Sur les causes d'un silence prolongé et les inconvénients à vouloir le rompre trop vite pour se délester du fardeau d'une corvée (15/04/2019)

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Un zeste d'umour noir pour commencer...

Concernant cette illustration très "ésotérique", vous allez vite comprendre à quoi rime l'image. Le milieu catholique m'a foutu les boules sauf que cela ne se voit pas car fort heureusement je ne suis jamais devenu ce que l'on appelle un crétin des Alpes.

Faute n'avoir voulu me défausser trop vite d'un devoir qui tend à se transformer en corvée, en brûlant les étapes, je devrai revoir mes copies

Les derniers posts que j'ai publiés ces derniers jours et mêmes ces dernières heures devront soit disparaître ou  être rewrités, voir fragmentés. Si je laisse subsister un peu des post appelés à disparaître ou si certains sont signalés comme en construction, c'est pour ne pas vous inquiéter en vous donnant des signe de vie.

Le livre de Frédéric Martel est sorti le 21 février. J'ai laissé entendre que je n'aspirais par à "tartiner" sur le sujet et que je n'étais même pas sûr de vouloir faire une longue recension. Je me suis donc contenté, dans un premier temps, d'annoncer l'existence du bouquin et je ne m'attendais pas du tout à la sortie de cette bombe.

Mon souci de ne pas trop consacrer d'énergie au "phénomène" a plusieurs causes et a eu aussi des conséquences qui m'oblige à tout reprendre.

1. Attendu que mes détracteurs et ennemis attribuent volontiers la publication du "Dossier Schuon" et celles d'assez nombreuses observations plus ou moins en rapport avec la vogue actuelle de l'homosexualité à une obsession supposée quoiqu'inexistante j'avais tout intérêt à éviter de m'étendre au sujet des 630 pages que vient de produire Frédéric Martel.

2. De plus l'état de fatigue et de démobilisation dans lequel je me trouvais au moment de cette parution et qui s'est prolongé de façon anormale, m'a, à partir du 10 avril en finir au plus vite. Certains lecteurs ont du reste compris qu'il se passait quelque chose et ont mis cela sur le compte d'une grippe, sauf que je ne l'attrape jamais. J'ai certes attrapé une trachéite et toussé pas mal, ce qui est épuisant mais il y avait autre chose derrière.

3. Ayant repris un peut de poil de la bête en mettant en œuvre les moyens adéquats, je me suis dit qu'en me forçant à publier alors que je ne me savais pas prêt, j'allais me contraindre à aller jusqu'au bout de la corvée alors qu'autrement mon silence risquait de s'éterniser.

4. Notez en passant que je fréquente une église en tant d'organiste ce qui m'a donné l'occasion de constater l'absence de réactions hostiles au brûlot signé Martel de la part des fidèles très ordinaires que j'ai sondés. Il n'en va pas de même d'une certaine presse catholique ou assez "catho friendly". De ce côté, la malhonnêteté intellectuelle et une "homophobie" mal contrôlée fait dire à certains des choses révoltantes.

Parenthèse sur les avantages, les aléas d'exercice et les précautions à prendre lorsqu'on est un musicien d'église

Pour ce qu'il en est de ce job, il se trouve qu'à cet égard je suis logé un poste d'observation qui me procure la hauteur et le recul idéal pour juger du genre de mentalité qu'à dépeint l'auteur puisque je siège régulièrement depuis une tribune historique. Même si l'échantillon qu'il m'est donné d'observer est réduit (une moyenne de 20 pèlerins en hiver + quelques touristes en été) et si je suis resté plusieurs décennies sans rentrer dans un temple catholique je connais ce petit monde mieux que le fond de mes proches... 

Je tiens à préciser en passant qu'en tant que musicien d'église, je me suis donné uniquement pour mission, non pas de soutenir un culte ou de pratiquer un acte de foi public mais seulement, premièrement, de justifier les années consacrées à mon apprentissage et à mon auto perfectionnement en me fixant pour seul but de faire vivre un instrument typique d'une certaine esthétique qui coûte très cher en terme de conservation à des contribuables qui sont pour une large part athées.

J'ai tenu à ce que le marché soit clair de ce point de vue en faisant en sorte que ni l'affectataire, ni le Maire concerné ne pouvaient refuser l'offre. Le problème des orgues classées est que très souvent il ne servent à rien sinon à quelques concerts par an qui, parce qu'ils attirent les foules d'amateurs au contraire des offices, se voient à peu près systématiquement mettre des bâtons dans les roues

Comme je connais fort bien mon métier et bien que d'une certaine manière j'ai un peu renversé l'ordre normal des choses en m'assurant une position plus confortable que celle qu'envisage une certaine charte. Au final, personne ne peut se plaindre surtout que, pour des raisons de liberté, je tiens à ce que le service demeure gratuit.

Sauf que lorsqu'une chorale assez fantomatique aime à se produire aux Rameaux plutôt qu'à Pâques, comme elle redoute que je lui fasse de l'ombre, j'ai du répondre à des manouvres mesquines à visée vexatoire. J'ai fini par décider d'y briller par mon absence en ne soutenant pas le cortège d'entrée par la majesté d'un grand prélude le plein jeu digne de la chapelle de Versailles.

L'autre enjeu c'était de vaincre le trac, une très redoutable maladie nosocomiale répandue par les Conservatoires et d'acquérir la liberté et l'aisance que procure la connaissance et la maîtrise de certains secrets de la musique ancienne résultant de mon appartenance à une certaine lignée apostolique dont peux d'exécutants peuvent être fier... Ce n'est évidemment pas chose aisée car avec la dégradation artistique engendrée car les conséquences pernicieuses de Vatican II, il faut, sur le plan purement émotionnel, s'être plus ou moins "blindé" tant le contraste des divers styles appelés à cohabiter peut être déroutant de sorte que si l'instrument roi parvient à tenir son rang, c'est aussi une manière subtile d'infliger un blâme retentissant à ce qu'une foutue démagogie à engendré. Nul doute que le "Saint Esprit" s'était mis en grève.

Un progrès appréciable dans l'ambiance des église

Je note cependant un progrès appréciable. Mais 68 aura été à la fois la meilleure et la pire des choses notamment en tant que révolution sexuelle, laquelle avait, en fait commencé bien avant. La funeste maladie qui régnait avant le concile et avant la révolution estudiantine, consistant en une forme de soupçonnite aussi aigue que chronique, toujours si prompte à voir partout le mal, notamment pour cause d'endurcissement dans un célibat trop purement civil et pas le moins du monde ecclésiastique, ne peut plus susciter de questions indiscrètes. A plus forte raison quand celui qui apporte son concours suffisamment loin de son poste pour n'être pas sollicité de participer plus étroitement à une vie communautaire qui se meurt à cause d'un caractère qui s'apparente de plus en plus à un pur folklore.

Le seul moyen de freiner cette agonie serait peut-être d'inviter le fidèles localement à s'exprimer dans des sortes de petits synodes pour discuter des moyens de relever l'ambiance et d'intéresser un public plus large. Ce dont parle Martel pourrait être un thème mais comme cela ne se ferait jamais et que les médias cathos ou pro catho sont en train de démontrer comment il s'y prennent pour tenter de neutraliser l'œuvre salutaire entreprise par Martel j'ai décidé d'y pallier. Et c'est comme toujours à prendre ou à laisser...

Le déni de la thèse "autoréférentielle"

Le moyen utilisé pour empêcher cette œuvre salutaire de produire un effet positif est grossier et très subtil qui comme pas insinuer que le fait d'être "homo" et qui plus est militant prive l'intervenant de toute objectivité. C'est la thèse, illustrée entre autres par le journal La Croix de la thèse autoréférentielle qui se trouve reprise dans un débat de Valeurs actuelles. Dans ce débat, F. Martel s'en est assez bien tiré mais il est des points où il fait essayer de lui venir en aide en essayant de clouer le bec à ceux qui tout en louvant certaines qualités de l'enquête s'efforce de la neutraliser d'une façon assez franchement perfide.

Si on part du principe que le fait d'être "homos" implique une subjectivité indépassable on peut aisément retourner le compliment en disant que la défense de la doctrine implique plus de subjectivité encore. Je crois être sur le point de pouvoir, après une période d'intense fatigue et de découragement pouvoir, une fois de plus mettre le doigt où cela fait mal.

Il est également un autre moyen de se protéger de trop de sollicitations importunes, c'est de montrer discrètement que l'on d'une solide culture religieuse en lâchant de temps à autre de une remarque plus ou moins sibylline à propos d'un sujet ou d'une partie de sujet traité lors du sermon. La démonstration à minima d'une culture étendue a le don très souverain de tenir à distance les gens bêtes et plus ou moins bien intentionnés.

Quelques précisions au sujet d'une "maladie mystérieuse"

On aura pu remarquer que mes rythmes de publication sont toujours un peu "en dents de scie". En règle générale, mes "passages à vide" durent peu au point de donner l'impression de disposer d'une énergie quasi inépuisable mais dans le cas présent la chose menaçait de s'éterniser. J'ai du attendre d'avoir 63 ans pour être incité à chercher la cause dans la bonne direction et y savoir y remédier. Que mes détracteurs et ennemis évitent de se réjouir : une thyroïde sujette à se lever tard et à trop vouloir faire la sieste permet de vivre plus longtemps qu'une thyroïde en surchauffe qui empêche de dormir. En MTC on dirait qu'en hypo on dispose d'une bonne réserve de Yin (combustible) et il faut donc activer le Yang (trouver des allumettes ou un briquet qui fonctionne) pour relancer la carburation de la machine qui a tendance à ralentir. On est généralement plus efficace en soirée, voir à ne devenir pleinement productif et en possession de tous ses moyens que la nuit. Cela donne un régime en forme de montagnes russes assez malaisé à gérer. Il faut se choisir des activités libérales compatibles et savoir les proportionner à des prévisions énergétiques qui parfois sont à courtes échéance. Les œuvres de longue haleine ne sont pas impossibles à mener à bien mais on met parfois des années à se remettre du stress. Il est recommandé d'avoir au moins 36 cordes à son arc de façon à trouver une stimulation efficace en passant d'un sujet à l'autre.

Il faut savoir recourir aux supplémentations (avec ou sans ordonnances), plus ou moins ponctuellement quand il s'agit de substitution. L'ordonnance nécessaire à l'obtention d'une béquille substitutive fut-elle momentanée sont malaisées à obtenir car on considère qu'il faut que la TSH monte à + de 4 pour être en hypo, or cette dernière commence à 1,5/2. Il arrive qu'à 9 des médecins, y compris des cardiologues négligent de percuter. C'est hallucinant, j'ai des emails gardés en archives la preuve de ce que même des endocrinologues sont incapable d'un bon diagnostic.

Sur le plan clinique, quand on connaît le style de musique en cause, on est à même de se passer d'un contrôle du labo. Outre la difficulté à poser un pied par terre le matin au réveil avant 10 ou 11 heures, une température basale égale ou inférieure à 36,4 prise sous l'aile pendant 15 minutes exclusivement avec un bon vieux thermomètre à mercure chez quelqu'un dont le tiers externe des sourcils est râpé, sont là des indicateurs d'alarme assez spécifiques. Il existe aussi une manière de pincer l'épiderme qui, en fonction de l'observation de l'épaisseur du pli et du degré de douleur occasionné fait partie des vieilles ficelles aujourd'hui assez largement oubliées. Un faut également savoir que les bipèdes dont le poil tend à tirer sur des nuances "poil de carottes" plus ou moins flamboyantes sont plus que les autres prédisposés à une défaillance. Je pense à un rouquin qui a lancé une nouvelle ligne de compléments alimentaires aussi sous dosés que ruineux. C'est un garçon qui serait infiniment plus sympathique s'il n'était pas excessivement "dominant" du fait de ses ambitions mercantiles et qui pourrait bien s'être gouré dans le diagnostic des dysfonctionnements dont il déclare s'être guéri pour mieux nous vendre ses salades. Suivez mon regard. Sinon particulier : nous avons un point commun nous sommes tous deux "catophiles"; 

Je ne désire pas m'étendre sur le sujet, je l'ai fait sur un site comportant plus de 850 articles parfois courts parfois très longs dont il est très aisé de discerner le style assez inimitable si on tombe dessus. Quant aux médicaments proprement dits, je tiens à préciser de le très calamiteux Levothyrox (qu'il soit au lactose ou au mannitol) n'est que très rarement un bon candidat. Je recours exclusivement à un mélange de T4 et de T3 mais les toubibs ont une peur bleue de la T3 et j'ai expliqué en quoi c'est la preuve qu'ils ne comprennent rien à la pièce. En effet, si une molécule immédiatement active (T3) à demi-vie courte risque de provoquer des effets plus ou moins explosifs rapidement si on a eu la main trop lourde, en revanche les effets non désirés s'estompent plus vite que si, utilisant uniquement la molécule à demi-vie longue, (T4) donc plus lente à agir (car elle doit subir une transformation plus ou moins aléatoire en T3 par le foie), on risque, du fait d'une possible accumulation, d'être incommodé plus longtemps en mettant plus longtemps à trouver le point d'équilibre.

Il semble exister chez les femmes spécialement, une fréquence importante de signes contradictoires mélangeant signes d'hyper et signes d'hypo, voir des productions excessives d'iode urinaire dont la cause alimentaire ou médicamenteuse est introuvable de sorte le sexe dit à tort "faible" (car il a tendance à devenir excessivement Yang en raison d'un féministe revanchard tandis que l'inverse s'observe chez les garçons de plus en plus terrorisés par des accusations de misogynie...) il s'ensuit que les femmes semblent beaucoup plus difficile à équilibrer. La seule chose sûre étant que si chez les femmes les troubles thyroïdiens parfois me crèvent les yeux, c'est moins flagrant chez nous autres.

Rassurez-vous, ce sujet est clos, et je vais revenir sans trop tarder à l'évaluation de l'exploit de Frédéric Martel.

 

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