La troisième guerre mondiale est passée
Il est vrai que l'on peut considérer la guerre européenne à laquelle un certain Napoléon a participé au lendemain de notre sacro sainte "révolution" comme ayant été la "première guerre mondiale". L'adage, jamais 2 sans 3 se trouve donc validé. C'est la thèse de celui qui m'a reproché de faire du Onfray... Il exclut une quatrième guerre mondiale pour les mêmes raisons que Jean-Pierre Petit sauf qu'un dérapage est toujours possible et il ne viendra pas des Russes qui sont en mesure de tenir la dragée haute aux Américains et à leur complices qui apparaissent finalement comme les cons et les dindons de la farce. L'url de la vidéo ci-dessus m'a été communiquée par un autre lecteur.
J'ai supprimé la note qui posait la question d'une 3ème guerre mondiale pour quantité de raisons. D'une part les événements vont trop vite pour que, compte tenu du peu de temps dont je dispose pour examiner la situation, je puisse coller à l'évolution des faits sans risquer d'aller trop vite.
Obstacles contingents à la tenue régulière d'un blog
Je suis informaticien de métier. J'ai eu la responsabilité d'un parc de machine dans une UER mais il n'empêche que l'usage de l'informatique est une source de stress, à cause d'un système hégémonique qui est une saloperie diabolique car il a été manifestement conçu pour être plein de trous en faveur de la NSA. Outre les questions sécuritaires, on ne voit qu'une seule page à la fois. Quand il s'agit d'écrire un livre, on en passe par des impression papier périodiques mais pour un blog il faut passer beaucoup de temps à la relecture, ce que, généralement je néglige. Le jour ou on trouvera un moyen de saisir un texte, tout en lisant un livre, par une seule énonciation mentale, les choses iront mieux. Il n'y aura plus besoin de recopie pour les citations et surtout on pourra rédiger des notes sans passer par un carnet ou une tablette avec du Wi Fi pour vous stériliser les "coucougnettes"... Mais c'est un rêve et de toutes façons, tout va toujours trop vite.
Les Russes ont les plus grosses "coucougnettes"
A propos de "coucougnettes", il me manquait une info capitale. Je ne m'intéresse pas aux armements. Je ne conçois comme moyens offensifs ou défensifs que la puissance des mots et d'une rhétorique adéquate. Je suis un "chévalier du porte plume" et je l'ai acéré. La vidéo qui figure en tête de cet article m'a convaincu qu'en cas de grabuge les Russes seront les plus forts. Je ne suis pas expert en physique ni classique, ni nucléaire et encore moins en MHD mais les dires de Jean-Pierre Petit me semblent hautement crédibles. Les Russes n'ont jamais bluffé et historiquement et techniquement il connait le sujet sur le bout des doigts.
Donc les Russes disposeraient d'un drône sous marin nucléaire capable de provoquer, dans le port de New York un tsunami de 200 mètres de haut. On est dans le cadre d'une dissuasion. Sauf que les Américains sont tellement tarés qu'un dérapage est toujours possible. Mais enfin il est clair que la Russie et Poutine possèdent les moyens d'imposer leurs vues. Ce qui vient de se passer apparaît au final comme une comédie, le trio de coalisé a fait son cirque et les français aurait tapé sur une usine de fabrication de savon. Enfin aux toutes dernière nouvelles, les Russes aurait trouvé un laboratoire artisanal de fabrication de bombes à gaz appartenant aux rebelles.
Je ne peux donc que renouveler mon conseil de suivre tout ça d'un oeil en confrontant les donnés des médias conventionnels avec les sources alternatives : Sputnik et le Réseau Voltaire. Le premier est bien sûr un organe de propagande, l'inconvénient étant que la quantité de textes comparé aux maigres infos décisives est un bouffe temps. Sauf qu'il ne se passe pas de jour, sans qu'une info intéressante fasse surface. On apprend par exemple que des missiles américains n'ayant pas explosé (et n'ayant donc pas été interceptés en vol) auraient été acheminés en Russie afin de permettre l'affinage de la couverture anti-missiles. On nous apprend également que les Russes progressent quant au brouillage des drones yankees. Toutes choses agréables à prendre...
Toujours à propos de Michel Onfray
Pour les autres questions abordées et en ce qui concerne la volonté de m'assimiler à n'être qu'un double d'un certain Michel Onfray, je continue de la trouver insultante. Je répète que je suis parfaitement conscient de ses limites. Il parait qu'il a fait faux bond à un Dominicains lors d'une confrontation qui avait été programmée je ne sais où. Cela ne m'étonne pas concernant la question des conflits au sein de l'église primitive, on me signale l'existence d'une étude capitale, savoir:
Roland Minnerath, "De Jérusalem à Rome, Pierre et l'Unité de l’Église".
Sauf que je n'ai pas l'intention de dépenser 86 € pour acquérir ce livre. La version Kindle est abordable au point de vue prix mais je ne peux pas lire sur une tablette et par dessus le marché, ce format n'est pas imprimable sans passer des heures à récupérer le texte et à le remettre en forme. Notons au passage que dans ce cas précis, la différence de prix est significative car généralement, elle est infiniment moindre.
Le compte-rendu de Persée
En revanche, j'ai trouvé un compte rendu sur Persée d'où je tire ceci :
L'auteur donne l'impression de solliciter un peu certains textes ou d'en passer d'autres sous silence. On eût aimé, sur certains points, une discussion plus approfondie et un jugement plus nuancé.
Nous sommes donc en présence d'un livre important, qui fait réfléchir. L'auteur a voulu replacer dans un certain ordre « les pierres d'une mosaïque » dont, en bon historien, il sait bien au fond que les contours nous resteront toujours flous. Mais le dessin général est clair : une nouvelle religion est née, qui se répand très vite dans toutes les grandes villes du bassin méditerranéen.
Le rôle des hommes y fut déterminant : celui de Pierre certes, mais aussi de Paul, de Jacques, de Jean et d'autres moins bien ou peu connus. Bien qu'il se garde explicitement de toute réflexion ecclésiologique, on sent bien que
pour R.M. les racines de la primauté romaine sont déjà en place, même si l'histoire, qui témoigne de la marche tâtonnante de l'Eglise dans son pèlerinage terrestre, allait très vite révéler des divergences d'interprétation sur ces
temps fondateurs.
Voir : http://www.persee.fr/doc/rscir_0035-2217_1997_num_71_4_3423_t1_0521_0000_1
Je suis désolé mais ce compte-rendu ne m'incite pas à me mettre en frais car il n'apparaît pas qu'il puisse vraiment nous documenter sur ce "phénomène étrange" que fut l'apôtre Paul.
Les "mystiques" auront toujours le dernier mot. Basta !
Car d'autre part mon correspondant m'écrivait ceci :
Ok le débat est normal sur l'écclésia première, je suis pas un nervi psychorigide...Ma conviction, outre des arguments objectifs historiques, c'est que si on ne vit pas la christianisme de l'intérieur, dans toutes ses dimensions, on ne peut pas en avoir une vue fiable: on reste à la périphérie, c'est logique. Qd on le vit en plus il y a des expériences qu'on ne peut pas exprimer; même face au confesseur ou dirlo spirituel c'est parfois difficile. Sauf si c'est un Carme ou un moine chenu, en général ils ont pigé avant qu'on est fini de disserter.
Traduction : Lorsque faute d'arguments historiques ou rationnels, on vous oppose les certitudes de la "foi" au travers d'une expérience plus ou moins "mystique", même en l'absence de cette psychorigidité caractéristique de certains catholiques, cela veut dire : fermes ta gueule, tu n'y connais rien puisque du n'est pas chrétien et ne vit pas ce que je vis !
Ce disant, je ne le prends pas mal, je constate simplement que les conditions d'un dialogue parfaitement stérile sont réunies. Quand à ce que ce correspondant est censé vivre comme "expériences", je n'en ai pas la moindre idée.
J'ai eu parfois le sentiment que des interlocuteurs étaient sur la même longueur d'onde que votre serviteur mais en général je n'ai pas tardé à déchanter. Sauf que je vois des gens finir par abonder dans mon sens après avoir expérimenté le soufisme. La déconvenue qui en est résultée était prévisible mais bon c'était leur droit de tabler sur une sorte de pari. Force est de constater que j'ai toujours eu, en matière de discernement, une longueur d'avance dans plusieurs domaines. D'une certaine manière, s'il m'arrive de tenir des propos assez brutaux, c'est que je ne suis pas dans la séduction et que je respecte la liberté de mes lecteurs en leur imposant d'avoir à surmonter ce côté désagréable avant de chercher à creuse quoique ce soit... D'autre part, il est beaucoup moins dangereux pour soi-même de susciter de l'opposition que de risquer d'aller aux devant de flatteries que, pour ma part je redoute car elles imposent de "refroidir" immédiatement ceux qui s'aventureraient dans cette direction.
Ma position vis-à-vis des religions et du christianisme et du catholicisme en particulier
Il est possible que je revienne sur certains points, comme le problème de la résurrection évoquée dans un précédant post mais je dois à la vérité de dire que tout cela m'est finalement assez indifférent. Je l'ai dis et je tiens à ce que ce soit clair. Jusqu'à nouvel ordre je suis plus bouddhiste que chrétien et plus grec que catholique. Je fréquente les églises en tant que musicien spécialisé et je suis aux premières loges pour constater que tout ça c'est mort !
Finalement, en faisant vivre un instrument historique relevé à grands frais, je rends un très mauvais service à la collectivité en procurant à des dévôts ce qu'il faut bien appeler un vulgaire "opium". Fort heureusement, son effet narcotique est assez limité. Là où j'exerce, on aime trop les ondulations d'une certaine musique italienne (voce humana obtenu par un décalage de fréquente entre 2 corps sonores) et la musique française n'a jamais vraiment pris à tel point que les ancêtres des citoyens que j'évoque n'ont jamais payé la facture de l'instrument qui est en cause.
Ce ne sont pas les mêmes gens qui fréquentent et les églises et les festivals. Les paroissiens, à une ou deux exceptions près, on ne les voit jamais aux concerts auxquels on accourt, certains mélomanes pouvant faire plus d'une centaine de kilomètres pour les honorer.
Je crains que le "divorce" ne soit complet entre le catholicisme et celui qui vous parle. Sauf qu'il n'implique aucune agressivité : je peux parler calmement avec un curé et le contredire sans avoir à élever la voix, ce sont eux qui supportent mal qu'on ne soit pas sur leur longueur d'onde. En réalité je distille juste ce qu'il faut pour qu'on ne s'illusionne pas à mon égard. Je vois et j'entends parfois comme on enseigne la religions à des gosses, c'est consternant. Je me souviens des leçons de catéchisme et d'histoire sainte de mon enfance dans les années 50. Du côté des dames patronnesses le côté "nian nian" a toujours été de rigueur mais je vois qu'elles ont déteint sur le bénévolat des laïcs pourvus de toutes les apparences vestimentaires et autre de la virilité contemporaine. Je n'ai jamais assisté à un enseignement aussi minable de la part de curés de mon époque.
Mais rassurez-vous ça se passe bien car je suis plus diplomate qu'il n'y parait. J'ai quelques "fans" qui apprécient mes fonds sonores. Et si je pratique cet exercice assez ingrat, c'est en tant que travail sur moi-même : tout artiste est sujet au "trac", je touche du bois, ça peut toujours revenir... Il s'agit d'une "maladie nosocomiale" que l'on contracte dans les foutus Conservatoires post révolutionnaires et dont on se défait à grand peine, l'enjeu c'est d'arriver à jouer librement et de paraître improviser le texte que l'on a sous les yeux. Et Dieu merci, j'ai certes progressé depuis quelques années...
A vrai dire, le reste je m'en tape, je suis un adepte de la "philosophie pragmatique" et je garde les pieds sur terre. Si j'insiste trop sur le cas de l'apôtre Paul, on mettra ça sur le dos d'un goût supposé hors normes. Or cela a cessé, depuis assez longtemps, d'être un "problème".
Le catholicisme et toutes les religions peuvent être jugées rien que sur la psychologie assez primaire de leurs leaders et pratiquants.Et quelque soit l'angle adopté, cela reste une horreur. Enfin force est de constater que le monde en est rempli, à bientôt septante et une année, j'ai eu le temps de me faire une raison.
Enfin, j'ai d'autres soucis plus constructifs que les religions, si tant est qu'elles en soient un. Je passe le plus clair de mon temps à faire des recherches dans le domaine de la médecine et des diverses thérapeutiques. Enfin peu me chaut de passer pour un diable incarné. Rien n'a changé à cet égard, il en faut peu pour cela et si beaucoup de catholiques ne croient plus à un enfer surtout éternel, les dévots de la laïcité ont tendance à le voir partout car je constate qu'il suffit de quelques "gros mots" pour les faire paniquer !