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  • Une enquête sur la "face cachée" du cardinal Barbarin

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    Mise à jour du 1 décembre 2019

    Je ne suis pas du tout surpris que l'appel se soit soldé par une invitation à la relaxe pure et simple. Donc aucune surprise à prévoir pour le délibéré annoncé pour le 30 janvier.

    Voir : https://www.20minutes.fr/justice/2663447-20191130-video-affaire-barbarin-dit-loi-non-denonciation-agressions-sexuelles-mineurs

    Cet article rend compte fort mal du problème judiciaire posé. On est loin, fin 2019, de la clarté des comptes-rendus de la célèbre "Gazette du Palais" telle que je l'ai connue et et pratiqué dans les années 70 au temps de mes études. Je constate qu'elle existe toujours sauf que je crains que son niveau intellectuel n'ait singulièrement chuté. En en ce qui concerne les médias profanes, c'est carrément la catastrophe.

    Ce qu'il faut comprendre c'est que le second procès sur citation directe était superflu. Et la première juge de cette seconde instance faisant double emploi a merdé.Elle aurait du prévoir les objections développées en appel. D'une certaine manière ce procès faisant double emploi avec celui de 2016 ne pouvait pas déconsidérer la première cour. On est en présence d'une comédie qui se devait d'être "démoralisante". Il faut bien se fourrer dans le crâne que si le concordat appartient au passé, en pratique les évêques ont même rang protocolaire que les préfets et la justice républicaine ne peut guère se permettre de toucher à ces gardiens d'un certain ordre. Le christianisme professe le pardon même quand les manquements sont réellement impardonnables. Il fait donc bel et bien parti du "Système" en s'opposant à ce que chacun fasse justice soi-même.

    Il est à présent parfaitement clair que même si on ne sait pas exactement à quel date Barbarin a été informé des dérives de Preynat, il l'a été assez tôt pour prendre l'initiative d'alerter la justice et que par conséquent il est bien au yeux du public et à plus fortes raisons de tout chrétien qui se respecte coupable de complicité de crime. J'ajoute que l'enquête de Martel est suffisante pour prouver que sa curiosité à l'égard de la vie sexuelle des deux séminaristes cités dépasse manifestement ce qui relève du comportement normal d'un guide spirituel qui n'a pas à pratiquer une véritable "inquisition". Le portrait qui ressort de l'enquête est celui d'homme haïssable qui préférait manifestement le compagnie de curés "homos" pourvu qu'ils ne fassent pas de vagues à celle de curés aux penchant plus "académiques" et comme tels susceptibles de lui foutre des bâtons dans les roues.

    Ce sinistre personnage aura évité la condamnation publique mais il n'en ressortira pas grandi pour autant. Et s'il existe bien un "jugement" au moment de la mort, je lui souhaite bien du plaisir !

    Voir aussi c'est très intéressant et à la limite plus que l'article : https://www.europe1.fr/emissions/L-interview-de-7h40/affaire-du-cardinal-barbarin-frederic-martel-considere-que-cest-surtout-un-probleme-de-systeme-3934019

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    Frédéric Martel, auteur de Sodoma, une "mégabombe à fragmentation" visant les dérives au sein de l'Eglise catholique et du Vatican vient de consacrer un article à ce qu'il appelle la "face cachée" du célèbre Primat des Gaules.

    L'article commence par la révélation d'un "secret", savoir l'existence de deux 'musées Tintin" appartenant au prélat. Certes ce célèbre personnage de bandes dessinées à été qualifié de héros catholique parle journal du Vatican mais il n'en reste pas moins vrai que ce "culte" témoigne d'une singulière immaturité affective de la part de l'ecclésiastique visé... Je cite :

    Lorsqu’il rencontre le cardinal Barbarin, le 29 août dernier au siège du diocèse de Lyon, Romain, un étudiant, est surpris de se faire inviter par le primat des Gaules dans ses appartements privés. Le doctorant avait adressé sans y croire un e-mail à l’archevêque, connu pour sa passion de Tintin, en espérant l’interroger pour sa recherche sur la BD. Le cardinal lui fait visiter son « musée Tintin », au premier étage, et, bientôt, pris d’une affection soudaine,
    l’invite chez lui.

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