Procès Merah : un non-événement ou l'attitude courageuse de Maître Dupont Moretti (04/11/2017)

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MAJ : On me signale ceci : Ce qui est curieux, dans l'affaire Merah, c'est que la mère (qui devait bien être au courant de quelque chose) n'a pas été poursuivie pour avoir aussi mal éduqué ses enfants. Et celui qui a fourni les armes a été moins sévèrement condamné... parce qu'il ne s'appelait pas Merah. Où est la logique ? Dupond-Moretti n'a pas parlé de ça, peut-être l'a t-on censuré dans l'extrait publié...

Voir http://actu.orange.fr/france/video-proces-merah-votre-que...

Je vous conjure d'écouter attentivement les réponses de cet avocat au journaliste Nicolas Demorand. ce dernier à ce qu'on est convenu d'appeler une "sale gueule". Il porte sur sa face son arrogance insupportable. J'admire la dignité de défenseur d'Abdelkhader Merah, à sa place, je crois que je lui aurais arraché les yeux et réduit en chair à pâté.  

L'accusé a pris pratiquement le maximum, que voulait-on de plus, la peine de mort ayant été passée à la trappe !

Horreur populacière !

La populace qui a hué le défenseur est également haïssable et la réponse de l'avocat est remarquable de pertinence, notamment à propos du problème posé par l'accusation d'association de malfaiteur. On savait que la preuve d'une complicité avec le frère criminel n'avait pas été rapportée et qu'il n'a pas pu être prouvé qu'il aurait eu connaissance de son projet criminel. Dans ces conditions, il a récolté le maximum, que peut-on vouloir de plus. La perpète ? Le condamné finit toujours par sortir !

Oui il y a la populace arrogante imbue de ses prétendus droit et les "braves gens", à ne pas confondre, ensuite il y a la fausse élite, pourrie jusqu'à la moëlle et la vraie qui ne porte aucun signe distinctif et ce n'est sûrement pas parmi les "guénoniens" qu'il faut la chercher...

Que voulait-on ? La peine de mort ! Ok je suis d'accord pour qu'on la rétablisse mais que l'on ne se contente opas de sanctionner les seuls crimes de sang mais que l'on aille non jusqu'à couper les pognes des abuseurs de biens sociaux mais qu'on les raccourcisse tout simplement. Mais la populace je la hais ! Il faut se rappeler les crimes qui ont été commis au nom de peuple et par un peuple flatté par les révolutionnaires. Bref, la démocratie est bien, il faut oser le dire, le pire des régimes. Il peut certes fonctionner mais pas sans un minimum d'honnêteté surtout et aussi d'intelligence mais nous savons que ces denrées se font rarissimes. Là c'est foutu, il est inutile d'escompter un sursaut, la chienlit ne fera probablement que croître et embellir ! Notez au passage le peu de réaction au truandage du Code du travail. Ceci dit, je m'en tape, je suis à la retraite, elle n'est pas grasse mais la liberté est sans prix et être débarrassé du stress impliqué par l'obligation de gagner sa pitance c'est mieux que de trimer pour un patron esclavagiste.

Inutile de vous dire que je n'ai absolument pas suivi ce procès. Le frère terroriste est mort, à mes yeux c'était circulez il n'y a rien à voir !

Je comprends la colère de cet avocat qui a été outrageusement insulté et qui a raison de s'en plaindre et de considérer les "réseaux sociaux" comme une abominable "poubelle". Un gouvernement digne de foi devrait censurer ce genre de site et en interdire l'accès, voir punir avec la plus grande sévérité les auteurs de diffamation les délinquants lorsqu'il sont identifié mais le résultat serait une impossible surpopulation carcérale, c'est pourquoi je persiste à penser que, bien employé, le fouettage en place publique sous l'œil de caméra de télévision serait le seul moyen de mettre un terme aux abus. Mais il faut aussi comprendre que si ces foutus "réseaux sociaux" sont des lieux d'impunité c'est aussi parce que tous ces fumiers de politiciens escrocs s'y pavanent à outrance et ce n'est pas un hasard si la prescription des délits de presse est acquise définitivement après trois mois.

Notez que ça m'arrange car sans avoir commis de délit, j'ai été menacé à plusieurs reprises par des avocats de marchands véreux dont j'ai stigmatisé les abus sur un autre blog.

Et si on reparlait de "pédophilie" ?

L'avocat de service a posé un problème de droit qui a fait s'insurger les avocats les plus sérieux lorsque le délit d'association de malfaiteur a été édicté.

Vous savez pour quelles raisons je suis très sensible à cette question : j'ai été traîné dans la boue par un certain "Isik" et le fait d'avoir pu révéler qu'il avait été cocufié par un gigolo polonais n'avait pas suffi à le calmer ! Et oui c'est toujours l'hospice qui se fout de la charité. La différence entre ce guénonien et votre serviteur c'est que dès la quarantaine, j'ai renoncé à toute espèce de quarantaine car il faut savoir qu'en temps qu'homo, on est vieux à 35 ans ! Je pense que quand on est obligé de payer, avec les risques qu'on encourt de se faire copieusement "cocufier", il y a un problème et "Isik" était bien le dernier à pouvoir se permettre des leçons !

En ce qui concerne le crime de "pédophile" autrefois qualifié de "détournement de mineurs", la loi a fixé la limite à 15 ans. A partir de cet âge un mineur est censé pouvoir consentir mais cette liberté purement théorique n'est jamais respectée. Les juges la transgressent et on inventé un nouveau d'élit "celui de soustraction à l'autorité parentale". Surtout quand elle s'avère finalement introuvable mais passons !

Ce que je veux souligner c'est que l'on a recours à au concept de "recel" pour pouvoir punir les collectionneurs d'images à caractère "pédophile", caractère souvent plus supposé que réel mais ce n'est pas le propos.

Si l'on se base sur la définition du recel on passe à côté de ce qui est important, je cite :

Le recel est le fait de dissimuler, de détenir ou de transmettre une chose, ou de faire office d'intermédiaire afin de la transmettre, en sachant que cette chose provient d'un crime ou d'un délit. 

Constitue également un recel le fait, en connaissance de cause, de bénéficier, par tout moyen, du produit d'un crime ou d'un délit.

Le recel est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 375 000 euros d'amende.

Or le recel est défini dans le livre III du code intitulé, je cite : 

Des crimes et délits contre les biens

Et non des crimes et délits contre les personnes...

En d'autres termes condamner à la mort civil des individus qui n'ont jamais fait que de se branler en regardant des images de choses prohibées, c'est faire pire que ce qu'a pu concevoir la pire des inquisitions. Selon la doctrine catholique on peut pécher rien qu'en pensée !

Mais s'il fallait appliquer cette norme au domaine temporel et profane, il faudrait tuer tous les gens qui ont eu des pensées de meurtres de sorte qu'il ne resterait personne sur cette terre.

Or dans le cas d'espèce, on est tout de même obligé que si ce dont il est question relève d'une véritable maladie mentale et que ce dont on parle n'a rien de glorieux, le minimum de sens des proportions implique de considérer que les abus de masturbation empêchent le plus souvent de passer à l'acte et constituent en fait une soupape de sécurité. Que la justice ne soit pas dans l'obligation de prouver un passage à l'acte pour entrer en condamnation est non pas une anomalie mais bien une monstruosité à caractère totalitariste qui la condamne.

Pour en revenir, à la fausse affaire Merah, les juges ont résisté à la pression populaire. Quelques miracles de ce type se produisent encore en France mais pour combien de temps. Cela dit tant que les juges n'auront pas renoncé aux abus auxquels donnent lieu le concept de recel mis à toutes les sauces, elle demeurera une institution régalienne entachée de beaucoup de corruption.

Il y a de cela des années, quand j'ai dressé la liste des abus et des dérives auxquelles le nouveau code pénal a donné lieu au cours des années 80, j'ai été, comme l'est Dupont Moretti devant l'influence pernicieuse de la passion et de la haine populacière terrifié et je pense que la France est à cet égard la nation la plus pourrie au monde.

J'en ai donné l'explication dans un texte intitulé Droit traditionnel et droit moderne où j'ai démontré que si l'Eglise catholique est coupable d'avoir inventé une certaine inquisition (en empruntant au droit romain, des mesures ne concernant que les non citoyens) ce fut là son crime le plus impardonnable. Ses regrets on s'en fout : elle n'a jamais véritablement abjuré. Et la justice française ne sera "rachetée" que seulement lorsqu'un "super Dupont Moretti" s'attaquera à ce que je viens de souligner. Autant dire que cela n'arrivera jamais ! 

Je vais quand même lui faire parvenir le présent texte !

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