Louis Massignon à qui René Guénon reprochait simplement ses obscurités langagières étaient un drôle de pistolet.
Et c'est sous l'égide de ce très sulfureux et très tourmenté personnage qu'est né un dialogue de sourds dit "islamo-crétin"...
Il faut rappeler pour commencer, que le goût de Massignon pour l'Islam lui est venu d'une partie de jambe en l'air dans une felouque sur le Nil en compagnie d'un dandy espagnol après quoi il s'est vu confirmé dans son adoration non de l'Islam mais des arabes par l'apparition, à Kerbala, d'une jeune créature bronzée.