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Remarques à propos d'une longue remontrance "toxique" d'un très fidèle lecteur

mahakala.jpgTexte rewrité et complété le 20/08 : les ajouts ou modifs sont en bleu

La tenue d'un blog, est, dans certains cas une activité excessivement fatigante voire éreintante surtout lorsqu'il s'agit de traiter certains sujets délicats : religion, spiritualité, musicologie et médecines en particulier.

Rien n'est plus pénible que les procès résultant de malentendus. Cela dit je peux admettre que j'en suis en partie responsable dans la mesure où je ne prends pas la peine de développer certaines vues ou ce qu'elles sous entendent.

Néanmoins, quant il s'agit de vues en rapport avec des données eschatologiques, il faudrait peut-être ne pas prendre ce qui est dit au pied de la lettre lorsqu'il est exprimé au travers de raccourcis se voulant comiques... L'eschatologie judéo chrétienne, n'est pas si simple. Si je ne m'abuse on parle bien de l'attente de la résurrection (des corps). Que se passe t-il dans cette attente? Mon correspondant ma repris à propos du la thèse d'une invention du purgatoire. Il évoque un vague projet d'ouvrir un blog intitulé La planète des sages. Qu'attend t-il pour entreprendre cette oeuvre salutaire ? N'est ce pas manifester beaucoup de prétention ?

Cela dit le fait qu'il m'ait assommé de près d'une quarantaine de pages où il a accumulé toute sa rancoeur provient en partie du fait qu'il n'a accès à Internet que par éclipse. Ce particulier m'a rendu assez de service pour que je puisse juger opportun de l'en remercier en prenant à ma charge un abonnement internet à son domicile. Mais il n'acceptera jamais.

Enfin plutôt qu'un blog je lui conseille d'entreprendre la rédaction d'un livre sur les particularité des perspectives eschatologiques en milieu judéo chrétien comparées à ce qui est proposé ailleurs. Ce sera très utile il n'existe rien de précis. Cela dit, il faudrait qu'il daigne se plier à mon contrôle en tant que directeur de thèse au moins de façon à ce que je puisse indiquer là où telle donnée poserait problème.

De la politesse consistant à structurer son propos

J'ai donc reçu d'un lecteur la première heure, qui découvrit la revue que j'ai dirigée lors d'une vacation à la BN, un long tissu de remontrances servies en vrac sans queue ni tête. Pour commencer, je tiens pour incontournable le fait que lorsqu'on écrit à quelqu'un on se doit de structurer son propos. Je prends la peine de faire en sorte de publier des posts aussi "construits" que possible car il sont pourvus d'un "balisage" sous forme de sous titres qui sont là pour éviter des noyades.

Ce que j'ai reçu ressemble à une véritable diarrhée, et même une colique explosive de celles qui, en homéopathie se traitent par Baptisia Tinctoria. On en prend un jet dans la figure en croyant la rubrique épuisée, ça s'arrête et ça recommence, quasi indéfiniment.

Traiter de sujets d'actualité est certes scabreux

Il n'y a qu'un point sur lequel nous sommes d'accord, à savoir que traiter de sujet d'actualités est forcément "casse gueule". Tout cela va trop vite etc... Aussi dois je préciser que les remontrances en question sont datées du 2 août tandis qu'elles portent, en particulier, sur le contenu d'un post daté d'avril et effacées depuis longtemps.

Il est clair que cette pratique n'a jamais eu d'autre but que de combler provisoirement les vides des actualités en matière de "guénonisme" afin de maintenir un lien avec les lecteurs réguliers et que d'autre part, il était parfaitement clair que je n'entendais pas poser en temps que modèle de rigueur journalistique. Mon correspondant me reproche d'avoir publié une photo de Macron embrassant ou embrassé par Trump alors qu'il s'agirait d'un grossier montage. D'une part, en tant qu'ancien photographie, il serait étonnant qu'un "grossier montage" m'ait échappé et s'il y a eu montage, on s'en tape car symboliquement, il a bien résumé ce qui se passe à savoir que depuis Sarkozy, la France prend ses ordre à Washington.

Il est à noter que je n'avais pas pris garde au fait que les premières pages, complètent et justifient certains de mes propos touchant à la geste de de Gaulle, au problème algérien sans parler du rôle joué par les Anglo-Saxons et certains industriels américains dans le réarmement de l'Allemagne. J'ai du reste l'intention d'évoquer brièvement un livre récent portant sur les causes secrètes de la première guerre mondiale. Sauf qu'on ne peut pas le faire sans évoquer, la thèse d'une lutte entre deux courants sionistes contenue dans une préface proposée pour le livre et qui a été refusée, je pense, à très juste titre. Ce n'est pas que j'ai peur d'aborder cette question mais les sempiternelles polémiques autour du thèmes des "influences juives" me procure des crampes d'estomac. Je doute de la thèse de Pierre Hillard et rien que l'idée de devoir consacrer beaucoup de temps à un Atlas du mondialisme qui doit reparaître suffit à me mettre sur les rotules...


Je ne parle pas des menaces, dysfonctionnements informatiques du à Windaube, du défaut d'ergonomie de certains soft en forme d'usine à gaz, çà me tue et si j'en avais les moyens, je n'hésiterais pas à loger une balle dans la tête d'un certain Bill Gates et même de vitrifier son campus. Si on pouvait quantifier les nuisances causée par l'entreprise, il s'agirait bien d'un gigantesque "crime contre l'humanité".

Je voudrais à présent me borner à quelques remarques assez rapides.

L'auteur de ces remontrances est un abonné à qui je dois une aide considérable quant à la traduction des documents sur lesquels repose le fameux Dossier Schuon. Toutefois cette aide précieuse ne lui a pas donné le droit de me chier dessus comme il l'a fait en m'accablant du produit de ses indigestions.

Ai-je prôné une sexualité débridée ? Sûrement pas !

Ces remarques, après environ 25 pages de déjections confuses débouchent sur ce passage :

En vérité lorsque des gens reprochent un tel mépris du corps c'est plutôt au plaisir sexuel qu'ils pensent: il n'est plus tolérable qu'une instance émette des interdits sur la façon dont on entend s'envoyer en l'air; comme disait je ne sais plus qui: le principal "droit de l'homme" c'est à présent le droit à l'orgasme. C'est devenu l'horizon indépassable. D'ailleurs promouvoir une sexualité débridée est-ce respecter le corps ? Non évidemment c'est le considérer comme un gadget.

Ai-je préconisé une "sexualité débridée" et présenté l'orgasme comme un "horizon indépassable"? Pas que je sache ! Alors pourquoi me dire çà à moi si ce n'est parce qu'on serait persuadé que je serait un obsédé sexuel.

Est-ce compatible avec le bouddhisme qui est hyper draconien sur la question du sexe, du moins pour sa partie monastique. Sauf que pour le reste il laisse place à un certain pragmatisme.

J'ai adressé à l'auteur une réponse assez courte en réclamant des explications. Mais je crois que je perds mon temps à attendre une réponse qui ne viendra jamais. J'ai consacré trop de temps et d'énergie à trop temporiser. En effet, en dépit l'emploi de qualificatifs assez violents, mais qui ne s'adresse à personne en particulier, j'ai toujours essayé d'éviter les ruptures brutales. Mais là s'en est trop et je dis à ce correspondant d'aller se faire (..) voir ailleurs !

Les catholiques sont-ils des idiots ?

Il me reproche de prendre tous les catholiques pour des idiots tout en présentant la catholicisme comme n'était qu'un "organisation maffieuse". Il n'a pas compris que je critique surtout le catholicisme tel qu'il existe et non tel qu'il devrait être. Bien évidemment, s'il était conforme à la façon dont il est censé avoir été conçu, les choses seraient bien différentes. En d'autres termes, ce qu'il devrait être en fait n'existe nulle part !

Je pense qu'il existe des gens qui peuvent se dire "chrétiens" mais ils ont tendance à fuir les églises et quand ils se trouvent contraint d'y aller, ils n'ont pas voix au chapitre. Ils peuvent même n'avoir pas de religion, j'ai été formé à certaines disciplines par un agnostique que bien des catholiques auraient pu prendre pour modèle.

Le catholicisme est-il une organisation maffieuse ?

Puisqu'il faut mettre les points sur les i, et bien oui, mis à part un certain âge d'or médiéval, le catholicisme a de plus en plus tendu à ressembler à une "maffia", il y a eu les horreurs d'une certaine inquisition, le scandale du trafic des indulgences, enfin la dissimulation et la protection des "pédophiles" et j'en passe etc...

Toutefois je souligner que ce n'est pas moi qui ait parlé d'organisation "maffieuse".

Mais je n'exclus pas que ça puisse changer mais encore faudrait-il jeter dehors les éléments les plus "toxiques".

Le catholicisme "organisation toxique" assurément !

La thèse d'une organisation assez foncièrement "toxique" depuis quelques siècles n'est assurément pas discutable.

Je regrette mais en tant qu'organiste, j'ai suis aux premières loges pour savoir comment tout se passe. Toutes ces "bonnes femmes" qui n'ont rien d'autres à foutre que de constituer une "garde rapprochée" autour des curé et qui 9 fois sur 10 foutent la merde, je connais ! Certes il faut éviter les conflits ouverts et agir avec diplomatie et faire en sorte que les éléments perturbateurs se plantent en révélant eux-mêmes leurs déficiences et incompétences.

Sacro sainte "pédophilie"

A propos de cette dernière, on m'objecte que les "pédophiles" dans l’Église ont constitué une minorité. Il n'empêche que même minoritaire, cette pratique n'est nulle part plus scandaleuse que dans le christianisme en raison d'un interdit majeur, celui de l'homosexualité.

Partout ailleurs, du moins dans les cultures où le bisexualité ne fait pas ou fait moins problème c'est moins choquant. Qu'un sportif et son entraîneur puisse éprouver une attirance plus ou moins réciproque et l'assumer c'est à la fois banal et légitime si le jeune est largement pubère et a atteint un minimum d'équilibre et d'autonomie psychique. Mais que pendant tant d'année la hiérarchie ait couvert les prêtres qui ont abusé de jeunes, c'est franchement criminel dans la mesure où il y a incompatibilité et qu'ils n'ont pu que causer un trouble considérable chez leurs victimes.

Mais enfin le problème n'est pas un problème de quantité, ce qui est haïssable, ce n'est pas tant le dérapage de quelques uns (car il faudrait juger au cas par cas du caractère plus ou moins sordides de la chose) mais, je le répète, les protections dont ils ont bénéficié. Ce qui avait été caché est en train de nous sauter à la figure et si je reparle de cela c'est qu'un réseau vient encore d'être exhumé aux USA. Et quand on fait les comptes des milliers et des milliers de victimes totalisées par les différentes affaires qui furent répertoriées, on est quand même obligé de se poser la question de savoir si dans le catholicisme en particulier il n'existe pas un facteur qui a favorisé cette profusion. Mais enfin, je dois dire que de n'est pas ça qui peut m'empêcher de dormir.

Néanmoins, je me réjouis des proclamation actuelle en faveur de la "tolérance zéro".

Cela dit la hantise actuelle de "pédophile" continue de poser un problème. Il faut distinguer le cas du contexte religieux chrétien de celui d'un contexte purement laïque. Or la hantise en cause n'a rien de religieux même si la cause lointaine est un tabou du Lévitique. La notion de "pédophilie" ne demande qu'à s'étendre jusqu'à l'âge de la majorité politique (18 ans chez nous) et même au delà. On doit se poser la question de savoir comment quelque chose qui est à présenté jugé innocent voir bon ou excellent chez des adultes serait problématique chez des mineurs largement pubères ? Si l'on fait bien les comptes le caractère éventuellement excitant de la chose n'implique guère qu'un risque (en plus des MST) celui de trouver ça trop bon au point de ne pas préparer son avenir avec, à terme, le risque de terminer comme clodo...

Cela dit, j'ai fait ma vie, j'ai eu pas mal d'aventure "homos". Ce n'est point que j'éprouve du remords mais passé un certain âge, on a d'autres priorités que la recherche forcément assez dérisoire d'orgasmes. J'ai arrêté les frais voici une trentaine d'années et je ne suis pas frustré, et quand l'énergie vient à tendre à s'épuiser on a dautres soucis que de "baiser. A savoir par exemple de pratiquer une hygiène de vie suffisante pour éviter ou limiter les effets du naufrage que constitue la vieillesse.

Hanté par le personnage de Michel Onfray

J'ai noté dans ces remontrances, la persistance d'une hantise à propos de l'incontournable Michel Onfray. A ce propos, il suffit de se reporter à ma recension de son dernier livre, Décadence, pour s'apercevoir que ce n'est pas mon idole. J'ai déclaré que je n'était pas sûr de parvenir à tout lire et effectivement je n'ai fait que survoler cet ouvrage. De cet auteur, je préfère, son dynamitage du personnage de Freud.

Mon contradicteur, est tellement pris par sa défense de l'apôtre Paul, qu'il s'est complètement planté et n'a pas lu attentivement le court reportage que j'ai fait d'un sermon d'un curé qui est mon "patron" en ma qualité d'organiste. Cette homélie évoquait le prêche de Paul à Athènes. Le sujet s'était le constat d'une différence de perspective découlant d'une confrontation du contenu de la philosophie grecque avec le concept de résurrection. L'abonné fidèle dont je parle s'est focalisé sur la réaction des Grecs, or le prêtre en question ayant mis l'accent sur les lazzis, je rappelle que ce n'était pas le problème...

Le problème des "raccourcis" humoristiques

A propos d'une réflexion humoristique en lien avec les ressuscités (en chair et en os) du style où va t-on mettre tout ce beau monde ? mon censeur essaie d'insinuer que j'aurais de la chair biblique une conception trop, je cite, viandesque...

En attendant, quand on parle de "résurrection des corps" et que l'on sait que Jésus est apparu en chair et en os à ses disciples, il me semble difficile d'escamoter une modalité "viandesque". Mais mon censeur prétend que Jésus aurait seulement montré et non fait toucher ses plaies quoique qu'il y aurait une exception. Enfin l'organiste attentif que je suis a bien entendu, à l'époque de l'ascension son patron insister sur le fait qu'il ne se serait pas agi d'un fantôme (sic) de Jésus. En définitive, je ne crois rien, je me pose des questions sauf que ces questions ne vont pas jusqu'à troubler mon sommeil. J'ai reçu une éducation chrétienne très correcte et je n'ai pas d'efforts spéciaux à faire pour appliquer les règles basiques de l'éthique qu'elle suppose...

Les limites de la vision "créationniste"

Il n'a pas saisi que derrière la question apparente, il s'en profilai d'autres plus subtiles... A savoir que la vision créationniste des "monothéismes", et du "plan divin" qui l'accompagne est trop marqué du sceau d'un antropomorphisme assez dérisoire pour n'être pas problématique. Le problème est que cette fameuse résurrection même sous une forme subtile (formelle mais invisible) ne résout rien. En effet, s'il se trouve que le problème de l'espace disponible s'en trouve escamoté, on se heurte à une autre difficulté : à quoi rime cette fixation sous une forme purement individuelle ? Du côté oriental, on échappe aux paradis par le haut. Mais enfin si le contenu des paradis peut être figurer par un orgasme infini non sexuel, il n'y aurait pas lieu de s'en plaindre.

Mais enfin chaque religion se projette dans l'au-delà en fonction des particularités de la culture qui les incarne. Amour platonique non sexuel chez les chrétiens, lupanar bisexuel chez les musulmans, paradis d'éternels étudiants dans le bouddhisme sans risque d'être perturbé par la présence de "dindes" plus ou moins hystériques.

Remarque occasionnelle sur la thèse d'une "tradition primordiale"

Quand à la thèse d'une "tradition primordiale", c'est une vue de l'esprit très abstraite et même très ingénieuse de Guénon mais il n'en fourni aucune preuve. Ce dernier part de l'(idée d'un prototype parfait qui subit divers dégradations qu'il nous présente comme des "adaptations" tandis que la comparaison grossière mais parlante que je viens de camper à propos de trois modèles paradisiaques militerait plutôt en faveur de la thèse de religions comme étant des création spontanée de cultures différenciées.

Je serais tenté de dire que l'idée d'un plan divin bien à la mode de chez nous, aurait de défaut de ne pas prendre en compte le pourquoi des dinosaures. Ce serait ridicule de demander si eux aussi vont ressusciter car le problème a été réglé : ne peuvent ressusciter que des créatures ayant occupé un "état central". Il est à craindre que la plupart des gens qui me lisent doivent être un peu bouchés pour n'avoir pas compris où je voulais en venir.

Je suis étonné que l'on ne m'ait pas encore dit que je raisonnerais à la façon des dévots de l'Union rationnaliste... Quoiqu'il en soit vous pouvez constater que ce n'est pas le cas !

La thèse d'une hybris

Peut-être que René Guénon a été atteint d'une forme d'hybris quand il a revendiqué une sorte de mission de source au demeurant fort mystérieuse en montrant le tableau de la crémation d'un brahmane et en suggérant qu'il aurait eu un lien avec le personnage ou du moins sa fonction. La chose ne pouvant être que supposée dans une "vie antérieure". Or pour quelqu'un qui niait la réincarnation, ç a la fout mal !

J'en viens pour finir à une accusation grave mais assez risible : il vient donc de m'être reproché un comportement qui relèverait d'une hybris. Il fallait oser ! D'une certaine manière, c'est une autre façon d'insinuer que je serais un dangereux "contre-initié". Bien évidemment, on n'en serait pas arrivé là si l'on ne s'était pas borné à une lecture très littéraliste de mes propos. J'ai certes été trop expéditif mais je crains qu'il existe des éléments de réflexion qui échappent plus ou moins à toute formulation efficace.

Soupçon de "récupération"

Je vois pour finir que celui qui m'avait porté aux nues comme novateur en tant que critique de Guénon, ne m'a apprécié que parce que je lui ai fourni un peu de "matos" pour dézinguer Guénon. Présentement, à l'entendre il n'a jamais investi dans Guénon, a toujours su que c'est de la foutaise, sa connaissance intime de son catholicisme l'ayant dispensé de toute errances.  Il se compare à un dominicain qui lui aurait déclaré que les livres de Guénon avaient tendance à lui tomber des mains.

Je résume bien évidemment. En fait c'est un mensonge, celui dont je parle a suivi grosso modo le même parcours que moi. Plus ou moins échaudé par les limites de notre "monothéisme" local, il a cherché à l'élargir avant de mesurer l'ampleur des limites et insuffisances de Guénon. Ou même il y sera venu par suite d'une désillusion.

Mon censeur semble avoir rejoint le camp de mes ennemis

Enfin, pour oser insinuer que je serais partisan d'une "sexualité débridée" en s'imaginant que l'attrait d'orgasmes puisse encore me faire courir, il faut avoir chuté brutalement ou être resté au niveau de ces schuoniens ou anciens schuoniens et autres semis ou purs guénonolâtres qui auraient aimé pouvoir me faire la peau !

Si tant est que j'aurais eu tort de prétendre que le christianisme tel qu'il est assez généralement vécu tant à se solder par un "mépris du corps", il est évident que c'est faire preuve d'un véritable dualisme que de me prêter le dessin de justifier ce dont on vient de parler. Cette façon de réagir signifierait qu'il n'y aurait pas de place pour un "juste milieu". Enfin si la réflexion est valide à l'égard d'une majorité de contemporains pourquoi me balancer ça à la figure. Enfin je ne suis tout de même pas assez stupide pour pourvoir l'ignorer.

De l'art de carrément "flinguer" la thèse que l'on veut défendre

Soit dit en passant vouloir prouver que le christianisme serait étranger à tout "mépris du corps" en soulignant que la caractéristique de cette religion, c'est le "mystère de l'Incarnation" impliquant que le "fils de Dieu" ait accepté de naître d'une femme revient à flinguer sa propre démonstration.

Oui Jésus est bien né de Marie, sauf que c'est supposé être arrivé sans le concours d'une relation sexuelle avec un homme. Supposition qui implique une méfiance et même une répulsion pour certaine modalités charnelle. Certes toute religion à tendance à ménager certaines règles de pureté rituelle car la sexualité constitue bien une pente terriblement glissante.

En fait, il suffisait de se référer à l'exemple même de Jésus, qui en dehors de pratique de jeûne, n'a pas jugé impur d'admettre des femmes comme interlocutrices ou disciples. Et on se fout de savoir s'il à coucher avec une certaine Marie Madeleine, et on peut seulement dire que c'est hautement improbable.

Il y a, dans la remontrance évoquée, des remarques récurrentes qui montre surtout que mon correspondant est allergique à cette liberté d'expression qui se traduit notamment par l'apparition d'un déluge de blogs.

Tout cela est lassant et même très épuisant mais je n'en mourrai pas ! Enfin on ne s’étonnera pas que j'aspire à prolonger la période des vacances. Quoiqu'il en soit, je viens de démontrer que s'il est légitime de douter des prétentions de Guénon et surtout de la pertinence de certaines de ses thèmes et s'il est manifeste qu'il a traité le christianisme par dessus la jambe, il est clair que mon fidèle lecteur de la première heure s'avère avoir la cervelle complètement phagocytée par une certaine "propagande" qui m'est totalement inintelligible.

Je pense que nous n'avons plus rien à dire et je prie ce lecteur de me ficher la paix ! Il ne peut plus rien résulter de ce genre d'échange. Et rien ne l'empêche d'ouvrir un blog pour contrer l'influence funeste qu'il me prête. Qu'il se tranquillise, je risque de ne même pas lui répondre quand bien même il citerai mon pseudo.

Réflexion faite...

Réflexion faite, plutôt que de me laisser décourager, je me réserve de commenter d'autres passages de la remontrance... Le risque est de paraître vouloir se justifier mais d'une part il y a des remarques pertinentes sur Guénon qui méritent d'être sauvée et je propose d'ouvrir une rubrique intitulée Bêtisier guénonien. On peut me soumettre des propositions...

On peut commencer par quelques exemples...

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