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A propos d'Adriano Oliva dominicain thomiste et gay friendly : un retour au fondamentaux du mariage et pas que...

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J'ai bien des choses a dire avant de citer ce que Martel a écrit au sujet du dominicain italien dont il faut tout de même saluer le courage. Je dois vous faire observer que vous pouvez allègrement sauter, au moins pour commencer, certains passages.

C'est en traînant les pieds que je me résous à accomplir la promesse que j'ai fait de rendre compte d'une question évoquée dans le livre de Frédéric Martel. Oui ça devient une corvée de tenir un blog, tout va trop vite. Je l'ai déjà dit : faire une revue de presse pour soi-même et se faire une opinion sur ce qui se passe, prend assez peu de temps.

Mais en rendre compte, peser ses mots, surtout se relire ça devient une charge. Il est cependant des sujets au sujet des quels on ne peut pas se taire.

En plus le langage html qui sert au formatage sur les pages de blog est un immonde saloperie qui tend à vous faire venir chèvre.

Sachez que plutôt que de me casser la tête en compagnie de l'Aquinate,je préfère investir du temps dans l'étude de la botanique et particulièrement le recensement et la localisation de plantes et des baies sauvages comestibles. On risque d'en avoir besoin incessamment sous peu... En ce moment c'est l'époque des fleurs de sureau...

Je ne saurais donc m'engager à faire une recension du livre. La lecture de ce genre de littérature est un pensum. En effet, quand on est intelligent, on n'a pas besoin des directives de l'Eglise catholique pour résoudre certains problèmes quand on sait que c'est elle qui les a créé de toutes pièces. Assez tardivement d'ailleurs, je le précise à nouveau...

Quoiqu'il en soit il est de mon devoir de susciter votre curiosité. Mais d'assez longs préliminaires sont nécessaires car je ne veux pas laisser l'impression que je voudrais me solidariser en faveur de la cause défendue par l'auteur dont il va être question.

Une commande du Pape François

Adriano Oliva aurait été sollicité, indirectement, par le pape François pour chercher une solution au problème des divorcés remariés et des "gays". Il fallait pour cela compenser par reposer, d'après Thomas l'Aquinate les fondamentaux du mariage.

En fin de compte, et à propos du sort à réserver aux "homos", l'auteur est retombé sur une pratique et même une innovation du christianisme qui a consisté à bénir des couples de même sexe. L'image que l'on voit sur la couverture est une des icones représentant St Serge et St Bacchus qui ont été donnés comme saint patrons aux couples de mecs.

Les bénédiction de couples d'hommes ou de femmes, pour ou contre ?

On va me demander : pour ou contre le retour à ces bénédictions ?

Je le dis fermement : je m'en tape ! C'est vraiment le cadet de mes soucis ! 

Non parce que mon âge canonique fait de moi un indésirable mais parce que dans ce domaine le catholicisme aura été une véritable malédiction pour les gays ! C'est tout le contraire d'une bonne nouvelle puisqu'il leur faut se couper les couilles au moins de manière figurée pour mériter le paradis. Un paradis où forcément on risque de s'y emmerder puisqu'il n'y aura plus ni homme ni femmes...

De toutes façons, je l'ai dit et je le répète, le catholicisme s'est avéré hypertoxique pour les "homos", ce que Martel démontre d'une façon irréfutable. Alors ça ne peut pas changer ! D'autre part, croire que la "monogamie" soit compatible avec un penchant envers les garçons et conditionner la dépénalisation de l'homosexualité à cette "monogamie", cela reviendait à condamner implicitement tous ceux qui n'en passeraient pas par le rite pour s'autoriser à aimer charnellement un semblable. Ce qui était concevable dans des milieux  orientaux jusqu'au XIXème siècle n'est plus transposable ici chez nous et aux XXIème siècle.

Peut-on revenir aux sources ?

Je m'empresse de vous prédire que la parution de ce livre ne changera rien. Il résulte pourtant d'une commande faite en 2014 au moment du synode. Le livre est paru en octobre 2015, c'est un résumé de plusieurs études parues dans des revues spécialisées en sorte qu'il m'aura fallu libre le livre de Martel pour être informé de cette tentative.

Si on ne l'a pas su, c'est parce que l'entreprise d'Adriano Oliva a été comme "étouffée".

La meilleure preuve que l'Eglise s'acharnera à pénaliser plus ou moins l'homosexualité la voici :

http://fredericmartel.com/excluvif-le-pape-francois-devrait-annoncer-la-depenalisation-de-lhomosexualite-le-5-avril/

Le pape François : un pas en avant deux pas en arrière

Je pense en particulier a une déclaration selon laquelle il a recommandé la psychiatrie aux parents dont l'enfant serait gay. Je ne saurais le maudire, le Vatican a du rectifier le tir mais il a bel et bien prouvé que dans ce domaine il ne comprend rien à rien ! Que les parents fassent appel à des "psys" pour se faire aider à assumer le problème soit ! Mais recourir à un psychiatre pour l'enfant, surtout pas. On a vu comment ça s'est terminée pour l'immonde saloparie qu'est un certain Tony Anatrella, l'expert patenté du Vatican, qui a fini par être interdit de tout ministère après avoir pris prétexte d'une thérapie aberrante pour satisfaire son vice tout en se montrant homophobe. Certes pour un séminariste invité à subir des attouchements de la part de ce vieux cochon, ça ne pouvait être que vomitif. Mais avec pour effet inverse d'amplifier l'attrait pour des jeunes gens doté d'un fort sex appeal.

Encore une fois, je en risque pas la moindre déception. Délégué par André Baudry, le fondateur du Club Arcadie pour portraiturer une archevêque de Reims recevant une pseudo Jeanne d'Arc, je savais qu'il ferait choux blanc. Je le lui avait du reste dit de ne se faire aucune illusion.

La "monogamie" chez les gays, Est-ce jouable ?

Il suffit d'observer ce qui se passe depuis que le "mariage pour tous" est entré dans les mœurs françaises. Ce sont des couples de vieux qui se marient. Je suis sûr qu'à leur âge ils ne baisent plus. Le mariage ça commence tout feu tout flamme mais assez rapidement les choses se calment et il reste, quand cela se passe bien, une affection réciproque. Mais les fins secondaires du mariage selon Thomas d'Aquin étant la procréation après l'amour dans un mariage classique, on construit quelque un patrimoine pour doter des êtres appelés à en hériter. Chez les "homos" rien de semblable, se regarder ad vitam dans le blanc des yeux et s'aimer çà va bien un moment...

Quand, dans le cadre du "mariage pour tous", on voit des couples d'hommes plus jeunes se marier, on ne peut pas manquer d'être frappé par le caractère parodique de la chose. On en a un exemple assez franchement ridicule dans le feuilleton Plus belle la vie...

Puisque le tabou est réputé avoir été levé en république, je peux faire appel à mon expérience personnelle. J'ai rencontré, au retour d'Espagne, à St Jean de Luz exactement un garçon que j'ai aimé. je passe sur les circonstances assez romantique, une sorte de parc en bord de mer pour indiquer que m'étant empressé de faire le thème de l'extra terrestre que je venais de rencontrer j'ai été frappé par le fait que la superposition des thèmes formait une double conjonction soleil/lune très serrée : sauf erreur, une chance sur 360 puissance 4. On voit au plus une double conjonction dans les thèmes royaux arrangés par des astrologues, mais une double conjonction, je n'en connais pas d'exemple.

Rassurez-vous cela s'est très bien passé, j'ai même été très surpris d'être aimé à ce point en dépit de mes aspérités. Sauf que quelque part, cela ne m'aidait pas à résoudre les questions que je me posais encore. J'avais à faire avec un être très simple et je ne l'étais pas. Une occasion s'étant présentée de voir du pays, j'ai sauté dessus. De toutes façons on était séparés d'environ 150 km. J'ai compris des années plus tard que j'ai besoin de solitude. Cet ami ne m'empêchait pas de faire des rencontres et je pense que de son côté il s'est senti libre.

Je pense avoir compris ce qui s'est passé. J'ai besoin d'aimer certes, j'apprécie l'estime qu'on peut me porter mais je redoute par dessus tout ce que l'on appelle l'amour. C'est parfois assez franchement toxique mais le garçon en question était parfaitement sain à cet égard mais sans doute à 100 lieues de comprendre mes questionnements, Je risquais d'être une charge et j'ai sauté sur l'occasion de m'esquiver et de me retrouver seul face à moi-même. J'ai retrouvé sa trace plus tard. Il m'a dit avoir été étonné de cette espèce de fuite et je regrette de ne pas avoir eu l'occasion d'en parler. Il aurait fallu trouver l'occasion de se revoir mais je suis très casanier. Je sais dans quelle ville il a pris sa retraite. Cette ville comporte un magnifique instrument d'un certain Dom Bedos, je n'irai visiter cet instrument que si, par la même occasion je retrouve la trace de cet amant. Comme il n'a jamais été attiré par Internet, je n'ai pratiquement aucune chance. 

Ce que je sais c'est que l'on peut vivre une amitié assez élective, et faire des entorses dans le contrat. Les "homos" sont parfaitement configurés pour cela. J'observe que lorsqu'il existe une différence d'âge, le plus jeune est chargé de "chasser" et de ramener le "gibier" à la maison... Evidemment c'est scandaleux aux yeux des "hétéros" et de certains cathos, simplement parce qu'ils sont jaloux de ne pouvoir en faire autant. Avec une femme, ce n'est guère possible et en tout cas pas compatible avec un couple ayant des enfants.

A contrario, les "homos" peuvent aimer plusieurs garçons à la fois ou successivement et la jalousie, ou l'exclusivisme est moins répandu chez eux. Je ne vois rien d'immoral là-dedans à partir du moment où il n'en résulte pas d'addiction. Un chercheur, spirituel ou non, disons les intellectuels et les écrivains en particulier sont assez sont généralement en harmonie avec ce mode de vie sentimental en en s'encombrant pas d'une femme, toujours plus ou moins possessive, voire tyrannique.

C'est vivable à condition d'avoir développé une tendance plutôt contemplative qui implique de ne jamais forcer les choses et de tendre à les laisser venir à soi. J'avais fait le calcul que 25 ans d'activité homo à raison d'un garçon différent chaque semaine, cela fait 1300 partenaires différents. Avant les années Sida c'étaient pour certains, non pas 1 mais au moins 10 par semaine, en plus il faut compter des périodes de claustration. Quand on travaille à un bouquin qui vous a demandé plus d'une dizaine d'années de concentration, on n'est pas prédisposé à cavaler du matin au soir et du soir au matin. Mais si je n'ai pas franchi la barre du millier, les hétéros me font rire quand ils comptent en dizaines.

Cela dit, avoir (eu) des partenaires multiples ne signifie pas qu'on veuille les utiliser comme de simples objets et surtout sans aucun amour. Il en va un peu des jeunes comme des moineaux, pour les attraper et les mettre en cage, on dit qu'il faudrait leur mettre un grain de sel sous la queue. Le problème c'est qu'avec les moineaux à forme humaine, leur mettre un grain de sel où c'est indiqué est possible encore faut-il trouver la bonne qualité de "sel". Si ça devrait marcher mieux présentement, c'est uniquement à cause de la menace du Sida et des effets de la crise économique.

Ce qu'il faut souligner c'est que la gratuité de la chose fait que les mesures sont différentes du côté "gay" et qu'en tout état de cause, si le catholicisme venait à remettre au goût du jour des bénédictions parfaitement canoniques, il y aurait sans doute peu d'amateurs. Le problème étant que le rituel étant autrefois public, il seraient désignés comme relevant d'un régime particulier. Or dans la mesure où je considère le fait de préférer la compagnie d'un semblable comme parfaitement naturelle, j'estime que l'Eglise catholique ne peut pas changer la donne sans, plus ou moins implicitement, faire de ses "homos" les "bêtes curieuses" qu'elles sont devenues depuis 8 siècles environ. Et la préférence sexuelle dont il s'agit, sans relever exclusivement du domaine privé, ne constitue pas un élément du statut civil. Quoique qu'on fasse, on se retrouve toujours dans une situation fausse à cause de ces foutus "hétéros" qui s'imaginent incarner la normalité alors qu'il n'incarnent qu'un conditionnement social plus ou moins carcéral. Et j'ajoute que si l'on veut évaluer le chose en terme d'écologie, j'ai tendance à voir rouge quand j'évalue la chose en terme de gaspillage et de pollution !!!!!!!!!!!!!!!!!

J'ai vu des prêtres s'interroger sur la licéité des bénédictions évoquées et comment les pratiquer. C'est pourtant bien simple, il suffit d'ouvrir aux bonnes pages le livre de Boswell. A ce propos, sachant que l'innovation du "mariage pour tous" est l'œuvre d'une clique de parlementaires anticléricaux. Je me demande comment il se fait qu'ils n'aient pas connu l'existence de l'ouvrage évoqué. La réponse la voici : ils n'ont pas pu en ignorer l'existence mais le précédant consistant en une tradition religieuse d'unions de même sexe a du les épouvanter. Frédéric Martel lui-même ignore l'œuvre de Boswell. Cette cécité, spécifiquement française, est très suspecte.

Extrait du livre de Frédéric Martel portant sur le scandale causé par Adriano Oliva

Le frère Adriano Oliva est un historien médiéviste réputé, latiniste chevronné, docteur en théologie. Il est surtout l’un des meilleurs spécialistes au monde de saint Thomas d’Aquin : il préside la fameuse Commission léonine qui est en charge de l’édition critique des œuvres du penseur médiéval – une référence.

Alors pourquoi Oliva se mobilise-t-il inopinément au début de l’année 2015, et entreprend-il l’écriture d’un livre risqué en faveur des divorcés remariés et des bénédictions d’unions homosexuelles ? Se pourrait-il que le dominicain italien ait été encouragé directement par le secrétariat du synode, sinon par le pape, pour intervenir, toutes affaires cessantes, dans le débat ?

J'ai eu la confirmation qu’Adriano Oliva a bien été reçu au Vatican par Baldisseri, Bruno Forte et Fabio Fabene – soit les principaux artisans du synode. 

Comme on pouvait s’y attendre, le livre n’est pas passé inaperçu dans les réseaux thomistes où cette charge a fait l’effet d’une bombe à fragmentation. La polémique a enflammé les cercles catholiques les plus orthodoxes et ce d’autant plus que l’attaque venait de l’intérieur, signée par un prêtre difficilement réfutable, thomiste parmi les thomistes. Cinq dominicains de l’Angelicum, l’université pontificale Saint-Thomas-d’Aquin à Rome, se fendent bientôt d’une réponse aussi sévère que schizophrène, certains d’entre eux étant homophiles. Des militants identitaires prennent le relais et attaquent violemment le prêtre audacieux pour avoir fait de saint Thomas d’Aquin un auteur gay-friendly ! Sur les sites et les blogs, l’extrême droite catholique se déchaîne.

Soutenu intellectuellement par le maître de l’ordre des Dominicains, dont il dépend, le frère Oliva fait également l’objet de nouvelles attaques en règle, académiques cette fois, dans plusieurs revues thomistes dont un article de 47 pages. En réponse, un nouvel article de 48 pages prend la défense d’Oliva dans la Revue des sciences philosophiques et théologiques que dirige le dominicain Camille de Belloy (que j’ai également interrogé). Depuis lors, on annonce de nouvelles salves…

On le voit, le thème était sensible. Pour le frère Oliva, qui dit « avoir agi en toute liberté », c’était même le sujet le plus périlleux de sa carrière. Et aussi courageux que soit le dominicain, il est donc impossible qu’un chercheur de son niveau puisse s’être lancé en solo dans un tel travail sur saint Thomas d’Aquin et la question gay sans avoir reçu un feu vert en haut lieu. Des cardinaux Baldisseri et Kasper ? C’est certain. Du pape François lui-même ?

Le dominicain s’attaque à l’interprétation dominante de la pensée de saint Thomas d’Aquin : au cœur de la doctrine, non à sa marge.

Oliva : « On a l’habitude de considérer “contre-nature” non seulement la sodomie, mais aussi l’inclination homosexuelle. Saint Thomas, en revanche, considère cette inclination “selon la nature” de la personne homosexuelle prise dans son individualité. » Le théologien s’appuie sur « l’intuition géniale » du docteur angélique : le « “contre-nature” naturel », selon lequel on peut expliquer l’origine de l’homosexualité. Et Oliva de faire observer, ici quasi darwinien, que « saint Thomas place au niveau des principes naturels de l’espèce l’origine de l’homosexualité ».

Pour saint Thomas, l’homme, y compris dans ses irrégularités et ses singularités, fait partie du dessein divin. L’inclination homosexuelle n’est pas contre-nature. Oliva encore : «L’homosexualité ne comporte en soi aucune illicéité, et quant à son principe, connaturel à l’individu et enraciné en ce qui l’anime comme être humain, et quant à sa fin, aimer une autre personne, qui est une fin bonne. » Et Oliva de conclure en appelant « à l’accueil des personnes homosexuelles au cœur de l’Église et non à ses marges ».

Après la lecture d’Amours, des cardinaux, des évêques et de nombreux prêtres m’ont dit que leur vision de saint Thomas d’Aquin avait changé et que l’interdit de l’homosexualité avait été définitivement levé. Certains, fidèles et hiérarchies confondus, m’ont même confié que le livre avait eu, sur eux, l’effet du Corydon d’André Gide et, d’ailleurs, Adriano Oliva achève son texte par une allusion au Si le grain ne meurt gidien. (Sollicité par mes soins, le frère Oliva refuse de commenter la genèse de son livre ou à discuter de ses liens avec Rome.

Pour en finir avec cette galère

Cela dit, si vous voulez savoir comment, à partir de Thomas d'Aquin, l'auteur à conclu à la licéité des amours masculines en particulier, vous cherchez sur le Net des échos de la querelle et le cas échéant vous pouvez vous procurer le livre, il est vendu 14 € et je l'ai trouvé d'occase.

Voici un des résumés les plus clairs qui se puisse trouver de la thèse pour la partie "homo" :

http://www.reflexion-partage.org/amours-dadriano-oliva/

Voici un exemple des réactions des théologiens plus ou moins "homophobes".

Sachez pour votre gouverne, qu'il ont déformé les dires de Oliva. Pour le mariage l'Aquinate a dit clairement que la procréation passe au second plan et que l'objectif essentiel du mariage c'est amour. C'est dit clairement dans l'évangile : ne faire qu'une seule chair !

Quant au fait que le penchant 'homo" soit naturel, il n'est nul besoin de se farcir la tête en scrutant les dires de l'Aquinate ! 

Le penchant dont il s'agit est plus "naturel" que le penchant "hétéro". En effet, la différence de psychologie et de tempérament entre les sexes et si contrasté qu'aimer charnellement une femme me paraît un exploit relevant de plus moins de masochisme. Je l'ai écrit 100 fois, elles ne sont pas romantiques. J'ai été ami avec une femme de la bourgeoisie de la métropole sudiste, c'était la sœur d'un Maire de la ville, chaque fois que je prenais des nouvelles je l'entendais s'inquiéter, non pas de ma santé mais de mes revenus. Ce n'est pas que nous sortions beaucoup ensemble et le cas échéant elle aurait très bien pu payer les additions au restaurant mais les soucis matérialistes sont si "conaturels" à toute femme que pour des gens comme moi, c'est un obstacle à toute espèce de possibilité d'harmonie. 

Enfin j'ajouterai que les moralistes nous font raquer avec leurs histoire d'altérité ! Je ne me sens pas du tout contraint de faire un effort d'en ce sens. L'homme est symboliquement du côté du Ciel, c'est aux femmes et s'adapter au pôle dominant de l'espèce humaine. On nous emmerde avec l'histoire des femmes battues mais sans les mettre tous dans le même sac, il en est qui font tout pour en humiliant en secret leur Jules par des paroles blessantes dont elles possèdent le secret. Les victimes authentiques sont moins nombreuses qu'on ne l'imagine et comme je n'ai aucune part responsabilité dans ce genre d'abus, cela ne me concerne pas et je m'en contrefous et je refuse de me laisser culpabiliser par une certaine propagande féministe.

Se faire eunuque ?

Je vais même jusqu'à penser qu'il existe des convenances particulière entre l'amour des garçons et la spiritualité en général. Excepté au sein du christianisme où ca ne peut pas cadrer puisqu'à défait de se marier on est invité à se faire eunuque... Encore qu'il y ait plusieurs catégories d'eunuques et l'on sait qu'un certain castrat était très recherché par les espagnoles de la cour d'un certain Roi des plus dépressifs. On peut donc interpréter le terme de bien des manières. Mais basta, tous ces chipotages qui vivent à un contrôle social pas très catholique me saoulent.

Je pense que ce que l'on décore d'un barbarisme qui sonne à mes oreilles comme une malédiction (le mot "homosexualité"), est une chose bien simple et qui serait plus répandue si l'Eglise catholique en particulier n'avait pas empoisonné le monde avec sa hantise de la "sodomie". Je serais tenté de dire qu'à force d'en faire trop à ce sujet, cela se retourne contre elle, et pour tout dire elle l'a dans l'os, et ne s'en sortira jamais. Et ce n'est sûrement pas moi qui va la plaindre...

Bon j'arrête là, à cette heure je n'ai plus de canidé à promener, mais je viens de m'aviser que dans deux jours c'est Pâques et je n'ai pas la moindre idée de ce que je vais jouer comme pièces d'orgue. Il devient urgent d'y penser...

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