Paquebot France ? C'est la "violence sociale" quasi quotidienne et à tous les étages... (13/12/2018)
MAJ 14/12: Par bonheur Cherif Chekkat, le tueur fou de Strasbourg vient de se faire serrer pendant que le Premier ministre se faisait secouer à l'Assemblée. Cette arrestation devrait contribuer à éclaircir la situation en ce qui concerne les Gilets Jaunes et leur programme.
On a bien vu qu'en ce qui concerne les "gestes" du gouvernement c'est du pipeau ! Personne ne semble avoir remarqué qu'en fait de suppression de taxes sur les produit pétrolier, il ne s'agit en fait que d'un allongement du moratoire.
Je n'avais pas vu que lors du dernier "synode" de l'UPR, Emmanuel Todd a siégé au côté d'Asselineau. ce sont les deux seuls intervenants qui disent la vérité en soulignant que ce que n'ont pas compris les Gilets Jaunes c'est que la marge de manœuvre du Président est excessivement limitée à moins de faire cracher les riches au bassinet. Mais resterait à indiquer comment procéder pour que cela ne cause pas d'effets secondaires indésirables.
Todd, dans une des vidéos a dit en rigolant qu'il ne craint pas une révolution mais plutôt un coup d'Etat, et en fait un resserrement de la vis... On notera qu'il a déjà eu lieu, le fait d'avoir "grillé" Fillon et d'avoir mis le FN en travers comme épouvantail, je me demande bien ce que c'est si ce n'est pas un "coup fourré d'Etat" !
A propos des rumeurs de complot lancées à propos de la fusillade de Strasbourg, elles sont parfaitement ridicules, surtout quand elles émanent de certains Gilets jaunes et l'on rappelle que la diffusion, même de bonne foi, de fausses nouvelles peut coûter 75 000 €. Peut-être que Cherif Chekkat voulait saborder le mouvement des Gilets jaunes, allez savoir ce qui se peut passer dans la tête de ce genre d'olibrius ;>)). Les simples coïncidences peuvent suffire à faire diversion.
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Le genre d'arrogance dont le triste sire qui siège dans le palais construit à l'origine par et pour le Comte d'Evreux, et qu'il a "distillée" au bénéfice des français les plus mal lotis, il est des citoyens, en province, qui la vivent au quotidien de la part de gens qui se prennent pour des "notables". En parlant de violence quotidienne, je ne suis pas en train de vous dire que votre serviteur se ferait violenter chaque jour que Dieu (ou le Diable) fait ! Dieu, merci.
En revanche, il s'agit d'une pratique courante, ce sont des réflexions déplacées et humiliantes, qui tombe sur l'un, un jour et le lendemain sur tel autre... Et hier mercredi ce fut mon tour...
Je me rappelle de l'ère Sarko, pendant laquelle je me suis trouvé, les années d'avant la retraite, au chomdu, j'ai été traité de "parasite". Notamment par des nantis qui ont eu, pour leur commerce, des parents avant eux. Je ne parle pas des problèmes et des menaces éventuelles résultant de ce qu'on peut appeler, pour n'avoir pas à entrer dans des détails trop précis, les tendances maffieuses à l'œuvre dans le Grand Sud.
L'humour et la dérision seront bientôt interdits...
Et vous allez finir par comprendre pourquoi ! Un peu de patience !
Une fusillade plus ou moins "opportuniste"
Vous n'êtes pas sans savoir que mardi soir une fusillade islamique a éclaté à Strasbourg. Immédiatement sur le Net, le gouvernement a été soupçonné de connaître un moment d'extase parce qu'il s'agit d'un drame bien susceptible de constituer une diversion, susceptible, au moins momentanément, de détourner l'attention publique du problème causé par les Gilets jaunes qui voudraient s'incruster.
Mais il y a pire : ce qui est plus grave, c'est qu'une rumeur de complot à couru le Web pour insinuer que le communiqué de la Préfecture concernée conseillant aux gens de demeurer à l'abri chez eux aurait été diffusé 9 heures avant l'attentat qui serait produit avant 20 h 47.
Il faut être clair : les manipulations, provocations et Cie sont de toutes les époques mais si la nécessité s'en était vraiment fait sentir, je pense que l'on aurait utilisé des moyens à la fois plus simples, beaucoup moins risquées et surtout plus efficaces. La ministresse de la Justice qui n'est pas folle a immédiatement déclaré qu'il n'y avait pas matière à déclarer l'Etat d'urgence.
Je n'ai même pas lu l'article : j'ai de suite compris qu'un petit malin avait réglé l'heure de son système d'exploitation sur je ne sais quel fuseau horaire, disons américain ou pire encore. Ben oui, non seulement j'ai pratiqué la micro informatique dès 1985 mais j'ai été responsable d'un service universitaire... Comme vous pouvez l'imaginer cela m'a beaucoup amusé. Sauf que la farce ne risquait pas de prendre...
Horreur du voyeurisme
Vous noterez que je me suis abstenu de m'enquérir des détails de l'attentat et ce pour 2 raisons :
- Quand on en arrive à se précipiter sur les infos relatives à ce genre de drame, cela relève souvent d'un voyeurisme assez malsain.
- Si on veut savoir quelque chose, il faut attendre que les enquêteurs aient le temps de faire leur job et que les choses se décantent.
Nous sommes jeudi matin, je campe toujours sur mon abstention initiale et j'expliquerai pourquoi plus loin. J'ai observé, en cette matière, un genre de "pathologie sociale doloriste" qui soulève un certain nombre de questions.
Une scène de "violence sociale ordinaire" : le cadre
Je vis assez loin de cette métropole qui sert de capitale à notre fameuse "Côte d'Usure". Je n'ai rien à priori contre les "ploucs". Je suis moi-même petits fils de paysan issu d'un point particulier de la portion nordiste de notre infortuné hexagone.
Je vis au milieu de montagnards sudistes et ces gens là regardent assez volontiers leur semblables de très haut. Surtout lorsque ce ne sont pas des natifs du pays. La réflexion favorite d'une méchante sorcière qui règne sur une collection de "croûtes" dont je ne voudrais point pour décorer la niche de mon chien (si j'en avais un), adore, pour toiser les gens auxquels elles souhaite en imposer, en déclarant qu'elle est d'ici. Au point qu'elle a bien failli un jour prendre un coup de canne en montant dans une navette. Figurez-vous qu'elle m'avait cherché noise à tel point que je lui avait réglé son compte par une lettre dont une copie a un peu circulé dans le patelin. Ce qui m'a valu un remerciement très chaleureux d'une dame. Un contentieux était survenue entre elles à propos d'une sombre histoire de panier de Noël. Auparavant elle m'a envoyé les pandores, bien évidemment ces derniers n'ont jamais été informé du contenu de l'épître de sorte que j'ai répondu que si elle voulait porter plainte j'étais prêt à comparaître de sorte que je me ferais une joie de faire rire la galerie...
Il règne dans le secteur ce que l'on appelle une mentalité insulaire. Elle résulte de deux facteurs, le premier est un héritage de l'enclavement de certains lieux assez éloignés de la ville. L'autre facteur c'est le souvenir des razzias infligés durant des siècles par ceux que l'on appelle les barbaresques. C'est la raison pour laquelle beaucoup de villages sont "perchés" et parfois accrochés à des éperons rocheux. Et il existe entre certains de ces villages des haines séculaires qui resurgissent lors des sacros saints "festins".
Confidences confidences
Notez encore en passant que le terme employé est assez galvaudé. Je n'ai rien contre la cuisine niçoise traditionnelle, bien au contraire et je présume qu'avec l'industrialisation de la bouffe la qualité a singulièrement baissé. Notez que si j'accepte de participer au déjeuner mensuel de l'association des ancêtres locaux, c'est parce qu'on a eu la bonne idée de me placer près de gens que je connais bien et qui m'aiment bien. Mais quand au repas de fêtes patronale, je les boude d'abord parce que je n'aime pas passer des heures à table et qu'il y a tellement de bruit à cause des centaines de personnes présentes qu'on ne peut pas s'entendre.
Quand aux spectacles style majorettes, French Cancan avec ou sans prestidigitation, çà m'ennuie. J'évite sauf pour le rinçage de gueule qui suit les vœux du Maire. J'image que si j'avouais que ce dont je viens de parler ne me fait ni chaud ni froid, il y aurait un ou deux mauvais esprit pour insinuer qu'une tribu de Chippendales me ferait plus d'effet.
Et bien pas du tout, d'une manière générale tout ce qui est tentative de séduction outrancière me gave. Et comme les femmes s'ingénient, pour au moins 90% d'entre elles, à cumuler les artifices et à surjouer, l'ennui risque de se muer en mépris.
Notez encore que l'érotisme le plus subtil réside dans la suggestion et consiste donc à montrer tout en cachant.
Nul besoin de s'enfermer dans un espace clos et plus ou moins enfumé pour éventuellement apprécier cette sorte d'excitation. Il suffit de descendre en ville, de marcher dans une rue passante et d'observer. On trouve largement de quoi se livrer au moins à la simple contemplation.
Je signale en passant que l'exercice ne peut présenter un réel intérêt que quand on daigne se poser la question : pourquoi telle ou telle image me fait de l'effet. Je pense qu'il est non pas seulement utile mais impératif d'analyser ses fantasmes, de chercher à discerner ce qu'il recouvre et éventuellement de les déconstruire. La première chose qu'on apprend quand on s'intéresse à la psychologie c'est à se méfier de nos propres projections.
Soixante dix ans d'auto analyse quasi permanente m'ont sans doute immunisé contre le risque d'être subjugué qui que ce soit. Ce genre de lucidité est assez pénible à vivre au moins au début car sans lire textuellement dans les pensées, je devine immédiatement la teneur de ce qu'un interlocuteur ou une interlocutrice va me sortir. Je ne me souviens guère d'avoir connu des surprises agréables.
Mais rassurez-vous, je ne souffre pas du tout. J'ai fait mon deuil d'à peu près tout. Je n'attends plus rien. Je n'aspire qu'à une chose : ne pas mourir idiot et si possible en bonne santé au moins apparente et bien sûr le plus tard possible car si le spectacle qui s'offre à nous m'apparait de plus en plus irréel, je ne crains guère qu'une chose. Puisque j'ai hérité d'un petit pécule, la seule menace tangible est celle d'une nouvelle crise économique, nécessairement pire qu'en 2008. Mais alors nous serons à peu près tous dans la même galère.
Il m'arrive du reste d'exploser de rire et çà m'est arrivé plusieurs fois ces jours-ci en auditionnant des vidéos d'Emmanuel Todd portant sur Macron et son macronisme. Il est des travaux de précision répétitifs qui deviennent fastidieux si on doit les exécuter en silence alors comme il n'y a rien à voir dans les vidéos d'interview ou de conférence, on peut s'affranchir des images. Je suis en train de vous préparer une petite sélection du tonnerre de Zeus.
Parenthèse au sujet de Tobias Smolett
On me reproche d'être toujours trop long mais je vais encore risquer une parenthèse au sujet de ce médecin écossais qui a largement contribué à lancer le tourisme dans la régions vers la fin de l'Ancien Régime. J'éprouve d'autant plus de sympathie que nous avons des origines communes. Ma tribu est d'origine albionique, notre "naturalisation" remonte au moins au XIVème siècle et passe et passe par une certaine ile atlantique. Je situe mes véritables origines plutôt vers l'Irlande. Mon masque russophile, tout le monde le sait est une grosse blague.
Je vous invite à vous procurer les Lettres de l'écrivain que je viens de citer. Elles sont d'une certaine manière assez tordantes et elles m'ont fait me pisser de rire dessus. Car ce voyageur a noté des détails qui sont toujours d'activité à cette différence près c'est qu'une majorité de natifs de l'ancien comté on perdu leur ancienne et relative innocence. Le fric qui a plu sur le secteur au moins jusqu'avant la seconde guerre mondiale a tout pourri. Il reste des braves gens bien sûr mais il faut s'abonner à des revues comme Lou Sourgentin et autres publication pour pouvoir se faire une idée d'un quasi paradis qu'un excès de béton a quasiment pétrifié.
La violence sociale ordinaire : un exemple
Hier matin, me trouvant par hasard sur mon balcon qui donne sur l'une des places du patelin, je vois arriver les amis d'un couple de propriétaires voisins dont je suis devenu l'homme de confiance. Ce sont des gens qui sont envié pour leur richesse.
En échange d'un garage sécurisé pour mon deux roues, j'ai dispose des clefs d'un jardin et d'une maison, j'entretiens les lieux, je balaie les feuilles mortes quand c'est la saison, je plante des végétaux, des arbustes et le cas échéant, en saison, je reçois les vacanciers qui louent le gite rural. Ces amis de mes amis ont un accès pour un entreposage d'olives...
Donc du balcon, j'adresse à ces visiteurs un bonjour et je commente les événements. Ca commence par une phrase du style : alors vous avez vu comment le Macron il a eu chaud au cul... Et j'enchaîne sur une phrase du style : à propos, je viens de découvrir sur Internet que l'attentat qui a eu lieu hier serait le fruit d'un "complot" !
Il va sans dire que j'ai dit ça avec un sourire en coin et sur un ton laissant clairement à entendre qu'il ne pouvait s'agir que d'une plaisanterie, ce que mes interlocuteurs ont parfaitement compris...
Quelle ne fut pas ma surprise, quelques secondes plus tard d'entendre dans mon dos une femme que j'avais vu passer sous mon balcon (sans la reconnaitre...) me brailler : vous n'avez pas honte de dire des horreurs pareilles en un pareil moment ? Et tatati et tatata...
Le temps de comprendre, je me retourne et du tac au tac, je lui rétorque que quand on est une femme bien élevée, on ne s'immisce pas abruptement dans une conversation de tiers à laquelle on n'a pas été invitée. Et pan ! Evidemment, elle n'allait pas se croire battue, il a fallu qu'elle la ramène encore. D'où une nouvelle réplique du style : quand on n'est pas capable de discerner le ton d'une plaisanterie, il vaut mieux la fermer ! Et comme elle a persisté, je lui ai dit de s'occuper de ses fesses et non de celles des autres et comme elle a manqué d'imagination elle m'a retourné le compliment. Ce à quoi j'ai répondu qu'à présent nous étions quitte...
Précisions
Cette femme a fait une carrière parisienne en tant qu'agent du Fisc. Il parait qu'elle était très bien notée. Elle a attiré à elle son mari, un simple flic qui aurait rapidement monté en grade. Il s'agit évidement d'une Madame "je sais tout !". Ce couple a trusté plusieurs hochets locaux. Ce fut et c'est peut être encore le patron des chasseurs. Il a dirigé une sorte de club paysan très particulier à la région. Il s'agit d'une institution répandue localement qui me fait penser aux célèbres clubs anglais. Le seul point commun c'est que les femmes en étaient exclues. Ca s'est mixifié. Le modèle anglais tient de l'hôtellerie de luxe. Le cas de figure dont on parle s'apparentait plutôt à un bistrot économique avec des règles assez originales. Les femmes à la messe et les hommes dans ce truc. Je ne doute pas que cela ait eu un sens mais ça s'est transformé assez fatalement en association de fête des voisins. Je participe rarement à ce genre de rassemblement d'abord parce que j'essaie de manger légèrement le soir, voir de jeûner et je considère que les grillages sont à proscrire.
Décryptage
Vous me direz que ce que je décrit est une chose assez banale. Oui sauf que dans le Midi, interviennent des facteurs d'influence assez particuliers, savoir la méfiance voir le rejet des gens venant du Nord de la Loire. De toutes façons le chauvinisme est tels que pour les natifs de xème génération (plus très nombreux), Grenoble, Lyon c'est déjà la Sibérie. Quant à moi je doute de la thèse réchauffiste car lorsque je constate qu'au 14 juillet, on n'est pas sûr d'avoir nos propres tomates, je me gratte la tête.
J'avais oublié un facteur important : un soleil omniprésent qui incite à vivre dehors et à ne recevoir qu'à l'extérieur. Il en découle un souci des apparences à nul autre pareil. La nécessité de faire court me contraint à m'abstenir de trop d'exemples. A ce propos, il se trouve dans le livre de Smolett une observation à propos du motif des pleurs d'un consul anglais que je vous laisse le soin de découvrir. ce détail et d'autres du même jus m'ont donné à réfléchir mais il me semble déjà avoir raconté cela mais ce devait être sur l'ancienne version de ce blog ou ailleurs. Oui ce qui est choquant c'est que les gens qui viennent d'ailleurs ne sont jamais invité chez les locaux. J'ai bénéficié de deux exceptions mais ça ne s'est pas fait en un jour. J'ai bénéficié à cet occasion d'une transmission de la part de la principale "mémoire" du patelin concerné. Notamment à propos d'un épisode datant de la seconde guerre mondiale. Pour ne rien vous cacher, il s'agit des agissements d'un enfant du pays, devenu policier au service de la gestapo. La "mémoire" en question a été chargé par son père, un fonctionnaire, d'alerter tous les juifs du secteur en les incitant à déguerpir dans l'heure. Or il se trouve que j'ai été affronté à un membre de la parentèle descendante du flic gestapiste qui, en une certaine occasion, a braillé que si j'avais vécu au tant de l'occupation allemande j'aurais été un "collabo". Je suis désolé mais il n'y aurait eu aucun risque qu'une telle chose arriva : je n'ai jamais beaucoup apprécié les militaires. Il m'a fallu bien des années pour arriver à considérer la chose comme un mal nécessaire.
A propos d'une certaine "pathologie doloriste"...
En réfléchissant, à la réaction que je viens de dépeindre, je me dis qu'en définitive quelque soit l'hypothèse envisagée, savoir adhésion à la rumeur portant sur une manipulation du pouvoir d'une part, ou plaisanterie, donc ironie d'autre part, j'avais forcément tout faux. Il est interdit de pratiquer la dérision, même sur un point de détail sans lien direct avec le genre d'attentat qui vient d'avoir lieu, surtout si des enfants sont morts.
Des convenances, parfaitement hypocrites obligent ceux qui sont mal vus parce qu'étrangers ou observateurs trop perspicaces à marquer le deuil en prenant un ton grave. A défaut, on encourt le risque d'être présent comme un véritable "monstre". Ce que j'évoque n'est pas particulier au Grand Sud tout en pouvant donner lieu à des accentuations particulières. Je me souviens d'avoir assisté à une scène d'hystérie contagieuse lors de l'enterrement d'un personnage qui, en tant que musicien, était de toutes les fêtes. Que ses fils pleurent derrière le cercueil, c'est chose naturelle, mais qu'ils en viennent à se quasiment rouler par terre et que leurs camarades leur emboîtent le pas, on admettra que c'est assez (...) renversant.
On est assez loin des pleureuses corses, obéissant à un rituel somme toute très ordonné.
Une équation sudiste ! Soleil = extraversion dominante = souci des apparences = risque de sur jouer dans le registre de l'émotionnel
Ceci m'amène à attirer votre attention sur le caractère très émotionnels et très excessif des manifestations de deuils publics en usage sous certaines latitudes et je pense en particulier à des scènes caractéristiques et assez choquantes qui ont suivi le fameux attentat de la non moins célèbres Promenades dites des Anglais. Mais c'est probablement un sujet trop tabou pour pouvoir faire l'objet de trop de précision, surtout dans les circonstances actuelles. Les indications donnés sont suffisantes. J'en ai assez dit assez dit pour que vous soyez capable de méditer tout cela.
Ce que je tire comme conclusion des observations que j'ai relatées en passant un peu comme chat sur braise, c'est qu'il existe dans le Sud une forme de susceptibilité, d'hypocrisie et de fausseté à nulle autre pareille. Disons que tout est amplifié avec en plus, le risque de malentendus plus ou moins dangereux.
Cela fait presque 40 ans que je suis confronté à cette culture particulière, avec depuis plus d'une quinzaine d'années un contact assez direct avec des facteurs de tension découlant de l'impossibilité de toute anonymat. Mais tout cela ne m'impressionne plus car j'ai appris à connaître les ressorts intimes du genre de réaction que je viens de dépeindre dans les grandes lignes. Le sens de la dérision et l'humour qui peut en découler constitue, lorsque ces armes potentielles corrosives peuvent être dosées avec précisions, ou distillées avec adresse, on peut conjurer assez efficacement certains risques.
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