Il y a d'un côté Bernard Henry Levy en chemise blanche et de l'autre Michel Onfray en chemise noire, qui se font mousser et font un fric fou sur le dos du peuple en posant à la télévision comme arbitre d'une certain morale.
Je suis très impressionné par la quantité de livres que Onfray a pu publier, soit plus de 80 ouvrages plus ou moins copieux. Il parait doté d'une énergie phénoménale mais des yeux médicalement exercés voient bien qu'il est exposé à des troubles cardio-vasculaires, ce que Wikipédia a confirmé, je cite :
En 1987, à 28 ans, il frôle la mort lors d'un infarctus. Sa rééducation au côté d'une diététicienne impitoyable qui lui prédit sa fin prochaine s'il persiste à se régaler de confits et de gâteaux au chocolat, sont à l'origine de son deuxième ouvrage, Le Ventre des philosophes, publié en 1989 par l'intermédiaire de Jean-Paul Enthoven chez Grasset (dans la collection « Figures » que dirige Bernard-Henri Lévy), dans lequel il s'intéresse aux passions et phobies alimentaires de ses auteurs favoris. Quelques années plus tard, il contracte une infection en Mauritanie qui provoque un AVC qui l'empêche d'écrire et provoque un nouvel accident cardiaque quelques jours plus tard (syndrome de tako-tsubo).
Il est connu également pour avoir été surnommé la Chantal Goya du concept et il y a bien quelque chose de féminin dans son visage empâté. Nul doute qu'il soit assez narcissique mais qu'importe, c'est un personnage devenu quasiment sacré dans le paysage audiovisuel. Puisqu'il prétend qu'une œuvre littéraire et philosophique serait la confession d'un corps, sachant qu'il milite pour en faveur d'un hédonisme athée, on aimerait connaître la sienne de "confession corporelle" mais en ce qui me concerne j'en devine grosso modo les contours...