Mise à jour du 19 novembre
Après avoir fait mine de vouloir faire appel à la bourse des fidèles pour indemniser les victimes de prêtes indélicats, le président de la conférence des évêques a résolu de vendre les immeubles dont l'Eglise ne fiat rien (et ils sont nombreux) et d'examiner les demandes au cas par cas en adaptant le dédommagement à la gravité des atteintes. L'Eglise catholique, on le sait est une "vieille rouée" qui a fait le calcul suivant : la plupart de ces victimes veulent une reconnaissance et il en est beaucoup qui ne voudront pas d'argent mais qui se contenteront de pouvoir s'exprimer. On les écoutera bien sûr avec une empathie plus ou moins sincère et après tout le tintouin fait autour de la "pédophilie", on tournera la page.
Si, par la suite, des gosses trouvent le moyen de se laisser abuser, c'est qu'ils l'auront cherché. Je rappelle que dans cette affaire certes la hiérarchie a couvert autant qu'elle le pouvait ces abus mais la faute principale est le fait des parents qui avant mai 68 on refusé de prendre en considération les plaintes d eleurs mômes et se sont bornés, dans le mailleur des cas, à soustraire leurs enfants des griffes des prédateurs mais sans jamais porter plainte. Rappelons que contrairement à ce qu'affirment les intégristes les abus ont été plus fréquents avant mai 68 car la figure du prêtre bénéficiait d'une aura qu'elle a perdu peu à peu après le concile et çà la faveur d'une relative libération des mœurs.
On notera cependant qu'un certain Karl Zero, fait métier de faire mousser les affaires de "pédophilies" parce que çà fascine énormément une certaine catégorie de mâles qui faute de vouloir ou pouvoir s'octroyer certaines libertés en sont réduits à essayer de jouir en hurlant à la répression. Au surplus sa croisade lui rapporte un fric fou par ses livre et les droits de ces "docus" de merde qui ne sont ni faire ni à faire mais qui colporte pas mal de "mythos" notamment à propos de la génération tardives des témoins X dans l'affaire Dutroux.
Noter que Karl Zero est bien le frère de Basile de Koch (ce que confirme Wikipédia) et ce Bruno Telenne est le mari de "Frigide Barjeot", la première ordonnatrice du mariage pour tous. Ce détail a été mentionné par un correspondant de longue date ces jours-ci au téléphone qui reste à vérifier. Or à l'époque des manifestations anti "mariage pour tous" j'ai lu, dans une presse non mainstream que l'un et l'autre vivaient séparément et que le Basile ne dédaignerait pas les garçons. Si vous parveniez à retrouver des traces de cet aspect du personnage, ça m'intéresse de les archiver à toutes fins utiles. Je rappelle qu'à propos de l'innovation mentionnée, la seule chose qui cloche c'est le recours au mot "mariage" et je suis assez ulcéré de voir que si elle est le fruit d'une clique d'anticléricaux ces imbéciles n'ont même pas été foutus de profiter de l'occasion pour rappeler à la hiérarchie de la secte romaine que les églises orientales ont bel et bien bénis des couples de même sexe. Leur foutre ça en plein dans les gencives eut été un excellent moyen de clouer le bec de cette secte remplie à ras bord d'une quantité impressionnante de vulgaire pharisiens. Bref on aurait pu se contenter de "laïciser" cette pratique sans employer un terme qui moi me révulse en pareille matière !
Karl Zero vient donc de produire un "docu" dans lequel il prétend qu'en France 1 enfant sur 5 serait abusé. C'est évidemment du pur délire mais je vois quantité de gens qui paraissent censés et qui gobent ça comme il gobent la thèse d'une "pédocratie" adonnée à une religion à base de "pédosatanisme". Il est malheureusement devenu impossible de lutter contre ce genre d'excès d'immagination. Cette foutaise a commencé avec un livre intitulé "Michelle Remembers". Massimo Introvigne dans son Enquête sur le satanisme était parti de ce phénomène à propos duquel Freud a fait preuve, une fois n'est pas coutume) d'intelligence en se rendant compte que sa pratique de l'hypnose était fautive en ce qu'elle participait d'une suggestion à base de "fables" qui peuplaient l'imaginaire de son temps au sujet de "messes noires pédophiles"...
Je terminerai en soulignant qu'il faut prendre garde à l'emploi du mot "viol" dans le langage juridique, terme qui, dans ce registre, n'implique pas nécessairement une pénétration sexuelle obtenue par contrainte.j'ai, on le sait, la plus mauvaise opinion de l'Eglise catholique en tant que réseau d'influence assez détestable sauf que la personne morale est une chose et que les curés en tant que personne physiques en sont une autre. Bref je doute qu'il aient commis beaucoup de "viols" entendus au sens propre. Le problème réside dans le fait que dans la mesure où il existe un interdit, çà a créé forcément chez les enfants qui ont été sollicités un trouble plus ou moins grave. Le cas de figure étant forcément différent quand un coach sportif vient à séduire un élève dans le cadre de leçons particulières. le code prescrit des poursuites à l'égard des perconne ayant autorité là où un SDF ne serait pas poursuivi si le garçon de 15 ans révolu était consentant.
Enfin rappelons que la tendance assez générale est chez beaucoup de parents et de citoyens de vouloir prolonger l'accusation de "pédophilie" dès qu'il est constaté un certain écart d'âge entre le jeune et un adulte. On est en plein dinguerie et çà ne va pas s'arranger...
J'y reviendrai sans doute à propos d'un "fake new" qui, commence à faire fureur depuis que Yves Poussard , le patron de "Faits & Documents" vient mettre en orbite une thèse selon laquelle la première dame de France serait un vulgaire "travelo" prénommé, à l'origine, Jean Michel "Trognon". Notez que j'écorche délibérément certain noms pour éviter de rameuter vers ce blog des légions de mythomanes plus ou moins complètement tarés.
Mise à jour du 12 octobre
A propos de ce rapport les choses sont en train de partir en vrille.
L'article d'un autre blog signalé plus loin mentionne un article du journal Le Monde faisant le point sur les limites du "secret de la confession" et il est précisé qu'un prêtre à la faculté de s'en affranchir lorsqu'il a connaissance d'un crime de sorte que l'invitation-convocation de l'archevêque de Reims était parfaitement déplacée. Il n'y a donc nulle part de problème, à savoir que les lois de la République s'imposent et on n'imagine pas un seul instant que des prêtres ou des responsables laïques confrontés à de nouveaux abus vont les couvrir : on en fera plutôt plus que pas assez ! On assiste à un renversement : la parole des enfants était sujette à caution, on risque d'assister à un renversement à cet égard avec les risques de prendre en compte une possible "mythomanie" de leur part...
Voici à présent que le président de la conférence des évêques compte sur les fidèles pour indemniser les victimes, ce qui était exclu par l'auteur du rapport. Et si on me tend la sébile, je risque de devenir carrément ordurier et de répondre à ceux qui me la tendront : allez vous faire foutre !
François Devaux, le personnage qui est à l'origine de la mise en accusation de Barbarin, veut, lui que les évêques paient. Mais comment ?
En vendant leurs cathédrales au Américains ou aux chinois alors qu'elles sont devenues propriété de l'Etat ?
Ce sale type est littéralement bouffé par la haine et il faut rappeler que s'il y a eu tant d'abus c'est que les parents se sont généralement bornés à flanquer une torniole à leurs mômes quand il leur arrivait de dénoncer un curé nanti de pattes folles ! C'est qu'avant le concile les prêtres étaient des figures d'autorité généralement incontestées.
Du reste à ce propos les intégristes menten quand ils soutiennent que les abus se seraient développés surtout après le concile: c'est archi faux pour des raisons qu'il est facile de comprendre !!!!
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Je me contenterai de vous transmettre le lien vers une lettre d'un collègue organiste adressé à Mgr de Moulin-Beaufort au sujet de la malfaisance de ce rapport entièrement à charge.
J'y ajoute le texte communiqué par le même auteur et destiné au même archevêque faisant réponse à la volonté du Sieur Darmanin, et actuel ministre des cultes, quant à ses velléités de réduire à néant le secret de la confession.
Je cite :
En complément de l'important e-mail d'hier concernant les lacunes du rapport Sauvé, voici des précisions, notamment juridiques, concernant :
Le secret de la confession.
Aux USA, non seulement le secret de la confession catholique est inviolable, mais aussi des simples entretiens privés avec un ministre d'une des nombreuses religions du pays. Il n'y a donc rien d'extravagant à continuer à faire pareil en France… Même la Cour pénale internationale reconnaît et garantit le secret de la confession au point de l’inclure dans son règlement de procédure et de preuve : CPI, Règlement de procédure et de preuve, ICC-ASP/1/3, règle 73, § 3 : « La Cour considère comme couvertes par le secret professionnel les informations divulguées au cours d’une confession religieuse lorsque celle-ci fait partie intégrante des rites de la religion considérée ».