La bombe atomique ne serait-elle qu'un mythe ? (24/06/2019)

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Le maître d'un chat gris que l'on aperçoit dans certaines vidéos dont j'ai signalé l'existence m'a demandé ce que je pense de la thèse d'un particulier qui prétend avoir démontré que la bombe atomique n'aurait jamais existé qu'en tant que pure propagande.

Il existe à ce sujet une vidéo et aussi un texte avec des illustrations que vous trouverez ici :

http://mensonges.fr/

J'ai des connaissances et une expérience dans certains domaines techniques mais j'ai préféré faire appel à un ami qui est compétent en physique et en chimie pour avoir la réponse. Il se trouve être l'auteur d'un petit livre intitulé autrefois La catastrophe terminale. Ouvrage qui se trouve à présent sous un autre titre : Climat non coupables !

L'auteur de cette Nième thèse conspirationniste a articulé sa prétendue démonstration sur le fait qu'il n'y aurait pas d'explications à la fumée que dégage les explosions dite atomiques qui, selon ce particulier, ne devrait produire qu'un immense éclair. Voici la réponse de l'ami :

C'est encore une x-ième théorie du complot, évidemment. Il pourrait commencer par éviter de faire des fautes d'orthographe. La masse critique n'est pas de 48 kg mais de 13,6 kg. Les rescapés d'Hiroshima n'ont vu qu'un seul avion étincelant dans le ciel, pas des centaines comme à Dresde avec des milliers de bombes déversées progressivement en tapis, ce qui a pris des heures. A Dresde, toute la ville était en feu, pendant des jours ; à Hiroshima la ville a disparu en un instant ; on a vu des traces de personnes vaporisées, pas seulement brûlées. Bien des victimes sont mortes dans les années suivantes à cause des radiations. Bref, c'est n'importe quoi...

En fait, il ne sait pas de quoi est faite cette fumée, alors que c'est en partie du plasma et l'humidité de l'air qui se transforme en vapeur, + tout ce qui vient du sol surchauffé.

L'argumentation repose sur l'examen de photographies qui seraient des montages. Le problème est qu'on ne donne pas la provenance de ces images. Il semble d'autre part que l'on ait fait exploser des bombes très près de troupes, militaires, en particulier. Mais la question de l'échelle et de la perspective peut être trompeuse.

Là où ça coince franchement c'est quand l'intéressé met Hiroshima et Dresde sur le même plan.

Je me souvenais du curieux phénomène de certaines ombres et il ne s'agit pas de vaporisations de quelque chose de plus frappant encore. Je cite :

La bombe a bien évidemment marqué la ville d'Hiroshima ainsi que toute la société japonaise. Outre les destructions, elle a aussi laissé des traces sur le sol, avec un curieux phénomène à Hiroshima, mais aussi à Nagasaki.

Quelques semaines après l'explosion, les scientifiques virent que le flash de la bombe avait décoloré le béton. La bombe avait laissé des marques correspondant aux projections des objets, des corps et du mobilier urbain, un peu comme une projection photographique.

La chaleur due aux rayonnements thermiques a rendu visible les ombres portées sur le sol. Les ombres pouvaient représenter un homme qui se tenait là au moment du drame et qui avait en quelque sorte "protégé" le mur des dommages causés par la bombe. Il en était de même avec une échelle, une vanne ou les pylônes d'un pont.

Voir : https://pvtistes.net/les-ombres-dhiroshima/

On peut évidemment soutenir que ces images sont des faux fabriqués par les américains à posteriori mais il y a eu des témoins.

En plus du fait que ce qui s'est passé au Japon ne peut pas avoir été l'objet d'une série de fake news, il se trouve que l'explication selon laquelle l'imposture d'une bombe atomique purement fictive persiste s'avère d'une nullité crasse. Je vous laisse la découvrir par vous-même si ça vous chante. En vous référant a la version textuelle, vous évitez de perdre beaucoup de temps.

A la rigueur, la thèse selon laquelle les américains auraient marché sur la Lune seulement lors de séances de photographies en studio pourrait sembler assez raisonnable.

Il n'y a qu'une chose de vraie sur le site considéré : les "extra-terrestres" n'existent pas car ce que l'on prend pour tels n'est que le résultat de manipulations de djinns d'un genre particulier. L'on doit à Jean Robin d'avoir consacré un premier livre fort intéressant au sujet mais il a plus ou moins déraillé par la suite notamment à propos du Bugarach, enfin quand est apparu son dernier livre, il a bien fallu admettre que le personnage est un peu fêlé et que ladite fêlure aurait été contractée à Rennes-le-Château. Il n'est du reste pas le seul à avoir contracté un méchant virus à cet endroit assez notoirement sulfureux.

Parenthèse musicologique

J'éprouve de la sympathie pour l'auteur des vidéos déjà évoquées dont je viens d'avoir connaissance, il y a deux jours. Mais je n'arrive pas à le suivre. Le site apocalyptique présentait des obscurités que je ne suis jamais parvenu à complètement élucider et je ne suis pas le seul. Nous avons échangé des livres (Science des Lettres contre un certain chapitre qui tient de l'acoustique et de la musicologie) et l'un et l'autre ne parvenons pas à nous comprendre.

On utilise dans la musique moderne deux sortes d'altérations qui abaissent (bémols) ou élèvent (dièses) un son d'un demi-ton, intervalle au demeurant très artificiel puisque ceux ci ont été complètement égalisés selon le vœu d'un certain Rameau qui a fait scandalisé son époque en préconisant une division purement arithmétique de l'octave. Le bémol est une généralisation du b mollis des italiens ou "Si mou". Et le bécarre, qui annule une altération mise à la clef vient du b carré. Mais personne sur Internet n'explique à quoi correspondaient ces figurations graphiques et si je l'ai su je ne m'en souvient plus.

La théorie musicale qui régit la façon actuelle d'écrire et d'envisager la musique est le résultat d'une série d'amalgames multiples et divers. Une véritable histoire de fous. Jacques Chailley a écrit des choses intéressantes sur quelques points de détails malheureusement je n'ai rien conservé des archives résultant de mes recherches. Je me souviens que j'ai du les léguer à un fond et me rappelle seulement qu'il y a eu un problème à propos des frais de port. Et ma mémoire connaît des faiblesses. "Faiblesses" qu'il me faut considérer comme étant plutôt le produit d'un réflexe salutaire celui d'un oubli parfois nécessaire car s'il m'avait fallu me souvenir des très dures vicissitudes auxquelles il peut arriver que l'on soit exposé, et je pense en particulier à mes démêlés avec des milieux occultistes ou restés tels, il y a longtemps que je serais crevé.

Concernant Jacques Chailley là où il a gravement fauter c'est en se laissant couillonner par des remugles d'une théorie très artificielle de la résonance dont j'ai abondamment démontré le caractère excessivement puritain. je persiste à penser que le mérite particulier de mon livre réside dans la démonstration de ce phénomène à mes yeux emblématique. il fallait pour cela, une sensibilité particulière. J'ai également montré que les différents systèmes de "tempérament" reflètent à leur manière le génie particulier des nations qui les ont conçus. Par exemple les partitions d'accord germaniques étaient franchement "gothiques" dans le sens où les quintes pures, donc pythagoriciennes et à ce titre originelle et donc "traditionnelles" y sont majoritaires. Mais on a célébré dans mon livre, le nombre et la richesse quantitative des formules exhumées. Bien évidement ce n'est pas dans cette quasi exhaustivité que pouvait résider l'essentiel du message.

Je constate un effet d'incommunicabilité entre votre serviteur et l'auteur que j'évoque. Je n'ai pas trouvé la porte d'entrée au sujet de ses conceptions sur la science des Lettres. Peut-être que certaines vidéos vont pouvoir m'éclairer mais moi et les vidéos ça fait deux. Je n'apprécie cet art qu'assez médiocrement et je n'y ai guère recours que pour me distraire en suivant certaines séries policières. Anglaises de préférence. Fort heureusement, le débit de la télé par l'ADSL est si capricieux, surtout en soirée, que cela limite considérablement toute possibilité d'addiction. J'avoue du reste que j'ai souvent du mal à suivre certaines intrigues et je ne crois pas que ce soit parce que je serais devenu idiot mais parce qu'après tout ce qu'on fabrique de nos jours est de plus en plus mal foutu. Il est clair par exemple que les nouvelles évolutions des logiciels en voguent ont une fâcheuse tendance à ne jamais corriger les anciens bogues tout en ajoutant de nouveaux. Et à propos de l'Univers du Mac un graveur de musique vient de me dire pis que pendre du nouveau système baptisé "Mojave"...

Pour en finir avec la musique : l'instrument compliqué que je pratique m'oblige à connaître sur le bout des doigts l'évolution de 6 ou 7 siècles d'écriture de la musique. Je ne sais pas lire les tablatures aussi bien que les partitions à la mode italienne, je sais seulement comment elles fonctionnent. J'en sais assez pour conclure, là comme ailleurs, que les progrès de la modernité sont souvent un leurre. Par exemple la connaissance des méthodes anciennes de filage des cordes de clavecin permet de réaliser que les anciens systèmes de poids et de mesure procédaient d'un véritable génie en matière de savoir faire qui a été complètement occulté par l'invention, très française, du système dit métrique. 

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