravures anciennes :
Le cas est épineux : en théorie seulement, une bibliothèque publique possède un droit sur l'image de ses imprimés et partitions gravées (au titre des droits dérivés de l’article 544 du Code Civil) mais il lui appartient de prouver qu'on a bien utilisé son exemplaire. En vertu du principe voulant que l'innocence se présume, il convient de s'opposer formellement à toute tentative de renversement de la preuve.
Solution: Consulter le RISM pour les cas litigieux et s'abstenir de reproduire les oeuvres numérisées disponibles sur les sites des bibliothèques[3] car il serait aisé de prouver l'emprunt dans certains cas.
Limites applicables au droit sur l’image d’un bien en tant que droit dérivé de l’article 544 sur la propriété ordinaire (Code Civil)
Je me suis abstenu de faire de la publicité autour de ce droit car des abus étaient à redouter de la part de l’auteur. Selon ce droit un éditeur possédant les gravures originales d’une œuvre pourraient les exploiter pendant des siècles sans être assujetti aux limites inhérentes à toute propriété intellectuelle.
N’empêche que ce droit est le seul qui pouvait permettre à un « reprinter » de protéger ses investissements qu’il s’agisse d’éditions numériques ou d’éditions papier.
J’ai donc consulté sur ce point un spécialiste, savoir Maître Jean Castelain à Paris, sur le fait de savoir si ce droit dérivé ne constituerait point la solution d’un certain nombre de problèmes inquiétant les éditeurs.
La réponse peut se résumer ainsi : il est bien réel mais le droit sur l’image d’un bien est laissé à l’appréciation de la jurisprudence et la Cour de Cassation lors d’une réunion récente à modifié la donne. Les tribunaux ne condamnent plus systématiquement l’exploitation, même à des fins commerciales, de l’image d’un bien privé. Elle tend a exiger la preuve d’un trouble qui est apprécié de façon restrictive sur le modèle des troubles de voisinage.
En conséquence, il faut rechercher du côté des notions de « concurrence déloyale » et de « parasitisme » une des solutions possibles avec la protection des bases de données dans le cas d’une collection d’œuvres numérisées.
Commentaire : avec la limitation des droits dérivés de l’article 544, nous ne sommes plus sous l’Ancien régime ni même sous sa « restauration », époque où la bourgeoisie, composée de propriétaires était devenue quasi souveraine. On ne reviendra plus à ces temps là si même l’actuel « monarque » français dit vouloir une France de propriétaires.
Le marxisme, qui a profondément marqué de son empreinte jusqu’au catéchisme officiel de la religion romaine avec l’invention d’une « destination universelle des biens » est passé par là en substituant à la notion romaine de « bien public » une sorte de travesti des plus tendancieux…
Il est normal de réguler l’emprise de l’ancien absolutisme des propriétaires sur les bien culturels, néanmoins l’évolution va trop loin puisqu’il s’avèrent qu’elle ne garanti plus aux détenteurs la possibilité d’exploiter leur patrimoine et d’en tirer des revenus normaux. Ce qui serait normal, c’est que les tribunaux se bornent à corriger la perception de redevance excessive. Ce qui est le cas lorsqu’une bibliothèque de province envisage de réclamer 30 euros de droits par page publié d’un recueil qui est bien dans le DP. Ce qui soit dit en passant constitue un abus par rapport à la B.N. qui réclame 42 Euros mais applique une réduction de 90% en dessous d’un certain tirage, ce qui est encore excessif pour ce qui concerne mon industrie. Le mot étant entendu dans son sens ancien de simple activité au sens large…
La date de naissance de René Odin (1927) que j'avais indiquée, d'après un avis de décès datant de 2010 est fausse, d'après Mirko Boggard qui prépare un livre sur le sujet ce personnage a quelque chose de singulier. René Odin a été mentionné comme grand maître de la Fraternité des Polaires après le départ de Cesare Accomani en 1931. Cependant, en 1933, Victor Blanchard a été donné comme président des Polaires.
Grand Maître? Président? Ce n'est pas tout, il n'existe absolument aucune information disponible sur Odin [à part qu'il aurait été Martiniste]
Dernier point et non des moindres, en 1967 "Un Oracle Kabbalistique" est publié, par Fille et Odin? et il y a plus, Il est dit dans cet "Oracle Kabbalistique" que Fille et Odin ont fondé les Polaires au lieu de Fille et Accomani.
Qui est ce «René Odin», d'où est-il sorti :trop de questions restent sans réponse ...
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Ici commence le poste originel.
Le meilleur résumé de l'affaire se trouve dans Les sociétés secrètes au rendez-vous de l'Apocalypse de Jean Robin, p. 188 et suivantes, sous le titre Les Polaires et le télégraphe de l'Agartha.
J'ai retrouvé dans mes archives une assez longue étude sur cette affaire où je m'étonnais de la crédulité de Guénon au sujet des propriétés attribuées à ce fameux oracle de force astrale, dont un certain Mario Fille aurait hérité d'un certain Père Jullien que d'aucun ont supposé n'être qu'un certain Guiliano Kremmertz, une hypothèse qu'à l'époque j'avais jugée assez plausible mais là n'est pas le véritable problème.
Deux éditions, semble t-il identiques, seraient datée de 1995, l'une par les Edition de Janvier de Combronde l'autre par les Editions Pardès dont j'ai reproduit la couverture reprennent les textes de la version de Asia Mystériosa parue en 1929 plus des complément et en particulier le contenu d'un texte de :
Un oracle kabbalistique, reconstitué et adapté à la langue française d'après un manuscrit kabbalistique par Mario Fille et René Odin.
Ce texte a du paraître sans date bien avant sa reproduction dans un ouvrage datant de 1995 si l'on en croit une note parue dans Politica Hermetica N° 21. J'ai trouvé une notice de la BNF qui date une édition de 1967.
Mario Fille aurait reçu l'oracle en 1908 en Italie. Mettons qu'il ait eu la vingtaine ce qui l'aurait fait naître en 1888 or Guénon est né en 1886. Mario Fille et le Sphinx blésois sont de la même classe d'âge.
Cesare accomani (Zam Bhotiva) aurait eu la cinquantaine en 1930 ce qui fait remonter sa naissance vers 1880. Le problème est que personne ne s'est soucié de documenter la biographie des 2 auteurs de Asia Mysteriosa. Sans parler de ce René Odin qui n'apparaît vraiment qu'en 1967.
René Guénon, était prédisposé à devenir la dupe des Polaires
Ce qu'il importe de noter c'est qu'à la parution de la première sorte de Asia Mysteriosa, Guénon n'était plus un jeunot, il avait 43 ans.
Je reporte à plus tard l'analyse de la préface que Guénon avait dédiée à Asia Mysteriosa, elle ne sera sans doute pas nécessaire. En effet il convient de simplement constater que sa conception du "Pôle" et des "centre initiatiques" et sa fascination d'un Agartha comme centre suprême et éventuellement siège du "Roi du Monde" le prédisposait à tomber dans un véritable traquenard en raison du fait qu'il est un de ceux qui ont marché dans la grosse blaque, sans doute estudiantine qui est à l'origine de la Fama fraternitatis de 1614 qui fut en quelque sorte liquidée avec le mythe d'un exil des "maîtres" ver l'Orient. Or il se trouve qu'au moment où un certain Hitler s'apprêtait à fondre sur la France (avec la bénédiction des élites dirigeantes de l'époque, voir Annie-Lacroix Riz et son Choix de la défaite...), le Tibet était encore une terre purement mythique dont on ne savait à peu près rien...
Guénon a donc sauté à pieds joints dans le piège tendu et a tenté de s'en excuser en découvrait mais un peu tard qu'en réponse à une question doctrinale, l'oracle avait répondu par on ne sait trop quelle "connerie".
De la vraie nature de l'oracle kabbalistique, façons "télégraphe de l'Agartha"
La brochure de 1967 faisait 49 pages, la version que nous en avons, 45. Dès la première édition sans date à Paris, on annonçait des fac simile du manuscrit d'origine. Bref, j'ai de très bonnes raisons de croire que l'oracle dont a disposé Mario Fille est en tout point analogue à ce qu'on en a dit jusqu'en 1995.
A l'époque où je m'y suis intéressé avec Denis Constales (un mathématicien accompli), ce dernier était arrivé à la conclusion que le système était analogue au fond à genre de sentences divinatoires que l'on trouvait autrefois dans des paquets de gaufrettes et qui persisterait dans certains paquets de biscuits chinois. L'oracle s'apparente donc à un forme de "jeu de société" bien connu.
Je m'explique :
La "mémoire" de l'oracle est limitée au contenu de 6 carrés comportant chacun 9 lignes paires et 9 lignes impaires de série de nombres. Ce qui fait au total 6 fois 18 éléments de réponse ce qui donne 108 possibilités. Certes le nombre est particulier puisque c'est le nombre de grains d'un mala hindou. Mais rien à voir les 64 x 64 soit 4096 + 64 combinaison possibles d'un oracle chinoise appelé I Tching...
La clef alphabétique de traduction
Voici cette clef :
La partie droite de cette clef va vous permettre de traduire chaque ligne de chaque carré. Vous pouvez pour chaque image, en cliquant dessus l'afficher en grand et l'imprimer.
Traitement du Carré 1
Les nombres doivent être divisés par 2, au lieu de supprimer les nombres non divisibles, remplacez les par un signe tel que *.
Traitement du carré 2
Diviser les nombre par 3, remplacer les nombres non divisibles par une *.
Traitement du carré 3
Il faut retrancher de chaque nombre 33 et remplacer les résultat négatif par une *.
Traitement du carré n° 4
Il faut diviser les nombre par 5 et remplacer ceux qui ne le sont pas par une *.
Traitement du carré n° 5
Il faut retrancher 9 de chaque nombre en replaçant ceux qui donne un résultat négatif par une *.
Traitement du carré n° 6
Il faut diviser les nombres par 3, retrancher 4 du quotient en remplaçant les nombres non divisibles par une *.
Traduction finale
Si vous avez pris la précaution de transcrire les résultats de chaque ligne dans un tableur il vous suffit de faire 23 cherches et remplace d'après la clef alpha pour avoir le contenu intégral de ce foutu oracle !
Vous verrez qu'on n'y trouve rien de bien remarquable et que très probablement les réponses données du temps de Guénon ne sont pas sortis de cette table et que le temps passé à débrouiller la complexité arithmétique du procédé n'aura été qu'une excuse pour dissimuler des réponses complètement inventées.
Réaction de l'ambiance
Je peux être sûr, c'est absolument systématique que chaque fois que je suis en train de publier un texte déterminant qui à toutes les chances de faire "caguer" les g-s-o, un méchant orage survient à chaque fois qui a pour effet de m'emmerder et le cas échéant d'interrompre toute connexion à Internet en raison des risques de foudroiement en certains lieux élevés. Risques qui obligent à tout débrancher et à protéger son matériel par des onduleurs on-line assez coûteux.
Visiblement René Guénon n'était pas vraiment du "bon côté"...
J'ai déjà annoncé, dans un post précédant, la parution d'un texte en deux parties sur les relations de Mary Shillito-Wallace-Assan avec René Guénon. La première partie traitera succinctement du château, de son histoire et notamment de sa population d'amazones ce qui va encore énerver les gardiens auto-proclamés de l'œuvre du maître. Mais de cela je m'en soucie comme de mon premier bavoir...
La seconde tentera de préciser l'itinéraire de Guénon au Caire et de reconstituer avec le plus de précision possible le détail de ses relations avec Mary Shillito. Il se trouve que si Rezki fait allusion à des correspondances conservées au Caire, je ne les ai pas et pour les lire sur place, il me faudrait voyager en astral, chose plus risquée sans doute que de passer 6 mois dans la navette spatiale qui vient de s'envoler et aurait connu des problèmes de ravitaillement. Mais je n'ai pas suivi, ça ne m'intéresse pas !
En revanche et comme il m'arrive de bénéficier de coups de chance (insolents aux yeux de mes adversaires) j'ai eu l'occasion, lors d'un court séjour dans la région (visite d'un orge italien) non loin de Cruseilles d'avoir accès à des reliques venues du château et conservées par une dame qui m'a permis de les consulter.
C'est à l'occasion d'un vide grenier que j'ai trouvé un livre d'Assan Dina, des cartes postales datant de l'annexe de Montagne du collège de Juilly. Les reliques en question étaient constituées des feuillets d'un journal (incomplet) avec des fiches de comptes où figurait tout ce qui se rapport aux versements fait à René Guénon au Caire.
Le livre dont vous voyez la couverture plus haut, date de 2008. Cliquer sur l'image si vous désirez vous procurer ce livre.
Dans ce livre, une petite erreur s'est glissée dont je cherche à retrouver la source.
Il est mentionné page 40 une erreur : les querelles incessantes ont raison de leur association. La source existe, très probablement sous la forme d'une "querelle d'amoureux qui aurait ruiné un projet de voyage en Inde". Cela pourrait venir d'un occultiste du nom de Robert Amadou.
Si quelqu'un connait l'origine de cette "légende" erronée, qu'il veuille bien me la signaler. Je dénoncerai ceztte malfaisance comme j'ai tenté de dénoncer, il y a une vingtaine d'années, les imbécilités de Warnon sur la prétendue liaison "homo" avec Agueli.
Je cherche d'autre part à dater le site http://hermetism.free.fr/Avenieres/index.htm, il pourrait être postérieur au travail de Christian Regat qui est de 2012 mais l'auteur néglige de répondre.
Mis à part le fait que ce qui concerne Guénon n'occupe d'une page et n'est pas très précis, le reste retrace avec des illustrations qui agrémentent l'ouvrage l'épopée de ce château dont l'érection, avec toutes les créations qui l'on accompagné (usine électrique, construction de routes, observatoire Vallot, divers habitant et occupants du château jusqu'à l'hôtel restaurant de luxe actuel) a économiquement transformé le secteur et a marqué ses habitants.
Je n'ai pas encore lu ce livre. J'attends de le trouver d'occase. D'après un correspondant qui se l'est procuré, l'auteur reproche à Guénon de l'antisémitisme et aurait manifesté un certain "philosionisme".
C'est tout-à-fait possible car je connais le parcours de ce Philippe Bergeron qui n'est autre que le célèbre Lutfi qui passa par la tariquah de Vâlsan et nous a laissé un reportage sur le vif que j'ai en quelque sorte "sauvé" d'un oubli qui eut été fort regrettable. Le sauvetage en question se trouve dans le volume que voici et que vous trouverez sur ce blog en vous servant de la fonction de recherche. Ce volume a valu a quelques uns des crises de fou rire qu'ils ne sont pas prêts d'oublier et à d'autres un effet plutôt "tord boyaux"...
Lutfi s'est exprimé jadis dans un forum où Alain Soral était censé rendre hommage à sa soeur. J'ai correspondu avecBergeron et deux olibrius dont l'un est décédé qui a sévi dans un forum de Yahoo intitulé "Guénon sans prétention". C'est par le canal du trio et ce celui qui avait pour animal totémique un corbeau (Bragard) que j'ai bénéficié de pas mal de renseignements inédits sur la geste d'un certain Charles-André entre l'Afrique et la Belgique.
Je me souviens du reste d'avoir "recyclé" une partie de ces informations dans le forum en question, et avoir à ce sujet provoqué pas mal de remous, notamment à propos du fils, lequel aurait été tué en représailles contre le père (???). Il s'agit d'une assez sombre histoire dont les tenants et aboutissants n'ont jamais été éclaircis. J'ai du conserver des copies substancielles de ce que je viens d'évoquer dans mes archives, le seul problème est qu'il s'agit d'une telle masse de documents qu'il est malaisé d'y retrouver ce que l'on voudrait y chercher parce que cela représente des pages et des pages de texte. Quoiqu'il en soit ce que je viens d'évoquer ne présente plus guère d'intérêt.
J'ajoute que, pour des raisons disons "sanitaires", on a intérêt à décharger notre propre "disque dur cérébral" de ses "mémoires" plus ou moins traumatisantes.
Ce dont je me souviens c'est que l'auteur, à la fin de la période évoquée, a tendu à "partir en vrille" à propos de sa découverte de "racines juives", ce qui a donné lieu à une démonstration de "judéophilie" excessive dans le forum en question.
Le correspondant qui m'a rencardé sur le contenu du livre n'est absolument pas au courant de ce dont j'ai été le témoin et l'acteur. Je n'ai donc pas pu l'influencer et c'est spontanément qu'il m'a fait part d'une accusation d'antisémitisme à l'endroit de Guénon et de tendances qu'il a qualifiées de sionistes présentes à côté de critiques justes mais qui m'a t-il dit ne sont pas vraiment nouvelles.
Bergeron aurait fait peu de cas de la promotion par Guénon du "Roi du Monde"...
A ce propos, je dois rappeler et insister sur le fait que c'est votre serviteur qui le premier a dénoncé la fixation de Guénon envers l'Agartha et ça remonte au milieu des années 90. A ce propos, on notera encore que deux personnages qui ont cherché à me pourrir, ont bavé sur la revue que j'ai dirigée jusque dans les année 96-97 en la qualifiant de "crétine". Je parle des 7 numéros des Cahiers de Recherches et d'Etudes Traditionnelles, sur la genèse desquels on continue à répandre des conneries. Il est clair que ceux qui en parlent mal ne l'ont jamais tenue entre leurs mains...
M'étant intéressé au bouddhisme, j'ai été bien placé pour découvrir que le royaume souterrain d'Agartha relève des légendes occultisantes et l'on en connaît la source. Ce qui est étrange, c'est que Guénon semble n'avoir jamais entendu parler du Royaume de Shamballah. Royaume qui n'a rien de souterrain puisqu'il est représenté comme une vallée ultra secrète donc à l'air libre etc... Le problème est que Guénon a relayé bien des sottises à propos du Potala. Je ne vais pas me fatiguer à revenir là-dessus.
Je vais probablement remettre en circulation les 7 numéros des C.R.E.T. en cryptant par un mot de passe le pdf pour éviter l'indexation du contenu dans les moteurs de recherches. Si cette revue est mal notée c'est parce qu'elle témoigne d'un esprit assez "cocorico", esprit caustique dont on trouve des exemples à l'époque du fameux canular de l'affaire des malheureux Poldèves. Quand survint l'épilogue, le bon peuple français en vint à se pisser dessus de rire desus après que les parlementaires qui mordirent à l'hameçon se virent submergés par le ridicule.
René Guénon, comme tout homme, a présenté un certain nombre de défauts. Il est vrai qu'ayant séjourné en Algérie, il en est revenu avec une mauvaise opinion des juifs qu'il y a croisés mais peut-on parler à ce sujet d'antisémitisme ? Je ne suis pas pressé de lire ce livre. Je vous le signale afin que vous vous fassiez votre propre opinions. J'ai beaucoup échangé avec l'auteur en matière de critiques de l'oeuvre de Guénon. Nos échanges remontent à une bonne dizaine d'années et l'accouchement aura été aussi long que laborieux. Quant à juger du fruit, m'étant trouvé mêlé à la périphérie du processus, je préfère vous laisser juge de sa saveur et de son éventuelle valeur nutritive.
Vous trouverez ci-après une recension partielle de ce livre annoncé depuis des années. Livre dont j'ai mentionné l'existence peu après son apparition durant l'été dernier. J'ai bien connu l'auteur à une certaine époque et j'ai correspondu avec lui jusqu'en 2016 où il m'annonçait que son manuscrit était près d'être publié.
De ce livre il m'a été communiqué seulement 4 pages reproduites à titre de citation à la fin de ma critique. Je ne me suis occupé que d'un aspect assez problématique de ce livre. Je ne pouvais pas laisser dans l'ombre la geste de l'auteur à l'époque où il eût le bon goût de dénoncer les turpitudes du plus pur baroquisme dont il avait été témoin au sein de la tariquah vâlsanienne. Si même sa charge à l'endroit de l'auteur de la crise du monde moderne s'avère pernicieuse, il faut lui rendre grâce de s'être en quelque sorte, préventivement "racheté" en nous procurant quelques pintes de bon rire à propos de l'un des "prolongements" de l'oeuvre d'un "maître à penser" à qui l'on doit d'avoir plus ou "prophétisé" ce qui est en train de nous tomber, de plusen plus lourdement et violemment, sur la râble...
Mes notes dans ce texte, contiennent quelques aperçus plus ou moins "explosifs" sortant du sujet traité et il est possible que je revienne sur ce dont il est question. Je viens de m'apercevoir qu'un certain P.O.G. non seulement à repris une copieuse "fiche de police" dont l'auteur fut un certain "Isik" mais il l'aurait complété d'ajouts tirés d'un blog aujourd'hui disparu qui avait été délibérément présenté comme n'étant qu'un "grosse blague conçue" néanmoins à des fins très didactiques. Un blog présenté en 2006 comme la manifestation d'un "confrèrie d'Afrads organisés"...
Hors d'oeuvre : Jean Borella dans le rôle d'une "vieille pute" chiant indirectement sur Guénon pour se faire admirer d'une "gamine"
Jean Borella n'est le véritable sujet de ce post, il n'est dans mon propos qu'une sorte de "hors d'oeuvre", d'autre part la dureté du titre puisqu'il est assez franchement insultant est conçu pour éloigner de cet article les abonnés de ce blog trop "sentimentaux", ou les simples badauds qui débarqueraient sur le présent blog par erreur à en déguerpir. A moins qu'une curiosité par trop malsaine ne vienne à leur jouer un tour dont ils pourraient n'avoir pas la moindre idée...
Enfin si vous voulez apprendre quelque chose ne réagissez pas d'une manière "freudienne" et jeter un oeil sur le plat de résistance qu'annonce le titre en tournant la page pour découvrir un peu ce qu'il contient...
Je n'ai rien pour ni contre Borella, aucune haine donc et en vérité il m'amuse. Il ne s'agit donc pas ici d'un vulgaire "règlement de compte" car il n'y a jamais eu le moindre "compte" entre le personnage ci-dessus et votre serviteur car, à l'évidence et sans prétendre à recéler un génie particulier, nous n'appartenons pas au même monde étant donné que l'idée que je me fais d'une éthique correcte n'a absolument rien à voir avec l'espèce de "catho bourgeoisisme" de l'espèce de "faux jeton" représenté ci-dessus...
Qu'il veuille se faire passer pour philosophe et même pour un "théologien", on s'en tape allègrement car sans être un fondu de "métaphysique", ni particulièrement désireux d'expérimenter les "Etats multiples de l'Etre" je me soucie seulement d'exercer un charisme que je considère comme particulièrement "élémentaire", savoir le discernement des esprits...
Aussi et après un "procès" en règle mais assez court de ce "traître" (et parasite assez occasionnel) de l'oeuvre de René Guénon, je vais passer à des choses beaucoup plus sérieuses...
A savoir, une critique assez radicale du catholicisme et du "christianisme" tel qu'il existe et qui n'est qu'un mélange assez détonnant de "paulinisme" agrémenté de plus ou moins d'augustinisme. Les proportions du mélange variant un peu selon les latitudes étant entendu que seuls quelques cercles orthodoxes auraient une conscience plus ou moins aigue de cette sorte de "toxicité"...
Je vous invite par conséquent à bien attacher vos ceintures...
Avant de pousser plus avant le présent "coup de gueule", il me faut préciser ou rappeler à ceux qui ne le savaient pas que dans une de ses lettres le grand philosophe dont vous voyez ci-dessous la mine réjouie avait fini par découvrir qu'il faut prendre tout ce qui vient de votre serviteur comme ayant été conçu cum grano salis... Aucun doute à ce sujet. Je ne mettrai pas à la fin de cet article le smyley mettant en scène une face humaine rigolarde brandissant une pancarte marquée d'un MDR en majuscules car çà ne ferait pas sérieux et je ne suis pas du tout sûr que la farce qui vous attend sera vraiment appréciée à sa juste valeur...
Un vieux comédien "pontifiant" devant une "gamine" c'est pour le moins assez navrant...
Je doute que Borella ait hérité d'une grâce quelconque tellement ce personnage est "daté" mais bon si cela lui fait plaisir de s'en persuader c'est son droit mais enfin n'exagérons rien ce que vous voyez écrit en bleu n'est pas de lui mais de ses propres "thuriféraires" qui font métier de l'encenser et les coups d'ostensoirs il se les cherche et attendant le coup de pied au cul virtuel que je me propose de lui administrer par pure charité chrétienne...
La vidéo ci-dessus est un extrait d'une vidéo déjà vieille de 3 ans qui m'a été signalée récemment. Voici la présentation de l'extrait sur youtube et l'exploit remonte à 3 ans :
Jean Borella critique ici les excès sémantiques des thuriféraires de René Guénon et le sens, la valeur qu'ils ont attribuée au concept « d'identité suprême »... Il évoque aussi de manière sibylline son ouvrage "Les états multiples de l'être" Extrait d'un exposé intitulé "Je suis la voie, la vérité et la vie" par Jean Borella. Journaliste : Sandy Hinzelin Pour accéder au film :https://www.baglis.tv/ame/mystique/35...
Ainsi, sous prétexte de stigmatiser les admirateurs de René Guénon (coupables de ne pas accorder à ses prétentions "théologales" la moindre importance) il chie carrément sur Guénon tout en essayant de se faire mousser part la même occasion...
Une "gamine" nommée Hinzelin
Quant à la "gamine" devant laquelle se pavane, elle m'a l'air d'une oie blanche parfaitement confite en dévotion devant le vieux cabot nancéen, cetteSandy Hinzelin serait docteur en philosophie et chercheur (chercheuse, à moins qu'elle ne se prenne pour un mec...) associé au laboratoire Philosophies et Rationalités (Université Clermont Auvergne). Et ses recherches sont tournées vers l’Orient, plus particulièrement le bouddhisme indo-tibétain, avec une approche qui cherche à unir compréhension métaphysique, éthique et expérience méditative. Parallèlement à l’écriture, Sandy Hinzelin donne des conférences, anime des stages de yoga et philosophie, et elle propose également des cours en ligne sur son site www.etre-un-bouddha.com.
Notons que sur son site, elle a l'air un peu plus "éveillée" car elle ne semble pas avoir moufté une seul mot durant l'exposé privé de l'ex "maître de conférence" qui aurait 94 ans. Force est de constater, une fois de plus que la mauvaise herbe a la vie dure...
Noter au passage dans le choix de l'interlocutrice le préjugé universitaire de notre "vedette" et on va me dire que Guénon conchiait l'académisme en rapport parce qu'il avait échoué à un examen de passage devant Sylvain Lévy...
Une énième version d'un Trissotin se masturbant impudiquement devant une "femme savante"...
Ce Borella je lui trouverais un côté "vieille tante", un style heureusement passé de mode s'il avait choisi de se donner en spectacle devant un jeune homme... Mais il n'a pas osé où n'en a pas eu l'occasion...
Baglis étant une chaîne spécialisé dans la promotion de quelques imposteurs excessivement pédants, dont l'éventuelle érudition ne cache guère qu'un fond de vieille bourgeoisie droitiste dans ce qu'elle a de plus dégueulasse, cette sorte de prestation a bien quelque chose d'inconvenant.
Je viens de jeter un oeil sur cette chaîne TV, il semble que l'on se soit orienté vers des sortes de lieux communs "new âgeux" par de parfaits illustres inconnus...
Notez que je ne suis pas jaloux de ce type de "promotion", cette chaîne m'avait contacté je ne sais plus pour quel motif, sans doute pour évoquer l'Affaire Schuon, il y a de cela un bail et j'avais refusé l'invite parce que quand on a des choses à dire on les écrit. Point barre !
J'ai en horreur ce genre de "mondanité" que propose des nouveaux médias style "face de Bouc" où quantité de gens généralement ennuyeux et pas du tout photogéniques déblatèrent souvent un chapelet interminable de conneries...
Un style assez "vieille tante" disais-je...
Je dis cela pour rappeler avoir l'occasion l'existence d'un livre où il s'était invité à y faire un genre de confidences que personne ne lui avait réclamées.
Un livre où il a figuré parmi des "vedettes" d'un type assez "néo spiritualiste" lesquelles furent invitées à faire part à un public du même acabit de leurs coups de coeur plus ou moins "spirituels". Une chose est certaine, je n'ai pas rêvé, et on vient de me rafraîchir la mémoire et l'IA de brave me confirme que Borella a fait partie des personnalités sollicitées dans le bouquin suivant qui a été publié sous la direction d'Eric Vatré :
Borella y avait fait part d'un souci de sa parentèle qui aurait trouvé singulier qu'il ait tardé tant à se marier au point de s'être inquiété en se demandant s'il n'avait point emprunté une voie menant à une sorte de péché philosophique au sujet duquel il n'est nul besoin de vous faire de dessin. Il ne le dit pas clairement bien évidement, mais vu le contexte propre à l'époque c'est assez clair.
J'ai a ce propos le souvenir d'un échange devant une librairie ésotérique du Grand Sud qui ne peut avoir lieu qu'avec un mentor d'inspiration schuonienne qui a connu d'épuisantes alternances entre une pleine lucidité est des épisodes de fascination pour l'exhibitionniste dont la fin de carrière a donné lieu à un procès retentissement. Je rappelle à ce propos que j'ai défendu Schuon contre l'accusation de "pédophilie" et son imposture relève de quelque chose de beaucoup plus tarabiscoté...
Enfin, personne n'a obligé le vieux "mandarin" à évoquer le doute qu'à pu nourrir sa parentèle quand au soupçon ayant balancé en faveur d'une voie quasi monastique mais pas tout-à-fait et au final j'admets volontiers que le livre portant sur l'atmosphère droitiste ayant régné dans le catholicisme d'après guerre, il s'agissait bien d'en rire.
Quoiqu'il en soit ce très saint homme a fini par convoler en "justes noces" et aucune sorcière n'est parvenue à lui "nouer l'aiguillette" puisqu'il s'est assuré une descendance et aurait eu une fille qui serait devenue "nonne"...
Le bureau que vous voyez en arrière plan de notre prêcheur, j'en garde un souvenir assez vif datant d'une visite survenue un 15 juillet d'une année de disgrâce dont j'ai heureusement oublié le millésime...
Souvenir d'un 15 juillet fatidique : que s'est-il passé ce jour là ?
J'ai accompagné un concitoyen intéressé par l'Islam au travers de F. Schuon et ses questions ont porté sur ce que le sheik (sans provision) exigerait comme conditions de vie morale. Lui aussi ne désirait pas se marier mais je vous rassure, il était parfaitement "hétéro" et son problème c'est qu'il n'aimait que les très jeunes filles. C'était un admirateur de Lewis Caroll si vous voyez ce que je veux dire, soit un fou de "Lolitas". Ce sont des choses qui arrivent. J'emploie l'imparfait car il s'agit tout cela remonte aux années 80 et il y a longtemps que j'ai perdu de vue ce garçon...
C'est à cette occasion que Borella nous a raconté diverses histoires dont celle d'un représentant en vins fins qui, après s'être converti, s'était demandé s'il ne devrait pas changer de profession et ce qui nous le plus titillé c'est l'évocation des amours contrariées de Schuon avec une certain Madeleine, une Suissesse... Et comme il faut bien une femme pour tenir sa maison (sic) l'espèce d'illuminé dont j'ai reconstitué l'histoire a fini par se rabattre sur un parti assez purement "utilitaire".
L'expression que j'ai mise en italique est de Borella qui n'a rien d'un personnage "romantique" mais c'est là une chose que je peux comprendre. Les femmes n'ont d'intérêt à mes yeux que si elles assument un minimum de goût pour la maternité en se montrant au moins capables d'empathie et si en plus elles témoignent d'un minimum de curiosité intellectuelle c'est parfait. Cela dit, je n'ai rien d'un "Trissotin" et la "galanterie" c'est pas mon style, il ne s'agit pas d'écraser l'interlocuteur mais d'essayer de l'élever...
Et Borella de conclure que nécessité faisant loi notre génie alémanique, qui s'est bel et bien pris pour une sorte d'avatara, avait du se rabattre en , sur une certaine Catherine Feer, fille d'un diplomate suisse... On comprend alors comment la tariquah a pu se développer au sein d'un milieu assez "huppé"...
Quant à Sedgwick, il n'aurait sans doute jamais pu consacrer un livre de près de 400 pages au phénomène qu'à constitué la secte suisse qui a émigré dans la périphérie de Bloomington. Un ouvrage datant de 2004 intitulé Contre le Monde moderne, le traditionnalisme et l'histoire intellectuelle secrète du XXe siècle.
Et dans ce livre, Schuon qui est présenté sous les traits d'un Soleil à plume p. 221 n'y occupe pas toute la place. Loin s'en faut...
Dans cet ouvrage mon quasi concitoyen, puisque je suis comme lui d'origine albionique, évoque des photos tombées entre ses mains et il n'a pas fait mention de la moindre de la première version du Dossier qu'il m'a commandée dès son apparition, alors qu'il enseignait en Egypte, et cela se comprend.
J'ai été jugé "infréquentable" pour avoir mis les pieds dans le plat en usant d'un style très français et pas du tout britannique, style connu pour être assez compassé et empreint d'une fausse pudeur toute "victorienne".
Les temps ayant changé, j'ai progressivement abandonné le "Nous" de majesté qui ne m'allait pas du tout pour un "Je" assez familier...
Identification de la fameuse "Madeleine mythique"
Cette figure mystérieuse, j'ai fini, sans jamais l'avoir cherché, la chose ne présentant strictement aucun intérêt en soi, par l'identifier par le plus grand des hasards et la situer comme ayant été vendeuse dans une librairie d'art au grand dam d'un certain Mark J. Sedgwick et je me souviens que dans son blog il a fait un peu la grimace.
La chose s'est faite en deux temps, j'ai d'abord rencontré à Karma Ling, une dame dont l'oncle ou le grand oncle avait opposé son veto au mariage et ce n'est que beaucoup plus tard que j'ai eu connaissance du nom et des circonstances précises de la rencontre initiale.
Le contact avec cette femme s'est fait incidemment par son fils, un gamin très jeune, dans les 13/14 ans qui s'ennuyait dans le stage de yoga selon Kalou Rinpotché comme un rat mort. Il m'a "branché" pour une promenade dans les bois et j'ai accepté par curiosité et à un moment donné il a voulu sortir des sentiers battus, c'est clair qu'il avait envisagé une sorte de flirt. J'ai stoppé le jeu car j'ai vu s'y superposer une scène analogue mais en mode "hétéro" survenue dans un cadre assez particulier et datant de plusieurs décennies en arrière. Cette sorte de "synchronicité" en miroir ayant présenté un aspect assez "hallucinatoire" quoique parfaitement réelle et j'en ait perçu immédiatement la signification symbolique... Les deux expériences ayant eu pour cadre les abords forestiers d'une ancienne abbaye, la similitude m'a vivement frappé j'ai arrêté le "film"
Le soir venue à la veillée, le garçon a recommencé par des agaceries par trop voyantes, j'ai du en référer à sa mère en lui demandant s'il avait l'habitude de s'éprendre à ce point d'un inconnu et elle m'a répondu que oui, il pourrait partir au bout du monde, bref je n'ai pas poussé l'interrogatoire mais il devait avoir manqué à ce fils la présence d'un père et nous avons parlé d'autre chose...
La seule chose intéressante dans cette histoire c'est que dans le cadre de l'enquête sur la secte de Schuon toutes les informations et les documents sont venus spontanément à moi à partir du moment où j'ai publié les premiers éléments en ma possession au point que j'en ai été estomaqué. Un personnage tenant un site assez "apocalyptique" y a vu une singulière enquête de police parce qu'évidement, il est ressorti de tout cela des aspects fort peu reluisants que Borella devait découvrir par lui-même un an après la visite...
Revenons au cadre de la fameuse visite...
Nous en étions resté à la requête de jeune guénonien que j'avais accompagné
Et c'est alors que je suis intervenu en disant à peu près ceci : Eh bien vous nous en comptez là de bien bonnes, je n'ose pas imaginer la tête que ferait Schuon si un visiteur désireux de d'obtenir sa guidance, se présentait en tant que préférant ses semblables aux femmes...
J'ai usé d'un ton assez franchement railleur et Borella n'a pas pu s'imaginer que je pouvais avoir caressé la moindre envie de marcher sur ses traces et plus encore de bénéficier de la guidance de Schuon au travers de sa propre personne. Il faut préciser que nous avons rendu visite à ce personnage en sachant qu'il était encore une sorte de moquadem de Schuon à destination des chrétiens fascinés par rôle de "Messie du pérennialisme" qu'il s'était arrogé.
Notre hôte voyant là deux idiots semblant prêts à s'agréger à la troupe des ses propres disciples est tombé dans le piège qu'il s'est tendu lui-même. Il a donc pris la décision de consulter le "maître" au sujet d'une question qui n'en était pas une. J'avais discerné dans l'oeuvre de son "patron" des dissonances flagrantes à propos de ce dont il vient d'être question et le penchant qui me caractérise ne m'a jamais posé de problème "moral", il s'agit en toutes choses de s'abstenir d'excès, point barre...
Je savais que l'oracle qui allait me revenir ne pouvait que s'avérer calamiteux... Ma religion était faite sur le cas de Schuon et je n'en ai jamais changé... Bien sûr, on a eu tout intérêt à s'imaginer que j'aurais voulu m'en venger et j'ai simplement décidé de défendre à défaut de vérité avec un V majuscule le parti de ce que l'on appelle le bon sens...
Et je peux être fier d'avoir littéralement foutu à poil ce très singulier personnage et personne ne saurait me le reprocher puisqu'il adorait s'exhiber dans le plus simple appareil nanti d'une coiffe emplumée...
Le verdict du "procès" de Borella
"Vieille pute" ! Oui c'est le terme qui convient car il n'a pu s'entourer de "clients" que parce qu'il s'est fait connaître en devenant une sorte de "mokkadem" chrétien de Schuon, qu'il a fait des dupes, qu'il les a emmené méditer ou faire je ne sais quelles simagrées mantrique dans une forêt proche de Nancy avant de les larguer lâchement et brutalement quand, s'étant rendu à Bloomington, il a découvert, épouvanté, le "pot aux roses" et surtout l'étendue des dégâts.
En résumé
Borella à 94 ans, il n'aura été qu'un universitaire de seconde zone (les méchantes langues disent qu'il n'aura été qu'un vulgaire "maître de conférences" en philo), sans référence à Guénon et plus e
J'ai été étonné que Guénon ait négligé de s'étendre sur le cas de Shambhala. Pour questionner l'index existant, il faut tester toutes les orthographes possibles mais je n'ai pas trouvé grand chose, autant dire rien du tout. En revanche j'ai trouvé une explication plausible...
(...) le neuvième Avatâra est représenté sous la figure de Jagannâtha, et le dixième sous celle d’un cheval sans cavalier et portant un parasol, conduit par un personnage qui peut être Indra, ce qui rappellerait les anciennes figurations bouddhiques du « grand départ » ; mais ne pourrait-on penser aussi que ce personnage couronné est celui qui, suivant certaines traditions, doit amener Kalki de la mystérieuse cité de Shambala ?
Lui qui a toujours été excité par les "mystères" vrais ou faux, en est resté là.
Dans une lettre a Reghini de 1924, on trouve ceci :
Je ne crois pas que Mme Blavatsky ait jamais parlé de l’Agarttha ; mais elle parle quelque part d’une ville appelée Shamballa, qui était située du côté du désert de Gobi, et qui aurait disparu sous terre ; vous verrez, d’autre part, ce que je dis au sujet de sa “Grande Loge Blanche”.
Dans une correspondance avec Mme Lapasse :
Au Thibet, on parle de Shamballa comme d’un ancien centre spirituel qui était situé vers le Nord, et qui est disparu depuis longtemps, mais qui peut être « retrouvé » par ceux qui atteignent un certain état spirituel. Quant au dernier Avatâra, ce qu’il y a de singulier, c’est qu’en réalité, il n’est dit nulle part qu’il doive « naître » au sens propre de ce mot… Enfin, l’histoire du nom d’armagaddon est complètement absurde ; ce n’a jamais été un nom de lieu, d’ailleurs syrien (la forme exacte est Al-Megiddo, mais il a été « grécisé ») et tout à fait inconnu dans l’Inde et au Thibet avec les langues desquels il n’a rien à voir.
Dans une lettre à Lovinescu :
L’interprétation suivant laquelle le 10e Avatâra naît de la race tartare serait, au fond, d’accord avec la Tradition d’après laquelle il doit venir de “Chang Shamballa”, si on admet la localisation au Nord du Thibet (outre le sens symbolique qui, bien entendu, n’est pas exclu par là). – Pour Armilus, je ne crois pas que sa manifestation puisse n’être pas soumise au temps dans le sens que vous dites ; s’il est un être humain, ce qu’il “incarne” ou représente en même temps ne change rien à cet égard.
Je croyais avoir trouvé une autre allusion en relation avec les écrits de N. Roerich mais rien à propos de ce personnage si on l'orthographie ainsi. Il faut accentuer le e pour trouver 2 lettres qui citent Roerich dans le texte qui sort mais sans accent. Mystères de l'informatique !
Quant au nom de Shamballa, qui est un autre nom pour le Centre suprême, René Guénon le connaissait très bien, puisqu’il le mentionne dans une lettre à Arturo Reghini, datée du 16 novembre 1924 (in, Les Nombres Sacrés, Archè, Milano, 1981 p. 206). La raison pour laquelle il ne reprend pas ce nom alors qu’il adopte Agarttha est très certainement le fait que René Guénon ne voulait absolument pas qu’on fasse un amalgame avec la « Grande Loge Blanche » désignée comme étant Shamballa, qui est en réalité un produit propre à la Société Théosophique, qualifiée par René Guénon comme étant « une caricature ou une parodie imaginaire de l’Agarttha (/Shamballa).» (Le Roi du Monde, Gallimard, 1979, p. 71)
Une inversion complète !
De cela je m'en étais douté et je l'ai déjà écrit. Shamballa en tant que royaume à ciel ouvert est une donnée traditionnelle du bouddhisme tibétain. Guénon qui a fait grand cas du lamaïsme sans rien en connaître et en racontant des conneries au sujet du Potala et d'une "pierre noire" introuvable aurait du se borner à dire que la "grande loge blanche" des théosophistes est une parodie de Shamballa dont le roi pouvait être assimilé à son cher "Roi du Monde". Il est vrai que çà ne colle que du point de vue du symbolisme spécial. Le "Roi du Monde" assimilé au "Manou" d'une ère devrait durer au moins le temps d'un manvantara or les rois de Shamaballa meurent et sont remplacés périodiquement.
Quant à Agarttha, cette foutaise empruntée à Saint-Yves d'Alveydre et à Ossendowski qui s'en est manifestement inspiré, ce n'est pas un royaume à ciel ouvert mais un monde souterrain plus apte à figurer un monde infernal.
Une vingtaine d'occurrences sur "Agarttha"
Ce qui nous intéresse c'est son caractère souterrain, il a été emprunté à Ossendowski et est relaté dans le chapitre VIII du Roi du monde.
L’Agarttha, dit-on en effet, ne fut pas toujours souterraine, et elle ne le demeurera pas toujours ; il viendra un temps où, suivant les paroles rapportées par M. Ossendowski, « les peuples d’Agharti sortiront de leurs cavernes et apparaîtront sur la surface de la terre ». Avant sa disparition du monde visible, ce centre portait un autre nom, car celui d’Agarttha, qui signifie « insaisissable » ou « inaccessible » (et aussi « inviolable », car c’est le « séjour de la Paix », Salem), ne lui aurait pas convenu alors ; M. Ossendowski précise qu’il est devenu souterrain « il y a plus de six mille ans », et il se trouve que cette date correspond, avec une approximation très suffisante, au début du Kali-Yuga ou « âge noir », l’« âge de fer » des anciens Occidentaux, la dernière des quatre périodes en lesquelles se divise le Manvantara; sa réapparition doit coïncider avec la fin de la même période.
L'occultation d'un centre spirituel ne peut se concevoir que sous la forme d'un retour à sa source dont d'un éloignement par le haut c'est pourquoi le symbolisme de Shamballa, à savoir d'un royaume situé au Nord (vers le pôle) et protégé par des hautes montagnes est nettement plus adéquat.
Bref on ne m'ôtera pas de le tête l'idée que René Guénon est resté un "occultiste", Agarttha pour Shamballa en constitue une signature indiscutable. Qui dit "occultisme" dit obscurité et donc des choses qui se font par dessous. Quand j'ai découvert cela, je me suis dit que pour avoir fait pareille "boulette", il fallait se méfier de Guénon. C'est ainsi qu'avec le temps l'Agarttha est devenue une terre creuse.
A propos du caractère souterrain de son Agarttha Guénon s'est contenté de nier la possibilité d'y voir un caractère infernal. Nous ne le pensons pas, pas plus que nous ne pensons qu’on puisse de bonne foi identifier l’Agarttha à la « Grande Loge Blanche », c’est-à-dire à la caricature qu’en ont imaginée les Théosophistes, ou interpréter dans un sens « infernal » sa situation « souterraine », c’est-à-dire cachée aux hommes ordinaires pendant la durée du Kali-Yuga. Page 168 du tome I des Etudes sur la Franc-Maçonnerie.
Enfin c'est bien Saint Yves qui parlait des peuples de l'Argartha sortant de dessous terre dans des termes qui, immédiatement, font penser aux hordes de Gog et Magog.
Enfin que n'a pas écrit comme sottise Guénon à propos de son fichu Agarttha, toujours dans le Roi du monde : nous avons déjà noté en particulier la similitude de Lhassa, centre du Lamaïsme, avec l’Agarttha !
C'est après que j'ai découvert que l'Islam ne peut être qu'une forgerie assez grossière quoique très sophistiquée par certains aspects.
Une anecdote pour terminer
J'ai lu récemment quelque part la réponse d'un hiérarque tibétain, il me semble qu'il s'est agi du Panchen-Lama répondant à Alexandra David Neel. Il aurait rit en lui demandant si elle prenait les tibétains pour des taupes. Guénon aussi prenait Lhassa (et le Potala) pour une taupinière !
Un ami a bien résumé la question : l'Agharta façon Guénon inspiré (Louis de Maistre l'a indubitablement démontré) par les falabraqueries de Ossendowski est très disons "ambigu", ça se résume à un centre souterrain régissant les destinées d'un monde de marionnettes.
J'avais lu je ne sais plus où que Guénon aurait, à l'origine, songé à publier son livre sans titres de chapitres,"comme un conte initiatique". Cela aurait certes, si c'est vrai, évité bien des délires.
Le plus fou c'est que c'est Ossendowski qui est l'inventeur du terme "le roi du monde" et pas Guénon.
Vous trouverez plus loin un lien vers un article qui est une critique parfois assez dure mais toujours courtoise du petit livret de M. Slimane Rezki paru chez Albouraq, le 1er avril dernier d'après Amazon. L'intersigne annonçait une mauvaise plaisanterie.
Ce Monsieur qui est j'en suis sûr animé de très bonnes intentions a un visage dont la forme rappelle celui de Sa grâce Palingénius - René Guénon. Mais il n'en a manifestement pas la trempe. Il est surtout assez maladroit, vous le verrez :
Le prochain article portera probablement sur "La folle histoire du château des Avenières", avec, en seconde partie, des éclaircissements sur les relation de Guénon avec Mary Shillito-Dina et son exil en Egypte.
P.S. Voici, pour équilibrer mon propos, une vidéo de cet auteur tenant une conférence devant un public musulman sans doute assez populaire et où il apparaît sous un jour nettement plus sympathique. Il enseigne à ce public les bonnes manières à l'égard de nous autres Français en lui expliquant que nous ne sommes pas des sauvages et j'apprends qu'il y a eu à Marseille, sous Louis XIV une mosquée ottomane.
Peut-être l'auteur du livre a t-il omis de préciser que son livret s'adresserait non aux "guénoniens de souche" mais à de jeunes musulmans français ? Il s'agirait alors d'une croisade éducative à l'adresse de ses coreligionnaires d'origine étrangère. Alors la maladresse se confirmerait. Au lecteur de juger ! Que tout cela est compliqué !
Réactions à l'article
J'apprends également que l'on me mets sur le même pied que ce Rezki en tant qu'ennemi de Guénon ! J'espère que l'on voudra bien m'expliquer ce qui nous relie.
On m'a déclaré "abject" à propos de mon résumé à la fin de la mort de Agueli. J'ai pourtant expliqué en quoi consiste la teneur de l'esprit français. Nous avons besoin de prendre de la distance vis à vis des choses et l'incapacité à saisir la part de l'humour est dramatique. Je rappelle, Borella l'avait bien compris, qu'il faut toujours prendre ce que j'avance cum grano salis. Chacun sa pédagogie et la raideur de certains acteurs me sidère car elle semble pire que ce que j'avais imaginé...
Merci à l'ami Zoltan (zclebs) de m'avoir transmis l'url de cette vidéo.
Une vidéo dont le contenu est directement en relation avec son article : La paupauté fille aînée de la France. Article assorti d'un lien vers une autre vidéo du même auteur.
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Je vous convie a suivre avec application la très remarquable vidéo ci-dessus qui révèle clairement l'essence même du catholicisme et de ce qu'il faut bien appeler ses "pathologies", à commencer par son "impérialisme".
Je rappelle que l'on n'est même pas certain que Constantin ait été baptisé à l'article de la mort, c'est dire à quel point la secte romaine a cultivé le mensonge et les inventions.
Bien qu'il ne figure pas parmi les abonnés, je dédie cette vidéo à Jean Borella et à René Guénon sans oublier l'âne guénonolâtre autrefois connu sous le nom de Jean Hani qui a eu le culot de m'agresser de manière très perfide en me laissant à entendre que j'aurais eu de très mauvaises raisons de ne pas adhérer à théorie d'une très improbable "infaillibilité pontificale". Bien mal lui en a pris, je le reverrai toujours au bord d'une crise d'apoplexie, sa femme se précipitant pour lui desserrer le col de peur, que qui n'eut point constitué une grande perte.
Ce fut un moment assez pénible mais petite cause grands effets... Cette attaque parfaitement odieuse m'a déterminé à arracher le masque d'un certain nombre de prétendus disciple de René Guénon, avant de finir par découvrir ses propres inconséquences. Tout a commencé il y a une trentaine d'année, beaucoup d'eau à coulé sous les ponts depuis lors - surtout ces derniers jours dans la vallée de la Vésubie - et l'on a du plus ou moins s'accoutumer à mes remises en cause plus ou moins scandaleuses. A présent, je me sens moins seul.
Il faut bien dire que la vision chez Guénon des relations de l'autorité spirituelle et du pouvoir temporel s'est trouvée singulièrement viciée par cette foutue fausse donation de Constantin tant il est clair qu'il n'a jamais eu la moindre idée de ce qu'à toujours professé l'orthodoxie en matière d'ecclésiologie. Laquelle exclut la prétention de l'évêque de Rome a régenter l'église universelle puisque la règle de base veut que la juridiction d'un évêque ne puisse pas s'exercer au delà de la sphère géographique où un pouvoir temporel exerce la sienne.
Trois ouvrages à ne pas manquer !
C'est l'occasion de rappeler la nécessité de lire attentivement les ouvrages suivants :
Geneviève Béduneau, Comment les Pippinides, la peste et le mythe de l'empire ont cré la papauté, in Mystères et merveilles de l'histoire de France.
Pierre Frédéric, Rome histoire de la ville éternelle.
René Grousset, Charlemagne et la naissance d'une Europe in Figures de proue.
Enfin, il est devenu clair que la PUTREFACTION de la religion romaine remonte loin. La papauté c'est, d'une certaine manière, une création franque donc franco-française et le Roi très chrétien a du s'efforcer de protéger son royaume contre les effets délétères de l'absolutisme papal auxquels les carolingiens avaient travaillé en inventant ce que l'on appelle le gallicanisme.
Sauf que cette espèce de "vaccin" n'a jamais constitué un remède miracle. Au final, le choc occasionné par 1789 a engendré une "réaction" ultramontaine stupide qui a vite dissipé les effets protecteurs très relatifs au demeurant d'une pratique judiciaire impliquant que le Parlement devait approuver les bulles du pape pour qu'elles aient chez nous force de loi. Guénon, j'ose l'affirmer, n'a rien compris à la pièce appelée "symphonie" en orthodoxie !
On se rappellera à ce propos ceci : Pour la première fois, Charles Maurras, le « maître de l'Action française» s'exprima publiquement contre Guénon en : « quoi qu'en pense René Guénon, tout empétré [sic] dans ses Kali-Yuga et ses Manvanture [sic], notre culture occidentale possède à son actif des œuvres assez fortes, son trésor spirituel réserve malgré les temps barbares des espérances assez sublimes pour que nous puissions franchir le front haut la porte étroite qui nous ouvrira seule des âges un peu moins sombres ».
Sauf que, par exemple, avec la "crise scientifique" qui vient d'éclater dans l'hexagone à l'occasion des exploits d'un virus plus ou moins chimérique, on constate que la France est vraiment dans un très sale pétrin. A propos de cette "crise scientifique" - laquelle veut imposer aux médecins de ne soigner une infection qu'après qu'un remède potentiel ait été testé en double aveugle (une pure monstruosité puisqu'elle implique au moins 50% de perte de chances parmi les seuls cobayes) - on peut se demander si la France n'est pas devenue synonyme de pure barbarie !
Longtemps, je me suis vu comme ayant à charge de manifester un certain "esprit français", critique voire mordant sauf que j'ai fini par découvrir que je venais d'ailleurs. Il va sans dire qu'à l'instar des mes lointains ancêtres tribaux, je suis partisan d'un FREXIT. Charlemagne aurait voulu faire l'Europe sauf qu'il s'est heurté à une impossibilité de faire l'unité de ce qui est à présent l'Italie. On a fini par y parvenir en réduisant les états du pape à une véritable peau de chagrin. Cela étant il est normal que nos voisins soient les plus remontés contre le Léviathan bruxellois. Il serait urgent de larguer les amarres et de retrouver une pleine souveraineté. Malheureusement, cela n'arrivera pas de sorte que l'avenir ne peut que nous réserver on ne sait quelles catastrophes...
Enfin, quoiqu'il en soit la malfaisance hypertoxique que recèle le Vatican est devenue patente pourquoi se donne la peine d'ouvrir les yeux.
Merci à Arte d'avoir publié cette vidéo d'une rare qualité pédagogique.
Pour commencer, rassurez-vous, si je deviens subitement si prolixe aucune mouche, ni "tigre", plus ou moins vénéneux de m'a piqué. Très bricoleur j'ai équipé mes fenêtres de moustiquaires car je ne supporte ni le bruit des mouches, ni la piqûre des "maringouins".
Sauf qu'il semble que je me sois offert ce luxe un peu tard : ayant interrogé mon entourage, ils semblerait que cette année les mouches seraient devenues assez rares. Sans doute un effet de la démagnétisation progressive de notre "vaisseau spatial". Voir Paul de Métairy, Climat non coupables, Cop 21 : les révélations des "interdits de parole"...
Passons...
Retour sur une certaine conférence évoquée dans un post précédant
Pour l'auteur dont vous voyez la physionomie ci-dessus, Guénon manifeste une résurgence de l'antique gnose des deux ou trois siècles du christianisme, fondée par les juifs pour étouffer la doctrine chrétienne dans son berceau (sic)...
On est en plein conspirationnisme antisémite. On confond hérésie juive et gnose, dont la plus grande partie vient d'ailleurs que du courant monothéiste...
Ceci étant (p. 2) il est exact que Guénon a arrangé l'histoire afin qu'elle corresponde à ses propres concepts, notamment en ce qui concerne la survivance d'une maçonnerie "opérative". On y reviendra ! A propos : combien d'année passée au sein de la Grande Triade par l'auteur de ces remarques ? Enfin, il n'es jamais trop tard pour tenter de bien faire...
"Royaume de Dieu transcendant" et césaro-papisme
Le Royaume de Dieu n’est pas de ce monde, il est transcendant, et l’être peut y participer par le don de la Grâce. Il y a une différence essentielle entre participation et identification, l’homme n’est pas Dieu ! La certitude de Guénon est sans bornes : « la connaissance totale étant adéquate à la Possibilité universelle [l’Infini], il n’y a rien qui soit inconnaissable, ou, en d’autres termes, il n’y a pas de choses inintelligibles»
Soit le royaume de Dieu n'est pas de ce monde et il convient de rendre à César ce qui est à César !
L'homme n'est pas Dieu certes mais l'église orthodoxe a toujours mis l'accent sur la déification encore appelée décréaturisation ! Tandis que l'Eglise catholique est devenue une vulgaire société de crédit spirituel qui ne pouvait que déboucher sur un trafics des indulgences (Laurent Guyénot).
Mais dans ce cas comment se fait-il que les papes de la première Rome aient tout fait pour s'imposer comme souverain temporel ultime du monde chrétien au point d'être allé jusqu'à en serrer de leurs griffes tel ou tel empereur. Précisons également que le gallicanisme français est un bel exemple de résistance au genre d'abus que j'évoque puisque les "bulles" du pape se devaient d'être en quelque sorte "naturalisées" en droit français par le parlement.
La doctrine orthodoxe à propos des relations entre le temporel et le spirituel préconise une "symphonie", ce qui exclut que l'autorité spirituelle puisse dominer l'autorité temporelle qui détient la puissance militaire.
Une "doc" sur les vices de la papauté
Concernant la fausse donation de Constantin et autres magouilles qui ont créé la papauté telle que nous la connaissons voir :
Mystères et merveilles de l'histoire de France de Fontaine et Béduneau in Comment les Pippinides, la peste et le mythe d'empire ont créé la papauté (p. 113 et suivantes).
Du Yahvisme au sionisme, Dieux jaloux, peuple élu, terre promise : 2500 ans de manipulation par Laurent Guyénot in chapitre 5, Le Vatican Lévitique (p 115 et suivante).
Si déchristianisation il y a c'est de la faute à qui ? La robe sans couture s'est trouvée déchirée bien avant 1054...
A présent, côté occidental, la "robe" déjà passablement ensanglantée se trouve aujourd'hui maculée de tâches de sperme fort disgracieuses. Il est clair, dans ces conditions, que que le Vatican est un champ de ruines en puissance.
Le péché originel n'existe pas dans l'Islam !
Bruegel ayant traité le sujet, on ne saurait omettre une si belle image...
Page 5 (sur 11) je note : A part dans les religions orientales, la négation du péché originel n'existe ni dans le judaïsme actuel, ni dans l'islam.
Or il se trouve que Le péché originel est une doctrine de la théologie spécifiquement chrétienne qui décrit l'état dégradé de l'humanité depuis la Chute, c'est-à-dire la désobéissance d'Adam et Ève, premiers êtres humains créés par Dieu qui, selon le Livre de la Genèse, mangent le fruit défendu de l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
En islam ? Réponse :
Les musulmans rejettent la doctrine du péché originel. Ils nient aussi que les hommes aient hérité une quelconque nature pécheresse d’Adam. Ils disent plutôt ceci : « Chacun n’acquiert [le mal] qu’à son détriment : personne ne portera le fardeau (responsabilité) d’autrui » (Le Coran, Sourate 6:164) ; « Et au cou de chaque homme, Nous avons attaché son œuvre » (Sourate 17 :13) ; « Toute âme est l’otage de ce qu’elle a acquis » (Sourate 74:38). En affirmant cela, ils ne font aucun cas de la vraie exégèse du verset suivant qui dit : « Descendez (du Paradis); ennemis les uns des autres. Et pour vous il y aura une demeure sur la terre, et un usufruit pour un temps » (Le Coran 2:35, 36).
Et dans le judaïsme ? Réponse :
Il n'y a, en fait, aucune mention de « péché originel » dans le texte de la Genèse racontant l'histoire d'Adam et Ève dans l'Éden. C'est le terme de « péché d'Adam » qui est repris dans la Bible. ... La doctrine du « péché originel » est rejetée par le judaïsme, car elle est considérée comme un dévoiement.
Donc la doctrine du péché originel est purement chrétienne !
Moralité quand on ne sait pas, il est préférable de se taire !
La tradition primordiale
Je cite p. 9 : Guénon se présente comme un porte-parole de la Tradition primordiale, et affirme que celle-ci est toujours conservée intégralement en Inde dans un centre appelé Agartha avec pour chef le « Roi du Monde ». Il a écrit un livre sur ce sujet et soutient que ce roi est l’intermédiaire entre le ciel et la terre et qu’il a depuis toujours le pouvoir spirituel absolu sur toute chose. Un sujet extravagant – certes ! – qu’il ne faut pas sous-estimer à cause des réelles ambitions mondialistes qui sont liées à elles, tant dans le domaine économico politique que dans le domaine spirituel sous forme d’un messianisme planétaire. Le programme économico-politique était, entre autres, exécuté par le MSE (Mouvement Synarchique d’Empire) qui planifia la mise en place d’un monde coupé en cinq blocs économiques.
J'ai été un des rares scribes à oser me foutre de Guénon au sujet de son "Roi du Monde" et de sa fascination envers un Agartha mais rien n'indique que Guénon ait adhéré au "MSE". Faut pas charrier !
Saint Augustin dit aussi que la vraie religion existait avant Jésus-Christ, mais avec cette différence, qu’elle n’avait pas été révélée avant l’Incarnation du Verbe !
En l'absence de révélation, elle ne saurait avoir existé et en définitive on se fout de ce que Saint Augustin a dit ou pas dit : c'est encore le second grand artisan de la promotion du "péché originel" et Augustin n'est pas franchement bien vu chez les orthodoxes. A dégager !
J'arrête là ma "recension" : on tire pas sur les ambulances quand bien même elles seraient mal équipées pour vouloir "sauver le monde" !
Conclusion
Un ancien maçon qui passe à l'ennemi, surtout lorsqu'il en est réduit à s'associer à des personnages aussi folkloriques d'un Frère Thierry Hubert, ne peut que saborder le peu de crédibilité qu'il aurait pu avoir !
Mon opinion a l'égard de Guénon est certes devenue assez mitigée mais il n'est pas nécessaire de recourir à des amalgames aussi douteux que grossiers pour combattre ce que son oeuvre peut comporter de perniciosité...
Ne pas oublier que La Religion et les religions est un de ses premiers textes qui annonçait clairement la couleur.
Cette attaque contre René Guénon après une vingtaine d'année passées à la direction de la "Grande Triade" est tout simplement ... minable ! Désolé d'avoir à le dure si crûment.
Basta ! M. Van Der Eyken, n'en jetez plus la cour est pleine !
Dernières nouvelles : J'ai reçu du personnage évoqué ci-dessous, des observations complètement falabraques sur des passages d'un post que j'ai supprimé avec l'intention d'en ré-exploiter le contenu dans un cadre différent. Rappelez vous on m'avait reproché de faire du Michel Onfray. Ca tombe bien, voici une excellente occasion de préciser certains points. Vous pourrez constater au passage à quel point certains individus sont doués quand il s'agit de tout comprendre de travers.
Cet individu m'a certes fatigué mais il m'est tout de même arrivé d'éprouver des moment de pur bonheur à remettre à sa place ce quidam. Plus "bouché" que cet olibrius, tu meurs !
Si vous voulez commander son livre au sujet de Guénon, son email est dans le pdf, la souscription devrait aboutir d'ici une quinzaine. Sa nouvelle "Bible" augmentée de textes "proto orthodoxes" et "gnostiques" serait déja disponible. Oui nous avons à faire avec un nouveau gnostique. Notez que j'ai cru qu'il que c'est le nom de Jean Valentin Andreae qui lui avait inspiré son faux blaze mais je me suis planté mais je ne vais pas reprendre mon papier. Il s'agit d'une réincarnation de ce Valentin dont a parlé Tertullien qui faillit être évêque de Rome en 143. Excusez du peu ! On me pardonnera, je l'espère de ne point être passionné de gnosticisme...
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J'ai reçu d'un certain "Jean Valentin" une invitation à souscrire à ce nouveau livre. En voici le sommaire :
Introduction : Guénon, le restaurateur de la Tradition, et ses écueils
Première partie : René Guénon, le catholicisme et l'exotérisme chrétien
Marie-France James, ou l'exotérisme journalistique
Jean Borella : l'ornière de la philosophie exotérique
Jean Daniélou et la reconnaissance marginale de l'ésotérisme judéo-chrétien
L'anti-gnose d'André Allard L'Olivier : thomisme exotérique versus Christianisme initiatique
Jean-Marc Vivenza : l'augustinisme martinésiste contre la Tradition Primordiale de Guénon
Deuxième partie : René Guénon, essais d'aboutissement, et rattachement à l'Islam
Les tentatives de concrétisation et d'« aboutissements » de l’œuvre de Guénon
Le passage ou conversion à l'Islam
Frithjof Schuon et le Christianisme par rapport à l'Islam
Michel Valsân, autre grand guénonien converti à l'Islam
Troisième partie : René Guénon et le Christianisme primitif
Guénon et la tradition chrétienne
Restauration traditionnelle, Réforme et protestantisme
Mystique et ésotérisme, cette « quadrature du cercle »
Un seul chapitre m'intrigue : Jean Borella : l'ornière de la philosophie exotérique. Si j'ai bien lu les deux points peuvent être remplacé par un signe =. En d'autres termes, ce chapitre serait très critique à l'égard de l'auteur cité.
Mais enfin ce projet de livre ne touche pas au cœur du problème, à savoir pourquoi le rendez-vous n'a pas eu lieu. Je présume qu'il ne sera guère que l'occasion de raconter une fois de plus une partie de l'histoire du milieu guénonien sans nous apprendre rien de nouveau. Ce ne peut-être, au final, qu'un plaidoyer en faveur du christianisme qui ne peut être qu'apte à prêcher des convertis...
Pourquoi le rendez-vous n'a pas eu lieu ?
J'ai donné, dans des notes qui ont disparu, des éléments de réponse sans savoir que ce projet de livre existait. Il m'a été signifié le 3 avril, soit avant les posts évoqués mais je n'ai pris connaissance du courrier adressé à Alexandre Palchine par protonmail que ce jour, il y a deux heures à peine.
Si Guénon est demeuré étranger au christianisme, c'est tout simplement parce qu'il y a dans cette religion des éléments non susceptible de le séduire. D'abord un caractère "sentimental" qui est le propre de toutes les religions tardives. On trouve dans le bouddhisme des éléments allant dans ce sens : le bouddhisme est né d'une réaction de l'avatara concerné à la souffrance. Mais cela n'a pas eu les incidences qu'a pu avoir la doctrine de la "rédemption" dont certains attribuent l'invention à Paul.
D'où qu'elle vienne, la thèse selon laquelle un homme, qui plus est "Fils de Dieu" (non en mode adoptif figuré mais au sens où il aurait été engendré, non pas créé) lequel "Fils" aurait été conçu pour nous sauver de nos péchés ne pouvait que présider à la constitution d'un "milieu psychique" assez désastreux. Milieupropice à un certain masochisme plus ou moins névrotique et surtout propice à toutes sortes de chantages affectifs.
Au contraire, le Bouddhisme, ne parle pas d'un "salvateur". Le Bouddha a indiqué des moyens de libération que n'importe qui peut mettre en oeuvre sans avoir à se répandre à pétition de plus ou moins fausse humilité voir en faisant étalage de remords à n'en plus finir. Sans aller jusqu'à la libération, le bouddhisme a développé une psychologie et une philosophie apte, pour le moins, à garantir un certaine harmonie sociale d'où sa vogue actuelle.
Je l'ai dit et je le répète le concept d'avatara ou "descente divines" est intelligible tandis que le mystère de l'Incarnation est parfaitement inintelligible, quant à la Trinité n'en parlons pas, je n'en vois aucune trace dans les évangiles.
J'ai évoqué également, à propos d'un sermon du 3ème dimanche de Pâques, les problèmes posés par la "résurrection" entendant comme liant le corps grossier et l'âme au travers de la mention d'un réapparition "en chair et en os" parfaitement palpables du "ressuscité" et non point assez purement lumineuse comme on peut le concevoir à propos d'un "corps de gloire".
Et ceci à l'opposé de la conception grecque (et essentiellement gnostique) qui sépare l'âme d'un corps prison. J'ai entendu un curé prétendre que la conception gnostique serait manichéenne, or c'est absolument faux et d'autre part, si cette conception est grecque et non chrétienne elle aurait bel et bien imprégné le christianisme. Or si le christianisme s'est signalé par un mépris du corps et une méfiance voire une haine des aspirations contingentes qu'il suscite (sexuelles en particulier) je regrette, mais cette approche négative n'est nullement un trait que l'on rencontre dans le paganisme. A savoir que, d'une manière générale, le caractère festif de tout ce qui pouvait relever de la sensualité en général est précisément ce qui a opposé le "paganisme" au christianisme marqué par le caractère assez maléfique, il faut bien le dire, d'un homme crucifié comme centre de la dévotion chrétienne. L'emploi du mot "paganus" signifiant "paysan" ("plouc" pour être plus clair encore) relève des insultes gratuites.
Quant à mentionner dans le même souffle comme l'a fait le curé que j'ai en vue, ce retour en chair et en os tout en parlent de "corps de gloire", il y a comme une contradiction. La résurrection en chair et en os, pour quoi faire si c'est pour, à l'occasion d'un Jugement dernier, se voir offert la possibilité d'une alternative entre un paradis et des enfers ne pouvant se concevoir que comme "milieux psychiques". Enfin le "retour du Christ" suivi d'un millénium pendant lequel Satan sera enchaîné et après on fait quoi ? Il est clair que ces données ne peuvent trouver place que dans une cosmologie et une cyclologie totalement absente du christianisme. On en trouve des traces dans l'AT et dans la Kabbale mais pour concevoir à peu près clairement tout ce bazar, il faut bien envisager une donnée grecque, à savoir la possibilité d'une apocatastase.
Je suis désolé mais les curés qui veulent se passer de certaines données "païennes" sont en grand danger de se tirer une balle dans les deux pieds et même dans la tête !
Ressuscite t-on en chair et en os avec son fauteuil roulant quand on était handicapé et éventuellement aussi moche qu'on l'a pu être de son vivant ? Il n'y a vraiment aucune raison pour que l'on s'en trouve amélioré.
On notera également que le "purgatoire" est bien une invention du Moyen-Age. Elle a été rendue nécessaire par le caractère abrupt de la conception d'un paradis et d'enfers présentés comme éternels. Il fallait bien un correctif ne seraient ce que parce qu'il existe infiniment plus de gens "gris" qu'il n'en peut exister de "noirs" ou de "blancs". Une majorité sont certes d'un gris assez foncé mais en tout état de cause il est impossible que quelque chose soit "éternel" mis à part le "Dieu unique" pour parler comme la Bible. En effet, quelque chose qui a un commencement, un homme, une femme, doit nécessairement avoir dans ses différentes parties une fin. Il ne faut pas confondre perpétuité et éternité même si en fait et en pratique ça se ressemble énormément.
Guénon s'est attaché à la perspective indienne, dont la théologie et la métaphysique présentent une cohérence susceptible de venir à bout des énigmes que j'ai évoquées et éventuellement de les dissoudre plus ou moins. Il ne pouvait pas adhérer au christianisme. Il n'a consenti à reconnaître le catholicisme comme organisation traditionnelle que parce que s'il ne l'avait pas fait, sa personne et son œuvre eussent été mises à l'index. Mais lorsque l'on prend du recul vis à vis de tout ce qu'il a écrit dans ses livres et sa correspondance, on voit bien qu'il n'a pas changé par rapport à la conception qu'il a exposé en évoquant la Religion avec majuscule et les religions avec minuscule.
Quant à l'auteur du livre, le formulaire de souscription ne le mentionne pas. On ne trouve aucune trace de l'éditeur sur le Web. Jean Valentin ne peut être qu'un pseudo et l'on ne sait pas d'où il sort.
Je n'engage pas mes lecteurs à soutenir le projet participatif de l'auteur qui a toutes les chances de ne mener nulle part. On n'a que trop gâcher des centaines de tonnes de papier pour des sempiternelles redites autour de l'odyssée guénonienne. Basta ! Je suis devenu assez franchement allergique et je ne souhaite pas mourir étouffé en risquant un œdème de Quincke.
Il y a des thèses et des prises de position fort discutables chez Guénon, un certain JRL, dont les remontrances sont l'objet ici de plusieurs posts, m'a communiqué assez souvent des remarques critiques assez intéressantes. J'avais proposé à l'intéressé de les classer par thème de façon à ce qu'on puisse les exploiter en les évoquant de façon méthodique. Vu la difficulté, depuis la clôture du Dossier Schuon, a entretenir des relations épistolaires régulières, ces remarques se sont perdues.
Je n'exposerai que la dernière des remarques afin d'équilibrer le négatif par un peu de positif et je voudrais simplement avoir l'occasion de souligner que je suis conscient de devoir une partie de mon équilibre et de ma solidité intellectuelle à l'auteur dont on parle. Il n'est donc pas question de se risquer à donner l'impression de vouloir casser du sucre sur son dos. Ce sont ceux qui se revendiquent plus ou moins de son patronage qui sont assez franchement problématiques et même détestables.
C'est un certain JRL qui parle, cet ex correspondant de longue date :
Je pense aussi à une exégèse vraiment bizarre de RG sur les 6 jours de la Genèse: selon lui la mention scandée du "soir" et du "matin" relèverait , le "soir" étant mentionné en premier, de quelque héritage...atlantéen. L'Atlantide étant en "occident" on l'aura compris. Pourtant l’exégèse traditionnelle est bien plus profonde (cf Augustin ou Eckart entre autres): le "soir" symbolise alors la connaissance que les substances séparées (angéliques) ont du créé en tant que conditionné par son état propre, et le "matin" celle du créé dans le Verbe prototypique. Mais bon c'est moins excitant pour ceux qui sont addict aux mystères de l'Atlantide c'est certain (JRL)
Il est clair que Guénon a proféré une belle "connerie"... Cela dit l'interprétation traditionnelle rapporté par mon ex admirateur me passe complètement au dessus de la tête. Sans doute me faut-il admettre que je suis un peu "mongol".
D'autre part, Guénon, dans sa correspondance, se serait livré à des supputations sur "la vie cachée de Jésus". Je n'avais pas remarqué mais je suis sûr qu'il ne s'est pas soucié d'attribuer à Jésus une femme... On me reproche des citations tronquée tandis que là il s'agit d'allusions assez perfides et en réalités desaffirmations qu'il faudrait commencer par documenter.
MAJ : ce post a fait l'objet d'un rewriting partiel en date du 25 courant...
Ce post concerne des "rumeurs" notamment satanistes à propos de l'affaire Lola, savoir le meurtre d'une fillette de 12 ans que l'on a retrouvé morte et en piteux état dans une malle abandonnée dans le voisinage de l'immeuble où elle a une soeur.
Il me semble avoir fait de la pub pour ce site qui a son canal Telegram où il vient de se passer quelque chose d'assez comique. Comique en ce sens qu'un autre blogueur en prise avec les thèmes traités ici même a été bloqué parce qu'il avait fait sur le fil privé (commentaires) de Restez libres des remarques qui n'ont pas plu à Éric Verhaeghe.
Tenez-vous bien, ce collègue, a été pris pour un "gauchiste" ! Et bien puisqu'on ne peut pas s'exprimer sans se voir immédiatement coupé la voix au chapitre et bien je vais rapporter le différent sur la place publique et complètement ridiculiser ce très mauvais plaisant ! Voici pour commencer le post que le collègue évoqué a pris pour lui :
Je cite : Au vu de certains commentaires d'hier sur Lola, je remarque que ce fil est pollué par quelques sectateurs gauchistes qui recourent aux attaques ad hominem dès qu'on n'obéit à leur religion. Je précise que je bannis de ce fil tous les intolérants qui injurient ceux qui ne pensent pas comme eux. Qu'ils soient de droite ou de gauche.
Mon collègue pensait avoir été banni en tant que "gauchiste", en fait non, cela concerne les gens de droite et de gauche.Notez que je n'ai pas lu tous les commentaires, il en existe des milliers tous à de très rares exceptions près reflètent la débilité ambiante et elle n'a rien de particulièrement "gauchiste".
Mais il ne s'agit pas d'intolérance mais d'une réaction imbécile qui montre que les gens qui ont du discernement n'ont pas le droit de tirer de conclusions au sujet des propos ou des actes d'un personnage qui veut se mettre en avant. Bref on devrait prendre des gants et on n'aurait pas le droit de discréditer quelqu'un qui le mérite.
D'abord mon jugement sur le "courrier des stratèges"
Mon collègue, très frotté de médecine et assez expert en son domaine quoique non médecin et simple observateur et votre serviteur admettent que le site est fiable pour ce qui concerne l'analyse du conflit entre la Russie et l'Otan sauf que les articles sur le sujet viennent d'un certain René Husson qui n'est pas en cause dans le présent litige.
Eric Verhaeghe a produit un livre incontournable sur l'histoire du "Great Reset". Le collègue lui a même fait de la pub. Puisque l'auteur est si mauvais jouer, je vous signale que deux de ses ouvrages sont disponibles à la Z-library. Qui a changé d'url 2 fois mais ce n'est pas incontournable car Google donne en seconde ligne la nouvelle url.
A propos de ce livre, mon collègue avait réclamé un SP directement à l'auteur qui n'a pas eu la politesse de lui répondre.
En dehors du conflit évoqué tout le reste est très très problématique. Et je signale que pour cette question vous pouvez faire l'économie de passer par les "stratèges" auto proclamés et en vous référant aux bulletins vidéos de Xavier Moreau qui opère sur Stratpol.
Eric Verhaeghe aborde quantité d'autre sujets (dont la médecine naturelle mais c'est gentillet mais complètement bidon: ce ne sont pas des plantes comme l'aloes et autres qui vont nous sauver la mise...), tout ça c'est pour ratisser large.
Ce site à deux fonctions, permettre à l'auteur de satisfaire son égo et d'exister et aussi et surtout gagner de l'argent et même pas mal d'argent car il a le projet de financer un procès pour faire condamner Ursula Von machin chose. Donc l'assos qu'il a crée, les abonnements à des articles payants ainsi que des dossiers d'un certain Laurent Aventin lui rapportent beaucoup de fric.
Cela dit, je ne saurais l'accuser d'abus de biens sociaux. Disons que ce site c'est sa danseuse ! Il est clair qu'il n'a pas besoin de ça pour vivre. En revanche, je peux affirmer que ses articles payants sont sans intérêt.
Le collègue s'est abonné durant deux mois et en a partagé le contenu avec quelques amis avant de tout trasher pour faire de la place sur son disque dur sans archiver quoique ce soit.
Si vous avez le l'argent à placer, il vaudrait mieux faire appel aux conseil d'un Charles Gave ou de toute personne qu'il pourrait vous recommander.
Eric Verhaeghe franc_maçon et "guénonien"
La chose est apparue à l'occasion d'une série de vidéos portant sur une sorte de plaidoyer en faveur du "secret maçonnique". Cette prestation m'a fait l'effet d'une "planche" assez médiocre.
Je rappelle que le verbe plancher a bien une origine maçonnique.
Planche : par extension, tout écrit lu en loge, comme un courrier, désigne aussi les lettres que s'échangent les francs-maçons. Le verbe intransitif plancher signifie « préparer ou exposer une dissertation ».
La maçonnerie est chez les Vérhaeghe une tradition familiale. Wikipédia précise que le père d'Eric était maçon.
Son "guénonisme" est devenu flagrant à l'occasion de la série de "planches" et ce n'est pas le problème.
Mais ses récentes prestations vidéos en faveur de la défense du secret maçonnique je les trouve, passez-moi l'expression, tartignolesques... Sur la Maçonnerie en général, je conseille la lecture des livres de Roger Dachez qui fut également l'auteur d'un livre remarquable sur l'histoire de la médecine. Dachez a eu beau jeu de se foutre assez gentiment de Guénon mais il parait qu'il aurait mis de l'eau dans son vin à propos de l'imposture de 1717.
Vous le savez, les "mômeries" maçonniques ne m'ont jamais passionné, je ne saurais adhérer à la hantise d'un "complot judeo maçonnique" tel qu'il est conçu sans pour autant exclut le rôle très négatif d'une certaine maçonnerie.
Sur l'existence éventuelle d'une oligarchie occulte adonné à un culte "pédosatanique"
La Maçonnerie n'est, à mes yeux, qu'une amusette folklorique pour cultiver un "entre soi" d'un autre âge.
Or, il existe une relation très nette entre la hantise d'un complot judéo-maçonnique que je viens d'évoquer et celle d'une autre hantise, une hantise voulant que l'oligarchie qui tire les ficelles du monde actuelle et vise à esclavagiser la planète entière devrait son succès à la pratique d'un culte "pédo satanique".
Qu'en est-il réellement ? Il existe bien une oligarchie occulte constituée par les propriétaires anonymes des banques privées et centrales qui n'ont rien de "national" et qui ont mis la quasi totalité des gouvernements sous leur contrôle, excepté, en gros, la Russie !
Cette oligarchie a t-elle besoin de faire des grâce à Satan, ou à Lucifer en lui sacrifiant des enfants ?
Absolument par du tout puisqu'elle est intrinsèquement démoniaque et l'histoire commence avec la création par des corsaires de la grande banque d'Angletterre en 1694 si ma mémoire est bonne !
Voir à ce sujet les ouvrages de Valérie Bugault et de son collègue Jean Rémy.
En revanche comme cette oligarchie s'est arrogée un pouvoir quasi absolu, elle bénéficie d'une impunité quasi totale et elle comporte pas mal de détraqués amateur de chair assez fraîche. D'où l'affaire Epstein et il se peut que des sacrifice aient eu lieu consistant à immoler des prostitué(e)s ou des SDF. J'ai passé beaucoup de temps à enquêter sur et autour de l'affaire Dutroux qui fut avant tout une affaire de proxénétisme. C'est un grand pénaliste qui la affirmé...
Bien sûr ce que l'on a baptisé "pédophilie" existe et il n'est pas besoin de chercher dans la haute bourgeoisie et parmi les membres d'une aristocratie déchue pour en trouver. Mais Karl Zero et les gens qui tartinent sur le sujet et son fascinés par la chose sont des gens très suspects à mes yeux. J'ai le souvenir de plusieurs cas de pédophiles qui se sont servis de la couverture que constitue la chasse aux pédophiles en collaborant avec la police ou la gendarmerie avant de se faire serrer après avoir été pris la main dans le sac ou plutôt dans le slip d'une fillette ou d'un garçonnet.
Sur le concours d'Eric Verhaeghe et de Nicolas Bonnal à propos de l'affaire Lola
Eric Verhaeghe donne la parole à des gens comme Nicolas Bonnal alias Pérégrin qui vient de publier l'article suivant :
Nicolas Bonnal se livre à un rapprochement tout à fait incongru entre l'affaire Lola et une pratique, on va dire "satanique", propre à des dérives au sein de l'Islam à propos de sacrifice d'enfants dits zouhris :
« On appelle enfants zouhris, au Maroc et en Algérie, des enfants présentant un morphotype et des caractéristiques bien particuliers. En effet, ce sont souvent des enfants roux aux yeux bleus ou blonds aux yeux clairs et ils doivent présenter une ligne continue qui traverse la paume de la main. Ces enfants zouhris sont dits Chanceux car ils permettraient d’accomplir des miracles et en particulier de découvrir des trésors enfouis. Ces enfants zouhris sont systématiquement recherchés et kidnappés pour être ensuite revendus aux Fkihs pour une somme allant de 1000 dirhams à 450.000 dirhams. Ils seront ensuite sacrifiés aux djinns sur l’autel de Satan dans le cadre d’un rituel censé permettre la découverte de trésors enfouis sous terre depuis des siècles. Les enfants Zouhris sont enlevés et égorgés pour faire une offrande aux djinns qui sont les gardiens des trésors. »
Tout cela rappellera Victor Hugo (ce « poète de Satan », disait Paul Zumthor) aux distraits ; l’article ajoute :
« Ce sont des faits véridiques régulièrement jugés dans les tribunaux car ce sont bien sûr des pratiques criminelles de la sorcellerie. La psychose s’empare maintenant de l’Algérie car dans plusieurs régions du pays ce phénomène prend des dimensions alarmantes. Les auteurs de rapts vont même plus loin encore car une fois l’enfant égorgé et son sang récupéré pour les besoins du rituel, ils vont jusqu’à extraire ses organes pour alimenter un trafic d’organes international. On est en présence, certainement, de réseaux maffieux de trafic d’organes évoluant en réseaux organisés, et pour lesquels le gain est au-dessus de toute considération humaine. »
Notez que l'auteur se défend d'avancer des preuves ou une théorie mais il ne peut pas s'empêcher, comme un certain Karl Zero, d'amplifier une certaine psychose "pédo satanique". J'aurais sans doute à en reparler quand l'affaire se sera un peu clarifiée.
A propos du débordement sentimental de Eric Verhaeghe
Je m'empresse de préciser que le cas d'Eric Verhaeghe est différent, sa sentimentalité et l'émotion qu'a suscité le meurtre de la fillette de 12 ans l'a entraîné à des confidences qui ont fait l'objet de commentaires de la part de mon collègue, commentaires qui sont parfaitement justifiés et que je citerai intégralement puisqu'ils ont été censuré là où ils ont été publiés.
Résumons les faits :
Le père de ce personnage a été Franc Maçon et s'est suicidé en se jetant d'un toit.
On découvre que son fils Max s'est suicidé et que le cadavre a été retrouvé démantibulé et en voie de décomposition.
Je note qu'il à évoqué la mort de son fils sans donner de détails. On pouvait se demander s'il n'aurait pas été victime d'un crime rituel ! Mon collègue a du chercher pour éclaircir les circonstances de ce drame et a trouvé la réponse sur "Face de Bouc".
Est-ce qu'une émotion bien compréhensible au demeurant pour un père justifiait de réclamer que le gouvernement arrête ses travaux toutes affaires séance tenante pour jouer les pleureuses, se répandre en lamentations ?
Je cite :
Voici le premier article su courrier des stratèges sur l'affaire Lola :
Je cite : Pendant que Macron calcule son 49-3, Lola meurt dans l’indifférence de la caste (19 octobre 2022)
Depuis quatre jours, la caste politique ne bruisse que de cela, et ne s'intéresse qu'à cela : le 49-3, utilisé pour faire passer le budget 2023 au forceps. Pendant que les élus sont absorbés par leurs calculs byzantins sur des sujets qui n'intéressent qu'eux et leur ego, la France souffre dans leur indifférence. L'assassinat monstrueux de la petite Lola s'est déroulé sans réaction de leur part. Pire : le jour où l'affaire éclatait... Macron a présenté les excuses de la France pour la répression de la manifestation indépendantiste algérienne de 1961 à Paris...
22 h 15 Eric V. annonce qu'il ira au rassemblement et il publie une liste de ces rassemblements venant d'un certain Damien.
Au premier post, une femme répond qu'elle ne pourra se joindre mais va prier chez elle.
Suivent plusieurs posts que je reproduis en italique :
Je profite d'un nouveau énième retard de la SNCF sur la ligne Paris-Calais et Paris-Amiens pour faire quelques confessions sur Lola et sa terrible disparition. Vous savez que j'ai une fille de 9 ans, qui est scolarisée non loin de là où Lola a été assassinée (à moins de 10 min à pied), et que moi-même, j'habite à 15 min de ce lieu terrible. Depuis plusieurs années, je tente de convaincre ma femme et ma fille de ne pas aller au collège à Paris, car, n'ayant pas accès à l'école publique, de fait (sauf à promettre ma fille à de sales quarts d'heure quotidiens, voire pire), ses collèges possibles supposent tous qu'elle traverse seule l'arrondissement. Ma fille est une blondinette aux yeux bleus, comme Lola. La question de sa sécurité une fois l'école primaire finie se pose avec acuité. Jusqu'ici, ni ma femme ni ma fille n'étaient sensibles à mes arguments. J'ai montré à ma petite les photos de Lola. Elle a reconnu en elle une quasi-sosie. Je sens que le débat, à la maison, a changé de nature cette semaine. Ma femme, traumatisée, m'a d'ailleurs demandé de ne pas en parler avec elle : l'angoisse d'une mère qui imagine sa fille de douze ans égorgée.
Il est 22 h 30, rien à dire on comprend cela mais c'est après que ça se complique.
Je complète immédiatement ce message lugubre par quelques remarques sur les injustes généralisations de cette affaire. Les arabo-musulmans (appelons-le comme ça) du quartier où j'habite sont très loin d'être solidaires entre eux. Beaucoup ont d'ailleurs un lien avec l'Islam parce qu'ils rejettent une certaine France, mais aucun d'entre eux ne retournerait vivre au bled. Nombreux sont ceux qui ne sont pas des ces querelles. En revanche, chaque poussée identitaire en France se traduit par une floraison de voiles dans les rues, et par des tensions qui n'existent pas en temps ordinaire. Toute la difficulté est d'arriver à faire respecter les règles fermement sans donner le sentiment d'un simplisme maladif. Retenons bien ce point. 22h 20.
Quel rapport entre cette algérienne et les musulmans. Sans doute aucun car il est probable qu'elle n'est pas pratiquante ou n'aurait conservé que quelques superstitions.
Je suis assez régulièrement le post d'un collègue adonné à la médecine qui vient de créer un canal Telegram.
Si vous vous intéressez aux impostures médicale, ce canal, je vous le recommande vivement et, pour le trouver (dans la catégorie chat") il faut cherche resistance_great reset puis cliquer sur official official-resistance_great_reset...
J'ai découvert, grâce à ce canal, l'implication de Yuval Noah Harari comme étant le "gourou" de Davos et en particulier de cette vieille cochonnerie quelque peu nazillarde connue sous le nom de Klaus Schwab. c'ets effectivement parce qu'il présente des trait nazis que ce vilellard allemand qui vit en Suisse n'a jamais pu obtenir la nationalité helvétique.
Comme l'auteur du canal, j'ignorais l'existence de cet "pédé" notoire qu'est Harari et son implication dans ce qui se trame depuis Davos. Il vit dans une sorte de kibboutz avec son "mari" et joue les prophètes d'un "nouvel âge" assez terrifiant. Disposant a présent d'informations sur ce phénomène je ne manquerait pas de vous dire assez prochainement je l'espère tout le bien que je pense de ce citoyen israélien d'origine séfarade.
Pour l'heure, je me contenterai de vous dire que l'apparition du canal évoqué plus haut m'a incité à chercher si on ne parlerait pas de René Guénon sur un canal du nouveau média.
Et bien oui il existe un canal baptisé "Séminaire René Guénon" ainsi présenté :
Le Séminaire René Guénon a pour but de fournir des cours complets fondés directement sur les textes de René Guénon, le plus important auteur de notre époque qui ait exposé la doctrine spirituelle des traditions. Grâce à la lecture des œuvres de Guénon, nous apprenons la cohérence universelle des traditions spirituelles, s'adaptant à chaque temps et lieu de l'histoire humaine : ce fond commun on l'appelle la Tradition Primordiale, qui est en réalité tout simplement un synonyme de Vérité Absolue, de Révélation divine.
Vous savez comme moi que la fameuse tradition primordiale n'est guère que ce que l'on appelle une "vue de l'esprit".
Le Séminaire René Guénon propose des cycles complets d'apprentissage approfondi à partir de l’œuvre de Guénon elle-même, ce qui permet aux auditeurs d'entrer dans la vérité spirituelle des traditions, de comprendre comment mieux pratiquer leur religion s'ils en ont une, et d'accéder aux explications des raisons profondes de toute tradition, science, philosophie et religion actuelles.
Une petite recherche permet de devenir que l'auteur ne saurait être qu'un "néo musulman" d'origine purement européenne qui a trouvé là un moyen d'exister.
Bien évidement, son propos est des plus scolaires et on en arrive à ce que l'intervenant ne pouvait qu'être amené à aborder un sujet particulièrement casse-gueule et comme la chose est vitale à ses yeux il a eu recours à "Fesses de Bouc" pour appuyer son propos.
Je présume qu'il envisage sous la rubrique des "situations modernes", le "mariage pour tous" et autres questions LGBT. Je n'ai pas écouté, les ritournelles sur la "polarité sexuelle" me gavent quoique je sois "mort de rire" à l'idée des sottises auxquelles ces conférences ont du donner lieu. Le seul problème étant qu'être presque seul à pouvoir rire n'est pas franchement marrant !
Je relisais ces jours-ci des passages d'un livre du Dr Schnetzler où il est question du complexe d’œdipe dans un livre traitant en fait de métempsychose et de transmigration. Les changements de sexe lors de "renaissances" sont fonction de la tolérance du milieu, cela varie entre l'Inde et les Druses et autres peuplades.
Une chose qui m'a toujours fait marrer c'est ce que raconte des maîtres tibétains comme déterminant le sexe lors de la réincarnation. Si dans le Bardo, le candidat est attiré par le mec il renaîtra en femme et inversement si c'est la femme dans le couple par lequel il doit renaître qui l'excite, il réapparaîtra dans un corps de mec.
Et moi je dis qu'un "pédé" ne pouvant pas être attiré par le commerce d'un homme et d'une femme et bien, dans ces conditions il n'aurait aucune chance de reparaître. Or comme vous avez pu le constater,il y a quelques secondes le monde a hérité, d'un "pédé" notoire comme prophète du "new âge" à visée dépopulatoire en cours d'accouchement. Comme quoi ce que je viens d'évoquer à propos d'un enseignement classique sur le temps du bardo n'a aucune chance de pouvoir se passer ainsi. Bon la prochaine fois j'évoquerai ce foutu Yuval Noah Harari.
Cela dit, je n'ai rien contre les "pédés" quand ils se démerdent pour se rentrer utile au genre humain. Si vous prenez n'importe quelle liste d'hommes tenus pour "grands" vous pouvez constater que l'espèce est bien représentée en quantité et en qualité et que les mieux inspirés ont choisi d'être philosophes, voir de grands guerriers. Le jour où l'on se décidera à admettre que le goût dont il est question fait bon ménage avec celui de la virilité, autrement dit et l'étymologie le prouve, la recherche de la vertu, on aura fait un grand pas en avant. Notez qu'à défaut d'avoir été "pédés", tous les philosophes modernes qui se sont respectés ont été assez furieusement misogynes. Et je crois qu'avec le féminisme radical qui domine le tableau contemporain, s'il leur était donné de renaître, il est à présumer qu'il repartirait en courant et n'aurait de cesse de nous fausser compagnie.
Je veux bien croire Asselineau quand il dit que Macron, aura été frappé par la coïncidence du sinistre puisqu'il est serait devenu visible à 18 h 43, soit à peine plus d'une heure avant que le Président devait rendre compte au français du résultat de ses longs monologues...
Asselineau n'a pas stigmatisé le concours d'architecture; c'est dommage...
Orgueil jupitérien
Certes on discerne de l'émotion dans sa voix mais l'idée consistant à lancer un concours pour la restauration de la flèche par le Ministre est une cagade odieuse qui nous promet des horreurs. Non seulement Notre Dame aurait brûlé faute de consacrer aux monuments historiques les crédit nécessaire pour les entretenir et les protéger mais cette époque de merde que nous vivons voudrai imposer sa griffe sur le monument...
Sauf que notre "Jupiter" a été comme foudroyé
Asselineau a souligné un détail auquel je n'avais pas pensé. Je n'y avais pas pensé parce que je regarde l'histoire de France d'assez loin...
Avant que Notre Dame de Paris ne s'élève dans l'ile de la cité, au temps des gallo-romains existait un temple consacré à Zeus/Jupiter. Et Macron a eu le culot de s'identifier à ce dieu...
Malheureusement, un fort % de français ont de la merde dans les yeux et ces phénomènes de synchronicité très symbolique leur passe loin au dessus du crâne. Il n'y a que les "tradis" pour les distordre en faveur de leur propre idolâtrie millénariste...
Je n'avais vu, pour ma part, que des détails assez ponctuels. D'abord je pressentais que la vogue des incendies et explosion diverses depuis octobre/novembre 2018 plus une énorme explosion dans Paris nous annonçait une année chaude. Il ne m'est pas venu à l'idée que la toiture de Notre Dame allait s'enflammer. Ce que je craignais plus ou moins et ce que je continue de redouter c'est une guerre civile et une prise en mains de l'armée sans parler d'un développement exponentiel d'une atmosphère et de pratiques franchement staliniennes...
Pudibonderie médiatique
Ci-dessus ce que vous trouvez si vous cherchez "Notre Dame concours d'architecture détournements". Mis à part la bouteille de champagne ou le pommeau de douche, les images les plus drôles ont été censurées.
Pourquoi ? Parce que nos médias pourris ne veulent pas prendre le risque de ridiculiser ouvertement une idée calamiteuse du premier ministre. C'est que l'Elysée distribue des subventions pour soit disant soutenir la presse papier rendu précaire par la concurrence d'Internet.
En fait pour trouver les propositions les plus remarquables, il faut suivre des liens sur Twitter de sorte que c'est ainsi que les images en questions échappent à une indexation dans les moteur.
Les propositions les plus remarquables
Sans commentaire...
Parfait pour attirer la foudre autrement dit la colère de Zeus à qui le premier temps avait été dédié. Parfait également comme repoussoir à l'adresse des influences spirituelle. Un feng shui catastrophique...
Le pommeau de douche pour prévenir les futurs incendie si on reconstruit en bois. Excellent exemple d'humour à la française...
Gentillet, c'est l'image qui a été retenue par les médias sur Internet parce qu'elle est la moins offensante...
Une flèche "façon Gilets Jaunes"... Amusant mais on voit que techniquement, faute de savoir se servir de Photoshop, les révoltés manquent cruellement de moyens.
Même pas en rêve ! Un petit coucou à l'adresse de Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris, un collègue conférencier croisé à Reims en face des ruines de la chapelle des Cordeliers...
Une première ébauche à laquelle je donne volontiers le premier prix mais voici une version mieux élaborée. C'est la solution qui m'était immédiatement venue à l'idée. La chose est un peu grosse pour qu'une certaine Hidalgo puisse s'asseoir dessus mais voilà une excellente réplique à une provocation qui a fait date. Un enfant a pu prendre ça pour la représentation d'un sapin mais tout le monde sait que l'on appelle ce truc un "plug", où si l'on préfère un "gode". Voici une version aboutie de l'idée :
Pour ma part, j'ai demandé à un ami qui sait manier Photoshop à la perfection de coller sur l'image de Notre Dame une bite réaliste bien couillue et en érection et susceptible d'éjaculer en direction des tours. Afin de sauver à nouveau l'orgue de Cavaillé si le besoin s'en faisait sentir. Mes collègues Lefevre, Latry et le jeune "kid" (biquet) nommé Vincent Dubois pourrait nous en faire une dépression et ce n'est pas utile.
Je regrette d'avoir encore risqué de choquer les âmes trop sensibles, mais il arrive un moment où il faut, pour être clair, ne pas craindre la vulgarité. Dans le présent cas de figure, la légèreté de l'esprit français, risque au fond de faire plus de mal que de bien.
Il est évident qu'une seule solution est envisageable : conserver l'apparence extérieure et recourir pour la charpente à une solution à la Deneux. Enfin si on trouve le moyen de greffer en guise de flèche une "incongruité" comme celles dont notre époque possède le secret, c'est que peut-être les catholiques ne méritent que cela.
Ce livre cela faisait longtemps que je désirai le lire et le dévaster car je le savais foireux ! J'ai fini par le trouver gratuitement au format Epub. Que j'ai transcodé en pdf et imprimé.
J'avais déjà signalé que l'auteur a été influencé par la thèse de Pierre Hillard qui fait dériver toutes les saloperies qui nous arrive d'une influence "frankiste". Il s'agit, vous le savez d'un mouvement sectaire et hérétique d'origine juive. Hillard professe l'existence de sa part, d'une sorte de complot raciste du fait que des membre de la famille se seraient, par mariage, "mélangés" avec des représentants de l'aristocratie catholique européenne pour, à notre insu de plain gré, répandre une sorte de "vérole" culturelle.
Outre que cette thèse présente un caractère "raciste" assez nauséabond, laquelle aurait du attirer sur l'auteur la vindicte des assos vouées à la lutte contre certaines formes de discriminations il faut bien dire que ce qui est le plus pervers dans cette histoire, c'est que justement, et dans la mesure, où les éléments subversifs auraient trouvé une combine pour se camoufler efficacement, l'auteur visé s'est exonéré de tout risque de poursuite dans la mesure où les conspirateurs supposés n'auraient aucun intérêt à se découvrir pour réclamer justice.
Guénon ignorait probablement tout des fondements de l'ecclésiologie orthodoxe
Je tiens Pierre Hillard pour un assez sale type car l'arrière plan de départ est foireux dans la mesure où il part du principe que tout ce qui s'est avéré susceptible de porter atteinte au concerts de royautés catholiques avec la papauté romaine serait forcément plus ou moins diabolique. Le postulat de départ est "guénonien" sauf que RG tenait le catholicisme et la Maçonnerie comme étant les deux seules organisations traditionnelles, donc spirituelles (et "initiatique" dans le cas de la secte maçonnique). Ce que l'on peut faire marque d'emblée, c'est que Guénon n'a jamais manifesté la moindre connaissance des règles de l'ecclésiologie orthodoxe. Et la papauté romaine est en infraction avec la règle de base : un évêque ne peut exercer de pouvoir judiciaire qu'à l'intérieur de l'entité politique et nationale où il siège. Il en résulte que le pape romain, en prétendant imposer ses propre règles à l’entièreté du monde chrétien à dépassé les bornes. Là encore, les choses sont très claires, le pontife romain ne disposait que d'une capacité de connaître, en appel, des litiges dont le jugement, au plan local, n'avait pas été satisfaisant pour l'une ou l'autre des parties souhaitant le contester.
Ce qu'il faut ajouter pour être à peu près exhaustif sur la question, c'est que le patriarcat de Constantinople est en infraction quand, étant sous régime turque, il prétend marcher sur les plates bandes du patriarcat de Moscou. Je ne m'attarderai pas sur la "merde" qui vient de découler d'une manoeuvre en lien avec le problème ukrainien. Le verdict est simple : Constantinople ne saurait exercer la moindre juridiction européenne puisque si la Turquie fait partie de l'Otan, elle n'est pas européenne. Le sera t-elle un jour ? J'en doute car ladite Europe, en tant que vassale de l'actuel "Bidoland" américain est en train de foutre le camp par tous les bouts.
Illustration : l'affaire de la revendication de la cathédrale russe de Nice par la Fédération de Russie
Reste à préciser pourquoi ces choses sont si claires à mes yeux : c'est que j'ai été aux premières loges pour découvrir ce qui se tramait lorsque la Fédération de Russie a réclamé la propriété de la cathédrale russe de Nice et qu'elle a pu retourner sous la houlette du patriarcat moscovite. Disons que j'ai été "tuyauté de bonne source et même sollicité pour jouer un rôle médiatique discret au travers d'un blog créé pour la circonstance. J'ai même eu un entretien masqué avec l'avocat de la Fédération. L'histoire s'est éternisée mais les partisans d'un statu quoi en faveur de Constantinople on mordu la poussière. Dans cette affaire il y a deux aspects qui se confonde, le terrain appartenait au Tsar et l'héritier ne peut-être que la Fédération, ce qui revient à dire que ce terrain est, à l'instar d'une ambassade un petit bout du pays auquel elle sert d'enseigne et représentation.
Junius Frey et Vincent Peillon n'ont jamais représenté qu'eux-mêmes
Quand j'ai commencé à parcourir le livre visé, j'ai du me gratter la tête. Le recenser de A à Z eut été une solution aussi épuisante qu’inefficace.
Alors dites moi, qu'est-ce qui défini la république dans laquelle nous survivons ?
C'est bien évidemment la constitution française et que dit-elle ?
La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.
La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales.
La religion relève du for intérieur et donc la vie privée, les signes ostentatoires d'appartenance religieuse sont en principe proscrits. Les religions historiques au sein de l'Europe ont droit à perpétuer certains traditions et leurs manifestation publiques cependant qu'il est exclu que la chose puisse troubler l'ordre. Le principe égalitaire et l'exclusion du racisme a favorisé une immigration musulmane en particulier et comme l'Islam est génétiquement programmé en tant qu'instrument de conquête cela a fini par poser des problèmes plus ou moins insolubles.
Enfin la devise française est liberté, égalité, fraternité.
Que cette devise aie une origine maçonnique, que les axiomes tels égalité et la fraternité soient bien le résultat d'une sécularisation très simpliste d'un idéal chrétien, for est de constater ceci :
Il n'existe aucune trace de la moindre mystique dans notre Constitution !
Dans ces conditions que l'on puisse avancer que quantité de personnalités révolutionnaires ont exprimé des traits "mystiques", et que Vincent Peillon ne se cache pas quand il professe des thèses ou des opinions, voir des désirs kabbalistiques et/ou illuministes ne nous engage en rien. Plutôt que de polémiquer la seule chose à faire c'est lui répondre : cause toujours !
En finir avec Junius Frey !
Je vous invite à parcourir la notice que lui a consacré Wikipedia. Il ne fait aucun doute que sa généalogie s'enracine dans le frankisme, qu'il a produit l'un des nombreux textes à consonance à la fois révolutionnaire et mystique mais on constate au final que Robespierre a fait en sorte qu'on le raccourcisse avant de livre et sa tête et ses restes aux chiens. Alors comment pourrait-on faire d'un individu qui a été exécuté en tant que suspect un "influenceur" d'une "mystique" dont il n'existe pas la moindre trace dans les textes qui constitue le "contrat" auquel il faut adhérer pour pouvoir se prétendre français.
Le seul problème est que la république française est devenue pire encore qu'une "république bananière"
Liberté, égalité, fraternité a même cessé d'être un vœu pieux. Inutile de vous faire un dessin : le sort réservé aux "gilets jaunes" et aux "antivax" est éloquent.
L'obsession maçonnique avec Barruel et Maurice Talmeyr comme caution documentaire : un comble !
Je vais essayer de faire court car ce serait faire trop d'honneur à notre Youssef national que de s'étendre démesurément.
Guénon sur Barruel :
Parlant du contenu d'un livre d'Albert Lantoine sur la maçonnerie
Aussi lui arrivera-t-il sans doute de déplaire à la fois à la plupart des Maçons et à leurs adversaires, par exemple lorsqu’il démolit la légende qui veut que la Maçonnerie ait joué un rôle considérable dans la préparation de la Révolution, car, chose curieuse cette légende, qui doit sa naissance à des écrivains antimaçonniques tels que l’abbé Barruel, a fini par être adoptée, beaucoup plus tard, par les Maçons eux-mêmes. À ce propos, il est à remarquer que, parmi les personnages du XVIIIe siècle qui sont communément regardés comme ayant été rattachés à la Maçonnerie, il en est beaucoup pour lesquels il n’y a pas le moindre indice sérieux qu’ils l’aient jamais été réellement ; c’est le cas, entre autres, de la très grande majorité des Encyclopédistes.
On sait tous que l'oeuvre de Barruel est un galimatias qui a fait la part belle aux illuminatis imaginés par Weishaupt.
Sur Maurice Talmeyr
Pour commencer allez voir sur Wikipedia la bibliographie de ce journaliste. Il suffit de considérer la variété des titres pour deviner que c'est 90% environ de merde. Rien de "scientifique" dans tout cela est pour ce qui est du livre sur la maçonnerie je vous renvoie au compte rendu d'un certain Georges Bourgin paru l'année de sortie de la seconde édition.
Mais à la thèse que la maçonnerie est une invention anglaise, proprement une invention de Bacon, imaginée pour détruire l'esprit national dans les pays de l'Europe continentale, de façon à assurer la prééminence mondiale de la Grande-Bretagne, l'auteur apporte des semblants de preuve, bien groupés, et sihabilement agencés qu'il faut vérifier souvent ses dires pour reconnaître l'erreur primordiale ou l'interprétation tendancieuse. De fait, la base est insoutenable, et il ne ressort pas de la Nouvelle Atlantide que Bacon ait dressé de toutes pièces un plan semblable. Que la maçonnerie soit, en France, une importation anglaise, cela est exact ; mais l'affaire du Collier est-elle une machination maçonnique ?
Doit-on voir dans les clubs révolutionnaires des loges, alors que justement la maçonnerie entre en sommeil, et que l'Angleterre inaugure contre la France maçonnisée des guerres dès lors inexplicables ? Il est plus facile de dire que tous les mouvements de la Révolution sont organisés par la maçonnerie, que de le prouver.
Talmeyr ? Touché, coulé !
Si Youssef Hindi parle du livre de Talmeyr c'est que Soral l'a réédité. Il s'est spécialisé dans les reprints d'ouvrages tombés dans le domaine public. C'est un des commerces fructueux qui lui ont permis de se réfugier en Suisse et d'y acquérir un appartement luxueux afin de se soustraire à la justice français. Je suis bien d'accord que certains des procès qui lui ont été intentés sont iniques mais cela ne change rien au fait qu'il s'agit d'un manipulateur. A propos du moyen d'existence visé, c'est malhonnête de gagner de l'argent en proposant des éditions papiers de tel ouvrages sans véritable appareil critique. Mais dans le cas de Talmeyr l'appareil critique aurait conclu que le livre mérite le pilon !
En résumé, pour briller en société, il est peut être utile de pouvoir citer les mystiques révolutionnaires recensés pas Hindi mais outre que vous pouvez faire l'économie de la vingtaine d'€uros qu'il doit coûter, n'oubliez surtout pas que la seule chose qui a cours dans notre république ce sont les fondements de la constitutions que j'ai cité plus haut. Il n'interdise pas aux Ferry, Buisson, Peillon et consorts d'être ou d'aspirer à une mystique quelconque mais en revanche s'ils peuvent s'en gargariser en public je persiste a dire qu'il n'y a rien de "mystique" dans le "contrat" qui fait les français. Et j'ajoute que ce contrat est parfaitement viable car en matière de religion point de contrainte...
On se focalise sur la non expulsion de l'incendiaire mais la question est pourquoi l'a t-on libéré. On le présente également comme un "présumé" incendiaire or il parait bien établi qu'il est l'auteur du sinistre.
Qu'il s'agisse de la victime du meurtrier ou encore de l'aveuglement de la cléricature de la cathédrale nantaise envers son "protégé", je discerne là un manque de discernement phénoménal. Il est cependant clair que l'intérêt que l'on a eu à exploiter ce migrant a rendu myope son entourage. C'est que la "charité", en contexte catholique ressemble fort à du masochisme...
Jadis les incendiaires étaient punis de mort. La suppression de la peine capitale est une catastrophe, la prison et les hôpitaux psychiatrique ignorent la perpétuité d'où récidives. Le moins que l'on puisse dire est que le procédé n'est pas économique. Certes une simple république laïque ne saurait disposer du mandat pour exercer cette peine en l'absence de véritable autorité spirituelle. Enfin quand on constate le degré de folie atteint au plan politique avec la gestion calamiteuse de la "crise sanitaire" force est de constater que l'ensemble de la France, faute de prison spacieuse et de lieu d'enfermement hermétique des dingues le problème est devenu pratiquement insoluble !
Une année 2021 super catastrophique à tous égards
Notons que l'année 2021 aura constitué un sommet catastrophique en France particulièrement, je vous laisse faire les comptes entre la gestion criminelle et non moins catastrophique d'une méchante épidémie, les fantasmagories de la météo sans lien avec le gaz carbonique et l'activité anthropologique. Il manquait un crime de sang particulièrement odieux, en attendant pire encore car la rentrée, sans nul doute sera chaude, voir brûlante. Le contraire m'étonnerait beaucoup car pour les manifestation il faut résolument au moins doubler les chiffres annoncés.
La gestion calamiteuse et même criminelle d'une fausse "pandémie"
On notera que le forcing en faveur des 4 vaccins en cours est chose incompréhensible dans la mesure ou au moins deux vaccins de formule classique devraient émerger avant la fin de l'année, savoir le Sanofi et le Novapax qui aurait l'avantage d'avoir éviter un booster immunitaire délétère tel que l'aluminium.
Personnellement, je refuserai autant que possible toute vaccination car j'estime qu'il existe suffisamment de moyens de prévention (multivitamine avec D, zinc + N-acétylcystéine et j'en passe) sans compter que des traitements précoces existent dont l'Ivermectine associée à la doxycycline.
On trouvait ces produits très facilement pour un usage vétérinaire sur aliexpress. Voici a présent ce qui apparait si vous tapez ivermectine :
Et vous devez auparavant assurer que vous avez plus de 18 ans. En fait l'article semble toujours présent mais le biais se trouve au niveau des illustrations. Il est clair que la censure a atteint un sommet dans le genre car j'ai pu commander et obtenir sans problème des comprimés d'ivermectine à 5 mg voici un an. A présent les antibiotiques à usage vétérinaire sont introuvables sur le site chinois. Mais il va sans dire que si le médecin ne veut pas faire son job il reste des solutions néanmoins ce que l'on trouve en googélisant est très suspect. dans ce domaine également, il faut être un "initié" pour ne pas trop risquer de se faire pigeonner. Normalement, l'Inde interdit toute expédition de médicament hors du territoire mais il existe des contournements. Cela dit il faut s'y prendre à l'avance. Pour ma part j'ai la chance d'avoir un médecin qui m'a pourvu en temps utile et à ma connaissance il n'a perdu aucun patient !
Il est clair en effet que si la situation des hôpitaux est si catastrophique c'est que l'on continue à supprimer des lits et que les généralistes sont empêchés de faire leur job correctement quoique la liberté de prescription reste entière. Je note que les affiches dans les labos portant sur les tests (les PCRs fabriquent des faux positifs au delà de 25 tours d'amplification) recommandent en cas de symptômes suite à une contamination supposée d'appeler le 15 ! Le problème dans cette histoire, c'est que la droite classique non seulement est devenue inexistante en tant que force politique mais en plus elle est très ambiguë et finalement très en prise avec le fascisme ambiant.
On a signalée également que les affiches sur le pass sanitaire serait datées de 2020 et Matignon répond que l'erreur est du au réemploi d'un gabarit ancien.... Si c'est vrai il n'empêche que le pass sanitaire était bien mentalement anticipée depuis longtemps tandis qu'en Allemagne, certaines régions renvoient leurs lots de vaccin parce qu'ils ne trouvent pas preneur. Normal, on en est à 20 000 morts de vacciné dans le mois suivant la piqure fatale + 2 millions d'effets secondaires graves sur le site européen de pharmacovigilance...
Tout cela pour dire que le meurtre commis par l'incendiaire de la cathédrale de Nantes n'est qu'un épiphénomène dans un pays totalement à la ramasse...
Ce livre m'a été signalé par un ami. Sans cela je n'en aurais sans doute jamais entendu parler. En effet, le nombre de revue "tradis" donnant des recensions a fondu comme neige au soleil et celles qui demeurent sont constituée d'une eau qui a, depuis lors, tourné, sous l'influence de levures et autres animalcules atmosphériques, en jus de boudin...
Et, comme indiqué dans un post précédant, vous n'avez plus aucune chance de trouver quelque part sur internet une recension, et sur "Face de bouc", moins encore qu'ailleurs car tout y défile à une vitesse que même le dernier vainqueur du Tour de France ne saurait suivre.
L'auteur pose comme réincarnation de Louis Claude de Saint Martin
En effet, il se fait appeler Louis Saint-Martin et c'est manifestement un pseudo.
On voit que si l'auteur pose en astro-philosophe, ce n'est qu'un mondain qui vit d'une pratique horoscopique très conventionnelle, soit un type de prestation qui ne sied guère qu'à une clientèle à dominante macroniste. C'est-à-dire composée en majorité de femmes plus ou moins cougar en puissance et de mecs parmi lesquels il devait se trouver pas mal de "pédés" qui s'ignorent.
"Pédé" certes je le suis, et à ce titre je puis me permettre de juger mes "pairs" et de les morigéner (gentiment) en espérant qu'aux prochaines élections ils vont faire en sorte qu'on change de patron.
Petite parenthèse pour dire que mon propre astrologue m'a prévenu, cette année, de devoir éviter de dire des choses qui dépasseraient ma pensée. Ce que je viens de dire ne dépasse pas ma pensée. Certes l'ambiance est si lourde qu'il est pratiquement devenu impossible de plaisanter sur certains sujets. Mais je refuse de céder à la terreur ambiante! Sinon mieux vaudrait se tirer une balle !
Revenons à Saint Martin, il ne manque pas de charme, mais le Dr Tomatis dirait qu'il est très mal latéralisé. En effet, la commissure des lèvres, côté gauche tire vers une oreille qui ne saurait être "directrice".
Le déroulé de la page d'accueil de son site confirme le côté racoleur et très mercantile de son astrologie.
Une vision limitée à l'astrologie grecque
C'est le choix de l'image de couverture qui le dit. Je tire de cette limitation l'évidence que sa "philosophie" est sans doute un peu courte. On ne peut pas sérieusement parler de philosophique astrologique si on n'a pas (comme c'est mon cas) une connaissance "panoramique" des divers système. Or non seulement, l'astrologie hindoue dont la source est la même que cette de l'astrologie d'un certain Ptolémée utilise un anamyamsa qui décale d'environ 24° les signes du zodiaque tropique.
Contradictions en milieu grec
Ce qui est, à mes yeux du moins, un non sens. A savoir qu'il existe un référentiel sidéral (le cercle des étoiles fixes) et un référentiel tropique donc terrestre. Or le fait de décaler un zodiaque constitué de signes égaux de 30° chacun pour le faire coïncider avec des constellations (très inégales en étendue) constitue bel et bien un mélange de points de vue.
L'astrologie chinoise comporte 2 écoles
Le cercle des 12 animaux
Quant à l'astrologie chinoise, il existe 2 écoles celles de la pure cyclologie des 12 animaux qui avec les 5 éléments forme un cycle complet de 60 ans. Mais ce n'est pas tout : il existe un autre système dont on ne risque pas trop d'entendre parler puisque Wikipedia l'ignore à la rubrique astrologie chinoise. Selon cette encyclopédie coopérative assez franchement douteuse vu ses méthodes et les groupes de zélotes qui y font régner la police et parfois la terreur, l'astrologie chinoise la plus populaire aurait limité les astres à 5 planètes ce qui a pour effet de mettre "hors course", c'est le cas de le dire le Soleil et la Lune, astre prépondérant dans la vision grec puisque leur propre cycles servent de point de comparaison aux autres.
Le Tu-vi
Je vous mets au défi de trouver dans cet immense merdier que constitue le Web, où les marchands escrocs dominent, une seule page sur ce système. Vous allez buter sur moults logiciels dédié à cette pratique, sauf qu'il est impossible de faire défiler les pages d'un site français censé lui être consacré.
Enfin, ce qu'il vous faut retenir, c'est qu'aucun des 2 systèmes dont on parle ne peut être, à bon doit, qualifié de planétaires quoique les chinois anciens aient été parmi les meilleurs astronomes. Dit autrement, ces systèmes n'ont aucun ou ne paraissent avoir le moindre fondement astronomique...
Revenons à Saint Martin
Je reproduit ci-dessous un extrait d'un pdf publicitaire difficile à trouver.
Astrologue et doctorant en philosophie, Louis Saint-Martin se consacre à des recherches en astrologie comparée, associées à la formation de nombreux étudiants. Classé comme un des dix meilleurs praticiens français (Guides des Éditions Philippe Lebaud, puis des Éditions Trajectoire), il a été invité à présenter sa discipline sur France Inter, France Culture, la Radio Suisse-Romande, FR3 IDF, FR3 Montpellier, T.M.C. et France 2 (« Savoir Plus »), mais aussi à l’occasion de cycles de conférences dans les « FNAC », ainsi qu’à l’Université Populaire de Nîmes.
TABLE DES MATIERES
Préface de Jean Borella
I La démarche astrologique II De l’astrologie à l’astrophilosophie : la causalité sémantique III L’abandon du paradigme scientiste IV Un langage pour l’acausalité V Les voies d’accès au Réel VI L’astrologie face aux pharisaismes officiels VII La Toute-Réalite archétypale et ses multiples modes d’expression VIII De l’analogie, clé de voûte de la pensée traditionnelle IX Une pensée écartelée au seuil du monde moderne : J. Kepler X L’astrologie au service de la liberte XI L’astrologie face a la « scolastique freudienne » XII L’inessentialite constitutive du modèle physiciste XIII Monde physique, monde corporel et monde intermédiaire XIV Astrologie et mythologie ou l’herméneutique du cosmos traditionnel Conclusion
PROPOS
« … Je n’ai pas entrepris l’écriture d'un énième livre d’astrologie mais un livre sur l’astrologie. De fort nombreux manuels – qui ont souvent tendance à “ se gloser les uns les autres ” – existent sur le sujet et le lecteur intéressé en trouvera une liste non exhaustive dans la bibliographie de cet Essai [….] Mais ici il s’agit de savoir de quoi on parle quand on parle d’astrologie. Mon propos consiste donc à dégager une certaine vision de l’astrologie en tant que travail de la pensée pour aboutir à une conception rationnellement et raisonnablement fondée.
D’abord en la distinguant des caricatures avec lesquelles on affecte de la confondre. Mais aussi et surtout en répondant au matérialisme scientifique et à ses éternelles objections radotées. Ce qui nous amènera, chemin faisant, à inverser les rôles de l’accusateur et de l’accusée car, contrairement à l’astrologie dans ses plus hautes applications, le réductionnisme contemporain à la seule considération physique de la Réalité :
· Primo, n’a rien à nous dire d’essentiel sur le monde ; · Secundo, n’est pas apte à rendre compte d’une lecture qualitative ou spirituelle du cosmos à laquelle il est totalement fermé par nature.Mais surtout, se contredit, extrapole, affabule et constitue bien souvent une véritable idéologie en lieu et place de la rigoureuse école de vérité ouverte au Réel, dont il prétend – seul – détenir les clés, toutes religions et écoles de sagesse étant rejetées dans les ténèbres de la superstition. »
Qu'est allé faire Borella dans cette galère ?
Ce dispositif publicitaire m'inspire des réflexions empruntes de beaucoup de scepticisme...
L'un des 10 meilleurs astrologues du moment ?
J'ai du croiser Philippe Lebaud, il est bien l'éditeur et pas l'auteur d'un Guide des voyants et astrologues dont il n'existe, à ma connaissance, que 2 éditions (1984 et 1988). A supposer qu'une édition plus récente m'ait échappé, ce genre d'ouvrage très commercial ne saurait être une référence fiable, surtout quand on mélange les cartomanciennes et les astrologues, ou, si l'on préfère, les torchons et les serviettes...
J'ai participé à l'organisation d'environ 3 colonnes dont un relativement "international" (avec surtout des espagnols...), j'ai assisté à une papardelle de rencontres et j'ai croisé, connu, voire testé par mal d'astrologues des années 75-80 du dernier siècle. Et je conserve un "who's who" de ce petit monde dont on trouve encore, en ce moment même, un rares exemplaires à 4,28 € sur Rakuten.
Le classement est relatif à l'extrême médiocrité ambiante : hormis mon propre "maître", un particulier resté inconnu, l'astrologue qui m'a le plus bluffé est un certain Jacques Reverchon.
Un exemple de bonne astrologie d'antan
Daté du 3 décembre 1975, voici ce qu'avait noté Reverchon dans une esquisse de 2 pages :
Vous êtes à la fois très artiste avec des idées originales et créatrices, et très réaliste (...) Je pense que vous occupez une situation libérale (...) la carrière qui vous eut le mieux convenu eût été celle d'architecte.
A l'époque je n'avais pas encore travaillé comme photographe d'architecture pour les Affaire Culturelles du temps de Druon que j'ai croisé plusieurs fois, entouré de sa petite cour dans des couloir d'un certain palais parisien au 3 rue de Valois.
L'astrologue a encore noté la forte influence du père (détesté) et une adolescence et une jeunesse assez secoués. Elles l'eussent été à moins... Il notait du dynamisme, de l'ambition (concrète, pas spirituelle) et enfin une vie sexuelle lui semblant un peu particulière. Il me demandait si je n'avais pas perdu prématurément un frère... Encore un point intéressant car un penchant pour les semblables peut s'expliquer par une grossesse gémellaire se soldant par un seul "rescapé". Voir Dr Salomon Sellam...
Difficile de faire mieux surtout en 2 pages ! Ce qui est intéressant et que je ne puis reproduire c'est la justification proprement astrologique des déductions proposées. Par exemple cet astrologue utilisait encore ce que l'on appelle les "termes" consistant chaque signe étant divisé en 5 parties inégales dans lesquels Soleil et lune n'interviennent pas.
Parmi les astrologues contemporains, Patrick Vincent me semble assez doué qui tient un excellent journal et qui a recours à des techniques anciennes, ce dont les diseuses de bonne aventures qui se piquent d'être aussi astrologues sont bien incapables.
Un sommaire qui contraste avec la pratique de l'auteur
Certes l'auteur préparerait un doctorat en philo. Je me demande s'il ne s'agirait pas de quelqu'un qui aurait pris des cours particuliers de philo auprès de cet increvable Jean Borella qui a merveilleusement survécu au scandale de l'Affaire Schuon. Ou alors Borella aura rewrité le devoir de cet astrologue qui vit dans le Tarn e t aura été découvert par adorateur albigeois du "maître" nancéen. Un ancien disciple qui, à cette heure, a tout lâché en province pour devenir pleinement "parigot". Certes mis à part une pollution de plus en plus étouffante, la vie mondaine lutécienne est nettement plus variée qu'à l'ombre d'une cathédrale dédiée à Sainte Cécile.
Soit dit en passant que Schuon ait mélangé allègrement des formes traditionnelles assez incompatibles est une chose qui ne l'a pas empêché de porter sur Guénon des jugements parfaitement motivés, notamment à propos de son engouement pour la maçonnerie. J'y reviendrai...
La "Toute-Réalité archétypale" c'est assurément du Borella tout craché !
Oui ça ne peut pas venir du "jeunôt" qui expose sa frimousse sur l'un des bandeaux reproduit ci-dessus.
Une bonne partie du livre doit être du Borella par procuration. Les astres sont signes et non cause (Plotin), tel est le fondement du livre. Cela dit, j'attendrai de trouver ce bouquin à vil prix sur Rakuten pour le parcourir plus ou moins en diagonale...
Une "Clé spirituelle" de l'astrologie occidentale
Ce livre, objet de plusieurs éditions, a été republié en 1974 par Arché. L'astrologie dont il est question n'a rien de spécifiquement musulmane. Il s'agit d'un produit de l'hermétisme alexandrin. Les problèmes posés par le décalage du zodiaque tropique ("tours" zodiacales) est évoqué à partir de la p. 56. La prise en compte de l'ayanamsa chez les Hindous a pour effet de décaler le zodiaque saisonnier presque un signe. Et pour ma part j'ai toujours refusé de prendre en compte ce décalage sidéral. Après que j'ai commencé à me désintéresser de l'astrologie, j'ai appris l'existence d'un mouvement de retour aux sources centré sur les techniques en usage au début de l'ère chrétienne. Quantité de techniques nouvelles se sont ajoutées avec l'apparition de nouveaux systèmes de domification. L'un des système archaïques consiste à placer l'ascendant au milieu de la Maison I et de faire suivre les autres de 30 en 30°. Toutefois si l'on veut un mode de calcul cosmographique cohérent, il semble que la domification Placidus soit la plus cohérente quant à diviser la sphère locale.
La technique des révolutions solaires annuelles ne date que de la Renaissance et le système de prévisions le plus ancien repose uniquement sur des "directions" avec deux modes l'un "symbolique" et approximatif et d'autres tardifs qui nécessitent des calculs trigonométriques.
Vient un moment où l'on en vient à ce perdre dans ce fatras, raison pour laquelle j'ai opté pour le système de divination chinois appelé Yi King ou I Tching dont j'ai été un des pionniers. A présent, je ne me réfère plus guère qu'à mon intuition.
En conclusion, il faut se rendre à l'évidence : il est moins risqué de parler de philosophie astrologique que de vouloir écrire un nouveau traité susceptible de remonter aux sources en datant l'apparition progressives de l'ensemble des techniques connues.
Inutile de dire que l'intromission d'une certaine psychologie et même de la psychanalyse (Barbault) a été une catastrophe. Cette glissage a favorisé une "féminisation" assez détestable de l'astrologie qu'un universitaire que j'ai bien connu a singulièrement aggravée. J'ai connu la fin de l'époque où les leaders se devaient de maîtriser et la trigonomètrie, et éventuellement le latin et le grec. Enfin la popularité des programmes informatiques associés à des canevas d'interprétation composites parfaitement débiles a achevé de précipiter l'art d'Uranie en le faisant chuter à un niveau très people/caniveau.
C'est un ami qui m'a fait découvrir ce livre paru en 1983. Je me sens un peu honteux d'en avoir ignoré l'existence si longtemps tant il est intéressant. J'en connaissais de vue la couverture mais je suis si allergique à l'occultisme que j'ai du feuilleter le sommaire sans tilter....
Sur l'auteur veuillez vous reporter à la notice de Wikipedia.
Nous sommes le 4 mars à 21h 18, la nuit dernière, j'ai bénéficié d'une insomnie, cela arrive parfois, je me suis donc décidé à entreprendre le massage terminal sur la "magie sexuelle". Il s'agit d'une rubrique qui me donne des boutons pour la raison suivante : la sexualité est une contingence à base de "magnétisme" qui ne peut pas avoir pour seul but la perpétuation de l'espèce, c'est tout de même un peu plus compliqué que cela ! J'ai parlé quelque part d'un upaya, ruse divine. Ce que je veux souligner c'est que l'on ne peut pas s'en sortir sans adopter une attitude purement pragmatique. Or on constate que, très curieusement, l'instrumentation de la sualité à des fins prétendument spirituelle (je dirais purement énergétiques...) repose sur le même postulat dogmatique... Alexandrian m'a bluffé sur ce chapitre car tant en ce qui concerne les possession de Loudun, les sabbats de sorcières ou encore l'affaire des poisons, il a réussi, en peu de pages à documenter le sujet d'un façon à la fois synthétique tout en étant exhaustive, de sorte que malgré le temps déjà passé pour m'informer sur ses matières je constate que si j'avais eu la chance d'ouvrir ce livre voici des années, j'aurais gagné un temps précieux. La fin je ne la connais pas, je me suis arr^été au milieu du chapitre et ma foi quand j'aurais bouché cette partie du volume, je n'escompte pas en reparler car j'entends ne vous influencer en rien.
Je vous recommande particulièrement, à partir de la page 293 le chapitre sur la poursuite de la "Chose" par les disciples de Martines de Pasqually et consorts. Un régal... ce passage est à rapprocher du fameux livre d'une certain Alice Joly intitulé Un mystique lyonnais, les secrets de la Franc-Maçonnerie, Jean-Baptiste Willermoz 1730-1824.
Dans la division portant sur Les mystères de la Kabbale, je vous recommande particulièrement, page 89, La doctrine du siècle doré. Il y est question de Guillaume Postel et de la "mère Joanna" dont François Secret, dans son livres sur Le Kabbalistes Chrétiens de la Renaissance a fait tout un plat sans la présenter. Évidemment s'il l'avait située, ne serait ce qu'en précisant qu'il s'est agi de la vieille cuisinière du couvent où ledit Postel a passé un moment, le mystère de celle qu'on présente un peu comme une "prophétesse" en aurait beaucoup pâli. Je regrette de n'avoir pas d'édition numérisée du livre d'Alexandrian, sinon je vous en aurais offert quelques citations roboratives. Mais devoir recopier à la mains les passages hilarants est au dessus de mes forces. On trouve ce livre d'occase à moins de 10 €, ne vous gênez pas...
En ce qui concerne l'ouvrage de François Secret, il est carrément illisible. Les longues citations sont pratiquement indiscernables de ce qui vient de l'auteur. Tout çà parce qu'on n'est pas fichu de prendre la moindre licence vis à vis d'un code typographique désuet qui prescrit seulement l'ouverture et la fermeture de guillemets quand il faudrait recourir à des italiques tout en s'abstenant de produire de longs bloc de texte sans sauf de ligne. Une véritable chiasse érudite certes mais qui, sur le fond, est absolument creuse. On n'apprend pas grand chose dans ce pensum si ce n'est que les kabbalistes Chrétiens ont voulu absolument trouver des trace de la sacro sainte "Trinité" et du "Fils premier né". Franchement qu'est qu'on s'en tape ! Alors quand à comprendre que Postel a été rejeté comme fou tant par les cathos que par les réformés tout en étant adoré et subventionné par les princes, on n'a guère de chances d'y arriver : endormi par l'ennui après deux pages de lecture ce pavé vous tombe de mains. A utiliser uniquement pour éventuellement faire des économies de Zolpidem...
Il parait que je n'aurais pas du écrire "chiasse" et bien je prends le gauche, et je maintiens au moins c'est clair. On ne m'a pas fait d'autres remarque alors s'il reste quelques fautes de frappe. Contraitement à Guénon je ne suis pas dans la séduction, et ceusses qui sont "répulsés" par mon style direct ne sont pas obligé de faire des vieux os en lisant ce blog. Soit ils apprécient cette forme d'humour particulier, soit ils vont voir ailleurs.
Un paragraphe essentiel sur la geste d'un certain Mesmer
Revenons à Alexandrian, j'ai longtemps cherché, mais en vain, à m'informer sur Mesmer et son magnétisme animal. Dans le livre que j'évoque le sujet à été dépeint avec une extraordinaire pertinence en 5 pages seulement à partir de la 248. Et avec une telle justesse que je peux bien dire que j'en ai été bluffé.
Soit dit en passant pour moi qui suis claveciniste et surtout organiste et bénéficiaire, à cet égard, de l'enseignement de la "'vraie" tradition laquelle est passée par la "succession apostolique" d'un certain Antoine Geoffroy-Dechaume par le canal d'une certain Hyguette grémy-Chauiliac qui se destinait initialement à la profession d'archéologue (normal pour une femme Cancer, et nous sommes "jumeaux astrologiques à deux jours près) d'apprendre qu'il maîtrisait cet instrument et à invité Haydn en particulier me l'a rendu plus proche...
Résumé du propos
Votre serviteur, qui est hypercritique, vous le savez et aux yeux duquel peu de gens trouvent grâce, ne peut que résumer son propos ainsi : dans cet ouvrage, c'est comme dans le cochon, tout est bon ! Le propos est non seulement érudit, mais synthétique, et parfois drôle, ce qui ne gâte rien. L'auteur étant décédé en 2009, il représente une espèce d'écrivain non pas seulement en voie de disparition mais sans doute bel et bien disparue. Et même assez unique.
Je regrette (encore une fois) de n'avoir pas d'édition numérisée du livre d'Alexandrian, sinon je vous en aurais offert quelques citations roboratives. Mais devoir recopier à la mains les passages hilarants est au dessus de mes forces. On trouve ce livre d'occase à moins de 10 €, ne vous gênez pas...
Je ne sais pourquoi, ce post avait disparu. Une fausse manoeuvre sans doute. Il date d'au moins 2 ans. Rien n'indique que les projets évoqué ci-dessous auraient été abandonnés. Entre temps François 1er a accepté la démission du Sieur Aupetit.
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Les projets du ci-devant citoyen évêque ne sont que de la petite bière comparé à ce que vous allez découvrir en poursuivant la lecture de cet article. Mais n'ayez pas peur, en cliquant sur la photo du jeune motard qui figure plus loin ainsi que sur le lien suivant vous n'allez pas claquer d'une crise cardiaque. Simplement il faut équilibrer les tristesses par laquelle commence cet article par des choses plus riantes et tenter d'en finir avec le climat d'hypocrisie qui pèse avec le Covid comme une chape de plomb sur le présent monde de dingues. La preuve étant faite que toutes causes confondues, ils siègent au plus hauts niveaux !
Voilà à quoi ressemble l'enfoiré qui veut faire de sa cathédrale une sorte de "Dysneland woke". Enfin quant on porte un nom aussi peu auspicieux que ce personnage, il faut s'attendre à ce que l'on en tire éventuellement des jeux de mots pas très chrétiens...
Ci-dessus la tête à claques à laquelle Aupetit a confié son projet savoir un certain Gilles Drouin dont voici la face réjouie d'imbécile heureux.
Les projets concernant le futur de l'intérieur de Notre-Dame : de la démence à la sauce "woke"
Concernant l'incendie, je ne doute pas un instant qu'il ait été volontaire et que le but était bien d'abattre la flèche pour remplacer le toit de Notre-Dame par l'une de ces horreurs dont le modernisme se plait à enlaidir la beauté de certains paysages. Heureusement ça été raté
Ce recteur de la cathédrale est contesté non seulement pour sa gestion de l'édifice mais aussi pour un relation sexuelle consentie avec une femme.
Le catholicisme français n’en finit plus de s’enfoncer dans la crise. Tout récemment secouée par la démission de monseigneur Michel Aupetit, soupçonné d’avoir entretenu une relation intime avec une femme il y a quelques années, l’Église en France subit toujours les répliques de la publication du rapport Sauvé. Le 5 octobre dernier, la commission éponyme – mandatée par la Conférence des évêques de France (CEF) – avait provoqué un séisme en estimant à plus de 300 000 le nombre de victimes d’actes pédocriminels au sein de l’Église depuis 1950.
Certes, l’onde de choc provoquée par la sortie d’un tel rapport avait, dans un premier temps, fait taire les voix discordantes. Depuis, pourtant, le temps a fait son œuvre. Près de deux mois plus tard, des critiques voient progressivement le jour. En témoignent, dévoile La Croix, dimanche 28 novembre, les dissensions qui ont déchiré l’Académie catholique ces jours derniers à la suite de critiques remettant en question « les faiblesses méthodologiques et les analyses parfois douteuses » du rapport de la Ciase – Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église. Des dissensions et des critiques qui ont mené à la démission de plusieurs membres de l’institution.
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Un rapport biaisé ?
Tout a commencé en début de semaine. Huit éminents membres de l’Académie catholique de France, créée en 2009 pour assurer une meilleure visibilité à la « production intellectuelle attachée (…) au catholicisme », adressent un courrier d’une quinzaine de pages à Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la CEF, et à Mgr Celestino Migliore, nonce apostolique de France – donc représentant direct du pape. Le document est signé par une large partie de la direction de l’Académie, dont Hugues Portelli (président), Jean-Dominique Durand et Yvonne Flour (vice-présidents) et Jean-Luc Chartier (secrétaire général).
Selon La Croix, les huit signataires s’interrogent notamment sur l’estimation du nombre de victimes par la commission Sauvé – comment est-on passé de 171 victimes interrogées à 300 000 cas estimés ? – et récusent « la responsabilité systémique » de l’Église dans ces affaires. Enfin, ils s’alarment de l’importance prise par les propositions de réformes émises par la Ciase, et qui outrepasserait le rôle de la commission tout en menaçant la « nature spirituelle et sacrée » de l’Église.
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Démissions en série
Paramètre fondamental : si le document est bel bien signé par huit membres de l’Académie, dont une large partie de sa direction, il n’en est pas une prise de position officielle. Une nuance qui n’a pas suffi à apaiser les tensions provoquées par le jet d’un tel pavé dans la mare déjà troublée de l’Église catholique de France. Selon La Croix, plusieurs des membres de l’Académie ont annoncé leur démission dans la foulée de la publication du rapport contestataire par Le Figaro.
Parmi eux, note La Croix, Mgr Éric de Moulins-Beaufort lui-même ou sœur Véronique Margron, présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref). Selon l’influent blogueur catholique Erwan Le Morhedec, plusieurs autres personnalités seraient également démissionnaires sans que leurs noms aient été dévoilés pour l’heure. Le positionnement de Jean-Marc Sauvé, lui-même membre de l’Académie, n’est pas non plus connu, même s’il a déjà pu faire part à La Croix d’un « sentiment de tristesse » à la suite de ces critiques.
Les hautes sphères de l’Église doutent
Pourtant, l’initiative des académiciens contestataires n’est que la pointe émergée d’un plus vaste mouvement de critique du rapport Sauvé. Une vague qui infuse au plus haut sommet de l’Église. Ainsi, suggère Le Figaro, le geste des huit académiciens ne serait pas pour rien dans le report d’une rencontre entre le pape et les membres de la commission Sauvé.
« À la publication du rapport, les évêques ont décidé de retenir leurs critiques », avait déjà confirmé l’un d’entre deux à La Croix, au début du mois de novembre. Les doutes, pourtant, sont bien présents : « D’une manière générale, le travail de la Ciase est beaucoup trop soumis à l’émotion : nous nous attendions à un rapport juridique, pas du tout à ce résultat », expliquait le même évêque. De quoi accentuer encore un peu les désordres alors que l’Église vient d’entamer le temps de l’Avent – qui, traditionnellement, marque le début de l’année liturgique.