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"Madeleine", l’égérie de Schuon a cessée d'être une inconnue

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Ce qui suit est la reproduction d'une annexe terminale du Dossier Schuon dans sa version de 2015, en cours de mise à jour.

L'image de Maude Murray ci-dessus est linkée depuis le blog dont est extrait une partie des informations qui suivent. On ne peut qu'être reconnaissant à cette femme de nous avoir affranchi au sujet des péripéties de son ex gourou.

Nous pouvons à présent accoler un nom de famille à cette Madeleine qui a du changer de nom par son mariage avec un tiers. Ce nom d’épouse, il est possible qu’il ait été indiqué dans la précédante mouture de la version indiquée ci-dessus.

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Le témoignage de Maude Murray

Ces noms sont certes sans importance et ce qui est beaucoup plus intéressant, c’est que nous disposons à présent, grâce au blog de Maude Murray, de précisions sur les conséquences psychiques dévastatrices de la « crise » amoureuse engendrée par la rencontre de Schuonavec cette femme qui, rappelons-le était ou est la sœur d’Albert Oesch qui devint le moquadem de Schuon pour la Suisse. Il se peut en effet qu’elle soit toujours vivante.

Voir : https://frithjofschuon.wordpress.com/frithjof-schuon-madeleine-oesh-francais-english/

Rappelons que Maude Murray fut l’une des 4 femmes de Schuon, elle a vécu en Suisse avant de suivre le « Maître » à Bloomington et de rancarder Koslow au sujet des nombreuses étrangetés du « phénomène » dont elle fut éprise. Après avoir trahi son « gourou » en « co-propriété » avec l’épouse légitime et deux autres, la dernière arrivée étant une certain Charlyn Romaine. Maude Murray a été reprise par la « secte » et elle n’a commencé a être libérée de l’emprise de la secte que par la mort de Schuon et l’éclatement du groupe qui en est résulté.

Avant la disparition de Schuon, nous avons eu des informations sur une période de dérive. D’après deux collaborateurs de Connaissance des Religions que l’on a surnommé « Rognon et Mincet » et qui ont fréquenté le fils Coomaraswamy avant d’en dénoncer les travers, Maude aurait été vue dans les parages d’un motel fréquenté par des routiers…

Peu importe, le blog de cette Maude Murray peut être considéré comme une volonté de faire son deuil de l’illustre imposteur. Sauf qu’elle ne peut pas vraiment reconnaître qu’à l’instar de bien d’autres elle s’est fait « pigeonner ». Quoiqu’il en soit, on peut lui être reconnaissant d’avoir si bien documenté la personnalité de celui dont il est question.

Un mail révélateur

Albert et Frithjof se sont connuq dans l’enfance et Albert rendait visite à Schuon en lui apportant des croissants pour son déjeuner le matin lorsqu’il était à Lausanne. S’étant fait remplacer par sa sœur, Schuon en éprouva un « coup de foudre » qui s’avéra excesivement fatal.

Murray a publié un mail daté du 9 janvier 2017 mais nous ignorons à quelle date elle l’a posté. Son auteur est demeuré anonyme, il pourrait s’agir de l’époux de Madeleine mais qu’importe, ce que nous avons c’est qu’il a eu accès aux lettres de Schuon restées dans la famille Oesch. Il n’en cite que de courts extraits mais ils sont amplement suffisant et complètent à merveille ce que j’avais déjà révélé en exploitant les archives disponibles.

L’apport de « Tagada »

Nous avons ainsi une autre source d’identification de la fameuse Madeleine qui provient des échanges de lettres entre Louis Caudron d’Amiens et René Guénon ainsi que d’extraits de lettres de Clavelle à Guénon. Rappelons que Louis Caudron, un riche bonnetier amiénois fut une sorte de mécène français de Schuon au début de sa carrière.

Origine des informations publiées par « Tagada »

J’ai été le premier, dans les années 90, à rassembler un maximum de correspondances de Schuon et à les éditer. Dans la cinquantaine de pages des lettres venant de Guénon, le nom de Oesch n’est pas cité.  

On n’avait pas à l’époque les lettres adressées par certains correspondants à Guénon. Ce n’est qu’assez récemment que des transcriptions d’un fond de correspondance conservé en Egypte à commencer d’être plus ou moins accessible. Nous aurions sans doute pu disposer d’une partie des lettres dont on connaissait les réponses faites par Guénon. Il aurait suffi de les demander. On s’est contenté de compléter la collection existante des réponses.

« Tagada » qui gère le blog « Œuvre de René Guénon » a donc eu accès à au moins une partie d’un fond venu du Caire et qui a été transcrit à partir de photocopies des originaux pour le compte de la Fondation par quelqu’un que votre serviteur connaît bien  et dans le premier des 4 posts intitulés La fonction de Frithjof Schuon.

Voir : https://oeuvre-de-rene-guenon.blogspot.com/2019/02/la-fonction-de-frithjof-schuon.html

La découverte de l’apport de Maude Murray

Il nous reste à dire comment on a découvert l’apport de Maude Murray. Le blog et cette dame (qui fait partie de mos abonnénous était connu mais nous avons cessé de correspondre et nous ne suivons pas ce blog car il ne comporte pas d’abonnement à une new.

D’autre part, il est mal conçu de sorte qu’il est très malaisé de suivre les thèmes qui y sont débattus. C’est donc un fidèle correspondant qui a décroché son téléphone pour nous annoncer sa découverte.

Commentest-il arrivé à la page dont on a extrait la suite ?

Explication : le nom de l’égérie de Schuon est mentionné dans un post de « Tagada » mais nous ne l’avons pas remarqué parce que nous n’avons fait que survoler le texte en question. Il a suffi d’une recherche sur « Madeleine Osech » + Schuon pour tomber sur le blog de Maude Murray.

On présume que le découvreur a changé d’avis au sujet de la curieuse enquête de police dont il avait paru se gausser dans un site « apocalyptique jordanien ».

Ce correspondant a résumé les faits en disant  que Schuon devait être encore puceau à 30 ans (sic) et que l’apparition de la fameuse Madeleine l’a certes complètement « chamboulé » sauf qu’il est clair que vu la façon dont il a fait pression sur ses disciples pour qu’il collaborent à la réussite de son projet matrimonial, il était déjà et par ailleurs passablement « zinzin »…

Le document que je me suis permis de reproduire en en améliorant la typographie rappelle les antécédants spirites dans la famille. On savait qu’elle avait trempé dans le spiritisme et les cours extraits apportés montrent l’ampleur des dégâts causés. Tout cela étant à rapprocher de ce que contenait le présent « Dossier ». On peut bien dire que, d’une certaine manière, la boucle est bouclée !

Contenu de la publication de Maude Murray

J’ai mis les citations des lettres de Schuon en italiques et j’ai mis en gras les passages importants

Au sujet de Frithjof Schuon et Madeleine Oesch

Extraits d’un courriel rédigé par un ami de la famille Oesch, qui doit rester anonyme, citant des extraits de lettres par Frithjof Schuon.

 Note : Les extraits de lettres écrites par Frithjof Schuon ont été traduites de l’allemand, comme indiqué ci-dessous. Quelques petites erreurs typographiques dans le courriel ont été corrigées.

Date : 9 janvier 2017

Beau séjour chez les sœurs Oesch dans les Grisons. La maison même n’est pas très belle, mais l’intérieur est décoré avec beaucoup de goût. Maya est une artiste, elle a peint entre autres un vraiment très beau tableau, sa sœur est plus intellectuelle. […]

Nous avons beaucoup parlé de leur père Albert, ami d’enfance de Schuon. Ils avaient un échange de lettres à douze ans d’un rare niveau d’élévation pour leur âge.

Les deux ont écrit des poèmes et il y a quelques dessins de Frithjof assez amusants. Il y a une poésie de F.S plus tardive agrémentée d’arabesques et l’écriture imite la calligraphie arabe, de toute beauté.

Je pense que Albert Oesch était un des premiers disciples du futur Sheikh, à ce moment il se considérait comme moqaddem de la tariqa Allaouia.

Tout s’est gâté quand Sidi Yahia (Oesch frère) – c’est bien le nom qu’il a pris en entrant en Islam si je m’abuse – a présenté sa sœur Madeleine à F.S. Il avait l’habitude de lui apporter des croissants pour le petit déjeuner, mais cette fois-ci il en a chargé sa sœur. Commence alors une aventure qui a duré près de dix ans.

Madeleine était belle, un peu velléitaire, toujours fuyante et le pauvre Schuon était tombé follement amoureux d’elle. J’ai pu lire quelques lettres adressées à la belle, elles sont touchantes.

Madeleine n’osait pas lui dire qu’elle ne ressentait nulle attirance pour lui, et lui insistait inlassablement.

Les choses s’envenimèrent lorsque Schuon, autoproclamé Sheikh, fit pression au nom de son autorité sur le frère de Madeleine. Il y là un paquet de lettres qui attestent une véritable guerre.

Je n’ai pas eu l’occasion de les lire toutes, mais j’en étais époustouflé.

Le sheitan était à l’œuvre, la contre-initiation évoquée, Albert avait le choix entre devenir un saint ou un démon. Sidi Yahia tenait bon, aucune pression sur Madeleine, sa petite sœur chérie.

Toute la tariqa devait faire des Ya Latifs pour emmener Madeleine à consentir enfin à épouser le Sheikh.

Titus Burckhardt, Martin Lings, John Lévi et Leo Schaya furent enrôlés pour intimider Oesch. Sa maison fut assiégée, on sonna pendant des heures à sa porte et on frappa sans interruption. La famille a même quitté le domicile pour quelque temps afin d’avoir la paix.

Madeleine devait se convertir à l’Islam, puisque Dieu a voulu qu’un initié d’un aussi haut rang embrassa cette tradition. Madeleine deviendrait alors la mère de la tariqa portant le nom de Leila. Je cite :

Dès qu’aura triomphé la bonne cause, c’est-à-dire, dès que Mlle Oesch aura été délivrée de l’emprise des ténèbres qui l’enserre comme un épais filet, des vérités spéciales seront révélées à l’ordre et l’accès aux états supérieurs de l’être facilité aux foqaras.”

On voit que F.S. associe toute la tariqa à la réalisation de ses vœux matrimoniaux.

Les menaces contre Albert redoublèrent : Martin Lings l’avertit qu’il n’y a qu’un court délai avant la colère d’Allah. Pour les disciples l’autorité de Schuon dépendait directement d’Allah et du Roi du Monde[i].

Les foqaras de Bâle se plaisaient à avoir des rêves et des visions. Le sheikh sur un trône d’or accompagné du Roi du Monde etc.

Il y avait en tout dix-huit phénomènes de ce genre, la plupart vécus par des femmes et quatre par sidi Abd-el-Quddus.

Encore quelques citations des lettres de F.S. :

“Au sens de la métaphysique chrétienne, notre ordre est le Corps Mystique du Christ.”

“Je porte la possibilité Madeleine dans mon esprit, c’est là mon droit sur elle”

“Dans notre rayon de vie, il n’existe guère quelqu’un qui soit plus que moi esprit. Rien ne peut être par conséquent plus désirable pour Madeleine que de déposer sa vie dans mes mains.”

“La loi de la lumière, c’est de s’étendre vis-à-vis de l’islam, chaque être humain est une femme, et le fait que l’homme puisse violenter la femme, et que la femme ne puisse violenter l’homme a un sens profond, et est une indication suffisante de notre droit sacré de guerre.”

Ne dis plus que Madeleine ne m’aime pas ou trop peu. Le fait que l’homme a pouvoir sur la femme et non pas inversement est la meilleure indication que le droit d’amour de l’homme est plus grand et que les sentiments de la jeune fille ont une importance moindre, sentiments auxquels l’Orient attribue pour cela si peu d’importance.”

Vu que Madeleine refusa obstinément d’entrer en Islam, Schuon changea quelque peu de tactique :

Je suis comme tu le sais uniquement musulman en tant qu’initié, et comme ce point de vue dépasse celui de l’Église, il n’existe pas pour celle-ci ma qualité de soufi et par conséquent en particulier ma qualité de musulman n’existe pas pour l’Église. Cela équivaudrait donc à un mensonge de faire valoir sur un plan religieux le point de vue de l’ésotérisme à l’égard de l’Église, et puisque je suis catholique du point de vue de l’Église le mariage de Madeleine avec moi ne serait pas un mariage mixte, mais au contraire un mariage catholique, auquel j’ai pleinement droit en tant que catholique. Comme je l’ai dit la tradition soufique appartient à un plan de réalisation tout à fait différent, parce que plus élevé, elle ne peut contrecarrer les ordonnances de l’Église, aussi bien que les privilèges du Christ ne pouvaient pas contrecarrer la loi judaïque.»

F.S se prend pour un prêtre de Saint Jean, il est le sang initiatique pour le Christianisme.

Ces extraits de lettres ont été traduits par Albert Oesch, elles ont été envoyées en 1938 à René Guénon juste avant que Schuon aille rendre visite à ce dernier au Caire. C’est Pierre Bron qui s’est chargé de faire parvenir à Guénon une lettre longue de 110 pages.

Dans cette missive on trouve aussi quelques passages sur le passé spirite de F.S.

“Son grand-père paternel aurait été à ses heures un noyeur d’esprits, versé dans l’art de prendre les esprits dans un sac et de les noyer dans l’eau.”

“F.S. a raconté notamment qu’il aurait vu déjà tout enfant des esprits rôder la nuit autour du lit de son père. Il aurait également subi trop souvent des attouchements des esprits qui le palpaient parfois et lui passaient la main dans les cheveux aux cours de séances auxquelles participaient ses parents.”

Schuon prétendait autrefois posséder certains pouvoirs d’hypnotiser, également déjà au cours de son adolescence.

Pierre Bron avait remarqué chez F.S une curieuse excroissance au niveau des lombaires. Une saillie d’une élévation d’environ deux centimètres et d’une surface à sa base de 6 centimètres environ dans le sens vertical et de 4 cm dans le sens horizontal.

Schuon lui aurait dit qu’il avait ses pensées à ce sujet[ii].

Sans commentaire

En effet, je ne vois pas ce qu’il serait nécessaire de rajouter si ce n’est que le dernier extrait résume bien l’origine de son « inspiration ». Dans divers commentaires Maure Murray souligne l’égocentrisme de schuon et rapporté quelque part ceci :

Il a toujours dit, au moins une fois par semaine, à la maison : « Le monde est rond, je suis le roi, je ne sais pas pourqoui ! »

Là encore cela me parait assez clair…

Apport des lettres des correspondants de Guénon

Je commencerai par une observation sur l’édition qu’en a fait « Tagada ». Si l’on a pris l’habitude d’éditer les citations de sources en italiques c’ets parce que cela permet au lecteur de distinguer ce qui tient lieu de preuves des obseravtions de l’auteur qui les rapporte.

Au lieu d’italiques, « Tagada » a usé de couleurs qui ont le don de disparaître lorsqu’on imprime les pages. Tout simplement parce que la restitution des pages en html varie considérablement d’un type de navigateur à l’autre et que les copié/collé ont les mêmes effets dévastateurs.

En plus, au lieu d’indiquer la source avant la citation, ce crétin de « Tagada » l’a fait figurer après. Le résultat étant qu’à moins de s’esquinter les yeux en lisant à l’écran, quand on imprime sa prose il faut s’accrocher aux branches pour savoir qui cause !

Résumé de l’apport de « Tagada »

Tout ce qui concerne notre sujet se trouve dans la section 2b qui documente de façon exhaustive la fascination subite de Schuon pour la fameuse Madeleine Oesch, la légéreté de son comportement vis-à-vis de ses disciples français, et la duplicité du comportement du « maître » et de ses disciples suisses vis-à-vis de Guénon.

Je ne retiendrai qu’un extrait d’une correspondance deClavelle adressée à Guénon et daté du 25 avril 1936.

Quant à Schuon lui-même, la vérité est qu’il est absorbé tout entier par des choses d’ordre individuel : sa passion quelque peu exaltée pour Melle Oesch l’empêche de s’occuper sérieusement de quoi que ce soit. Depuis des mois, c’est cela qui passe avant tout ; dans bien des cas, l’intérêt de la tariqah n’a été qu’un prétexte pour aller à Lausanne voir Melle Oesch. – Pensez-vous que Caudron et les Balois n’aient pas d’autre emploi de leur argent ?

Ce qui peut excuser Schuon dans une certaine mesure, c’est que, s’il a 30 ans d’âge, il en a 18 sentimentalement et sensuellement.

Un psychanalyste dirait qu’il fait du « refoulement ». Et comment sortir de cette situation : Schuon n’a pas de situation pour fonder un foyer et la jeune personne ne l’aime pas ? C’est évidemment en lui-même que Schuon doit trouver la solution… J’avoue que je ne puis m’empêcher de plaindre le malheureux qui se trouve dans une telle situation, avec une si lourde responsabilité sur les épaules…

A l’époque et en moyenne, on était encore « puceau » à 18 ans et si les choses ont bien changé depuis Mai 68, Schuon aurait « refoulé » ses pulsions jusqu’à 30 ans au point de se trouver brutalement submergé émotionnellement par l’apparition d’une fille qui lui tapa soudain dans l’œil.

Ce retard émotionnel qui s’explique assez bien par une ambiance de religiosité et de « spiritualisme » assez particulier dans la famille et pour l’époque est à rapprocher de certains des témoignages de Maude Murray qui mettent l’accent sur une sorte de dégoût de l’acte sexuel au point que Schuon préféraient les fellations.

Il n’y a rien là de vraiment cincompréhensible si l’on rapproche ceci de l’esthétisme et du culte de la Beauté qui se dégage de toute son œuvre. Or sa vision de la féminité a convergé vers un culte de la Vierge Marie dont il aurait eu des apparitions ou du moins des manifestations sous la forme de transports érotiques plus ou moins diffus qui l’ont finalement conduit à célébrer un culte de la nudité comme facteur d’innonce.

Il est clair, et cela ne m’avait pas échappé, qu’en réalité Schuon n’était pas à proprement parler un obsédé sexuel comparable à ces gens qui dans le milieu profane cherchent une solution du côté d’un échangisme. D’un certaine manière les aspect concerts de la sexualité humaine étaient plutôt un problème et vu l’accent mis par le christianisme sur la chasteté comme nec le plus ultra, cela n’a rien d’étonnant ni de réprésensible.

Reste à conclure car le problème est ailleurs !

Frithjof Schuon ? Un simple « pervers narcissique » !

Finalement, lorsqu’on examine le jeu de F. Schuon à l’égard des uns et des autres, tel qu’il est relaté dans le détail par le dénommé « Tagada » que constate t-on ?

Reportez-vous à la description du pervers narcissique sur Wikipedia et vous trouverez ceci :

Elle est identifiée initialement par Paul-Claude Racamier qui décrit une forme particulière de perversion en 19861. Il précise ensuite cette notion dans des publications en 19872 et 19923 ainsi que dans deux chapitres de son livre intitulé Génie des origines en 1992. Il explique alors que :

« Le mouvement pervers narcissique se définit essentiellement comme une façon organisée de se défendre de toute douleur et contradiction internes et de les expulser pour les faire couver ailleurs, tout en se survalorisant, tout cela aux dépens d’autrui. »

Une autre définition plus simple est donnée sur Internet que voici :

En psychanalyse, la perversion narcissique constitue à la fois une pathologie relationnelle et un mécanisme de défense qui consiste en une survalorisation de soi-même aux dépens d'autrui qui a été théorisé par Paul-Claude Racamier.

Si le pervers narcissique est un opportuniste qui tend à arranger toujours les choses en sa faveur comme l’a démontré « Tagada », cette perversion n’est nullement un obstacle à l’intelligence.

Seulement voilà ! Il se trouve que si l’on veut extraire de l’œuvre de Schuon ce qui mérite d’être sauvé on va tomber, en premier lieu, sur des critiques à l’égard de René Guénon qui, dans le Dossier H, m’ont paru, au moins dans les grandes lignes assez justes. Et pas que… Schuon a visiblement beaucoup souffert d’une certaine mentalité sémitique des plus bornées.

Il ne nous appartient pas d’opérer ce « sauvetage » qui pourrait apparaître comme ce que l’on appelle une « palinodie » c’est-à-dire une manœuvre pour nous faire pardonner une enquête sur sa vie privée qui, au demeurant, fut parfaitement justifiée.

En effet, à partir du moment où il s’est trouvé qu’un procès américain des plus retentissants a attiré notre attention sur l’existence de possibles anomalies sur le plan de l’éthique, il fallait se résoudre, à condition d’en avoir les moyens, à vouloir tirer les choses au clair. Ce qui impliquait pour commencer d’écarter les idioties d’un Koslow quant, pour intéresser le monde à son propre contentieux, il a voulu faire endosser à Schuon la défroque d’un « pédophile »…

Bien évidemment, ceux qui n’avait pas intérêt à ce que votre serviteur mette le nez dans cette histoire, on répandu le bruit qu’il aurait eu un compte à régler avec le pseudo initié qui est en cause vu l’horreur manifesté par ce dernier à l’égard de l’homosexualité. Certes, ses prises de position sur ce sujet ont été particulièrement choquantes, mais ce n’était pas le problème, simplement un indice qui, ajouté à d’autres laissait augurer d’une dérive sectaire particulièrement forte en chocolat. Or il se trouve que quand ça la arrangé Schuon a toléré et utilisé des « gays » comme agent. C’est qu’aux pervers narcissiques tout est bon quand il s’agit d’asseoir leur règne.

Il faut donc se résoudre à espérer qu’il se trouvera un volontaire pour prendre toute la distance nécessaire tant avec l’œuvre de Guénon et de tel ou tel de ses disciples (dont Schuon) pour essayer de dégager la présente génération et celles à venir de toutes ces affabulations prétendument « ésotériques » et des rêveries plus ou moins « initiatiques » quiont été répandues.  Mais sans pour autant tomber dans un scientisme matérialiste et agnostique des plus plats.

Vaste programme !

 

[i] - Ce Martin Lings aura été à la fois un traître et un sacré guignol. On connaît sa propension à se déguiser en Sheik et la molesse de ses réactions quand des disciples ont commencé à s’inquiéter des fameuses « assemblées primordiales »…

[ii] - On devine a quoi il a pu penser.

Voir http://www.ledernierprophete.info/les-sceaux-du-prophete-muhammad-saw

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