Notre-Dame : le Sénat aurait revu à la baisse le projet de lois dérogatoires conçu par l'Elysée... (28/05/2019)
Voir : https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/incendie-d...
Une "bonne nouvelle" oui mais...
C'est la seule "bonne nouvelle" actuelle sauf que je vous laisse juge de sa portée. Le vote est-il définitif ?
Je note que Dame Hidalgo, quoique grande amatrice de sapins en mode porno, s'est prononcé pour la restauration à l'identique. Tel maçon multiplierait les pétitions allant dans le même sens. En d'autres termes la partie est loin d'être gagnée pour ceux qui voudraient saloper le monument à l'aide de l'une de ces "cochonneries" dont certains architectes possèdent le secret.
Toute la question étant de savoir, si cette révision du texte est définitive qui imposerait de s'en tenir à la dernière apparence extérieure du monument.
A dire vrai, je m'en tape ! Tout ce qui a un commencement se doit d'avoir une fin, rien ne saurait être éternel !
De la corruption particulière de l'Eglise de France
N'oublions pas que l'Eglise de France est sans aucune doute, une des plus pourries existant de par le monde. Disant cela, je n'ai pas en vue les affaires de "pédophilie" (et en particulier l'affaire Barbarin) pour l'excellente raison qu'il ne s'agit pour là d'une exclusivité et que ce serait au USA, que, quantitativement parlant, les dérapages auraient été les plus calamiteux. Disons que les différentes églises nationales sont à cet égard à peu près égales sous ce rapport.
En France, la licence occasionnée par Vatican II en fait d'adoption des langues vernaculaires, a produit les effets les plus catastrophiques et certains musiciens d'église sont particulièrement bien placés pour juger des dégâts. Sans même parler de la séquestration par les affectataires de certains instruments qui devraient être mis sous le même régime que les cloches pour les sonneries civiles. J'aurais bien des choses à dire à ce propos sur une "charte" concocté et signée par un syndicaliste ne représentant que lui-même et une vieille fille spécialisée dans l'exploitation à son profit quasi exclusif d'une enseignement de l'harmonie au clavier qu'elle présente comme sien, après avoir usurpé le travail d'un collègue allemande.
Disons le sans ambages : l'Eglise de France est haïssable car elle se trouve réduire à "faire la pute !"
Mettons qu'elle n'est pas responsable de la situation évoquée, en revanche elle ne fait absolument rien pour s'en démarquer !
Ce à quoi je pense c'est à l'état de dépendance très particulier de notre église catholique nationale à l'égard du pouvoir.
La séparation de l'Eglise est de l'Etat n'est que théorique, c'est une foutaise et c'est l'une des plus sinistres comédies que je connaisse dans le domaine !
En effet, les églises d'avant 1905 sont entretenues en tant que monuments historiques de sorte que pour leurs offices, les communautés catholiques sont logées et entretenues gratis pro Deo. Il en résulte qu'elle ne disposent d'aucune latitude pour éventuellement critiquer le pouvoir car, en matière de restauration, tout dépend du bon vouloir de l'Etat. Lequel Etat ayant aliéné la création monétaire au seul profit des banquiers privés, en 1973, il n'a plus les moyens.
Dans le cas de la cathédrale de Paris, c'est là où on célèbre les funérailles nationales des Présidents se disant catholiques et il suffit de voir comment, alors que l'incendie de Notre-Dame faisait rage, l'archevêque de Paris s'est congratulé avec l'actuel locataire de l'Elysée (tout en soulignant que c'est le grand rabbin de Paris qui aurait été le premier à lui présenter ses condoléances par téléphone) pour comprendre à quel degré d'hypocrisie, on en est arrivé au sommet de cette église : étant dans la situation d'une femme entretenue, son statut juridique calamiteux la prédispose à disons le, faire la pute !
Il ne fallait pas attendre d'elle qu'elle dénonce les violences nombreuses et abominables faites au Gilets Jaunes sur ordre au plus haut niveau de l'Etat...
Une Eglise intraitable quant à la morale, mais cependant muette quant à l'éthique économique !
Par contre, en ce qui concerne une certaine morale, à savoir son obsession à propos des divorcés remariés et plus encore de ces "homos" qui s'affranchissent plus ou moins du tabou du Lévitique -qui déclare 'abominables' certaines préférences, ce qui ne veut strictement rien dire), et bien que de très nombreux prêtres ont franchement dérapé sous ce rapport, ça demeure la grande et, il faut bien le dire, la seule et unique préoccupation du moment.
Et je ne cesse de le répéter depuis des années, que c'est bien cet aveuglement qui perdra le catholicisme qui n'a commencé d'exister comme tel qu'en tant que religion d'Etat, sous la férule d'un certain Constantin, soit tout le contraire de ce que l'on sait avoir été voulu par un certain Jésus ! rappelons une simple déclaration stipulant que le royaume qu'il préconisait n'a jamais été destiné à être de ce monde !
La carence essentielle du catholicisme français
Les "vielles lunes" moralistes auxquelles je viens de faire allusion, plus personne ne s'en soucie mis à part ces "malades" que le catholicisme en particulier a fabriqué par centaines et par milliers Une certaine licence demeure possible moyennant un minimum de modération et le problème, la CARENCE ESSENTIELLE de cette église qui prétend nous imposer ses vues, réside dans sa complicité de fait avec le pouvoir sous le rapport d'un domaine autrefois essentiel, celui de la charité et donc de la justice sociale.
Une condition pour (ou continuer de) "croire en Dieu" serait que Notre-Dame s'écroule davantage encore !
On estime le délai pour un diagnostic définitif du monument comme devant nécessiter entre 4 moi et 1 an pour juger de sa solidité.
D'ici là on ne pourra rien entreprendre de sérieux en matière de restauration. Cela m'a fait beaucoup de peine en voyant la toiture de ce monument flamber mais à la vérité, je dois dire que si d'autres parties de l'édifice devaient s'écrouler et bien j'en arrive à la conclusion qu'il faudra sans doute que la situation vienne à s'aggraver pour me convaincre que "Dieu", celui qu'on veut nous vendre, existe réellement.
Un tel épilogue aurait au moins l'avantage de permettre de voir dans ce qui s'est passé, et ce qui risque encore d'arriver un "jugement de Dieu" !
Encore, une fois, je pense que les "bagatelles" dont on aime à se préoccuper sont de peu d'importance. Là où réside les pires maux, c'est bien dans l'évolution de notre société sous le seul rapport de la viabilité économique et l'on sait qui sont et où sont les responsables, et l'histoire remonte à une toute petite modification législative datant de 1973 par un des plus sinistres hommes politiques que la France a vu naître.
Varia : l'orgue de Notre-Dame est "sauvé" ! Est-ce un miracle ?
Pour l'instant, les 3 organistes au service de l'édifice se félicitent que leur instrument ait été "sauvé".
C'est à mon avis, un peu vite dit, certes la voûte ne s'est pas écroulée sur le biniou, pas une goûte d'eau ne l'aurait atteint. On parle de suie, en fait il ne s'agit que de cendres car pour que de la "suie" ait été produite, il aurait fallu que la charpente soit enduite d'hydrocarbures. Le problème est que l'édifice reste ouvert à tous vents et qu'à moins d'élever une cloison à l'avant de la tribune derrière la rambarde il va morfler sérieusement, plus encore qu'au cause de la vapeur d'eau produite par des millions de touristes (???).
Voilà bien de la part de collègues, un motif de réjouissances que je suis en droit de juger aussi excessivement personnel que complètement profane.
Les gens de la maîtrise (multiséculaire) sont opposés à la thèse de l'incendie volontaire par conspiration, celle d'un attentat islamiste ayant été exclue faute de la moindre revendication. En effet, si les assureurs venaient à prouver qu'il ne s'est point agi d'un accident, les dirigeants de cette maîtrise peuvent dire adieu au remboursement de leur orgue positif et de leur piano : à queue... et dans une église ça la fout mal au moins pour deux raisons, l'une est morale, l'autre esthétique, le son d'un piano dans une édifice religieux médiéval, ce n'est jamais "historique".
Certes j'encours le risque d'être traité de jaloux à propos d'un instrument dont on a peine à retracer l'histoire des dernières évolutions. Que l'on se rassure, il n'en est rien : la "machine" qu'est devenue le GO de Notre-Dame ne m'excite aucunement tout simplement parce qu'elle ne correspondant pas du tout au répertoire que je pratique, répertoire qui exige des instruments historiques très typés pour produire tout son effet grâce notamment à des doigtés anciens, ignorés ou mal maîtrisés des praticiens du romantisme ou du dodécaphonisme plus ou moins toni-truant...
J'ai compté 4 consoles à partir de celle de Cavaillé-Coll qui ne fut pas la première. Il y a eu celle obtenue par Cochereau que j'ai approchée un jour que Moreau officiait comme supplément. On parle d'une console de 1992 postérieure donc à la mort de Cochereau (1984), console au sujet de laquelle je n'ai trouvé aucun détail, l'actuelle datant, sauf erreur de 2014 qui témoigne d'un certain degré de mégalomanie.
Certes, le système Sinaptel fonctionnant à l'aide d'un PC 486 était assez archaïque qui devait fonctionner sous DOS et l'on aurait pu le remplacer par un système plus évolué. A ma connaissance, ce système comportait un séquenceur qui aurait pu permettre à Cochereau d'enregistrer les commandes de notes de ses "impros". Mais il fallait, aux nouveaux titulaires un système de "replay" dernier cri pour juger d'en bas l'équilibre de leur registrations. Un "luxe" tout à fait superflu car même si de la console on n'entend pas au mieux, un organiste chevronné devine ce qu'on entend dans le vaisseau qui module ses attaques et ses tempi, et les respirations en fonction du degré de réverbération.
Voir https://www.atelier-quoirin.com/ParisND_etude.php
Concernant les dernières innovations, j'ai du consulter "Wikipédé" pour comprendre ce que sont des floating divisions, j'ai rewrité le texte qui n'était clair que pour un "pro" :
Dans certains cas, un orgue contient plus de divisions (sommiers) qu'il ne présente de claviers (pédalier compris). Dans ces cas, les divisions supplémentaires sont appelées "Floating divisions" et sont joués en les couplant à un autre manuel.
Un "bazar" qui a fait l'objet de pas mal de critiques :
Voir : http://www.concertclassic.com/article/inauguration-de-lor...
Car en raison du manque de fric, quantité d'instruments plus "historiques" ont été délaissé... D'autre part, après avoir vendu à l'encan les deux instrument de la Maison de la Radio (un Muller et un Gonzalez sauf erreur), on se fait une gloire d'avoir doté la philharmonique de Paris d'un instruments dont la seule harmonie est une œuvre française.
Concernant Notre Dame et son "monstre", j'ai donc découvert que l'on a opté à grand frais pour un système de commande doté d'électro-aimants à effet dit "proportionnel", organes qui sont censés restituer à l'instrument la variété d'un toucher mécanique direct. Ce qui est d'abord et pour commencer un abus de langage quand l'instrument comporte des "machines Barker". A ce propos, il m'a fallu naviguer jusqu'à un site canadien pour apprendre que Cochereau les avait fait virer. Mais ça ne change pas grand chose !
Certes, les accouplements ont gagné en précision et surtout en égalité mais le souci d'un toucher gradué en force selon une échelle de 0 à 128 par des claviers basés sur l'effet Hall, sur un biniou de 116 registres, ça me fait doucement rigoler ! Rien à voir avec la précision quasi clavecinistique des vieilles mécaniques dites "suspendues", lorsqu'elles sont réglées pour restreindre au maximum les effets de "flexion"...
En résumé, une dépense certainement pharaonique (dont le chiffrage est introuvable) pour une église nationale en pleine décomposition et cela pour les beaux yeux et en faveur du vedettariat d'un Olivier Latry (qu'un de mes doubles a compté comme client pour des textes rares) et qui vient de produire le dernier CD à la mode d'une mouture de J.S.B. intitulée Bach to the future. Enregistrement qui n'apporte rien en matière musicologique. C'est du Michael Schneider moyennant en plus la souplesse qu'apporte l'innovation (ancienne) des "boîtes expressives". Rien donc de révolutionnaire et Notre-Dame ne semble pas avoir apprécié ce cadeau présenté environ un mois avant que la voûte de la croisée du transept ne s'écroule sur le nouvel autel, ce monument d'hérésie caractérisée.
Certes Olivier Latry est un grand professionnel, j'ignore s'il a la foi ou fait seulement semblant mais il a une façon bien à lui de se poser en modèle de l'organiste liturgique qui dénote un manque de modestie. Quand à son enseignement, j'apprécie fort peu certaines de ses réflexions comme celle qu'on m'a rapportée et qui a consisté à dire que le temps des Michel Chapuis c'est terminé ! Est-ce à dire qu'il serait revenu à celui des multiples subtitutions de la méthode Dupré ?
J'avais noté, dans un post antérieur que je n'ai pas développé, l'incongruité d'un collègue de Latry, nommé Vincent Dubois, le "kid de l'orgue" selon un journaliste en mal d'inspiration. Lequel Dubois a posé complaisamment en jeune premier romantique l'écharpe au vent...
Le problème est que si sous cet angle, le personnage peut paraître sympathique, il l'est beaucoup moins lorsqu'on contemple de face un visage mercurien, en lame de couteau, au travers duquel pointe plus de dureté que d'innocence enfantine. Enfin, si ce Monsieur a de très bons doigts, je trouve que ses improvisations se ressemblent toutes et qu'il n'a pas grand chose à nous dire d'original.
Faut-il se réjouir que l'instrument ait échappé au pire ?
En d'autres termes, si le feu ayant gagné la charpente des beffrois, et que les tours se fussent écroulées au point d'ensevelir l'instrument, le premier moment de stupéfaction passé, j'aurais fini par trouver la chose assez "morale".
Les développements récents de l'instrument de Notre-Dame relèvent d'une sorte d'hybris caractérisée. Ce qui, à l'intérieur d'un temple constitue une sommet dans l'incongruité. La surprise aura été d'apprendre que le concepteur de la nouvelle console est un certain Quoirin qui jusqu'alors s'était fait une spécialité de ne restaurer au mieux des instruments baroques demeurés à peu près dans leur jus d'origine.
Tant de fric jeté par les fenêtres en faveur d'une cathédrale devenue assez purement républicaine quand à défaut de "sacres" elle ne sert plus guère que pour des funérailles "hors classes", cela relève plutôt du scandale. Sauf qu'ils sont devenus si nombreux et si constants qu'ils finissent par se confondre avec la norme. Si donc il y a équivalence, la dureté de mon propos ne devrait choquer personne !
Un mot au sujet des dernières élections
Il ne fallait évidemment pas s'attendre à ce que les deux partis du Frexit en viennent à se distinguer. l'UPR a triplé son dernier score mais c'est le FN rebaptisé "Rassemblement National" qui a emporté la palme. On sait ce que cela nous réserve lors de la prochaine présidentielle. Je constate une fois de plus qu'au moins 95% des non abstentionnistes sont franchement irrécupérables.
Alors quand aux velléités de résistance du Sénat, on verra à l'usage. Je suis fort pessimiste quand à ce qui nous attend.
J'essaie, progressivement, de finir la lecture de Sagesse, le dernier livre de Onfray (acheté en même temps que Sodoma) et je crains qu'il n'ait que trop raison en s'efforçant de nous proposer un éventail de la meilleure philosophie romaine en lieu et place du christianisme et surtout de l'ultime décomposition à laquelle nous assistons. Au moins pour la partie "anté-constantitutionnelle", on en sait si peu que l'on a au moins l'avantage de la plus ou moins recréer à notre convenance.
Et merde ! à tous ces chantres de telle ou telle conception de leur "orthodoxie", je leur pisse au cul ainsi qu'en direction de "leur" Père, de ses fils exceptant seulement le Saint Esprit dont l'existence ce fait aucun doute à mes yeux, sauf qu'il ne souffle jamais là où il faudrait.
Le problème n'est pas que nous serions fait à l'image de Dieu mais bien que ceux qui veulent nous imposer leur religion, l'ont bel et bien conçue à leur propre ressemblance.
Tout mais pas cela !
Amen !
PS. Autre détail : je vois que les incendies spectaculaires continuent, j'enregistre quelques liens à toutes fins utiles quand des articles me passent sous le nez mais je doute de trouver le temps d'une récapitulation... Le dernier en date étant un lot d'immeuble à Bordeaux... On conviendra que cela n'arrive pas tous les jours : 6 édifices touchés dont 4 qui se sont effondrés !
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