Veuillez noter que j'ai créé une nouvelle rubrique intitulée "Guénon et la Nef des fous". Ce titre renverra aux rubriques d'un certain site apocalyptique que voici :
http://www.apocalypsesecondebete.net/spip.php?article416
Ce que dit l'auteur de ce site est très censé, sauf qu'il faut s'accrocher pour tout comprendre et c'est assez malaisé quand on se trouve avoir pris le train en marche. Une autre difficulté vient de ce que l'on n'a pas forcément connaissance des sources livresques qu'il évoque de sorte qu'on risque de "décrocher". Bref si j'ai bien compris que le Vieux Chat n'est autre que René Guénon, il faut savoir que le Tigre borgne est un autre des surnoms employés à son sujet. Enfin, il se trouve que votre serviteur et l'auteur du site évoqués se retrouvent sur bien des points en dépit des malentendus qui auraient pu résulter d'un article sur N- Dossier Frithjof Schuon, une curieuse enquête de police...
Je profite de l'occasion pour dire que si l'enquête en question est consternante à bien des égards, cela ne veut pas dire que Schuon n'aurait écrit que des sottises. Seulement, il se trouve que je suis assez mal placé pour faire l'inventaire de son oeuvre écrite de manière à sauver ce qui mériterait de l'être.
On trouvera dans un des Cahiers de l'Herne des critiques de Schuon à l'encontre de René Guénon qui sont parfaitement justifiées. Si donc quelqu'un veut se charger de l'inventaire qui reste à faire, je ne manquerai pas de m'en faire l'écho.
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
Concernant la vogue de la Maçonnerie voici un texte assez jouissif ou l'auteur classe les frères en plusieurs rubriques, je cite :
On peut en effet classer les "frères" et autres "initiés" (au sens européen du terme), en quatre ou cinq catégories ― idéalistes ― érudits ― psychiques ― rationalistes ― en attendant les contre-initiés proprement dit, alors et presque systématiquement "tantriques" du genre bic et bouc...
J'aurais aimé qu'on nous décrive un peu les initiés tantriques du genre bic (bique) et bouc mais comme c'est encore du domaine d'une religion fiction, l'auteur se trouve excusé de n'avoir pas osé se faire Cassandre...
Le chevalier de Ramsay, l'incroyable Willermoz (que j'ai qualifié de mytho, jobard, et de flippé) sont à l'honneur. Avec la mère Guyon "le roucoulement en Dieu"..."la plus grande folle de mon royaume" dira Louis XIV qui finira par la faire interner à Vincennes en 1695, au motif d’un sirop dissolvant de proche en proche le dogme, les mœurs, enfin toute espèce d’Autorité.., donc en fait bien plus dangereuse que Port-Royal...
Le roucoulement en Dieu (!), j'ai adoré la formule très XVIIème siècle... Je présume que pour "roucouler" ainsi la pauvre Madame devait tout bêtement se tripoter un peu trop souvent.
Je vous laisse découvrir cette prose assez piquante.