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Etude de genre chez les chats

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A gauche : couple de chats catholiques

Le pape François a relancé le débat sur la "théorie du genre" qu'il imagine enseignée dans les écoles françaises. Mais de quoi s'agit-il ?   

Voir : http://www.linternaute.com/actualite/societe/1185041-la-theorie-du-genre-qu-est-ce-que-c-est/

Cet article est excellent mais il cloche gravement sur un point important et finalement ça fiche tout par terre. Je cite :

En revanche, ces études universitaires, bien que parcourues de divergences théoriques, mettent en avant un fait unanimement reconnu : les inégalités entre les hommes et les femmes, les rôles sociaux attribués à chacun, sont traditionnellement justifiés par l'existence d'une supposée "nature féminine" et "nature masculine". Or, ces inégalités, ces déterminismes, sont en réalité issus de constructions sociales.

Existe t-il une "nature féminine" différente d'une nature "masculine" ?

C'est cela la vraie question. Il est certes indubitable que l'éducation, l'influence du milieu joue un rôle et que d'autre part, les rôles à assigner aux hommes d'une part et aux femmes d'autres par ne sont pas immuables mais dans la mesure où, tout en se ressemblant, les corps des uns et des autres sont nettement différenciés de part leur rôle dans le jeu de la sexualité, forcément les différences hormonales ne peuvent pas ne pas jouer un rôle psychologique différent selon le sexe.

 

Or on voit bien que tout est fait pour vouloir nous convaincre de l'existence d'une égalité, au moins sur le plan intellectuel. Et ce sont bien sûr les "féministes" de tout poils qui mène la danse.

Or je constate que les filles et les garçons sont différents rien que dans leur façon d'apprendre. Un garçon bien né va chercher à déterminer et comprendre les principes qui régissent un phénomène. Les filles d'une manière générales, accumulent des connaissances. L'esprit d'un garçon bien né est volontiers spéculatif, le mental d'une fille sera pratique et assez matérialiste, tout simplement parce que la fonction la plus évidente des femmes c'est de faire des enfants. Il faut certes un étalon pour initier le processus mais il faut un ventre réceptif pour qu'il soit mené à son terme.

Cette fonction reproductive nécessite alimentation et sécurité, or c'est l'homme qui par son surcroît de force physique est à même de protéger la femme enceinte et allaitante. Tout cela détermine chez les femmes, le besoin de s'accaparer un homme à sa dévotion avec un bon métier ou des rentes appréciables. Tournons nous vers un couple de gays. Ce n'est pas du tout le même tableau. Bien sûr il y a des couples "homos" qui reproduisent le schéma du mariage bourgeois, avec le partenaire gentil qui fait la cuisine et la vaisselle, se fait sauter et éventuellement singe les bonnes femmes mais c'est pas la norme. Le version la plus viable tend vers une plus grande égalité et même une relative indépendance. Mis en fait ça c'est le résultat de l'influence du milieu "hétéro" bourgeois. Et le Sida est pour quelque chose dans l'avènement du "mariage pour tous". On n'a jamais pensé sérieusement à se marier chez les "homos" avant que la nouvelle peste ne se mette à faire des ravages.

Bref, le mariage est "contre-nature" chez les "homos". La "norme traditionnelle" en usage partout autrefois, c'est la "pédérastie" à savoir la prise en charge momentanée d'un jeune par un adulte à peine plus âgé (dix ans au maximum) qui le prend en affection, le protège, lui communique son expérience en échange en échange d'une reconnaissance sous forme sexuelle, or les Grecs étaient franchement réticents à la "sodomie" et ont proposé une alternative. Peu importe, la chose importante c'est que cela n'a rien à voir avec la "pédophilie" qui est un truc de malades et surtout de débiles. Une fois formé, le jeune est relâché dans la nature. Or ce type de relation plus ou moins fruste s'est pratiquée largement parmi les futurs "hétéros" tant que la pilule et l'avortement n'ont pas été libéralisés. Je donnerai les dates dans un autre texte s'il le faut.

0195a35a1fa99ab53a6a2900ce8553cb.jpgLe seul inconvénient de ce type de relation, seul vraiment "complémentaire" à raison de la différence d'âge et souvent de culture, un aîné disposant d'un bagage intellectuelle pouvant procurer un ascenseur social à un jeune d'un milieu défavorisé, le seul inconvénient disais-je c'est qu'il est forcément, limité dans le temps. Un vieux pédéraste, ça passe mal. c'est pas très "esthétique" ou alors il faut que son amour demeure purement platonique. Et même un tel attelage ne peut être que mal vécu, par le jeune qui risque d'être taxé de "pute" et par le vieux qui risque des tas d'emmerdements, voir un débarquement des flics ou des gendarmes.

Quand les "hétéros" parlent des "homos" qui sont assez franchement "multipartenariat", ils les taxent d'instabilité dans le cas des plus policés. Ca va jusqu'à l'accusation de perversion et d'obsession alors que l'on sait très bien que même avec la pilule et la possibilité d'avorter, les filles et les femmes ne peuvent pas être aussi libres que les garçons. Une fille cherchera à tirer le meilleur parti d'une "passe". Un garçon moins, mais ça a beaucoup changé.

En fait l'homme est par sa nature poussé à semer à tous vent, "homos" et "hétéros" confondus, donc si on souhaite des relations libres et spontanées, il n'y a pas 36 solutions. Quand je parle de relation "libre" j'entends aussi la possibilité de période d'abstinence et de retrait social. Quand après douze ans de recherches documentaires, on passe à la rédaction d'un traité de 550 pages, il n'est pas question d'aller traîner dans les endroits mal famés. Déjà faire le ménage et la cuisine c'est limite. Pas question pendant deux ans de lâcher son sujet, c'est une période de tension. Déjà le fait de s'aérer c'est du temps perdu...

Nier l'existence de deux "natures" c'est tendancieux, alors voyons les chats !

chat-1.jpgJ'adore les chats et ils me le rendent bien, les chattes ça a coincé.

Un jour atterri sur ma fenêtre une bestiole toute noire. Le voisin, restaurateur, l'examine et déclare que c'est un matou. Chic un garçon ! Mais comme je me déplaçais beaucoup, je mets une annonce "chat perdu" ! Personne ne se présente, donc je garde la bête. Et à en juger par son comportement, je commence à avoir des doutes sur son "identité sexuelle".

La bête est terriblement possessive. Si je suis sur mon ordi et qu'elle n'a pas eu son repas à l'heure qu'elle juge opportun au lieu de venir réclamer en faisant le chemin jusqu'à mon bureau, j'entends des bruissement de papier, je la vois regardant dans ma direction tout en malaxant et se faisant les griffes des articles sur mon lit. Alors là je n'apprécie pas. Et puis le soir pour les câlins c'est tout une cérémonie : et je te tourne autour du pot, et je te fais des manières. Et je ne sais pas ce que je veux. Ah là c'est pas assez chaud. Là peut-être. Non ça ne va pas. Je te tourne et te ratourne, jusqu'à ce qu'enfin Madame se laisse caresser.  

Car j'ai fini par soulever la queue de la bestiole et tâter. Et çà ne lui a pas plu que je découvre la fraude. J'ai compris qu'en fait c'est la maison, l'appartement, la villa qui l'intéressait. Elle n'avait pas atterri par hasard sur ma fenêtre, le local avant mon arrivé avait été le repaire de tous les chats à demi sauvage du quartier. J'ai gratté des kilos de crottes, désinfecté, rénové et çà à donné quelque chose de très potable. C'était un ancien restaurant devenu le refuge de chats plus ou moins nécessiteux.

Premier Pacs en mode "hétéro"

chatte-bain.jpgC'est donc devenu clair qu'elle n'avait rien dans le pantalon et que le second orifice était bien caché. La garce m'avait feinté. Grosse déception ! Nous avions vécu une période assez orageuse et nous avons envisagé le divorce plusieurs fois. Puis je me suis dit qu'il fallait prendre les choses avec humour en acceptant ce mariage "hétérosexuel" avec philosophie. Une chat ça dort beaucoup et c'est un tranquillisant.

Quand j'étais énervé Madame me faisait savoir en soufflant qu'il convenait que je me calme. C'est vrai qu'elle a tendu à modifier mon caractère en bien. Puis elle est partie rejoindre le paradis des chats. Les signes annonçant la fin sont apparus brutalement. Soudain elle ne tenait plus sur ses pattes et se retrouvait sur le dos. J'en ai profité pour essayer un coffret magique dont je ne connais pas vraiment le contenu, sinon qu'il y a dedans des aimants.

Je l'ai ressuscitée pour encore une quinzaine puis de nouveau, elle a eu ses vertiges. J'ai jugé préférable de renoncer à l'acharnement thérapeutique et je l'ai veillée. La fin a été rapide, un grand sanglot, une brève tétanie puis plus rien.

Chat en co-propriété et "garde alternée, mode "homo"

gay-chat-brainchildvn_0.jpgCliquer sur la photo pour voir...

Je n'ai pas trop souffert de la séparation car mon voisin avait pris un chat, noir lui aussi. Ayant divorcé et n'étant que rarement chez lui, ce chat, un garçon, m'a adopté. Il me suit partout, est mystérieusement averti si je rentre chez moi même si il batifolait dans un jardin distant et enclos de murs. J'agite mes clefs, s'il est caché dans les parages à moins d'une centaine de mètres, il accourt comme une fusée.

Il monte sur un banc pour s'étirer de tout son long et me mettre une patte sur chaque épaule. L'hiver il dort avec moi, se blottit sous mon aile ou se colle contre ma joue. Bref c'est l'amant parfait.

Il me fait des visites de courtoisie, vient se faire câliner après ses repas, en me sautant sur les genoux sans façons et en ronronnant à s'en faire péter les tuyères. C'est encore un comportement typique des minets à deux pattes. Je n'ai jamais eu l'occasion d'en élever à la maison mais il suffit de se reporter aux témoignages existants des amateurs qui ont raconté leur expériences. Les matous à 2 ou 4 pattes pratiquent naturellement le "multipartenariat". Ils peuvent s'attacher à un maître en particulier mais ils ne supportent guère d'être encagés, la porte doit être ouverte tant pour l'entrée que pour la sortie. Une vie d'aventure et d'explorateur leur est nécessaire. En revanche les minettes sont plus casanières.

Le léchage chez les minets en général

Un jour que je suis allé quérir un sac de terreau chez un commerçant, le patron envoie son fils environ 15 ans  environ chercher l'article. Le même était vêtu d'un tee shirt blanc immaculé et marqué Luxury. Je suis sûr qu'il n'avait aucune idée du sens de ce mot. Il revient de la remise sans doute un peu poussiéreuse et me donne le sac. Et je le voit se lécher la patte et enlever une à une les minuscules traces sur son vêtement et le manège a duré un moment. Le rapprochement avec la toilette d'un minet à 4 pattes était si ressemblante que j'ai failli exploser de rire. Je me suis retenu parce que je me voyais mal fournir l'explication de mon hilarité.

Comparaisons et "troubles identitaires" chez les chats

troubles identitaire.jpgJ'ai beaucoup lu sur les chats, le cas des chattes qui se vautrent sur le clavier de l'ordinateur parce qu'elles sont jalouses de l'attention qu'on porte à cet appareil bizarre est un classique. Paul de Metairy a une chatte qui aime France Musique mais s'il joue de l'orgue dès qu'elle entend l'instrument elle rapplique et vient marcher sur les claviers ou s'y installer. Mon matou en copropriété ne me fait jamais ça, il vient sur mes genoux, ce qui n'est pas très commode mais il n'exige pas que je lui consacre toute mon attention.

Mais il arrivent parfois à des mâles d'avoir des comportements possessifs typiques de chattes. Il y a aussi des chattes chasseresses et donc des "variations identitaires" par rapport aux standard. Mais présent je reconnais une chatte souvent rien qu'à sa démarche.

On m'objectera que les chats sont des animaux très sociaux mais je n'ai jamais vu une mère chat donner une éducation différente à ses petits selon leur sexe.

Ce que je trouve insupportable dans les "études de genre" c'est cette manie que l'on tolère pour éviter de froisser les femmes et qui consiste à mettre en doute voir à nier les différences de nature entre les sexes chez les bipèdes humains.

Moralité : on caresse les femmes dans le sens du poil comme, en politique, on caresse les musulmans en imaginant que les unes et les uns nous en serons reconnaissants. C'est évidemment complètement faux et nous sommes en train de payer le prix fort pour cette erreur de stratégie. En fait, les femmes comme les islamistes ne peuvent respecter que ceux qui leur tiennent tête avec fermeté sans pour autant les martyriser.                 

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