J'ai été amené à modifier voir à compléter quelques passages de ce post. Les retouches sont signalées par ce type de surlignement afin de vous éviter de tout relire !
Un surlignement de ce type signale les toutes dernières évolutions du texte. Le sujet m'a donné du fil à retordre mais je pense avoir finalement mis l'accent sur l'essentiel.
Ce qui en définitive m'a frappé c'est le fait que l'élite secrète à l'oeuvre derrière la première guerre est spécifiquement anglaise, tandis qu'indirectement la monarchie anglaise, comme prolongement de la Maison de Saxe Cobourg Gotha, en laissant faire s'est attaquée aux intérêts de sa parentèle européenne. Il est vrai que dans le cas de la "trahison" d'un Edouard VIII, l'Allemagne était passée aux mains d'un dictateur d'origine roturière, néanmoins la conspiration de l'Elite secrète est antérieure à l'apparition de la République de Weimar qui date de 1919. L'incarnation et la réussite de cette conspiration présente donc, d'une certaine manière, un caractère anti aristocratique et il ne semble pas que cette contradiction interne ait été étudiée...
Il appartenait à un Alexandre Palchine de fêter, de manière assez grinçante, l'incontournable "centenaire" que l'on vient de subir, avec notamment la visite du dénommé Trump, cet éléphant spécialisé dans le saccage des magasins de porcelaine, en rappelant quelques faits devenus plus ou moins incontestables.
On a (fort malheureusement diront certains) raté l'apothéose qu'aurait pu constituer un projet de "régicide" avorté grâce à la police car l'on raconte qu'un groupe d'extrême droite, muni de couteaux de céramique aurait été sur le point de poignarder l'actuel locataire, très coûteux, d'un palais d'assez triste mémoire appelé "Elysée".
Le bon peuple, pour de défrustrer de ce faux espoir, va tenter de bloquer les grands axes de circulation par des opérations escargot pour protester contre le hausse du prix des carburants. D'après un ami astrologue, ce projet serait d'assez mauvaise augure. Ne me demandez pas d'avis, je n'en ai pas et j'ai survolé son article. Il s'étonne que la publicité de ce projet sur les réseaux sociaux n'ai pas fait l'objet d'une censure, en fait pour l'instant du moins, la censure de ce genre de gadget est toujours à l'étude...
Quoiqu'il en soit, l'engouement pour cette commémoration est stupéfiant de par son succès et quant à la platitude des discours célébrant une paix, paix que les Etats Unis, en la personne de son président, menace quasi journellement.
C'est ainsi que certaines municipalités, parfois très modestes, ont constitué, grâce à l'aide bénévole de collectionneurs locaux, des expositions importantes avec reconstitutions de tranchées et illustrations de toutes sortes de photos de matériels militaires, de coupures de presse d'époque, voire d'armes telles que fusils et grenades. On a évidemment, convié en masse les enfants qui ne se sont intéressés à ces déballages que parce que cela prolonge de façon un peu plus concrète les scènes de violences guerrière plus ou moins virtuelles que déversent les chaînes télévisuelles. C'est évidemment le genre de manifestations qui suscite de ma part, l'ennui le plus écrasant. S'il est une chose dont j'ai horreur, c'est de tout ce qui, de près ou de loin, relève du militarisme...
L'occasion est cependant excellente pour rappeler que l'histoire officielle des deux dernières guerres n'est qu'une pure imposture. Voici quelques repères bibliographiques pour ceux qui veulent s'aventurer dans une tentative d'inventaires des causes secrètes mais réelles des deuxième et troisième conflit mondiaux, car le premier a été constitué par les guerre napoléoniennes au lendemain de notre sacro sainte révolution.
Les origines secrètes de la Première guerre mondiale (1914-1918)
Le résumé de ces origines tient en quelques mots : le royaume Uni, déplorant la menace de l'Allemagne en tant que puissance industrielle et colonisatrice a enrôlé la France et la Russie dans le conflit européen que l'on sait. Le déclenchement du conflit résulte d'un processus compliqué qui a nécessité plusieurs années de tractations secrètes.
Après l'attentat de Sarajevo suscité par des manoeuvres britanniques, l'Empire austro-hongrois déclare la guerre à la Serbie. La Russie déclare la guerre à l'Autriche-Hongrie quelques jours après. L'Allemagne déclare la guerre à la Russie (3 août 1914) et la France se prépare à déclarer la guerre à l'Allemagne pour aider ses alliés russes, mais c'est l'Allemagne qui la lui déclare avant. Mais en réalité on sait à présent que l'Allemagne a été contrainte d'agir ainsi et que tel n'était pas son but car elle n'était pas prête à se lancer dans un conflit.
Je vous laisse le soin de quérir sur Internet divers compte-rendus et commentaires sur le livre. En voici deux parmi beaucoup d'autres :
http://www.elishean.fr/les-origines-secretes-de-la-premiere-guerre-mondiale-1ere-partie/
Depuis la publication de ce post j'ai trouvé un article intitulé Nouvel ordre mondial, les pères fondateurs... qui me semble plus synthétique.
Il faut être clair, les faits ne sont pas discutables. Toutefois vous pouvez faire l'économie de l'ouvrage et de sa lecture. Le livre est par sa longueur, sa minutie et les inévitables répétitions, un mémoire particulièrement indigeste.
La thèse de Pierre Hillard : une rivalité entre clans sionistes comme auraient été à la racine de la Première guerre mondiale
ou https://queteverite.blogspot.com/2018/02/pierre-hillard-la-racine-de-la-premiere.html
Pierre Hillard a rédigé une préface à la traduction française de l'ouvrage des deux historiens écossais et celle-ci a été refusée par les auteurs. On ne connaît la teneur approximative de cette préface que par l'interview linké ci-dessus. je cite :
Ces auteurs apportent des informations de qualité concernant les causes profondes de la Première guerre mondiale. Ils présentent les rôles et les influences des élites politiques, économiques, financières, journalistiques et militaires d'un monde de plus en plus opaque au fur et à mesure que l'on avance dans les coulisses oligarchiques. Autant ils sont précis dans la description des dirigeants politiques et des grands hommes d'affaires comme Cecil Rhodes, autant ils sont vagues et limités sur l'action, ô combien décisive, des grandes familles bancaires comme Rothschild, Schiff, Cassel et autres. Docherty et MacGregor n'hésitent pas à écrire page 39 :
« Bien qu'on ait mis au crédit de Rhodes d'avoir transformé le groupement de mines De Beers en plus grand fournisseur de diamants du monde, son succès était largement dû au soutien financier de Lord Natty Rothschild, qui détenait plus d'actions dans la société que Rhodes lui-même. »
En lisant cela, automatiquement, mon réflexe est de m'intéresser à ce Natty Rothschild et aux autres membres de sa famille.
Il attribue ces influences juives à un arrière plan sabbatéo-frankiste. Je me suis procuré les ouvrages que recommande Hillard à propos de ce courant, ceux de Gershom Scholem en particulier. On les trouve du reste gratuitement sur le Net et il suffit d'une laser performante pour les lire confortablement. La focalisation sur ce courant quant à ses influences révolutionnaires et autres me paraît surfaite et j'ai du reste balancé au recyclage les volumes imprimés faute de pouvoir repousser les murs de ma tour d'ivoire... Plus loin, Hillard ajoutait ceci :
Georges Duby souligne des raisons valables qui ont alimenté la Première guerre mondiale. Cependant, ces causes sont secondaires sans être, bien entendu, marginales. Elles se sont surajoutées sans être pour autant le moteur de la guerre. La création d'un foyer juif en Palestine lié au contrôle de la production d'hydrocarbures au Moyen-Orient, sans oublier les conséquences stratégiques, est la racine expliquant le déclenchement de la Première guerre mondiale.
Comme je l'ai démontré dans mon livre « Atlas du mondialisme », nous avions une rivalité entre clans sionistes. Le clan sioniste allemand voulait les deux éléments précédemment cités (foyer juif et hydrocarbures) sous la direction de Berlin, tandis que l'autre clan sioniste anglo-saxon voulait la même chose, mais sous la direction de la City de Londres. Les propos de Georges Duby c'est, si je puis dire, la vision hygiénique de l'histoire. On n'évoque pas les causes profondes et sales.
La création d'un foyer juif résultant de la déclaration Balfour en 1917 est postérieure au déclenchement du premier conflit mondial. On peut certes admettre que l'installation de ce foyer faisait partie d'un plan bien antérieur au déclenchement de la guerre de 14-18. Il a bien existé au XVIIème siècle d'une sorte d'alliance conclue entre Cromwell et un certain Menasseh ben Israël et si c'est la racine d'un véritable "sionisme chrétien" et plus spécialement protestant, le but de cette sorte parodie protestante est généralement interprétée comme étant hostile au judaïsme traditionnel.
Quant à l'existence d'un clan sioniste berlinois poursuivant les mêmes visées que le clan britannique, certes le mouvement sioniste en tant que projet politique est originaire de l'Europe de l'Est mais l'avance des britanniques apparaît assez clairement comme flagrante.
Je n'ai pas encore eu l'occasion de consulter l'Atlas du mondialiste car à l'époque où j'ai envisagé de m'y intéresser, il était épuisé. Toujours est-il que je me méfie de cette thèse d'une rivalité entre deux clans sionistes. Tout ce que je sais c'est que le nazisme tout en voulant anéantir la race juive a favorisé l'installation de colons israélites en Palestine en fournissant des machines outils contre des oranges. Il a existé un projet nazi quoique d'origine polonaise dont un centré sur Madagascar.
Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_Haavara
Bref, cette histoire d'une lutte de deux clans antagonistes me parait très sujette à caution...
L'oganigramme de l'Elite secrète évoquée par Caroll Quigley
Cliquer pour agrandir...
La piste du "fric" est plus fiable que toute autre
Je me vois dans l'obligation d'émettre les plus grandes réserves à propos de toute thèse faisant état une lutte d'influence spirituelle, soit entre groupes sionistes soit entre judaïsme et christianisme et plus particulièrement le catholicisme et ce en vue d'une domination mondiale.
La seule chose claire et indubitable, c'est qu'il existe bien une volonté des puissances anglo saxonnes reprise par les Etats Unis de dominer le monde. La seule chose sûre est que certaines factions protestantes sont plus ou moins "enjuivées" et que cela explique en partie certaines connivences telles celle qui existe entre Israël et les gouvernements américains successifs.
Cette volonté de domination américaine se donne en spectacle journellement et sans aucune retenue. Il n'est que de consulter un site comme Sputnik pour constater qu'il existe un conflit entre les USA et la Russie, et l'Iran et la Chine et que les Américaines voudraient prolonger le conflit syrien pour s'approprier certains gisements énergétiques encore inexploités, projet auquel les Russes ont fait obstacle.
Il est clair que les intérêts matériels et donc financiers sont nettement plus lisibles comme guide de ce qui se passe réellement que les préoccupations "métaphysiques" d'un Pierre Hillard et consorts. Elles ne peuvent guère intervenir que lorsqu'elles peuvent être plus ou moins accommodées à des intérêts plus ou moins grossiers. Je ne saurais trop insister sur ce point.
Remarques occasionnelles à propos de René Guénon
C'est l'occasion de souligner que j'ai pris une distance considérable à l'égard des dires d'un René Guénon qui me semblent de plus en plus datés. Rien que la critique du monde moderne a largement progressé depuis Guénon et sans référence à son oeuvre. A t-il vraiment fait preuve d'une originalité particulière dans ce domaine?
J'ai fini par me poser beaucoup de questions et je me demande de plus en plus si les religions ne sont pas de pures inventions humaines. Le christianisme, tel qu'il a été récupéré par un certain Constantin, en fait le catholicisme est forcément quelque chose de très suspecte. Je note à ce propos que le seul "document" qui pourrait attester d'un miracle apparenté éventuellement à une "résurrection" ou du moins à un phénomène de résorption spontanée d'un corps grossier est le Suaire de Turin. Il ne fait aucun doute, à mes yeux que les histoires de datation au carbone 14 sont une imposture. La pièce de lin dont il s'agit n'était pas datable par cette méthode (ce que l'inventeur de la méthode aurait signalé) et ce en raison de nombreuses pollutions qu'elle a subie. En tout état de cause, ce suaire est absolument inimitable quoiqu'en disent certains pseudo scientifiques qui sévissent notamment dans des revues comme "Science et Vie". Alors je ne comprends pas pourquoi le Vatican fait tant d'histoires pour admettre la thèse d'une possible authenticité.
Cela dit, les objections des clercs concerné consistent à tout ramener des questions de foi. Je trouve absolument exhorbitant le fait d'être obligé de "croire" à des faits dont on n'a aucune preuve vraiment tangible ! Certes un certain Jésus a bien existé mais on ne peut pas savoir avec exactitude ce qu'il a raconté. L'idée que l'on se fait du christianisme est le résultat d'une élaboration qui a réclamé entre un et deux siècles. On est en droit de se poser beaucoup de questions !
Et en toute état de cause, on ne peut accepter les directives d'une religion que si elles sont positives et humainement praticables. Certes il faut demander le plus pour obtenir le moins et réclamer l'amour des ennemis pour obtenir au moins, de bonnes dispositions à l'égard du prochain. Mais là n'est pas le problème : dans le christianisme en particulier, il faudrait être hétéro et bon père de famille ou à défaut se faire moine et renoncer à tout !
Je regrette mais c'est un peu trop court et ce programme excessivement dualiste ne peut pas convenir à des êtres évolués. Et surtout je ne pense pas que le fait de baiser comme des lapins et d'engendrer une progéniture généralement mal éduquée qui va renforcer les chiffres du chômage puisse être considéré comme une oeuvre spirituelle. En revanche je n'ai rien contre une vie relativement monastique, c'est-à-dire vouée à une certaine économie de moyens mais quand à occuper son temps à adorer à adorer un "Dieu" excessivement abstrait, cela n'a jamais été ma tasse de thé.
Le genre de répression qu'a engendré le catholicisme en particulier, se solde par le scandale de "pédophilie" que l'on sait et il ne s'agit pas d'un épiphénomène que l'on peut diluer par des manipulations statistiques. C'est la conséquence d'une erreur ayant consisté à abandonner la possibilité d'ordonner des hommes préalablement mariés en ce qui concerne le clergé séculier. Je ne sais pas s'il existe un "lobby gay" à l'intérieur du Vatican mais ce qui est sûr c'est qu'on a favorisé le recrutement d'hommes qui ne pouvaient pas assumer un certain interdit et qui ont été principalement séduit par la misogynie qui s'étale dès les premiers chapitres de la Genèse. Je ne vais pas retourner vers le post consacré à ce scandale mais on peut constater que la situation n'est sans doute pas prête de changer car le Primat des Gaules a sanctionné le prêtre, un juge écclésiastique, qui avait réclamé sa démission. La vengeance n'est pourtant pas en honneur de sainteté dans les évangiles...
Survol philosophique
Je suis tombé récemment sur un ouvrage de Luc Ferry, un petit traité de philosophie à l'usage des jeunes générations qui se propose d'apprendre à vivre à nos contemporains. Je n'ai jamais fait d'études de philosophie et ce livre peut convenir à des vieux car il a ceci de méritoire qu'il présent clairement et succinctement l'évolution des problèmes philosophiques essentiels.
Je recommande ce livre car il fait toucher du doigt ce qui a ruiné la philosophie antique, et comment le christianisme s'y est pris pour obtenir ce résultat. Au fond tout repose sur des promesses que l'on peu juger fallacieuses et ça se résume à ceci : plus tu en chie sans broncher ici bas, plus tu sera récompensé dans l'au delà. Je regrette mais en ce qui me concerne je ne marche pas. On peut fort bien faire le bien de manière désintéressée sans rien attendre.
Malheureusement, si la notion antique de salut reposait sur l'idée d'un Cosmos bien ordonné et même d'une Nature essentiellement positive, les découvertes de la science moderne ont complètement chamboulé et l'idée qu'on se faisait de ce cosmos en même temps que tout ce qui relève de la fable créationniste telle que les monothéismes nous l'ont contée.
Le symbolisme a bon dos mais il n'empêche que ce n'est pas tant la menace d'un réchauffement climatique d'origine anthropique qui risque de tout anéantir mais bien une inversion des pôles en cours depuis un moment déjà et qui va se traduire par une perte de protection de larges zones terrestres contre l’afflux de rayons gamma en provenance du Soleil. Le phénomène aurait lieu environ tous les 200 000 ans mais voilà bien plus longtemps encore qu'il n'était pas advenu.
J'ai certes des doutes à propos des thèses évolutionnistes mais le propre des religions est d'avoir toujours profité à une clique de dominants dont les excès sont devenus de plus en plus insupportables.
Je recommande donc en passant le livre dont photo jointe comme exercice salutaire. Luc Ferry a sur un certain Michel Onfray l'avantage d'exposer les faits avec un neutralité en ne cherchant pas à choquer le bourgeois.
Voilà sans doute, pour un "ex guénonien", une évolution assez "sulfureuse". Elle était cependant prévisible. Je suis venu à Guénon par Evola. Non point que j'ai adhéré aux thèses de ce dernier auteur lorsqu'elles tentent à renverser l'ordre conçue par Guénon d'une primauté spirituelle sur le temporel mais parce que Evola s'est intéressé à des problèmes contemporains, notamment en matière d'art.
Je suis entré dans Guénon par sa critique monde moderne et de certains phénomènes tel que le spiritisme et le théosophisme, mais au final je savais ne jamais pouvoir envisager la moindre véritable réconciliation avec le catholicisme et les monothéismes.
L'affaire du Lusitania
Revenons à nos moutons ! J'en suis toujours a la première guerre mondiale.
Les Américains sont entrés en guerre contre l'Allemagne qu'après le torpillage du Lusitania. Torpillage qui aurait été suscité par les anglo américains pour servir de prétexte à l'entrée des USA a la table des négociations finales. La thèse des "complotistes" est que l'on aurait armé sciemment le paquebot en le faisant savoir aux Allemands pour qu'ils le torpillent. Depuis la première rédaction de ce post j'ai trouvé un ouvrage français dont le résumé ne permet pas d'affirmer que l'affaire du Lusitania s'apparenterait à une sorte de Pearl Harbour flottant !
On notera en passant que l'accusation de complotisme est assez spécifiquement française et ce parti pris hexagonal est sensible, notamment quand on compare les dire des Wikipedia anglais et français sur un même sujet sensible. Côté français tout ce qui ne cadre pas avec les thèses officielles est systématiquement diffamé comme "complotiste", ce qui ne facilite pas la recherche de la vérité, d'où l'extrême difficulté de trouver, en français, des approches vraiment objectives des arrières plans de certains événements.
Cette criminalisation systématique de toute espèce de thèse conspirationnistes est très symptomatique d'une mentalité locale dont on sait qu'elle a accouché d'un interdit de révision concernant tout ce qui touche au contenu exact des fameux camps de la mort. Je ne suis pas du tout passionné par le révisionnisme existant à ce sujet mais j'ai quand même noté que IG Farben avait acheté fort cher plusieurs milliers de pensionnaires de ces camps pour faire mener des expérimentations médicales qui se sont soldées par autant de décès...
L'ouvrage qui est censé rapporter des preuves d'une machination au sujet de ce naufrage serait celui de Colin Simpson, Lusitania (1972). On ne trouve nulle part de résumé en français développant la thèse exploitée par Anthony C. Sutton dans son ouvrage concernant Wall Street et l'ascension de Hitler.
Selon Sutton, Thompson, en fait Simpson, aurait fourni des preuves de l'implication du président Wilson, d'un certain colonel" House, de J.P. Morgan et de Winston Churchill.
Il est à noter, ce dont je ne m'était pas rendu compte, qu'une erreur à été commise dans la traduction française de l'ouvrage de Sutton qui parle d'une Colin Thompson (au lieu de Simpson), et j'ai cru à l'absence d'une traduction de sorte qu'en croyant commander une version anglaise d'occasion j'ai reçu en fait une version bien française. Ce qui ressort de ce livre (que j'ai presque terminé) ne ressemble pas à ce que raconte Sutton à son propos.
La volonté des américains de rester neutre m'a parue bien ancrée : le colonel House a voulu négocier avec les anglais la fin du blocus continental et la suppression des zones de guerre navales afin que les américaines puissent vaquer sans soucis à leur commerce international et vendre éventuellement du matériel de guerre au plus offrant. L'implication de JP Morgan est acquise, et le jeu de Churchill s'est avéré très suspect vu sa disparition au moment de l'attaque du Lusitania alors que celle-ci avait été annoncée assez clairement par le canal de journaux états uniens même si le communiqué allemand a été en partie censuré.
La déclaration de guerre américain s'est avérée tardive : presque un an c'est écoulé entre l'affaire du Lusitania et cette entrée en guerre. Woodrow Wilson demande au Congrès le 2 avril 1917 de déclarer officiellement la guerre à l'Empire allemand. Le 6 avril 1917, le Congrès américain vote « la reconnaissance de l'état de guerre entre les États-Unis et l'Allemagne » en se basant sur la doctrine libertaire des pères fondateurs.
Toujours est-il qu'après l'entrée des américains dans le conflit européen, on assiste à un véritable renversement puisque les Etats Unis sont censés avoir, par la suite, "fabriqué" ou plutôt solidement épaulé et la révolution bolchévique (??) et le nazisme par la suite.
Les apports documentaires de Caroll Quigley (1910-1977), Anthony C. Sutton, Peter Dale Scott et all
L'histoire secrète de l'oligarchie américaine de Quigley est épuisée et se revend à un prix fou. On peut cependant trouver la version originale en anglais de ce livre sur le site de l'auteur.
Voir: http://www.carrollquigley.net/pdf/The_Anglo-American_Establishment.pdf
Voir aussi : https://archive.org/details/CarrollQuigleyBookPackFullPDFScans/page/n19
La notice de Wikipedia est très pauvre. On ne sait pas grand chose de cet universitaire sinon que selon lui, les puissances du capitalisme financier (1850-1932) avaient pour ambition de créer un système mondial de contrôle financier dans les mains du secteur privé capable de dominer le système politique de chaque pays et l'économie mondiale… D'après Hillard, l'auteur aurait été en contact direct avec l'oligarchie visée et aurait approuvé ses objectifs excepté quant à la forme secrète (??).
Je ne m'explique par que cet ouvrage sans doute capital n'ait pas été réédité. L'avant propos de la traduction française est disponible ici :
https://archive.org/details/histoire_secrete
Elle ne présente à mon avis pas grand intérêt, Hillard ne cesse de revenir sur ses histoires de sionisme.
Les ouvrages récents de Peter Dale Scott traitent de l'existence aux Etats Unis d'un "Etat profond" qui correspond à cette oligarchie financière et à ses acolytes qui décident du sort du monde.
Parenthèse au sujet de H. W Wells
On tient cet auteur comme l'inventeur du "Nouvel Ordre Mondial" mais il n'a, à mon avis, rien à voir avec la conspiration qui a déclenché la guerre de 14-19. Qu'il ait fait partie de la société fabienne ne change rien au fait qu'il ne s'agit, pour l'époque que d'un utopiste. Il existe une différence entre le fait d'aspirer à une unification du monde en vue de motifs philantropiques et le fait de conspirer en faveur d'un pouvoir sans partage d'une petite oligarchie agissant au travers de masques divers...
Le financement de la révolution russe de 1917 et celui du nazisme par des banquiers et des industriels américains selon Sutton
Nous disposons sur le sujet des apports de deux auteurs, l'un américain Antony C. Sytton et l'autre français, Pierre François de Villemarest.
Sur la bibliographie de Sutton voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Antony_Cyril_Sutton
Les ouvrages principaux de Sutton sont les suivants :
- Wall Street and the Bolshevik Revolution (1974, 1999)
- Wall Street and the Rise of Hitler (1976, 1999)
- The Federal Reserve Conspiracy (1995)
Les ouvrages de P.F. de Villemarest sont plus tardifs.
- Les sources financières du nazisme (1984)
- Les sources financières du communisme (1984)
Je dispose de ces deux derniers ouvrages, celui sur le financement du nazisme a été numérisé. La lecture des ces derniers remonte à plusieurs décennies et il serait bon d'établir une comparaison entre les thèses des auteurs. Mais je crois que cela ne nous apprendrait pas grand chose : le français est assez visiblement tributaire de son prédécesseur et pour ce qui concerne l'aide à la révolution bolchevique tout tourne autour de Trostski, considéré par Lénine comme un perturbateur...
Veuillez noter en passant que les traductions française de quatre ouvrages principaux de ce Sutton se trouvent gratuitement sur Internet en pdf, le quatrième étant celui trait d'une société secrète estudiantine américaine Skull and Bones dont on a exagéré l'importance. Si l'on doit tenir compte de ce type de formation, alors il faudrait également prendre en considération la façon dont fonctionnaient les dortoirs des Publics School anglaises, du moins avant une réforme tardive. Les chambres individuelles sont relativement récentes et les dispositions originelle étaient favorables à des "amitiés particulières" et j'ai eu des témoignages d'un prêtre contemporain me prouvant qu'une assez large tolérance à persisté et persiste encore à ce sujet, le personnel et les maîtres s'abstenant de passer par certains endroits propices à des RV plus ou moins nocturnes. Cela dit une certaine Edith Cresson n'a pas eu tout à fait tort de parler d'une certaine tradition anglaise à d'homosexualité mais il aurait été plus juste de parler d'homophilie. Elle se discerne du reste dans la gestion des célèbres club anglais d'où les femmes étaient (le sont-elles encore ?) exclues. Ce que je veux dire c'est qu'il existe des traditions à base de pratiques secrètes plus ou moins teintées de misogynies mais çà ne suffit pas pour y voir des foyers de conspiration systématique. Ce sont tout au plus des facteurs sociologiques favorables mais rien de plus...
Je signale que pour l'impression des nombreux ouvrages disponibles gratuitement sur le Net, et cette faculté est très précieuse, on peut réduire la consommation de papier en imprimant 2 pages par A4 en format paysage en recto verso.
Outre le financement de la montée du nazisme par des banquiers et des industriels américains, il existe un ouvrage célèbre sur la création de la réserve fédérale américaine et un autre sur le financement par la même élite oligarchique de la révolution russe de 1917. En ce qui concerne la création monétaire, sa privatisation remonte assez loin avec notamment les conditions de la création de la Banque d'Angleterre en 1694 à l'initiative dont des corsaires.
La thèse du financement de la révolution russe par des banquiers américains
Je n'ai pas mis le nez suffisamment dans le cas de la révolution russe pour pouvoir déterminer quel genre d'avantages matériels les Etats Unis espéraient tirer profit de la bolchévisation de la Russie devenue Union soviétique par la suite. Si les preuves d'une implication américaine ne semblent pas manquer, il se trouve ceci de contradictoire dans la thèse évoquée qu'au final les U.S.A. sont devenus, par la suite, le fer de lance d'un anticommunisme viscéral.
Je n'ai trouvé qu'une seule tentative de réfutation :
On me reproche parfois de prétende tout savoir mais je dois avouer qu'un tel sujet est pour moi particulièrement coriace car je ne me suis jamais vraiment intéressé à l'histoire de la Russie et plus encore de la révolution de 1917.
Une certaine Anne Kling a fait l'inventaire des révolutionnaires juifs actifs du côté bolchévique et elle mentionne les subventions de Jacob Schiff :
Voilà un personnage qui n'était certes pas un révolutionnaire au sens propre du terme, mais qui présente cependant un intérêt certain pour notre propos. Car il est plus que vraisemblable qu'il ait fortement aidé financièrement ceux qui se proposaient de renverser un régime tsariste abhorré.
Abhorré du fait de son antisémitisme, certes, mais également, d'un point de vue financier, en raison de son caractère autocratique qui nuisait fortement aux intérêts de Wall Street désireux de voir s'ouvrir cet énorme marché. Toutes ces raisons aboutissaient à la même volonté : abattre le tsar et transfom1er radicalement la Russie.
II s'agit là d'un sujet qui fâche et il est vrai que nous ne disposons pas de bordereaux délivrés par les banques pour prouver la chose. Il est cependant troublant et révélateur de constater ceci : alors que Wikipédia anglais est généralement plus loquace et documenté que son homologue français, cette fois ce dernier se croit obligé de développer sur un page entière le sujet tabou de la participation financière de la banque de Schiff à la révolution bolchevique, sous le titre «La figure de Schiff, L'antisémitisme et les théories de la conspiration».
Il s'agit bien sûr de pulvériser des soupçons aussi déplacés et de nier la chose avec la dernière énergie. La version
anglaise est à la fois plus sobre et plus explicite. Elle indique simplement ceci : « Jacob Henry Schiff was a German-born New YOrk City banker and philantropist, who helped finance, amongmany other things, the Russian Revolution of 1917 and the Japanese military efforts against Tsarist Russia in the Russo Japanese War. »
Voyez la suite dans le livre qui se trouve facilement en pdf. Vu la proportion de révolutionnaires juifs et l'intérêt des Juifs pour els activités bancaires, il ne semble pas douteux que l'on ait cherché à détruire la Russie tsariste pour y étendre le commerce internationale mais comme avec le nazisme le projet a bel et bien raté.
La quasi fabrication du nazisme selon Sutton
Le jeu de l'élite secrète anglaise apparait bien différencié de l'implication américaine tardive. Il faut garder cela présent à l'esprit quant à l'examen des conflits actuels, notamment en ce qui concerne la Syrie. Le gouvernement, par Twitter interposé, du très fantasque président actuel a, au moins à ses débuts, été apparenté à une sorte de retour à l'isolationnisme avant d'être très certainement corrigé par les pressions de ce que l'on appelle l'Etat profond caché derrière le paravent démocratique mais il n'empêche que le soucis de faire rentrer de l'argent à tout prix en voulant taxer jusqu'à l'Europe en réclamant notamment une contribution pour les prétendus services rendus par l'Otan témoignent en réalité d'une doctrine géopolitique assez "flottante"... Ce qui est à craindre plus qu'une guerre mondiale c'est surtout une aggravation des crises financières actuelles.
Pour bien apprécier le rôle de ce groupe de conspiration, il faudrait sans doute remonter plus haut. La captation de l'or du Transwall (guerre des Boers) n'est pas le seul phénomène à considérer, il semble que les auteurs du livre que j'ai mis en vedette ait oublié la crise de Fachoda dont la France a pâti et bien d'autres choses encore. Viennent ensuite, au début de la première guerre les accords secrets franco-anglais de Sikes-Picot, ce partage du moyen-Orient après la guerre pouvant apparaître comme une "réparation". Tout cela est très compliqué...
Concernant la fabrication ou du moins le soutien actif du nazisme côté américain, elle résulterait en partie du fait que ce sont des financiers et des industriels américains qui ont levé des fonds pour permettre aux Allemands de ne pas sombrer à cause de la charge des réparations exorbitantes imposées par le traité de Versailles.
Sutton, dans ses deux ouvrages postule une thèse selon laquelle l'oligarchie (évoquée par ailleurs par Quigley) aurait eu pour dessein d'instaurer des régimes socialistes (et donc éventuellement communistes) comme moyens de gouvernements à tendance totalitaire s'opposant à toute libre entreprise, afin de maximiser leurs profits. Il présente ce projet comme une constante de l'action politique des U.S.A à travers le monde mais rien ne me semble justifier une telle thèse. L'anti communisme viscéral est bien un trait de la mentalité américaine et ce n'est pas nouveau. En définitive, l'accent mis sur la révolution bolchévique et le national socialisme risque de fausser la perspective:
En effet, dans la traduction française de l'ouvrage sur la montée d'Hitler, une NdT précise que par "socialistes corporatifs", Sutton vise ces hommes d'affaires qui contrôlent l'Etat en coulisses afin d'organiser "la privatisation des profits" et la socialisation (mutalisation en fait) des pertes. Or ce phénomène est apparu en toute clarté avec la récente crise de subprimes.
En revanche, l'implication de banquiers et d'industriels américains dans le soutien volontaire ou inconscient du nazisme n'est absolument pas douteuse qui a commencé en 1924 avec le plan Dawes et s'est poursuivi en 1928 par le plan Young et la création de la BRI (Banque des Règlements Internationaux) par levées de fond pour aider l'Allemagne à s'acquitter des réparations prévues. Il est à noter que le plan Young a été interrompu par la crise financière de 1929, ce dont Sutton ne semble guère parler.
Ce que rapporte ce dernier apparaît comme "suicidaire" pour les intérêts industriels yankees. Je pense au monopole de la fabrication de caoutchouc synthétique organisé au seul profit de l'Allemagne. On veut bien admettre qu'il ait existé des relations de cousinage entre industrie allemands et industrie américaine et qu'il ait été nécessaire de secourir l'Allemagne pour qu'elle ne s'effondre pas mais d'après Sutton, au temps du premier plan les investisseurs américains n'auraient pas eu le droit d'exporter leurs profit.
Ce qui ressort de mes recherches de dernière heure, c'est que plusieurs auteurs coïncident pour faire remarquer que les Américains avaient en vue de soutenir l'Allemagne pour qu'elle puisse payer à la France et à l'Angleterre les réparations qui leurs étaient dues de façon à ce que les dettes de guerre contractées par les mêmes et la France en particulier puissent être soldées au bénéficient des banquiers de Wall Street.
Il y a sans doute lieu de distinguer les ambitions géopolitiques de l'Angleterre telles sont apparues à l'arrière plan de la fabrication par les Britanniques du premier conflit mondial des des visées américaines. Il est clair que les yankees ne sont entrés dans la danse que le 6 avril 1917 en volant plus ou moins au secours de la victoire. Concernant la seconde guerre mondiale, les américains ne s'y sont intéressés d'abord qu'en tant que fournisseur des matériel de guerre aux Alliés avant d'envisager un débarquement afin d'être une fois de plus à la table des négociations. Comparé au plan de domination mondiale anglais, le plan américain présente, à mon avis, un tour assez essentiellement "parasitaire".
On notera que si au lendemain de la seconde guerre mondiale, les U.S.A. par l'intermédiaire de la C.I.A et d'organisations diverses ont poussé à la construction de l'Europe, Albion est toujours restée en retrait et n'est entrée qu'à moitié dans cette Europe puisqu'elle a toujours conservé sa propre monnaie avant de finalement s'orienter vers un BREXIT duquel elle est plus ou moins embarrassée du fait de divisions internes. La tendance des "complotistes" me semble être de trop vouloir simplifier le monde des intérêts anglo-saxons. Il ne faudrait tout de même pas oublier ques les U.S.A. se sont émancipés de la tutelle britannique !
Une étrange conclusion de Sutton à propos de motifs américains à financer Hitler
Enfin, je suis tombé, page 261 des conclusions de l'ouvrage traitant de la responsabilité de Wall Street dans l'ascension d'Hitler sur cet aveu assez troublant :
Pourquoi l'élite de Wall Street - les banquiers internationaux - voulaient-ils voir Roosevelt et Hitler au pouvoir ? C'est un aspect que nous n'avons pas exploré. Cette déclaration mérite vraiment d'être encadrée car le ruine carrément la thèse d'une généralisation des régimes socialistes comme ayant la faveur des banquiers internationaux pour mieux pressurer la population.
L'auteur fait ensuite allusion au "mythe de Sidney Warburg" s'agissant d'un livre considéré comme un faux.
Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sydney_Warburg
Je n'ai finalement trouvé aucune trace de réfutations sérieuses des thèses de Sutton sur le financement du nazisme que ce soit en français ou en anglais.
Qui a financé Hitler et pourquoi ?
Je n'ai pas trouvé de réfutation de ce qu'affirme Sutton et c'est en posant la question "Qui a financé Hitler ?" sur Google que j'ai trouvé des réponses qui vont certes dans le sens de ce que dit Sutton mais pas que parce que les Américains n'ont pas été les seuls à pouvoir tirer partie de la situation. Londres et Washington ont certes largement contribué à la fabrication du nazisme mais était-ce intentionnel.
On ne relève pas que des facteurs financiers, des facteurs "culturels" ont joué un rôle dans la tolérance voir l'engouement dont l'hitlérisme a fait l'objet.
Voici un article de provenance russe qui tend à confirmer ce que Sutton à avancé de la part des Américains :
http://nrt24.ru/fr/qui-a-finance-hitler-la-liberte-en-echange-du-silence-des-noms-et-des-faits
En voici un autre qui sans faire référence à Sutton dispense de lire ce dernier :
Voici un article d'un certain Nicolas Bonnal, connu pour certains intérêts "ésotériques" qui met l'accent sur certains points intéressants et en particulier le contenu du livre de Guido Giacomo Preparata (Conjuring Hitler)
Avec l'historien Kershaw connu pour sa célèbre biographie d'Hitler on dépasse les enjeux financiers les plus grossiers pour commencer à aborder des facteurs "culturels":
On arrive ainsi à élargir le sujet et à commencer à toucher la véritable cause de la catastrophe, celle d'un certain philo-germanisme propre à une partie de l'établissement anglais. C'est un certain Christophe Stener qui, quoique romancier par ailleurs mais pas que n'est pas un hurluberlu :
https://www.histoire-pour-tous.fr/dossiers/5450-hitler-aristocratie-anglaise-seduction-mutuelle.html
Je m'abstiendrai de tout commentaire sur la pourriture d'une partie du monde anglo saxon qui allait s'encanailler à Berlin. L'Odyssée d'une certaine Unity Walkyrie Mitford constitue, il est vrai, un exemple extrême mais néanmoins très révélateur d'une certaine déliquescence de moeurs avec celle d'un prince de Galles, épisodique roi et nazi convaincu ce qui allait donner lieu à un complot des nazi pour remettre sur le trône albionique le Duc de Windsor. Cela dit, la psychologie décrite comme immature de Henri VIII constitue sans doute un cas particulier assez peu représentatif mais intéressant en ce que les motifs de sa renonciation au trône ne sont pas ceux que l'on a mis en avant, à savoir une histoire d'amour présentée comme très romantique qui l'avait conduit à vouloir faire reine une américaine deux fois divorcée...
Pour la France, c'est l'occasion de rappeler l'existence d'un livre capital de Annie Lacroix-Ris, intitulé Le choix de la défaite qui montre à quel point l'élite française a tendu les bras pour se faire serrer par le dictateur moustachu afin de contenir et de ruiner les revendications de 1936.
Pour la question du nerf de la guerre on en arrive finalement à un épisode capital intitulé, La suisse coffre fort d'Hitler. C'est le titre d'une émission de France 5 dont on trouve toujours un replay. Cliquer sur l'image pour accéder à la vidéo.
On notera là encore l'activisme parasitaire des Américains. A quel titre ont-ils imposé à la Suisse à deux reprises des amendes, d'abord ridicule pour l'or converti en devises au bénéfice des nazis et ensuite pour les comptes juifs en déshérence. A quel titre les U.S.A. ont-ils pu prétendre représenter des victimes dont la nationalité était principalement allemande ou Suisse. Et comment ont-ils pu dédommager les héritiers éventuels.
Conclusions
A la question de savoir qui a financé Hitler, la réponse c'est un peu tout le monde, les Américains pour une large part, les Banque centrale de Suisse pour une part non moins négligeable.
Les Etats Unis ont toujours pris le train en marche au point de renverser la vapeur en leur faveur. Ces derniers se sont spécialisés dans la construction de plans visant bien entendu, sous couvert d'aides et de subventions, à imposer leur influence. Après la seconde guerre mondiale on a eu droit au fameux plan Marshall. Il y a eu ensuite la guerre du Kosovo et j'en passe... La création de l'Europe est sans nul doute d'inspiration américaine, on dispose de quantité d'ouvrages de journalistes français qui ont détaillé les manigances de la C.I.A au lendemain de la dernière guerre. Et le quasi alignement de l'Euro sur le dollar, au moins à ses débuts, est un signe. Et l'agitation du président actuel témoigne bien d'une part d'improvisation devenue de plus en plus flagrante à la faveur d'un monde de plus en plus "numérique".
e rappelle et cela me paraît essentiel : à savoir que les motivations purement matérialistes me paraissent primer sur les visées dites "spirituelles" et que le fait d'avoir cette évidence présente à l'esprit devrait aider à faire le tri qui s'impose. Je dois répéter ceci : à savoir que les thèse d'un conflit entre deux factions sionistes et tout ce qui s'y apparente chez un Pierre Hillard me parait très sujette à caution. Un correspondant franc maçon m'a fait l'éloge de son l'Atlas du mondialisme, mais à 45 € pièce j'hésite à investir. Je commencerai probablement par des ouvrages de cet auteur que l'on trouve sous forme de pdfs sur Internet. Le problème, en matière de conspirationnisme, c'est de savoir par quel bout commencer car les complots ne datent pas d'hier, ni même des deux derniers siècles.
Quoiqu'il en soit, le centenaire de la fameuse armistice a encore été l'occasion de vomir sur les populismes et sur le risque d'un retour en force du néo nazisme ou du néo fascisme et on en a ras le bol. Je ne pense pas que les groupes de nostalgiques de l'hitlérisme qui s'agitent Outre Rhin constituent une véritable menace excepté sur un plan très local, lorsqu'ils parviennent à coloniser un village ou un quartier. Si la France ne s'était pas laissée embarquer dans la destruction de la Libye et dans le conflit syrien, on n'aurait pas a déplorer une véritable invasion qui à terme ne manquera pas de modifier gravement le paysage européen. Il était vraiment malvenu de parler de paix alors que des guerres sévissent quasiment à nos portes et ne demandent qu'à dégénérer. Peu de gens font crédit à l'hypothèse d'une troisième guerre mondiale selon le décompte officiel. Certes, les guerres actuelles sont assez essentiellement économiques et toutes les conditions sont réunies pour un nouveau krach. L'évocation de possibles dérapages nucléaires entre Etats Unis et Russie ont sans doute pour principale fonction de nous distraire.