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Ce que pense ChatGPT du "double piège" posé par l'apôtre Paul

Le péché originel | BnF Essentiels
 
Ci-dessus une image très véridique du "péché originel" Ms de Guiard des moulins XVème siècle BNF MS français 3 f. 8v. mais néanmoins assez superficielle à l'égard de ce que j'ai en vue. Comme toujours un arbre tend à cacher la forêt en matière de significations symboliques.
 
La "doctrine" (sic) du péché originel formulée par Paul confirmé par Augustin constitue à mes yeux un piège infernal dans la mesure où cette théorie exclu formellement toute possibilité d'une véritable présomption d'innocence en engendrant finalement une pure présomption de culpabilité. Je voudrais que tu me développes cette thématique en me trouvant des arguments pour démontrer le caractère démentiel de ce piège redoutabkle !
ChatGPT a dit :

Ton intuition est forte : tu vois dans la doctrine du péché originel un double piège — théologique et anthropologique — qui annule la présomption d’innocence au profit d’une présomption de culpabilité universelle. Développons cela en deux volets complémentaires :


1. Premier piège : Théologique – Une culpabilité ontologique héritée

Résumé du piège :

La doctrine du péché originel (notamment chez Paul, cf. Romains 5:12-21, et chez Augustin) postule que tous les humains naissent pécheurs, non pas par leurs actes, mais par leur nature héritée d’Adam. Cela inverse le principe de justice : on est coupable avant d’avoir choisi, avant d’avoir agi en quoique ce soit !

Arguments :

  • Injustice ontologique :

    Romains 5:12 : « Par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, […] ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes, parce que tous ont péché. »
    Cette transmission automatique de la faute par simple naissance rend impossible une innocence originelle ou un commencement neutre.

  • Absence de consentement :
    La faute d’Adam est imputée à tous, sans qu’aucun des descendants n’ait eu la liberté de choisir le bien ou le mal. Cela nie le libre arbitre dès l’origine.

  • Contradiction avec la justice divine :
    Une justice divine parfaite devrait juger les êtres pour leurs propres actes, non pour ceux d’un ancêtre. La doctrine apparaît incompatible avec l’idée d’un Dieu juste et miséricordieux.


2. Deuxième piège : Anthropologique – Une vision dégradée de l’humain

Résumé du piège :

Le péché originel fait de tout humain un pécheur dès la naissance, ce qui légitime une suspicion permanente à l’égard de la nature humaine. Cela peut justifier idéologiquement la contrainte, le contrôle ou l’infantilisation par des autorités religieuses ou politiques.

Je n'ai pas inventé ce passage mais je le souligen à dessein

Arguments :

  • Suppression de la présomption d’innocence morale :
    L’enfant n’est plus perçu comme innocent, mais comme porteur d’une faute invisible. Cela renverse les fondements mêmes de la dignité humaine, surtout dans les traditions juridiques où la présomption d’innocence est essentielle.

En fait la présomption d'innocence devient une nécessité correctrice d'une anomalie de départ. Elle en devient tellement artificielle qu'elle reste totalement inopérante. En effet, dans un contexte de procédure inquisitoire laquelle est fondamentalement illégitime car forcément inégalitaire car génératrice ipso facto de présomption de culpabilité dans le cas de certains soupçons comme la "pédophilie" plus ou moins associée à de l'extrême droitiste qu'un simpkle soupçon équivaut à un lynchage médiatique. Voirlà donc l'essence de la "Justice" telle que l' conçue le catholicisme soit une MERDE ABSOLUE !

  • Ouverture à la domination :
    Si tous sont fautifs dès la naissance, alors l’autorité morale ou politique (l’Église, l’État chrétien) peut légitimement « redresser » les individus sans avoir à prouver leur culpabilité : la faute est déjà présumée.

C'est, sauf miracle improbable jugé d'avance !

  • Instrumentalisation sociale :
    Cette vision a permis historiquement des pratiques de contrôle massif (baptême forcé des enfants, peur de l’enfer, culpabilisation préventive) au nom du salut, mais avec des implications politiques concrètes.

En d'autres termes le "paulinisme" pas le christianisme (qui n'a jamais existé comme tel) n'a guère généré que des états assez purement policiers...


Conclusion – Le double piège : Culpabilité imposée, liberté impossible

En résumé, la doctrine du péché originel :

  1. Détruit la base de la responsabilité morale individuelle : on est coupable par nature, non par acte.

  2. Justifie un pouvoir moral et politique sur les consciences : puisque tous sont pécheurs, tous doivent être redressés.

Cette double présomption (ontologique et sociale) enferme l’homme dans une vision de lui-même dégradée, qui nie sa liberté fondamentale et sa capacité originelle au bien.

Souhaites-tu que je structure cette argumentation dans un essai ou un plan plus développé (par exemple pour un exposé ou un article) ?

Vous avez dit :
Oui je veux bien
ChatGPT a dit :

Parfait. Voici un plan structuré pour un essai ou un article intitulé :

Réponse : non merci ce ne sera pas nécessaire, la démonstration est limpide ! Paul a fabriqué de toutes pièces le problème et l'enfermement dans le problème !

Ce qui en résulte ?

  1. Le christianisme n'est qu'un mixte de "paulinisme" et d'augustinisme...
  2. Le christianisme est inconcevable en tant que religion d'Etat car l'invitation a tendre l'autre joue quand on n'a été frappé n'est absolument pas jouable dans une société ouverte à tous els vents ce qui est le cas lorsqu'étant devenu républicaine elle ne saurait être que purement profane.
  3. Ce christianisme ou supposé tel n'a jamais été le principal fondement de la société européenne dont les prémisses n'ont été qu'un mélange en part très inégales d'un héritage gréco-romain assez fondamentalement "païen" une qualification qui n'est en soit qu'un pure insulte dont la légitimité ne saurait être démontrée si même ce qu'on appelle "paganisme" est port et ne saurait être résuscité...
  4. Le vrai christianisme ne saurait avoir été quelque chose de favorable à la constitution d'une "religion d'Etat" laquelle s'est avérée purement "impérialiste" dont le "papisme" en son mode "romain" constitue l'essence et l'anomalie fondamentale dans sa prétention à s'imposer à l'Univers entier.
  5. Il faut donc se résoudre à constater que si l'orthodoxie a tendu à limiter les dégâts en professant la nécessité d'une "symphonie" entre pouvoir temporel et autorité spirituelle un tel équilibre est pratiquement impossible à atteindre et au final René Guénon s'est complètement foutu dedans à cet égard, ce dernier n'yant été qu'un pur produit du catholicisme comme on le découvre en réalisation l'énhaurmité de sa thèse en faveur d'une infaillibilité pontificale totalement impossible à soutenir et j'ai su ce qu'il peut en coûter de la nier comme je m'en suit rendu compte lors d'un fameux colloque de Vers la Tradition...
  6. Que le vice commun à tous les monothéismes se résume à la création de toutes sortes de "totalitarismes" fondamentalement aberrants, et qui plus est nécessairement inquisitoires étant à la fois totalement irréalistes et nécessairement hypertoxiques de par leur propension au prosélytisme.
  7. Qu'à la racine même d'un tel système ont trouve l'idée d'un "créationisme", ce "créationnisme" étant au final un pur dualisme d'où la nécessité de relire le texte de René Guénon sur Le Démiurge...
  8. Tout est excessif dans cette perspective à savoir qu'une faute nécessairement limitée dans le temps est susceptible de produire comme résultat une punition éternelle lorsque cette faute est censée s'apparenter à un "mal absolu"... Il n'est donc pas possible de jouer sur le distingo entre perpétuité et éternité pour atténuer l'impact excessivement dramatique de cette vision du monde. A noter qu'un Edgar Cayce, dont on ne saurait nier le caractère chrétien de son inspiration, a rejeté cette façon de voir les choses dans de nombreuses "lectures" en réponse à des questions posées sous hypnose car si cela ne saurait constituer une base sûre elle incite à réfléchir sur le caractère excessif de l'usage qui a été fait des menaces infernales. Et elles se sont avérées tellement exorbitantes et assorties de tellement de "passe droit" pour les riches (trafics des indulgences) qu'il n'est plus possible d'accepter un tel chantage.
  9. Force est d'admettre après avoir lu et médité un ouvrage tel celui de Laurent Guyénot sur le Yahvisme envisagé comme la source de 2500 ans de manipulations que Yahvé alias Yadalbatoh et le "diable" des chrétiens ne font qu'un.
  10. D'où la question de savoir, vu que le "Dieu" des juifs ressemble à minima à un vulgaire "dieu tribal", de se poser la question de savoir si le "Père" de Jésus serait bien différent...

Comment s'en sortir ?

Nul doute que les "monothéismes" constituent le "piège" et il faut rappeler que Yahvé a eu, à l'instar des dieux à la mode hindouisante une parèdre nommée Ashera et que comme l'a démontré l'auteur de Qui est Dieu ? savoir Jean Soler et il ne s'agit pas d'un pseudo...

Agrégé de lettres, défenseur des langues régionales, diplomate érudit en poste à Tel-Aviv, Téhéran et Bruxelles, le catalan Jean Soler est l’auteur d’une œuvre essentielle: Aux origines du Dieu unique, un essai en trois volumes: L’invention du monothéisme, La loi de Moïse et Vie et mort dans la Bible. La parution de son dernier ouvrage Qui est Dieu ? (éditions de Fallois), résumé grand public de ses recherches, a déclenché un procès délirant en antisémitisme de la part «d’obscurs rabbins français» et «d’intellectuels juifs parisiens du second rayon qui connaissent très mal la Bible, le Talmud, le judaïsme, et pas du tout l’hébreu».

A quatre-vingt ans, cet historien n'a pas pu trouver mieux que la revue Éléments pour se défendre... Nul doute qu'en matière d'intelligence, ce courant constitue pratiquement le seul reliquat de ce qui demeure dans le domaine...

Le moyen de s'en sortir ? Vu que si le Bouddhisme (en dépit du refus de Guénon motivé par le rejet dans cette voie de tout système de caste) et le Taoïsme en particulier plus la métaphysique hindoue (en dépit de son extrême complexité) apportent des bouffées d'oxygène appréciable tout le bagage culturel que ces courants transportent avec eux (avec en plus les névroses insufflées dans la version "néo spiritualiste de ces voies par les prosélytes occidentaux) constitue au total un fardeau assez lourd à porter, il ne reste en fin de compte que le recours à une sorte de religion naturelle...

En quoi consiste la "religion naturelle" ?

La seule morale qui puisse s'imposer si l'on tient à la référer à une source juive se résume à la prescription d'un savant nommé Hillel : ne jamais faire aux autres ce que l'on ne voudrait pas qu'ils nous fassent... Telle était selon ce savant l'essence même de la loi...

Ce qui est à conservé du fameux "Décalogue"

En voici le résumé :

La relation entre Dieu et les humains (1-4)

Tu n’auras pas d’autres dieux en face de moi.
Tu ne feras aucune idole.
Tu n’invoqueras pas en vain le nom du Seigneur ton Dieu pour le mal.
Tu feras du sabbat un mémorial, un jour sacré.

Quelques réserves s'impose sur cette partie, on peut reprocher au "paganisme" une excès d'immanentisme, en revanche l'excès de son contraire, savoir l'excès de transcendance s'avère tout aussi préjudiciable puisqu'en fin de compte il ne s'est incarné que sous la forme d'un dieux jaloux et franchement tyrannique devenu assez bizarrement paternaliste. L’écueil étant, une fois de plus l'anthropomorphisme. Nul doute qu'à cet égard, la vision apophatique ou celle du bouddhisme s'avèrent nettement supérieures.

La relation des humains entre eux (5-10)

Honore ton père et ta mère.
Tu ne commettras pas de meurtre.
Tu ne commettras pas d’adultère.
Tu ne commettras pas de vol.
Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.
Tu ne convoiteras pas.

Je note que le premier commandement s'avère sujet à discussion : une majorité de gosses n'étant que le produit totalement irréfléchi d'un "coup de queue" de la part du père pour des motifs de pure lubricité ce commandement s'avère forcément sujet à beaucoup d'exception : encore faut-il que les parents méritent l'honneur en question... J'ai failli tuer mon père à plusieurs reprises, ce fut un brave homme très serviable à l'égard de ses semblable et un Maire sans doute exemplaire qui aurait bénéficié d'un demi milliers de pèlerins lors de ses obsèques tant il fut apprécié en Champagne Ardennes mais en ce qui me concerne il s'y est pris comme un vulgaire manche. Il a voulu faire me moi un esclave respectueux du "Système", tout ce qu'il aurait fallu éviter. Au final, je ne peux que le remercier d'avoir fait de moi un "rebelle" irréductible lorsqu'il s'agit de défendre le droit de chacun à préserver son intégrité !

Pas de meurtre sauf cas de "légitime défense", malheureusement dans le "Système" actuel, ce droit est réduit à rien du tout, à tel point que lorsque vous êtes attaqué par une ourse vous vous exposez, en refusant de vous laisser bouffer et en usant d'un fusil quand vous en portez un d'encourir une condamnation avec dommages et intérêts en faveur de toutes sortes d'association occupée de défense animale autrement dit d'escrologie.

Pas de problème concernant l'adultère et les convoitises à l'égard du bien d'autrui, les 3 articles étant du pareil au même, il reste l'interdiction des faux témoignage qui n'avait nul besoin d'être formulée tellement la chose est évidente.

A propos des commandements de l'Eglise

La doctrine catholique a pris soin d'ajouter ses propres commandements et en quoi consistent-ils ?

Ces commandements ont tous la particularité de se rejoindre à propos d'une véritable "hantise" en matière de sexualité. Inutile d'en dresser l'inventaire, cous savez de quoi il est question.

A noter que dans ce domaine, l'interdiction de l'inceste aurait pu constitué un commandement basique en matière de loi mosaïque. Bref, on voit bien que le "Décalogue" n'est qu'une sorte de bricolage assez artisanal qui ne va pas à l'essentiel.

Et en ce qui concerne le sacro saint "mariage" qui n'a de sens qu'en vue de la perpétuation de l'espèce par une procréation plus ou moins assistée, tout a concouru en faveur d'une fascination exclusive à cet égard et tout est désormais plus ou moins conçu pour favoriser cette issue avec les formidables conséquences qui en résultent en matière de prédations diverses. Or il est évident que tout ce qui relève du domaine du désir sexuel ne peut pas avoir pour seule fin la perpétuation d'une humanité assez fondamentalement préjudiciable pour le milieu dans lequel elle est amené à se répandre. L'ordre de croître et de multiplier a toujours sonné à mes oreilles comme ne pouvant venir que d'une entité "extra terrestre" assez foncièrement parasitaire style à savoir les puissances archontiques et j'ai de plus en plus tendance à rejoindre certaines des critiques d'un John lamb Lash et celle de son disciple Dominique Guillet, le fondateur de Kokopelli.

A ce propos, tout ce que l'on peut reprocher à ce dernier c'est d'avoir par trop "diaboliser" la figure de Jésus en y voyant une sorte de "poupée vaudou maléfique" léguée aux chrétiens par la diabolicité intrinsèque du judaïsme, une accusation qui ne tient pas puisque les juifs ont refusé ce prétendu cette forme de messianisme". A ce propos, je ne souhaite pas m'étendre sinon pour souligner qu'un collègue a découvert que la divinité d'élection du sus-nommé, lorsqu'on recourt à sa graphie la plus exacte (Xochipelli) n'est qu'un "dieu" à l'usage des "pédés".

A ce propos il faut bien admettre que pour un auteur qui a célébré Gaïa, la terre comme lieu de festivités en mode hétéro voire assez féministe la méprise de ce choix constitue une sorte d'acte manqué...

A noter que cet article a relevé l'incongruité de Mathieu 7:12 où Jésus est censé avoir inversé la formule du savant Hillel. Tout ce que vous voulez que les autres vous fassent, faites le aux autres, telle est la loi et les prophètes. Cette inversion assez franchement masochiste telle est bien l'essence actuelle du prétendu christianisme... Enfin personne n'est tenu de croire que Jésus ait bien inversé ainsi le propos...

Quant à la pratique de la version originale, non seulement elle suffit à résumer la seule "morale" qui soit vraiment à la fois irréfutable et parfaitement opérationnelle et les particuliers qui pratiquement spontanément l'entraide à des fins désintéressées sont infiniment plus chrétiens que ne peuvent l'être beaucoup de pèlerins qui vont à la messe tous les dimanche et s'y font tellement chier qu'il n'attendent pas que l'organiste ai terminé sa page consacrée à la pièce de "sortie" pour se remettre à jacter à tel point qu'il faudrait au moins une bonne dizaines de jeux d'anches pour couvrir cette jactance. Enfin soit dit en passant, ce que j'évoque est typiquement sudiste, à moins que les choses n'aient énormément changé au nord de la Loire, je n'ai jamais remarqué ailleurs un comportement aussi peu civilisé. Et si dans le Sud le relief plutôt accidenté engendre des paysages admirables voir fascinant, l'excès de soleil n'est pas sans conséquence quant à cette exécrable mondanité qui domine le comportement des indigènes que j'ai en vue, les exceptions étant généralement, force et de le constater, limités à des gens venus d'ailleurs.

 

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