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Complot bancaire contre le Front National

960x614_marine-pen-22-novembre-2017-qg-fn-nanterre.jpgUn mot d'abord pour dire que le fil d'actualité de Google est archi pourri ! A plusieurs reprises, j'ai appris certaines nouvelles par un ami belge exilé politique en France au hasard d'un coup de téléphone. C'est le cas pour ce qu'il faut bien appeler un "complot bancaire" contre le FN.

Soit dit en passant le fil de Google est pratique par sa présentation en liste et je cherche un remplaçant car je n'ai la presse hebdo qu'avec un décalage parfois de plusieurs mois ce qui présente l'avantage de permettre une sélection par le recul.

Voyez http://www.20minutes.fr/politique/2174223-20171122-probleme-entre-fn-marine-pen-banques

C'est l'histoire du chien qui se mord la queue ! La loi n'oblige pas les banques à justifier les fermetures de compte et la Société Générale prétend avoir usé de raisons exclusivement bancaires. Or il va bien falloir qu'elle les justifie devant un tribunal. En attend le F.N., ses fédérations et de nombreux acteurs du parti sont privés de chéquier et de carte bancaire. A ma connaissance, il n'y a qu'en France que l'on peut voir une chose pareille.

Ce qui vient de se produire est scandaleux car c'est la mort du parti assuré. On peut du reste se demander si c'est vraiment intelligent comme manœuvre car il est clair qu'à deux reprises au moins l'existence du F.N. a permis d'imposer aux français un président assez indésirable. L'actuel président des riches n'a pu être élu qu'après que le candidat Fillon ait été mis sur la touche avec l'histoire d'un empli fictif, affaire qui n'est toujours pas tranchée. Restait l'alternative que vous savez ! J'ai voté UPR sans aucun espoir eu premier tour et FN au second uniquement pour minorer le score de l'actuel locataire de l'Elysée... Que va t-il se passer ?

Si les Français avaient des couilles on pourrait escompter une désaffection massive du vote et à partir du moment où les politiques seraient élus par un pourcentage infime des citoyens, il est clair qu'ils prendraient peur mais le Français sont des veaux. Il n'y a donc guère d'espoir...

Parlons du F.N. et de quelques sujets connexes puisque l'occasion s'en présente.

La démission d'un certain Phillipot que j'ai surnommé "Fili pot aux roses" car la découverte de son homosexualité a constitué une surprise pour ceux qui avaient de la merde dans les yeux. Je dis cela car cela n'a pas été un "scoop" pour votre serviteur. D'une part je savais de longue date que plusieurs caciques du parti appartiennent à la "confrérie des pénitents bleus". c'était le cas de Dominique Venner qui s'est suicidé devant l'autel de Notre-Dame en réaction au projet de "mariage pour tous" (quel con !), ce fut le cas d'un toulonnais qui fut précipité du haut de son escaliers par une de ses conquêtes. J'ai eu aussi le témoignage d'un jeune qui avait été dorloté par un autre cacique dont j'ai oublié le blaze. Bref, à partir du moment où l'on observe une certaine forme de "machisme", il faut s'attendre à des pratiques de double vie et à des refoulements, du moins en apparence.

Pour en revenir à "Fili pot aux roses", on l'a accusé d'avoir plus ou moins noyauté le parti à l'aide de ses petits copains. Enfin il a quand même contribué à faire évoluer positivement l'image de ce parti et il n'est pas douteux que beaucoup d'homos ont penché du côté du F.N. mais la vieille garde catho et homophobe l'a poussé dehors ce qui permettra à une blondasse assez chevaline de revenir sur scène. Blondasse que je n'apprécie pas du tout à cause de ses penchants "cathos tradis". Notez en passant que si je déteste la raideur et l'hypocrisie de ces derniers, je n'apprécie pas davantage la fraction dite "conciliaire". En effet, il n'est pas douteux que Vatican II a été une catastrophe à tous points de vue.

Parenthèse musicologique

En tant qu'organiste, il va de soi que je n'apprécie pas du tout l'adoption des langues vernaculaires pour l'ordinaire de la Messe, à savoir les "invariables" (kyrie, Gloria, Credos, Sanctus , Agnus). cette ouverture a favorisé le commerce de prétendus "compositeurs" nuls à chier avec des pseudos psalmodies inchantables par des particuliers. Au moins le protestantisme avec ses chorals s'est montré cohérent. L'inconvénient est que ces chants correctement rythmés peuvent tourner en une sorte de "militarisme".

Il faut rappeler que jusqu'au XIXème la pratique était celle de l'alternance, à savoir un verset chanté par des "pros" (les chantres ou chanoines) et un verset à l'orgue pour leur permettre de reprendre leur souffle. Bref l'office baignait dans une musique assez hiératique. Musique en fait basé en parti sur celle des opéras avec notamment des "récits" mais çà avait de la gueule ! Alors que ce qui se passe actuellement, chants minables, plus prêches souvent inintéressant fait fuir les gens. Cela dit si l'orgue retrouvait sa place, ce n'est pas pour autant que les rangs des fidèles grossiraient. Je pense pour ma part qu'il n'y a pas de solution tout simplement parce que ni les curés, ni les rares fidèles ne sont ce qu'ils devraient être. En tant que musicien d'église, je suis un témoin particulièrement bien placé pour connaître les mœurs intimes de cette sorte de population. Il faut dire que les organistes, c'est un peu Diabolus in musica ! Du point de vue harmonique "diabolus" c'est l'accord de triton : bête noire de mon "ancienne maîtresse de clavecin". Cette "hantise" était le grand sujet de rigolade dans la classe... 

T61.6Marsyas.jpgJe reviendrai au cas du F.N., rassurez-vous ! Notez en passant que dans cette société, on déteste, les gens capables de passer d'un sujet à un autre. La discipline consistant, en matière de rédaction, à ne pas sortir d'un sujet est légitime. Néanmoins, l'hostilité dont je parle s'explique par le fait que cette apparente dispersion peut constituer un antidote au formatage désiré par les pouvoirs sociétaux. Et si dans un discours cela peut être agaçant, dans un écrit le lecteur est libre de son parcours quitte à sauter des passages et à revenir en arrière. C'est agaçants aussi parce que les ignorants sont complexés par les gens plus cultivés...

Notez que le balisage de mes articles a sa raison d'être...

Quelques précisions au sujet des causes symboliques des sentiments divers dont mes collègues organistes sont l'objet ne sont pas inutiles. Un orgue c'est, en simplifiant, un assemblage de flûte. On pense de suite au dieu Pan, un satyre, mais le vrai patron des organiste en est un autre, savoir Marsyas le jouer grec d'aulos... Et un satyre ça fait quoi ? Bref l'orgue n'est pas "canonique", il ne dérive pas de la lyre instrument apollinien...

Le point sur le F.N.

Fermons la parenthèse et revenons à ce F.N. que le monde nous envie ! Je ne peux pas entrer dans les détails mais récemment, entre autres raisons, le fait, dans une réunion paroissiale d'avoir osé dire que j'allais devoir voter pour le F.N. au second tour par dépit m'a valu une insulte assez remarquable. La discussion a mal tourné et je me suis vu traité de "nazi". Qui plus est par un type dont le grand oncle est celui qui a livré les Juifs du pays à la Gestapo ! Bien sûr il a prétendu avoir appartenu à la Résistance... Le résultat est que l'instrument que j'avais installé dans cette paroisse va déménager ailleurs dans une paroisse pourvue d'un vrai instrument petit mais somptueux qui bénéficiera pour la chapelle d'hiver un instrument "synthétique" particulièrement bluffant...

Ces détails sont pour dire à quel point le comportement d'un certain nombre de citoyens à l'égard du F.N. est totalement irrationnel.Lors de l'incident auquel je viens de faire allusion, la conversation a dérivé sur le révisionnisme et le négationnisme. J'ai du répondre que le révisionnisme est consubstantiel à toute espèce de recherche historique puisque l'on ne peut progresser dans ce domaine que par révisions successives, la découverte de nouveau documents impliquant des ajustements voir des renversements de perspective. C'était dire clairement que je ne peux pas admettre que la loi impose un "dogme" en la matière. Quant au concept d'holocauste ce terme est absolument incompatible avec la perspective laïque et républicaine qui a le mérité, précieux et vital, de garantir une saine concurrence des religions et des idéologies. Évidemment, ce sont là des notions totalement hermétiques pour la majorité des catholiques exceptés pour les "tradis" qui demeurent assez intimement "déicidaires". Enfin je dois le dire nettement : je suis totalement imperméable au concept de "fils de Dieu" de sorte que le concept de "déicide" est inexistant dans mon esprit. En revanche, la notion d'avatara m'est parfaitement intelligible. Sauf que je constate que pour un chrétien, fut-il ex-guénonien le Christ ne peut pas correspondre ! Je dis mystères et boules de gommes, franchement ce clash dans le "dialogue "ne m'empêche pas de dormir du sommeil du juste...

Absence d'affinité pour ce parti

Maintenant je dois dire que je n'éprouve, en vérité, aucune véritable affinité pour ce parti en décomposition qu'est le F.N.. D'abord, Il n'est pas en mesure de régler quoique ce soit et surtout pas les problèmes posés par l'Islam. D'abord il est sans doute trop tard pour revenir en arrière et fixer certaines limites. Nous savons à présent que les responsables de la situation actuelle sont ceux que l'on appelle "islamo gauchistes". Enfin et surtout, indépendamment du coup, plus ou moins fatal, qui vient de lui être porté par une banque qui s'était particulièrement singularisée par ses accointances avec les paradis fiscaux, la scission qui vient de s'opérer entre "Fifi le pot aux roses" et une  "Madonne" (assez appréciée de certains "homos") implique une perte de vitalité et le mouvement concurrent des "patriotes" n'est nullement susceptible de constituer une alternative. Quand à mes sentiments envers "Fifi", il ne m'inspire ni antipathie, ni sympathie et je ne connais même pas ses idées faute de m'y être intéressé. ce qui me déplait chez lui, en revanche, c'est le fait qu'il ait fait tout un cirque quand des journalistes l'on surpris bras dessus bras dessous avec son copain journaliste à Vienne si j'ai bonne mémoire. Je pense pour ma part que si un homme politique est "homo", il doit assumer cette condition de la manière la plus officielle en profitant de l'occasion pour démontrer que ses préférences sont in-susceptibles d'influer sur la neutralité de décisions. Il en va évidemment bien différemment pour un particulier qui n'est pas protégé par un statut social élitaire...

Une droit classique gerbante

Il me reste à dire que la décomposition de la droite classique face à la montée du parti présidentiel s'est avérée tout simplement VOMITIVE ! Je ne peux plus voir la sale gueule des Hamon, Wauthiez. Ah celui là est une horreur d'autant plus qu'il me fait penser à un jeune conseiller municipal de mon bled qu'en vertu de son arrogance on a surnommé la citrouille tant sa promotion lui a monté à la tête. Citrouille, grenouille ? C'est un cas...

Sur Némo le chien du président

Reste donc Némo et son maître qui pisse sur le Code du travail tandis que la bestiole arrose les cheminées élyséennes. Cette adoption est le meilleur coup de Com que Jupiter ait réussi sauf que les toutous des présidents nous coûtent des millions d'Euros de dégâts par l'intermédiaire du Mobilier National. Enfin quoiqu'il arrive, si Némo est "craquant", il ne fera jamais aimer son maître en qui je vois quelqu'un d'assez particulièrement "glacial".

Côté "Restos du coeur" c'est franchement raté...

Sur l'affaire Filoche

Petite parenthèse à propos de l'affaire Filoche. Ce dernier a été exclu de son parti sous prétexte d'antisémitisme alors que son crime a seulement consisté a relever la fréquence des juifs parmi ses soutiens. On n'a plus le droit de constater un fait. Moralité : si vous voulez faire carrière faite vous soutenir et éventuellement subventionner un des membres de la race élue et si par la même occasion ils sont "pédés" cela devrait assurer une double impunité... Je caricature à peine...

Enfin, il est exclu que je pleure sur le sort du F.N. et je ne vois qu'un parti qui tienne des propos sensés et c'est bien l'UPR de François Asselineau qui incarne ce que le gaullisme avait de meilleur sans ses zones d'ombre.

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