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Après la Rome vaticane comme nouvelle Sodome, voici Londres , la "queer city" selon Peter Ackroyd

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Assez parlé du Vatican et de ses sodomites aussi endurcis qu'empourprés... Empourprés certes, mais point par la honte... Changeons un peu d'air. Celui que l'on va évoquer est-il plus respirable ? A vous de juger !

Un livre est paru en 2017, Queer city, l'homosexualité à Londres, des romains à nos jours...

Si l'on se réfère à internet, Queer est un terme parapluie regroupant les minorités sexuelles et de genres (personnes non-hétéronormées, non-monoamoureuses, non-cisnormées, non-dyadiques). Depuis les années 2000, les mots allosexuel et altersexuel constituent des tentatives de traduction en français.

Bref, il est deux termes qu'il faudrait bannir, c'est "homosexualité" car ce terme relève d'une médecine légale excessivement tardive à vocation norminative et surtout policière. Et Queer, qui recouvre tout un fatras assez franchement merdique à tous égards soit un concept qui tend à me faire venir de l'urticaire.

Je n'ai rien contre les gens qui ne sont pas content de leur sexe et qui veulent en changer, cela les regarde. Dans le cas d'un certain Dimitri, rendu célèbre par Plus belle la vie, le cas de cette fille transformée en garçon est apparemment réussi mais il est toujours à craindre, en allant regarder sous la ceinture, d'être un peu déçu.

Quant à la transformation de mecs en gonzesses, je crains qu'on ait fait le tour de la question avec le théâtre et la célèbre "cage aux folles".

Merci bien ! Je suis désolé mais ça ne m'inspire aucunement. Le transformisme, passe encore pour les cas d'intersexualité où il faut éventuellement trancher, que ce quoi au figuré ou même au sens propre.

A mes yeux, il n'existe, dans le domaine de ces "variations" qu'une seule option qui soit pleinement "fonctionnelle" et c'est l'amour des garçons. Ni trop jeunes ni trop décatis. Embourgeoiser ce dont il est question sous l'étiquette de "mariage" est évidemment chose problématique.

Le livre dont il est question paraît bien avoir démontré un penchant assez marqué des Londoniens, voir des anglais en général pour leur propre sexe ce qui serait une preuve de bon sens, si la chose ne s'était pas accompagnée d'une tendance particulièrement marquée à mélanger le masculin et le féminin avec plus ou moins de mauvais goût. Le livre ne paraît pas suivre une perspective historique donc chronologique mais s'attacher à décrire diverses nuances de comportement et de goût où le caractère "homo" domine.

Sont passés en revue les mous et les fuyants, les frotteuses, les esclaves suceurs, les "mouillés", les Miss Molly, les Flats, les Tiddy dolls, les chevaucheurs de croupes, les omi-palone etc...

J'ai envie de répondre : n'en jetez plus la cour en est pleine ! Beurk, c'est par certains côtés assez gerbant ! Et je me suis arrêté au milieu du livre.

Je tâcherai de le reprendre mais je ne garderai sans doute pas une idée bien nette de son contenu. Je vois que puisque ma tribu est d'origine albionique, que j'ai de qui tenir sauf que tout ce qui est efféminé, à plus force raisons si c'est parodique me dégoûte et surtout me hérisse !

Finalement et comme l'auteur a lourdement insisté sur tout ce que l'homophilie londonienne a pu produire de folklore assez flamboyant et que c'est la seule chose qui parait faire bander ce Peter Ackroyd, on peut se demander s'il a bien démontré que Londres aura été pire que Paname en tant que capitale réputée sodomitique. Tout cela est assez glauque pour dire le moins.

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Le livre ci-dessus, pourrait bien constituer, le pendant hexagonal de ce que j'évoque pour Albion. Je dis "pourrait" car je ne l'ai pas lu, je n'en ai vu que des extraits sur Google Books alors que je cherchais à élucider ce que raconte Montaigne à propos d'une église de la porte latine en périphérie de Rome.

Cela dit, je n'ai connu un Paris qui n'était pas encore gay seulement au lendemain de mai 68. J'ai visité par curiosité une sorte de "catacombe" au lieudit La Sorbonne ou un certain Daniel Guérin aurait pratique un strip-tease devenu historique. Je me souviens que l'on m'a fait visiter un sauna particulièrement miteux dont je suis vite ressorti mais quoique l'efféminement était encore à l'ordre du jour et que la mode des "tantes" n'avait point encore passé de mode, il me semble, à en juger par les lectures historiques que j'ai pu faire, que Londres a bien mérité le pompon sous le seul rapport d'un baroquisme de très mauvais goût.

Sauf que je sais par expérience, que la "chose" reste nécessairement plus humaine et plus conviviale à mesure qu'on remonte vers la froideur surtout quand l'humidité s'en mêle. Il ne faut donc pas se laisser tromper par certaines apparences. C'est l'occasion de dire, puisque j'aurai bientôt 40 ans d'expérience d'une humanité sudiste que, tant sous le rapport considéré que sous celui d'une sociabilité générale, il est à craindre d'avoir à dire qu'elle ne vaut pas le déplacement !

En revanche, les paysages sont fascinants par leur caractère accidenté et leur qualité de Feng Shui  excessivement variable.

Enfin je ne manque pas de faire la différence chaque fois que je remonte un peu vers le pôle. 

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