Anne-Marie Delcambre, décédée en janvier de cette année 2016, d’un méchant cancer est sans doute partie trop tôt. Devenue agnostique selon ses dires, elle a choqué par son franc parler et son aspect un peu scrogneugneu. Sa conception de l’élégance avec ses fourrures et ses coiffures improbables à la mode des années 50 datait un peu mais à la réflexion et quoique quelques rares individus dont l’auteur pense faire partie sont peu sensibles au « politiquement correct », il se trouve que les tendances allergiques que cette femme a pu susciter chez les auditeurs les mieux préparés à la clarté de son discours relevaient bien de l’influence pernicieuse d’une ambiance exécrable.
Anne-Marie Delcambre et tous les islamologues chrétiens voir cléricaux ont fait l’objet d’insultes plus ou moins ordurières de la part d’un certain Michel Orcel qui a prétendu restaurer la « dignité » de l’Islam en publiant un livre polémique et haineux chez Bayard, éditeur chrétien propriétaire du journal La Croix qui a entrepris de rééduquer les catholiques en les dressant contre ce « Front National » qui sert surtout à favoriser l’alternance régulière entre fausse droite et fausse gauche afin que rien jamais ne change.