Macron, après le brûlage en effigie, la crucifixion... Et si le tag avait été retouché ? (21/04/2018)

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L'image que voici fait polémique. Voir:

https://www.ladepeche.fr/article/2018/04/20/2783980-marse...

Les utilisateurs des TERs de la "Côte d'usure" dénoncent des cheminots chargés de leur entretien en se bornant à déplorer que la profession s'essaient à des jeux plus ou moins innocents plutôt que de s'évertuer à garantir le respect des horaires prévus. Les journalistes sont passés maîtres dans l'art de diriger les regards dans la mauvaise direction pour tout brouiller.

Mon attention a été attirée sur le phénomène par un duo de filles de harkis alors que j'avais commandé au pizzaiolo dont le commerce tend à rendre un peu moins triste la place du village où il exerce. Elles ont entendu parler d'un tag représentant le président avec une épée profondément enfoncée dans le cul.

Et si cette image était le fait de djihadistes avant d'avoir été retouchée à la va vite et sur ordre avant présentation au public ? Notez qu'il est facile de transformer un poignard ou une épée en crucifix, ça se fait en un tournemain en ajoutant un peu de noir? Une bonne macrophotographie permettrait sans doute de discerner des retouche mais on va bien sûr s'empresser de débarbouiller la rame.

Macron a récemment tenté de séduire l'épiscopat. S'il y a parmi les cheminots des "zozos" je ne sache point qu'il y aient parmi eux des gens des catholiques pratiquant intéressés aux problèmes de religion. L'intention la plus naturelle eut été, de la part de tels artistes, de lui fourrer une plume d'autruche dans le fion. Le crucifix ne fait pas "sens" !

Et si le nettoyage des TER a été confié à un personnel externe plus ou moins basané, il est clair que, si, profitant d'un défaut de surveillance, ce personnel avait fait un coup à sa façon, j'imagine que pour éviter le scandale retentissant et un gigantesque éclat de rire planétaire que l'outrage allait causer, on aura préféré travestir l'oeuvre qui a en dévier la "paternité artistique".

Ce qui m'inspire cette hypothèse c'est le contenu d'un film que j'ai dont j'ai vu, dans le même temps, la fin. On y voit une enseignante raciste prendre en otage une classe à dominante colorée. Le scénario est d'une subtilité diabolique en ce sens qu'au terme d'une manipulation de haut vol par le flic qui sert de négociateur, c'est un jeune français de souche contrastant par sa blancheur et la fille parfaitement assimilée d'un couple d'arabes francisés, probablement des harkis qui se fait descendre en assumant seuls, les frais d'une opération tordue visant, comme on dit, à préserver la paix civile. Tandis que le noir ordonnateur d'un viol en réunion et ses camarades s'en tirent sans une égratignure.

Les flics déguisés en journalistes caméramans ont exécuté l'enseignante sur ordre d'une ministresse en pantalon comme caricature d'un certain féminisme ambiant. J'ai pris le train en marche chez un voisin, et je ne sais pas le titre de cette oeuvre remarquable mais j'ai pu en voir suffisamment pour tirer la morale de l'histoire et en dégager les leçons. En dépit des clins d'oeil que l'on discerne dans la loufoquerie de quelques détails de la mise en scène et du scénario, il a bien été conçu pour nous avertir que rien que pour éviter un soulèvement ethnique nos dirigeants sont capables de toutes les saloperies possibles et imaginables.

La synchronicité approximative de ces deux observations a valeur de "signe" à mes yeux. Ma lecture certes me fait encourir le risque d'être traité de cinglé mais qu'importe, non seulement j'ai l'habitude et je suis blindé à cet égard, et ce qui importe c'est qu'il ne saurait s'agir d'un délit. Notons également qu'il ne saurait être interdit de rêver...

Comprenne qui pourra ! Enfin si c'est l'oeuvre de cheminots bien de chez nous, ce serait alors ce que les psychanalystes appellent un "acte manqué". Et si oui, quel dommage !

Jamais deux sans trois : espérons que si un troisième "outrage virtuel" survenait, il sera un peu mieux ficelé! 

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