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L'Ere du Verseur d'eau (Ganymède) : un véritable cauchemar !

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Lors qu'en 1984 j'ai publié dans 2 ouvrages collectifs 3 textes en lien avec cette fameuse ère je me suis contenté d'un rapport dans grandes lignes de la doctrine des 4 âges et du phénomène de la précession des équinoxes qui en régit les durées telles que René Guénon les a envisagée.

J'étais parfaitement conscient que la figure de Ganymède renvoie à une institution spécifique à la caste des guerriers sous toutes les latitudes connue sous l’appellation de "pédérastie" de sorte qu'elle renvoie indirectement à ce qu'on désigne sous le nom barbare d'homosexualité.

Glosant que une terminologie lancée par un certain Havelock Ellis, savoir l'inversion sexuelle, j'ai annoncé qu'il fallait s'attendre à ce que l'ère versatile risquait de se caractériser par une inversion dans tous les domaines. L'un des chapitres était intitulé L'ère de Ganymède et le triomphe de l'inversion. Et je posais la question : faut-il en conclure que l'Ere du Verseau sera l'Age d'Or du "3ème sexe"

Je crains de ne pas m'être tromper et je remarque que l'on ne cesse de d'inversion accusatoire chaque fois qu'un conflit survient...

Cependant, il est des "signes" qui m'avaient échappé quoique remontant précisément à l'époque de la découverte d'Uranus en 1881...

Deux signes dans le zodiaque ont une relation évidente avec les "amours viriles"

Ce sont les Gémeaux qui sont traditionnellement représentés par Castor et Pollux, et cette iconographie n'a pas été rectifiée sur les cathédrales ce fait fait un peu "désordre" sur des monuments chrétiens dont la morale est un héritage du Lévitique. Je ne vous fais pas de dessin, vous m'aurez compris...

Castor et Pollux sont connus comme éleveurs de chevaux, il s'agissait donc de "chevaliers" et il y a une relation entre la chevalerie et les exploits guerriers et l'institution que Bernard Sergent à présentée comme "initiatique". Je mets des guillemets pour souligner que je n'entends pas indinuer que le mode de formation antique des individus relevant de la seconde caste présenterait un caractère "spirituel" au sens où les traditionalistes guénoniens l'entendent. La "pédérastie" implique une relation entre un formateur adulte mais jeune et un ado comme disciple. Il s'agit d'une relation amoureuse relativement concrète. La chose à été en usage chez les Grecs, les gaulois (qui ayant deux servants pour leurs armes étaient "bigames"), les samouraïs et les peuples premiers.

Contrairement à ce qu'imaginent certains ignorants, la "sodomie" n'a jamais été "canonique" chez les Grecs Voir Sir H.J. Dover, ex président du Corpus Christi Collègue d'Oxford (sic) dans son livre dur l'homosexualité grecque. Quant aux peuples premiers ils auraient opté pour une lactation virile ce que Micrcea Eliade nous a délibérément caché. Ce qui répond à une logique symbolique assez évidente s'agissant communiquer aux garçons en formation, une vertu virile en marquant la sortie des jupes de leur mère...

Le second signe en lien avec le type d'affection en cause c'est le Verseau (Aquarius en latin). Il est inutile d'insister sur le fait que Ganymède, fils du Roi de Tros a été enlevé par Zeus transformé en aigle et ce en raison de sa beauté pour, de nuit, servir de "valet de chambre" au maître de l'Olympe et de jour servir le nectar d'immortalité aux dieux secondaire... Voici une représentation traditionnelle de Ganymède, elle date du XIXème je crois et le dessinateur a du lui dénuder les fesses intentionnellement.

Ganymède.gif

La féminisation contemporaine du "Verseur d'eau" est absolument odieuse !

Ere du Verseau ou Nouvel Art de Vivre    L'ère du Verseau, un bouleversement astrologique - Marie Claire

Voici 2 représentations récentes du signe en cause. Les féministes contemporaines de type "amazonien" ne doutent de rien et s'avèrent de plus en plus hard qui deviendraient des "coupe zizis" si on les laissaient faire car leur "mantra" consiste à accuser les mâles de n'être que des abuseurs et donc pervers constitutionnels... Je partage assez volontiers leurs exécration des "machos" mais il leur faudrait se garder de généraliser en braillant qu'à présent elles auraient des "couilles" car cette vulgarité est à gerber ! Et comme il en est beaucoup parmi les "hétéros" de service à s'être laissé culpabiliser, ceux qui protestent risque de se faire tuer !

Un colloque des années 70 fit merveille en matière de "censure"...

Je m'abstiendrai de donner des détails à son propos bien qu'il ait donné lieu à une publication de ses "actes" car elle n'a guère servi qu'à gâcher du papier à raison de plus de 400 pages par exemplaire publié.

J'ai réussi à dégoter une version scannérisée et je me suis livré à des recherches textuelles. Pas un seul mot sur le genre de teneur sexuelle du mythe en cause ! On se serait donné le mot pour faire l'impasse sur le genre de penchant sexuel auquel que l'on ne s'y serait pas pris autrement.

Or l'organisateur dudit colloque se serait présenté, avant que je ne débarque dans le milieu concerné, comme une sorte d'émanation de l'ère en question au motif qu'il porte effectivement un nom en lien avec celui d'une ville germanique connue pour héberger une fontaine "de salut" et donc pourvue de vertus curatives.

Siebenröhrenbrunnen (Heilbronn) – Wikipedia

Cette censure est assez choquante. Mais 68 était passé par là et ce dont on parle avait commencé à se "banaliser" de sorte que l'on ne s'explique pas un silence aussi hypocrite. Sachant que l'ouvrage n'est qu'un tissu de bavardage sans grand intérêt à part quelques considérations sur la mythologie saturnienne dont on n'a strictement rien tiré comme il fallait s'y attendre.

Ce qui s'est passé juste après l'irruption d'Uranus dans le ciel d'une période éminement révolutionnaire

Ainsi Uranus a été révélé en 1781 soit 8 ans avant notre putain de sacro sainte révolution française,de sorte que cette planète a été connotée de fraternité, d'égalité et de tendances plus ou moins novatrices et même révolutionnaire. c'est l'astre qui annonce les bouleversement subis.

Et en 1790 est parue une série de pamphlets très orientés, le plus connusétant celui mettant en scène Enfans de Sodome à l'Assemblée nationale et qui s'est soldé, à peine un an après sa survenue par l'abrogation du crime de sodomie en mettant fin aux derniers bûchers de l'Ancien Régime.

Ce n'est pas tout car si on se réfère au contenu du Banquet de Platon qui met en scène la fête donné par son amant en l'honneur d'un jeune homme venant de passer le "baccalaureat" fait état de deux sortes de Vénus, la pandémos (la populaire, celle des "hétéros") et l'uranienne réputée céleste qui présidait à l'amour des garçons réservé, en principe à l'élite intellectuelle mais c'était assez purement théorique la bisexualité étant fort répandue à l'époque...

La teneur des pamphlets révolutionnaires vantant la sodomie masculine

Le pamphlet que j'ai cité s'est avéré avoir été une anticipation d'une revendication apparue avec les "années Sida" et celui de l'époque portait le nom de "cristalline". Aucun historien de la médecine ne s'est penché sur ce phénomène, il ne s'agit ni de chaude pisse (gonorrhée), ni de la syphillis mais probablement d'une maladie herpétique et je ne vois aucune MST contemporaine à laquelle on pourrait rattacher des pustules transparentes exsudant un liquide clair. Cela étant on en mourrait et elle était répandue chez les prélats. Le ton de ce pamphlet est assez truculent et même vulgaire. Un autre pamphlet parle des confédérés vérolés... Il est également question de bordel apostolique ou patriotique. Il y en eût pour tous les goûts. Passons...

Voir : https://shs.cairn.info/revue-annales-historiques-de-la-revolution-francaise-2010-3-page-91?lang=fr

L'avénement progressif du "cauchemar"

A partir de cette période troublée, ce dont il est question a fait des progrès sensibles. Il faudra attendre le début qu XIXème pour qu'une protection de l'enfance soit esquissée, des mères prostituant leurs petits garçons dans le quartier du Palais Royal pour pouvoir joindre les deux bouts, on assiste ensuite à la vogue des "petit Jésus", ensuite un terme barbare issue de la médecine légale apparait vers la fin du siècle le plus bourgeois (homosexualité).

J'ai noté aussi quelque chose de particulier dans le milieu de la théosophie : Annie Besant a tendu à justifier des méthodes particulières d'un Mgr Leadbeather en prédisant une sorte de "retour à l'androgynat". Guénon, soit-dit en passant, qui s'est servi du fameux procès de Madras pour discréditer la Société Théosophique, n'a rien remarqué. Ce qui se comprend aisément car s'il a été initié au soufisme par Ivan Agueli, un peintre qui est une de ceux qui à été attiré par l'Islam en raison des avantages offerts à certains amateurs de "tourisme sexuel", en est resté à une sexualité très "bourgeoise". Il faut, pour développer, un regard aiguisé sur certains faits de société être soi-même un peu "atypique" sinon reste aveugle et on ne remarque rien... 

Nous arrivons ainsi à notre époque revendiquant mœurs prétendument "libérées" et c'est une vaste blague.

Les Gay Pride sont une horreur, l'innovation du mariage pour tous une abominable parodie des plus carnavalesques et après que les tantouzes et les folles tordues aient disparu progressivement pour laisser la place à des gays mateurs de body building voire de "jeux olympiques" dédiés on a assisté, lors des dernières olympiades parisiennes à des relais de sinistres drag queens comme relais de la flamme traditionnelle en usage dans ce type de "fête" et j'en passe. Et tout ceci sur un fond de dysphories de genre qui tend à prendre un caractère de plus en plus épidémique...

Je vais m'arrêter là pour constater qu'il est douteux que l'on puisse observer un retour aux sources style réédition du "bataillon sacré" des Thébains. C'est manifestement rapé et je présume qu'il faut s'attendre à un retour de balancier plutôt homophobique avec la possibilité, pour la gens féministe encadrée par une demi douzaine de militantes lesbianiques (notez que je reste courtois...), qui finira probablement par exiger le retour anciens châtiments, soit des bûchers ou des guillotines, sous prétexte que le goût de certains mâles pour leurs semblables constitue une insulte à leur égard.

Il faut cependant noter qu'en une époque où un malthusianisme dépopulatoire recourt à des faux vaccins archi pourris un repli non procréatif présente d'éminentes vertus assez franchement écologiques...

Bref, rien ne va plus et on estentraîné dans un mouvement assez purement entropique qui risque de se mal terminer...

Post-scriptum à propos quelques "trouvailles" figurant dans les "Actes" du colloque visé

J'ai fait une recherche sur les références éventuelles des déclaration en lien avec le sexe et j'ai trouvé 11 références.

On apprend que Saturne, le premier maître du Verseau a émasculé Uranus et ses parties sexuelles jetées à la mer on donné naissance à une belle créature, on parle d'une Vénus mais il a du s'agir d'un jeune Apollon enfin ce qui est à souligné c'est que l'olibrius qui a pointé ce détail n'a même pas vu qu'il fallait en tirer comme interprétation. Il en a déduit que cela signifierait une fin de la Création et un passage à la procréation. Seulement, je ne vois pas comment on peut encore se reproduire après lorsqu'on a été privé des organes de la génération. Uranus serait plutôt le symbole d'un amour assez purement platonique ce qui cadre parfaitement avec l'indication du Banquet. 

Ganymède est mentionné 6 fois dont une fois en lien avec le vase du graal et une autre corrélée avec le bonnet phrygien. Le bonnet phrygien a été la coiffure des révolutionnaires car il a été porté par les esclaves affranchis (pileus). 

Le "Graal" fut la grand marotte "initiatique" de notre moyen âge et j'en reparlerai en une autre occasion. Sauf que la mythologie grecque associant l'initiation de type pédérastique au personnage de Ganymède ne saurait faire bon ménage avec un fantasme chrétien incarné dans une coupe contenant le sang du Christ que Joseph d'Arimathie aurait apporté en Albion...

Il est question plus d'une quarantaine de fois de Paul le Cour que je tiens pour avoir été le charlot le plus comique dont le nom est associé à la célébration de l'ère présentement en cause.. 

J'ai fait en 1984 une remarque piquante à son propos en faisant remarquer que celui qui s'est félicité de travailler à l'avènement du Règne social de Jésus Christ (sic) dans le sillage du Hiéron de Paray Le Monial a placé la chose sous le patronage d'un personnage qui se serait fait copieusement sodomiser. Le propre des cons c'est qu'ils osent tout, la connerie étant chose parfaitement infinie... Sa "créativité" étant effectivement sans limite !

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