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Dernière réponse à un certain JRL, lecteur de la première heure et brillant avocat du catholicisme

Par-ici-la-sortie_ng_image_full.jpgAvant d'aller plus loin, si mes propos risquent de vous raser, personne ne vous retient ! Ne soyez pas masochistes !

J'ai fait allusion, à plusieurs reprises, à un placard de remontrances mal ficelées d'une quarantaine de pages. Je m'excuse d'avoir encore à chantourner (sic) quelques petites vacheries pour essayer de faire circuler un peu d'air frais afin d'alléger cette "canicule spirituelle" par laquelle on aura voulu me couper le sifflet. Notez qu'il s'agit de clore un certain débat. Il y a manifestement encore des gens qui ne comprennent pas que la culture d'une certaine dérision est incompatible avec la thèse d'une hybris. cette blague on ne me l'avait pas encore faite.

Dernier acte d'un échange aigre-doux

Je viens donc de recevoir deux réponses à mes contre-remarques dont je vous donne des extraits assez courts. A la fin d'un long mail de régurgitation au sujet de l'Apôtre Paul, avec qui j'ai correspondu m'écrit ceci :

Ce que je crains pour vous c'est qu'il semble que vous vous soyiez toujours querellé avec tout le monde au bout d'un moment et que pour vous se soit toujours "la faute aux autres". Trait de caractère qui remonte sans doute à l'enfance et comme je l'ai dit à cette mentalité particulière des générations baby boomesques !

Écrivant ceci : Je tiens à vous faire observer que si mes opinions sont bien sûr discutables comme toute espèce d'opinions, je respecte mes lecteurs en faisant l'effort de structurer et de baliser mes textes ! Et bien cette sorte de politesse, vous me la deviez également, en retour. A moins que le but unique ait été de vous "lâcher" et surtout de me blesser.

Ce à quoi il m'était répondu : Impossible car je n'ai pas le temps de lire ce blog ni d'y relever les points contestables.

Il s'est attiré la réponse suivante :

Je vous trouve très contradictoire. Vous n'avez pas le temps de lire mais vous trouvez celui de balancer en vrac en mélangeant tout. Les pannes d'ordi (évoquées ailleurs) ont bon dos !

Merci pour la "psycho" de bas étage sur la parano et le besoin de se quereller avec tout le monde.

Voici, venant de ce valeureux chrétien un diagnostic témoignant de son incomparable discernement spirituel :

Vous faites un petit délire parano. Mon ordi avait planté et j'ai du attendre avant de poster ce mail , ensuite j'avais autre chose à faire voilà tout. Bon sang je me fiche de votre blog, vos opinions et cie. Dernièrement vous avez publié pas mal de sottises et c'était vs rendre service de le faire remarquer. Vous avez eu du mérite s'agissant de la critique de certains gusses des milieux guénoniens et sur le dossier Schuon, c'est déjà bien . Même si à mon avis le dossier Schuon a des défauts.

Le "Dossier Schuon" a certes des défauts, l'enquête s'est étalée sur 25 ans, la masse d'informations est volumineuse, j'ai du m'y reprendre en 36 fois, j'ai fait le maximum pour synthétiser dans la version 2011. Celui qui me reproche des "défauts" a eu tout le loisir de m'indiquer comment les éviter. Je me rappelle qu'il s'était entiché d'une thèse à base de "contre initiation" et que je me suis tué à lui faire admettre que démontrer le côté carnaval, la parodie, l'hybris et le mélange des formes était suffisant, que dans cette histoire il n'y a pas à proprement parler de "pédophilie".  Si défaut il y a soit et c'était inévitable, qu'il daigne prendre sa part de responsabilité.

Dans le dernier mail j'ai répondu ceci à propos des  jugement psychiatrique de ce traducteur et conseiller bénévole :

A propos des lieux communs de vos "psychotages" venimeux, vous devriez faire un stage de formation rapide et vous mettre psychothérapeute, je pense que ça gagnerait plus que d'essayer de vendre vos lavis colorés quoique c'est peut-être ce que vous auriez fait de mieux. Vous possédez un réel talent et je regrette de ne pouvoir vous aider dans la promotion que vous mériteriez et le fait d'avoir à galérer comme un malade pour survivre n'aide pas à l'objectivité. Enfin ce n'est pas mon problème. Je vous souhaite bon vent ! Il y a bien longtemps que nous n'avions plus rien à nous dire.

A propos de oeuvres artistiques de mon ex correspondant, je signale à ceux qui aurait l'occasion durant ces vacances de longer la Côte d'Usure, qu'une expo serait en cours du côté de Fréjus. Si vous tombez dessus vous la reconnaîtrez aisément, il s'agit d'une collection de portraits constitué de lavis de plusieurs couleur par un coloriste de grand talent. Si vous souhaitez faire faire votre portrait ou ceux de vos enfants ayez la bonté de convenir d'un prix décent, il mérite d'être aidé et soutenu car il n'est pas du tout agréable d'être un "assisté" dans les circonstances actuelles. J'aurais pu obtenir le mien mais je ne suis pas narcissique et comme Guénon je me débrouille pour échapper aux éventuelles séances de photos. C'est que sans être spécialement parano, bien au contraire, je crois à l'existence de la "magie noire".

Je disais également dans ce même mail :

En fait ce que j'ai publié ne vous a intéressé que dans la mesure où vous y avez puisé de quoi démonter Guénon et Cie. Vous êtes censé avoir tout compris en ce qui le concerne avant que je n'en parle et réalisé que c'était un charlatan et à la limite vous n'aviez besoin de moi que pour trouver des formules percutantes pour cristalliser ce que vous auriez pressenti.

A d'autres ! vous êtes comme tout le monde : vous avez espérer trouvé un élargissement en Guénon mais vous avez fini par être déçu. Cela vous a incité à approfondir le christianisme mais vous ne vous rendez pas compte à quel point ce que vous rapportez de la part de certaines figures (Augustin en particulier) est complètement inintelligible. Je crois avoir cité des exemples.

Mon correspondant a donc vivement réagi quand je l'ai traité de menteur. Je l'aurais insulté. C'est la vérité ou plutôt la réalité qui est insultante, pas moi.

Enfin dans tout ça vous n'avez pas pris le moindre risque. Bien sûr vous avez mieux à faire. Vous êtes un artiste, vous avez des expos à préparer, vous avez votre vie spirituelle etc... Vous me balancez d'un seul coup d'un seul un déluge de critiques mal ficelées

La critique est facile mais l'art est difficile.

Diagnostic de Palchine en tant que médecin de service

La prochaine fois que vous serez affronté à des problèmes digestifs, prenez ou de l'argile ou mieux du charbon actif, ça s'achète au kilo dans les labos d'oenologie. 3 cuillères à soupe à diluer dans un pot à vis contenant de l'eau, fermer, agiter, boire avec une paille chaque soir à 4 heures du dernier repas ou prises médicamenteuses deux ou trois jours de suite. A répéter par petites cures. Çà c'est pour la désintoxication intestinale, pour la digestion proprement dire je peux vous indiquer d'excellents remèdes pour le foie.

Absence totale d'humour

Réponse de JRL : OK bravo ça vole haut ! quand on raconte des sornettes il faut s'attendre à se voir contredit. Après on reconnaît ses erreurs ou pas et on dialogue, normalement....!

Sauf que je ne vois pas comment discuter avec quelqu'un qui n'est pas foutu de me tenir un discours structuré et qui me noie sous 40 pages, surtout quand de toutes façons il objecte n'avoir pas le temps de discuter.

Conflit générationnel ?

Mon opinion est que vous êtes au fond bien de votre génération; une génération assez gâtée et qui a développé une certaine arrogance et une tendance à jouer les "voitoussétou" et à ne pas supporter la contradiction.

On va en rester là j'ai autre chose à faire que de perdre du temps avec des gugusses acariâtres.

Moi acariâtre ? Mon humour est certes grinçant mais il se cache derrière un immense éclat de rire !

Oui M. JRL doit avoir une vingtaine ou une trentaine d'année de moins que votre serviteur qui en a 71. Il vit dans une ville en partie colonisée par des retraités qui ont bénéficié des Trente glorieuses et il crève la faim. Mais je ne vois pas ce que j'ai de commun avec les horribles bourgeois et "bobos" qu'il souhaiterait noyer dans un port voisin. J'ai été logé à la même enseigne, il m'a fallu attendre de liquider une modeste retraite et d'hériter de ma mère pour gagner un peu d'aisance. Qu'est-ce que c'est que cette crise ?

Menace d'atomisation (sic)

Ne vous plaignez pas : si j'étais le genre d'ordure que vous décrivez d'un style chantourné j'aurai eu d'autres moyens de vous atomiser via internet si j'avais voulu. Mais comme je n'ai rien de perso contre vous et que j'ai une éthique ( qui comprend la politesse) c'est absolument exclu.

Délire de persécution ?

En plus je lis entre les lignes que je souffrirai d'un délire de la persécution ! Et puis quoi encore ! Notez en passant qu'un sinistre crétin de "psys" a voulu me coller une étiquette en tant qu'hébéphrène catatonique ! Moi, catatonique ? Ce devait eêtre une plaisanterie mais non pas du tout. Enfin et à l'évidence je suis tout ce qu'on voudra sauf "catatonique" ! Cela dit je ne suis pas du tout schizophrène mais pour cela il fallait trouver le moyen de sortir des griffes du catholicisme.

Cette saillie comporte une allusion au fait que la teneur de certains jugements psychologiques de la part de JRL m'ont simplement fait penser à ceux des "Isik" et Cie, à savoir des "ordures" qui ont eu recours à la thèse d'une sorte d'hystérie homosexuelle pour me diffamer. Mon correspondant n'a pas osé aller jusque là mais je le soupçonne fortement d'avoir adhéré à ce genre de thèse en son for intérieur. Le cas échéant cela m'est complètement égal ! Je sais ce que je fais et j'ai du être configuré pour survivre à ce genre de tentative d'empoisonnement à répétition sinon je serais crevé depuis longtemps.

Conclusion : le catholicisme est devenu hyper toxique et c'est INDISCUTABLE !

Je maintiens ma thèse, à savoir que les monothéismes (ou monolatries, comme on voudra !) ont toujours tendu à faire des tas d'histoires de la sexualité et en particulier de ce qu'on appelle "homosexualité" (concept qui ne date que de 1869) et à tout pourri !

Au sein du christianisme, le catholicisme a battu tous les records en ce qui concerne la création de conditions particulières qui ont aboutit tant chez les "hétéros" que "les gens d'en face" à un état ambiant de véritable névrose, un phénomène aujourd'hui relayé et amplifier par la société civile héritière des tabous religieux au travers d'un certain développement de la médecine légale. Et sous couvert d'une prétendue libération. Aucun citoyen n'échappe à cette ambiance hyper toxique, avec d'un côté des intégristes hyper coïncés de l'autre des "bobos" complètement déjantés et plus ou moins agnostiques. Avec au milieu quelques fidèles qui essaient de démontrer la possibilité d'un "juste milieu" lequel est absolument introuvable. Et pour cause !

Quant à rameuter les "brebis perdues"...

On s'est mis en tête, de rameuter les brebis perdues, les "homos" en particulier mais tout en continuant à les considérer plus ou moins implicitement comme des "malades".

C'est la religion qui a rendu les "homos" malades...

Il faut inverser la proposition. La tendance à préférer des semblables est parfaitement naturelle. La pastorale actuelle est vouée à l'échec d'une part car la situation est intenable. On a poussé les "homos" à devenir invisibles pour pouvoir les déclarer honteux. A présent c'est l'inverse, on les a poussé à la visibilité uniquement pour permettre aux marchands de les exploiter. Mais quoiqu'il fasse ils auront toujours tort. Le seul problème c'est que la gratuité de la  chose suscite un nomadisme et des excès mais on n'a pas besoin de curés (plus ou moins pédophiles...) pour gérer nous-mêmes la chose.

En finir avec la "pédophilie"

Or qu'est-ce qui fait qu'il existe tant de curés pédophiles, notamment chez les catholiques ? Et bien c'est tout simplement parce que la Bible présente la première femme comme n'ayant été qu'un vulgaire support de Satan. Il est vrai que la misogynie est à la base de bien des religions mais nulle part en dehors des "monolatries" il n'existe une telle hantise de ce qu'on appelle "homosexualité". Tout les sociétés anciennes et certaines actuelles se sont arrangée de ce problème, ce qui a permis au tourisme sexuel de rapporter beaucoup d'argent à certains investisseurs.

Il faudrait pouvoir retourner à l'opposition antique entre amour des garçons et amour des femmes. Ce sujet de controverses, vieux comme le monde, a fait les délices des lettrés du moyen-âge et il s'agissait de religieux. Il a fallu attendre les XII et XIIIème siècle, pour que les amateurs de la premières rubrique commencent à vraiment sentir le souffre. Suffit de livre John Boswell, en faisant abstraction de quelques cagades, pour s'en rendre compte.

Sur un plaidoyer fort problématique en faveur de l'Eglise

Mes dernières remarques au sujet du phénomène de la "pédophilie" dans le catholicisme (on en parle beaucoup moins du côté orthodoxe sans doute parce que le phénomène est moins répandu ou traité de manière plus pertinente.

L'auteur du commentateur, il s'agit d'un producteur de films vidéos, m'a fait remarquer que les dérives des curés pédophiles sont des fautes individuelles, qu'un employeur n'a pas à intervenir s'il apprend qu'un employé maltraite sa femme, que d'autre part le secret de la confession interdit à l'encadrement des prêtres commentant des délits sexuels de les dénoncer et que c'est aux victimes, ou du moins à leurs parents d'opérer les dénonciations non pas à l'évêque dans la mesure où il n'existe plus de tribunaux d'église mais au commissaire de police le plus proche. Ce qui en général ne se produit que 50 ans après. C'est évidemment un peu tard.

Des analyses biaisées

En regardant les choses par ce que j'appelle le petit bout de la lorgnette, c'est à dire en ne prenant pas le recul nécessaire, on trouve toujours le moyen d'exonérer l'Eglise.

Il n'empêche que le catholicisme en particulier est responsable de tout ce qui arrive. Je répète qu'il a joué un rôle social positif jusqu'au XIIIème siècle époque où on a trop parlé de sodomie. L'étau se resserre de plus en plus sur la sexualité et les prétendus "déviants". On arrive ainsi aux (fausses) Lumières et après une révolution initiée par la haute aristocratie parlementaire vient le stupide XIXème siècle, cette excroissance d'un bourgeoisisme haïssable. Il n'y a pas lieu de s'étonner qu'un mouvement de revendication "homo" (et féministe) ait beaucoup pesé dans la révolte des étudiants bourgeois de mai 68. On assiste aujourd'hui à un retour de flamme d'essence purement laïque qui finalement, en matière d'harmonie sexuelle, va finalement nous ramener très en arrière car évidemment les moyens techniques de flicage progresse.

Mais puisque l'on s'accorde généralement à admettre que notre civilisation à des racines essentiellement chrétiennes, comment peut-on vouloir exonérer la hiérarchie catholique de tout ce merdier auquel on assiste. Les catholiques ont gueulé comme des cochons qu'on égorge lors des inventaires qui ont découlé de la séparation de l'Eglise et de l'Etat en 1905. Mais la hiérarchie a fini par comprendre que l'Etat lui avait ôté une sacré épine du pied. Elle n'a plus a entretenir à ses frais son ancien patrimoine immobilier, tous les citoyens sont tenus de se cotiser pour faire perdurer ces monuments historiques. Toute cette hiérarchie n'est qu'une bande d'hypocrites, de faux jetons et parfois de jouisseurs et les curés qui sont conscients des erreurs de pédagogie historiques qui ont été commises sont obligés de la fermer ou de partir, au besoin en claquant la porte.

Le problème c'est que quand c'est un "homo" qui la ramène, soit on le prend pour un hystérique soit on va jusqu'à dire, j'ai entendu ça d'un diacre, que le phénomène est si minoritaire que... on n'avait pas à en tenir compte. Depuis lors on s'est rendu compte que finalement ça fait pas mal de monde...

Enfin du côté des cathos, j'exagère à peine, mais quand on argue des "racines chrétiennes de l'Europe" c'est quasiment pour inciter les fidèles à accueillir à bras ouverts des migrants sont un certain nombre n'hésiteront pas, au nom d'un certain Islam, à nous planter un couteau dans le dos un jour ou l'autre. Les migrants je veux bien mais qu'on accueille en priorité des chrétiens orientaux qui pourraient aider à ressourcer la catholicisme archi pourri que l'on a sous les yeux.

Bref, si nos racines sont judéo-chrétiennes, et c'est assez évident, car ces racines ont été dominantes, tout ce qui se produit sous nos eux est, globalement parlant, le résultat d'une dégénérescence progressive des doctrines et de la philosophie sociale qui en a découlé.

Maintenant quant au traitement en interne et en externe (judiciaire) des "curés pédophile", c'est une toute autre histoire qui n'a absolument rien à voir avec la sorte de responsabilité que je viens d'évoquer. Ce traitement dépend d'un code pénal et d'un code de procédure contemporain nécessitant des éléments de preuve et c'est aux victimes ou à leur parents d'en faire état.

Repentance quand tu nous tiens !

Dans un texte que m'a communiqué un ami qui est un excellent juriste, il est fait mention d'une "repentance" à propos de la "pédophilie". J'attends autre chose de l’Église à savoir une repentance à propos de la persécution des "homos". Mais pour cela il faudrait que l’Église daigne revenir au bons sens qui a prévalu durant le premier millénaire encore irrigué par ce que le monde antique a pu comporter de raison et de bon sens. Mais voilà, l'Antiquité, c'est les "païens", et chez ces paysans les hommes aimant les garçons les baisaient à couilles rabattues. Il est clair que ce qui à choqué les chrétiens, en fait l'apôtre Paul, c'est cette licence, au demeurant assez relative ! Il suffit de s'enquérir des différences de conception entre grecs et romains pour évidemment comprendre qu'il existait derrière tout cela une ordonnance.

En fait, les Romains trouvaient tout à fait naturel qu'un homme puisse être excité par un semblable. Mais les fils de famille, pas touche ! Pas question de "mariage pour tous". Mais voilà que l'Eglise catholique a adopté les thèses freudiennes aberrantes sur le sujet et a couvé un prétendu "expert" de cette sorte d'imposture, le fameux Tony Anatrella qu'elle a fini par "exfiltrer" en silence. Il est tout de même curieux que la clique des activistes maudits du lobby LGBT n'ait même pas célébré l’événement...

 

Cependant on pourra bien tourner la choses comme l'on voudra mais si des faits, dits à tort ou à raison comme étant de "pédophilie", s'observent partout où il y a des jeunes, c'est bien dans le christianisme et plus spécialement encore qu'ils ont pris le tour, à la fois quantitatif et franchement pathologique que l'on sait.

Toutes les arguties de mon correspondant catholique ne sauraient tenir la route. Et j'affirme que c'est la mauvaise foi qui le fait parler.

On découvre presque chaque jour de véritables réseaux de prédateurs ensoutanés et il est clair que de nombreux évêques n'ont pas seulement manqué à leur devoir en ne mettant pas hors d'état de nuire les délinquants en les dégradant et en les excluant en tant que prêtres car il est clair qu'il est également probable que les évêques qui on tenter de couvrir ces réseaux ont du goûter à la chose dans leur jeunesse. Du reste on a observé en certaines occasions des aveux laissant à entendre que si l'on n'a pas sévi c'est parce qu'à une certaine époque on considérait ces incartades comme anodines.

Cela dit si je trouve ces histoires de "pédophilie" assez glauques, j'en m'en contrefiche d'une certaine manières. Il est bien vrai que l'on n'a pas toujours considérer ça comme étant chose vraiment criminelle. Je rappelle que j'ai précisé qu'au XIXème siècle dans les familles huppées on préférait savoir le fils dans le lit d'un curé plutôt que courant les estaminets. On faisait le calcul, qui n'est pas si sot, qu'il avait, au contact d'un clerc l'occasion d'apprendre ces "bonnes manières" qui permettent aux bourgeois de vivre dans une hypocrisie à nulle autre pareille.

Que les "cathos" arrêtent de nous saouler avec leur fichue névrose !

Je me tape de toutes ces histoires, car jamais aucun prêtre, durant ma minorité, ne m'a fait la moindre proposition malhonnête ni même n'a tenté le moindre attouchement. J'en conclus que quelque chose d'assez mystérieux aura protégé ma "pureté" de ce genre d'entreprise. Plus tard oui, j'ai eu des propositions mais les soutanes et les costumes de clergymen, quand bien même ils orneraient le plus beau mec de la terre, sont un empêchement radical à la moindre érection. Pour vivre une sexualité et à plus fortes raisons des amours viriles de façon "innocente", il faut se dégager complètement des "bondieuseries" romaines, sinon ça ne donne lieu qu'à des combinaisons plus que chelou... Mais certains adorent ça, on n'y peut rien !

Les "amours platoniques", c'est la meilleure et la pire des choses !

Dans cette ordre d'idée ce que l'on appelle "amour platonique" est à la fois la meilleure mais surtout la pire car son inventeur a bel et bien anticipé une problématique qui devait s'incarner pleinement des siècles plus tard. Il faut, quand on étudie le statut des "gays" en Grèce bien distinguer entre la bonne santé du VIIIème siècle avant J.-C. et le malaise insinué par des intellectuels discutailleurs de la Grèce dite classique.

La remarque sur l'amour platonique donc abstinent vaut pour l'objet d'une certaine partie de la culture gay anglo-saxonne quand elle tend à vouloir ressusciter la pratique ancienne des "unions de même sexe" décrites par Boswell. je suis convaincu que le christianisme des origines a surtout voulu donner un os à ronger aux "déviants" de l'époque. Mais croire qu'il serait nécessaire d'en passer par de telles bénédictions pour ne pas fauter ou être protégé relève d'une certaine aliénation. Le propre de l'homosexualité est de porter à un véritable nomadisme. Il faut l'assumer et le meilleur moyen de s'en sortir c'est de rendre grâce à Dieu quand un beau garçon nous échoit.

La tentative de résurrection que je viens d'évoquer en fait de rituel ancien est au fond du même ordre que cette évolution qui fait que le "mariage pour tous" tend à se généraliser. Cette sorte de besoin soudain de monogamie n'est due somme toute qu'à une réaction de panique devant la menace planétaire du Sida. S'y ajoute, de la part du "Système", une arrière pensée mêlant un souci de normalisation et donc de contrôle, un besoin de faire marcher le commerce en boostant la consommation etc... Ce que craint l'établissement par dessus tout ce sont les "électrons libres" qui, sous la forme de "pédérastes", pourraient s'ingénier par les liens plus ou moins "initiatiques" à enrayer son formatage. Sauf qu'il existe d'autres moyens de procéder et avec moins de risques

La monogamie et le platonisme constituent une possibilité respectable mais on ne peut pas y parvenir sans avoir expérimenter un minimum de diversité. Enfin en ce qui me concerne, toute autre présence que celle d'un animal, chat ou chien, m'est un empêchement à la réflexion. En plus, si j'ai écarté la fondation d'une famille comme étant le meilleur moyen de se piéger, le décalage culturel entre ma génération, l'étendue de ma culture personnelle et la quasi acculturation des jeunes qui, lorsqu'il consente, à lire, ne sortent jamais du formatage scolaire ou universitaire rend par trop laborieuse et épuisante toute perspective de dialogue dans le cadre d'une éventuelle vie commune avec un "bipède".

Jean Borella un excellent "gourou" pour mon ex abonné catholique

Enfin pour en terminer avec mon correspondant sudiste et catholique, je viens de me rappeler que Borella est un très grand admirateur de l'illustre Apôtre Paul et sans doute d'Augustin. Il n'apprécie pas qu'il ait éludé ses responsabilités quand au "caprice" qui a conduit l'éminent professeur à s'enticher de Schuon mais si tant est que le nancéien aurait encore quelques velléités de gourouter, j'ai bien des raisons de penser que le dénommé JRL pourrait constituer un fort bon disciple. Ce dernier m'a vanté l'érudition de l'auteur de La charité profanée que j'ai lu bien avant qu'il ne m'en parle.

Je terminerai sur un constat imagé : je n'y peux rien si la littérature de propagande que voulait le vendre ce JRL a, pour mon petit gosier, me rappelle ces gâteaux que l'on appelle étouffe chrétiens.

Puisque l'on parle de l'éminent professeur, précisons qu'il serait resté toute sa vie maître de conférence. Il se peut que son statut ait progressé à la veille de sa retraite mais il est clair que ses dévot l'on outrageusement encensé.

J'ai eu un colloque direct et épistolaire avec ce fameux Borella que je tiens pour responsable de la mort de Henry Montaigu. Je ne vais pas rappeler dans le détail les faits mais on se rappellera que dans un de ses livres, Montaigu avait rangé l'homosexualité au rang des "bagatelles" en se foutant du catholicisme et de sa rigidité à cet égard. Borella avait répliqué un temps plus tard par des remarques assez fielleuses. J'ai fait sa connaissance à ce moment là et j'ai pu constater qu'il en avait gros sur la patate ! Peu de temps après Montaigu mourrait brutalement d'une rupture d'anévrisme. Cet homme était usé tout simplement parce qu'étant en quelque sorte prisonnier du catholicisme toxique que je dénonce, Jean Borella a pu l'achever par une remarque perfide. S'il existe une justice immanente en ce monde ou dans l'autre, elle fera son boulot. La claque qu'il a prise venant de votre serviteur l'a sans doute marqué plus qu'il ne voudra jamais l'admettre.

Dans la correspondance que j'ai échangée avec ce sinistre individu, il se trouve que j'ai pu lui reprocher de n'avoir pas compris qu'à partir du moment où a été inventé le mot "homosexualité", il n'a plus été possible d'effacer ce stigmate et de voir réellement comme les choses fonctionnaient antérieurement. Le catholicisme n'est pas directement responsable de cette véritable malédiction mais il est quand même la cause première du milieu psychique qui a engendré cette immonde saloperie. Pour avoir nié une chose aussi évidente, il faut, quelque part, être le dernier des abrutis.

Enfin et de toutes façons, si les "homos" ont payé le plus lourd tribut, leurs collègues d'en face ne sont pas beaucoup mieux lotis. Cela dit en lisant L'invention de la culture hétérosexuelle de Louis-Georges Tin on se rend compte que rien n'est simple dans ce domaine car d'une certaine manière l'Eglise a résisté contre cette autre saloperie qui a culminé avec le goût du stupide XIXème siècle pour le culte de cet amour romantique qui a constitué un renversement. En effet, on est passé de Eve comme interlocuteur privilégié de Satan déguisé en serpent à la foutaise d'une sorte de féminité rédemptrice (et castratrice). Entre temps on a eu la Vénus païenne reconfigurée en Vierge Marie avec les mêmes attributs et cette figure se transforme en je ne sais quelle amazone armée jusqu'au dents.

Bien évidemment, ce qui tue les catholiques et qui fait qu'il leur arrive de me haïr, c'est que mes raccourcis ne les font pas rire du tout ! 

Ce Borella est haïssable. Enfin entendons nous bien ! Il serait plus juste de dire que je l'honore de mon plus souverain mépris. Je pense l'avoir suffisament terrassé pour qu'il ne soit plus à craindre et je suis persuadé qu'il aura du mal à s'arranger avec sa conscience, et s'il est vraiment chrétien, de se pardonner ses fautes. Enfin, je crains qu'il ne soit tellement "bouché" que quand on lui parle de moi, il s'en sort en disant que je serais un malheureux et que c'est à moi qu'il faut pardonner...

Parenthèse sur Jean Goffin

C'est Borella qui avec Jean Hani, a tenté en vain de faire en sorte que l'on m'écarte d'un certain colloque rémois. Ce fut un échec et j'en ai eu l'explication beaucoup plus tard. La directeur de VLT, Roland Goffin semble bien avoir fait partie de la "confrérie" à laquelle j'ai plus ou moins appartenu. Il m'a été révélé par un particulier qui est certainement décédé, que Goffin vivait avec un homme qui n'aurait pas été un parent. Je le croyais marié bien évidemment mais quand j'ai dit à ce particulier que j'avais été surpris de tomber sur un compagnon qui m'avait reproché de téléphoné à l'heure des repas, il a ri. Je n'en sais pas plus et du reste la vie privée des gens et de Goffin en particulier n'est pas le genre de chose susceptible de me passionner. Force est de constater que s'il existe un "Dieu" quelque part, celui que l'on nomme "hasard" m'a souvent tenu la main. J'ai bien du mal de ne pas croire que ce "dieu" là ne m'aurait pas chargé d'un rôle assez particulier. 

Et bien le choc en retour a été brutal, il se trouve en effet que j'ai été l'artisan de la descente en flamme du schuonisme dans lequel a trempé. Ce personnage est haïssable car il n'a jamais fait amende honorable et je dis qu'il n'est pas pardonnable car pour avoir commis l'erreur de discernement dont il s'est rendu coupable, il fallait bien en tenir une sacré couche !

Le rire sauve de bien des choses !

Je laisse entendre que j'ai peut-être eu une "mission" à remplir...

Néanmoins, j'ose espérer que l'on aura tout de même compris que quelque part, je ne me suis jamais vraiment pris au sérieux. Je me suis laissé inspirer par la figure d'un personnage quasi mythique...

Un "Zorro" est passé par là...

Et oui, comme tous les gamins, j'ai apprécié le personnage de Zorro, il est increvable. Il fallait adapter cette figure populaire à une situation très très particulière. A présent le Zorro en question aspire à prendre non pas sa retraite mais plus de repos. Comme il espère vivre encore longtemps, il veillera à éviter de trop croiser le fer.

Comment faire boire des ânes qui n'ont pas soif ?

L'ami dont j'ai évoqué les thèses au sujet de la "pédophilie" ecclésiale est un réfugié politique belge. Il a raison quand il me dit que j'ai voulu faire boire des ânes qui n'ont pas soif...

La formulation originelle postule qu'il ne faut pas donner (proposer) à des chevaux qui n'ont pas soif de boire.

En réalité, il se trompe : j'ai simplement voulu souligner qu'il n'y a que des ânes pour refuser de boire ce qui pourrait les libérer un tant soit peu de leur névrose. Et les "ânes" en question sont nombreux chez les catholiques. Si mon ex correspondant a réagi si fort à propos de Paul.

A ce dernier, je reproche Romains I - 23-26. je cite :

Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous;

23 et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles.

24 C'est pourquoi Dieu les a livrés à l'impureté, selon les convoitises de leurs coeurs; en sorte qu'ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps;

25 eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen!

26 C'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes: car leurs femmes ont changé l'usage naturel en celui qui est contre nature;

27 et de même les hommes, abandonnant l'usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement.

Premièrement, Paul n'a pas vu que derrière les croyances et l’idolâtrie grossière du paganisme populaire, il pouvait exister un symbolisme plus ou moins subtil. On doit beaucoup à Guénon, ne serait-ce que pour ce qui concerne sa tentative d'en restaurer le goût et la compréhension. Le polythéisme est-il absent du catholicisme ? Et tous ces saints de plâtre sulpiciens que l'on voit dans les églises baroques à qui on offre des fleurs et pour qui on fait brûler des cierges, quelle différences avec le paganisme et son cortège de "dieux" plus ou moins spécialisés. Toujours et partout l'homme reproduit à peu près les mêmes schémas.

Alors parce que les païens n'ont pas su inventer le Dieu unique des Juifs, qui n'est probablement à l'origine qu'une monolatrie à l'égard d'un simple Dieu ethnique, au demeurant assez franchement détestable, le vrai Dieu les aurait livré à des passions infâmes. C'est oublier toute la déontologie et les règles assez raffinées qui régissaient certaines relations sentimentales et sexuelles particulières. Heureusement, il se trouve que les protestants sont un peu moins stupides que les catholiques. Ils semblent avoir fait l'effort de replacer les choses dans leur contexte. Je n'ai pas lu entièrement le texte dont l'url suit, et je ne lui donnerai pas mon "imprimatur" mais il fait mention d'une certaine éthique païenne qu'il importe de connaître avant de continuer a diffamer les pratiques de l'Antiquité.

http://larevuereformee.net/articlerr/n229/lapotre-paul-et-la-sexualite

Notons au passage que puisque la perspective traditionnelle du judéo-christianisme s'enracine dans une vision entropique du monde, aux moins à certains égards, ce qui a précédé le christianisme et le catholicisme était mieux et plus intelligent. Ce qui change c'est une "théologie du corps" qui a engendré pas mal d'aliénations et il me suffira de rappeler que contrairement à ce que mon correspondant a voulu affirmer je n'ai jamais aspiré à promouvoir une sexualité débridée et je n'ai jamais idolâtré un quelconque droit à l'orgasme.

Une anecdote pour terminer

Cela me rappelle une anecdote qui, sur le moment, m'a blessé et qui tant à présent à me faire rire :

J'ai eu ma première relation avec un garçon dans une maison de repos pas très loin de Toulon. Celui qui m'a "apprivoisé" était un employé de banque qui avait cru éprouver une vocation sacerdotale mais s'était rendu compte assez vite de son erreur. Ce premier pas n'a pas été une apothéose mais ça m'a "débloqué".

Je n'ai eu de cesse de rattraper le temps perdu, j'avais dépassé la vingtaine. Le cuisinier de l'établissement était gay, je l'ai dragué et on s'est donné rendez-vous dans les bois. Arrivé sur place il m'a dit à peu près ceci : je m'excuse mais je ne peux pas baiser avec toi, tu as un côté curé. Sous entendu qui me refroidit !

Le problème est que la religion dont on parle est une calamité mondiale dans la mesure où elle a surtout contribuer à diaboliser des choses qui, sous certaines conditions, sont parfaitement innocentes. Il ne faut donc pas s'étonner que le maléfice qu'elle constitue à cet égard soit en train de se solder par un choc en retour qui tend à la complètement discréditer. J'ai détaillé, en dehors du problème de l'homosexualité, les effets pervers de ses hantises sexuelles, acceptation tardive d'une contraception soit-disant naturelle et les cagades dues à la promotion de la méthode Ogino. Tout ce que l'église a fait dans ce domaine s'est soldé par des catastrophes plus ou moins meurtrières au plan physique et surtout moral.

Il est compréhensible qu'une majorité de citoyens en aient ras la casquette de tous ces guignols empourprés et plus ou moins lubriques que l'on appellent "cardinaux". Nous disposons maintenant en dedans et aux dehors de l’Église catholique d'une somme de sagesse et nous sommes absolument libre de tirer de tout cela une synthèse apte à nous libérer et nous engager dans une "voie du milieu" sans avoir à rendre compte à tous ces clercs ensoutanés ou non qui nous rasent gratis. Encore que on nous invite à payer après les homélies.

On ne vit qu'une fois, et l'église catholique nous emmerde copieusement avec son foutu "péché originel". A ce propos, si l'on m'avait demandé avis avant de me projeter dans cette merde noire qu'est le monde actuel, j'aurais dit NON ! Cela dit je me suis accoutumé à vivre au milieu des timbrés et des émasculés de toutes sortes et on n'imagine pas à quel point il est extrêmement pénible d'avoir toujours entre une et trois longueurs d'avance. Je me demande parfois s'il n'eut pas été plus avantageux de naître mongolien.  L'enfer c'est le cas échéant ici et maintenant ! J'ai eu du mal à en sortir, à présent c'est comme un purgatoire, mais bon je me demande toujours quels crimes j'ai pu commettre pour avoir à débarquer dans une sorte d'asile psychiatrique. La lucidité et le discernement des esprits, ce n'est pas vraiment un cadeau ! Mais qu'à cela ne tienne, ce ne sont pas des semi aliénés qui peuvent m'en imposer !

Post-Scriptum

Je tiendrai compte d'autre moins une remarque de mon correspondant : je n'aborderai plus l'actualité. Cela va trop vite et je n'ai pas le temps de tout suivre. J'ai reçu de lui des commentaires positifs et des compléments intéressant sur certains points particuliers, soit à propos de la geste du Général de Gaulle et du sort de l'Algérie. Sauf que ce blog n'ayant aucune vocation politique, je ne vois pas la possibilité de les recycler.

La personne dont je parle a galéjé à propos d'un ami de longue date qui est passé du catholicisme, à l'orthodoxie pour tenter une expérience avec le soufisme. Il a fini par en revenir et conclure comme votre serviteur qu'en matière de religion et de spiritualité tout ce qui présente un caractère trop formel, tout ce qui est structuré est plus ou moins pourri. Alors évidemment, ceux qui sans doute aurait aimé être mon mentor en catholicisme le dénigre en soulignant que ce qui l'aurait attiré vers l'Islam c'est une certaine facilité... Il faut vraiment être obtus pour porter des jugements aussi minables.

Bon enfin, les amis je les ai toujours compté sur les doigts d'une seule main et je crains de n'avoir plus besoin que d'un doigt. Mais quoiqu'il puisse arriver, avec et sans doigts, j'assumerai...

Au moins sommes-nous certains d'une chose, l'un et l'autre ne sommes pas orgueilleux au contraire de ces érudits qui se repaissent de "dominicaneries" et autres manèges idéologiques tout justes bon à amuser des cochons d'Inde !

Il a pu nous arriver d'être un peu vaniteux au point, en ce qui me concerne de ne jamais me faire (xxxxx) tant au figuré qu'au propre. Au propre, il est possible que j'ai ai perdu énormément car la génération montante des "homos" est assez foncièrement "auto-reverse" et sans complexe. Une partie au moins de cette génération est naïve et sans péché. Le catholicisme n'a aboli l'esclavage que fort tardivement et si ce fut un fléau redoutable de l'Antiquité, il n'empêche qu'il subsiste sous une forme purement économique avec un chômage endémique savamment entretenu pour faire chuter le coût du travail et les petits jobs de merde de plus en plus rares. Il fallait bien compenser la faillite de la promesse d'une société des loisirs en desserrant des vis (mai 68) mais voilà qu'on les resserre de nouveau et d'une façon très subtile.

L'héritage positif du catholicisme, ne consiste plus guère qu'en de vieilles pierres, celles des cathédrales que l'on peine à entretenir (Notre Dame de Paris en particulier...). Pour finir la réaction à l'oppression catholique n'a servi qu'à engendrer une société perverse (lire le livre du même nom) où les marchands tirent toutes les ficelles par lobbys interposés. Une société qui fait commerce en particulier de pornographie mais comme je l'ai dit, rien n'arrive par hasard. On ne tolère de libération que virtuelle, et on a trouvé là un moyen génial de rendre les jeunes autistes tout en limitant les troubles à l'ordre public. Néanmoins, si, en matière de pornographie, on veut bien se donner la peine de comparer le registre "homo" au registre "hétéro", on a d'un côté des étalages de charcuterie plus ou moins baveuse et saignante sur fond de vulgarité crasse et de l'autre une quasi infinité de registres des plus innocents aux plus glauques mais comme tout cela n'est que théâtre, le fait de pouvoir se confronter à cette étalage de fantasmes permet de bien connaître les siens et de n'être pas débordés par ces derniers. Cette sorte d'immunisation ne vaut que pour ceux qui ont pu avoir une sexualité réelle avec des êtres de cher tandis que les jeunes qui n'ont plus que cela n'ont guère de chance de pouvoir sortir de cette sorte de monde purement psychique. C'est triste mais tant pis pour eux...  Enfin, tous ceux, catholiques ou non qui analysent, ça d'un point de vue moral se plantent complètement. Il faut être une sorte de médecin assez éclairé pour savoir faire la part des choses... 

En dernière conclusion, le côté "bourrique" de certains catholiques et les emmerdements dysfonctionnels relevant de l'informatique windaubesque, sont vraiment épuisants.

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