Marion Sigaut : "grandeur et décadence d’une VRP d’Alain Soral", le coup de grâce d'Olivier Marchal (historien) (07/02/2017)
Il existe deux Olivier Marchal, un cinéaste et un historien. L'historien est un spécialiste de Rousseau, personnage qui n'est pas particulièrement aimé des traditionnalistes de tous poils...
Tout ce que je sais de Marchal c'est qu'il est professeur dans un Lycée mais je ne connais pas son affectation.
De Rousseau, je ne connais guère que le musicien auteur d'un "Dictionnaire", un compositeur et musicographe méprisé de Rameau, un Jean-Philippe que je tiens pour un assez sale type, ne serait-ce qu'à cause de son rôle quant à l'adoption du fameux "tempérament égal". On se serait bien passé de lui, de ses "Indes galantes" et de sa foutue théorie harmonique qui fait que l'enseignement actuel de l'orgue revient à apprendre à marcher sur la tête... Il a fallu réimporter l'apprentissage de l'harmonie au clavier de Germanie et encore cet enseignement n'a pas encore été officialisé.
Marchal, en tant que spécialiste du XVIIIème siècle, on le voit photographié avec Elisabeth Badinter, cette femme dont l'évocation doit suffire à provoquer une crise d'hirsutisme chez la Marion Sigaut.
Ben oui, son livre sur X Y de l'identité masculine, je parle bien d'un livre signé Badinter, fut un succès mémorable auprès des secrétaires. Ce livre me rappelle bien des souvenirs. Souvenirs d'une fac où je fus informaticien et souvenir d'un "poisson d'avril", finalement anodin, et ce pour avoir autorisé la reproduction de ma recension dudit ouvrage, là où il n'aurait pas fallu...
Notons que lorsque Olivier Marchal fait dans le "roman" c'est écrit sur les couvertures tandis que dans le cas de la VRP de Soral, ce sont les bibliothécaires qui doivent rajouter une étiquette dans le fichier ou sur ses bouquins.
Un article issu de "Lundi-matin"
Je désespérais de ce professeur d'histoire en me disant que ses 86 billets étaient bien impuissants à neutraliser le phénomène Sigaut. En vérité, on a toujours tort de désespérer. Olivier Marchal vient de se racheter et je vous engage à lire son 87ème billet. L'original serait paru sur "Lundi-Matin", j'ai effectivement trouvé deux occurrences pour cette appellation.
Si vous souhaitez consulter tous les posts concernant notre étoile montante de l'historiographie française dans l'ordre inverse de leur parution cliquer ici.
Voici l'original qui ne me semble pas différer des "extraits" sur le blog de l'historien :
https://lundi.am/Marion-Sigaut-grandeur-et-decadence-d-un...
Il existe un autre site pour des logiciels de gestion commerciale. https://www.lundimatin.fr/
Pour ce qui concerne l'autre organe d'expression d'Oliver Marchal le Whois indique deux requérants, Jérôme Kerviel et un autre avec cette curieuse particularité d'une adresse identique quant à la rue mais dans deux localités différentes. Mystère et boules de gomme, je n'ai pas su encore discerner l'orientation de ce support mais j'y ai passé fort peu de temps...
Une "exécution capitale" de Marion Sigaut qui déborde largement le sujet apparent !
Cet article que je vous invite à lire avec une extrême attention, présente un double intérêt. Il fournit un cadre à mes critiques qui s'appliquent finalement à des détails, détails importants certes mais il manquait un certain recul et je ne suis pas historien et encore moins spécialiste même si j'ai beaucoup lu.
Les "guénonistes" peuvent y prendre de la graine
L'autre intérêt de cet article c'est que la critique portant sur l'idéalisation de l'Ancien Régime par Marion Sigaut (et tous les "cathos réacs") peut s'appliquer, comme un gant, au microcosme idéologique pourri du "guénonisme", un monde largement tributaire d'un Joseph de Maistre. Sauf que lorsque Guénon a cité ce dernier, une phrase qu'il a extraite des Entretiens de St Péterbourg, a été complètement sortie de son contexte pour lui faire dire bien autre chose que ce qu'elle voulait dire et, ce, conformément à une lubie de Guénon.
Une critique "magistrale"
Je vais devoir allonger mon propos au sujet de la dame et je vais essayer d'extraire quelques citations pour vous mettre l'eau à la bouche et vous inciter à vous reporter à cet article qu'il me faut qualifier de MAGISTRAL A TOUS EGARDS. Il n'est pas dans mes habitudes de balancer des compliments. Je dois cependant reconnaître que je suis en admiration devant ce chef d'œuvre de précision et d'humour. Je dois aussi admettre qu'en matière de communication, je suis sans doute un peu moins doué. Mon genre d'humour, passablement "vitriolé", s'adresse à des bipèdes déjà largement "décontaminés" des "idées errantes". Alors, une fois de plus, il faut de tout pour faire un monde !
Un premier extrait : Qui est donc Marion Sigaut ? Que dit-elle de si scandaleux pour mériter un tel entartage ? Comment s’est-elle construit cette image de dissidente ? Quel rôle joue-t-elle dans la machine politique d’Alain Soral ? Cette semaine, lundi matin décrypte ses analyses historiques et ses positions politiques, afin de révéler, derrière l’épaisse couche de mousse à raser, le vrai visage de Marion Sigaut. Détartage.
J'aurais écrit "détartrage"...
Ce que j'appelle le "détartrage" commence ainsi :
Marion Sigaut est une soixante-huitarde en bonne et due forme – mais comme Soral, son histoire politique est celle d’un passage à droite. Elle a grandi en internat de jeunes filles avant de se retrouver à l’université d’Aix-en-Provence. Elle alors est plutôt de gauche – comme ça se faisait encore à l’époque – et a même rejoint le Mouvement de Libération des Femmes (MLF). A partir de 1971, elle effectue plusieurs voyages en Israël, d’abord dans les kibboutz puis comme militante de la cause palestinienne. Dans les années 80, elle fricote avec les trotskistes au point de se retrouver avec Daniel Gluckstein sur une liste électorale. Peut-être y aurait-elle même croisé Alain Soral lorsqu’il était encore compagnon de route du PCF ?
Il y a là quelques détails que j'ignorais (internat et université d'Aix) car ils ne figurent pas dans Le petit Coco. Je mettrai en couleur ce qu'il me faut souligner (pas de code particulier, c'est pour les gens pressés).
Recension de l'article de Olivier Marchal
L'auteur a retrace l'odyssée politique de la dame. Je cite ce qui est important. La gauche écroulée, la dame se serait rapprochée de la droite catholique en 1990, enfin c'est à peine si j'avais remarqué le droitisme de Dupont-Aignan. On en apprend tous les jours et qu'il n'y a que les cons qui savent tout !
2011 Le coup de foudre pour Alain Sourate
Suite à cette rencontre, Marion Sigaut est sortie de l’ombre et reçoit « des flots d’amour ».
Notons au passage que Oliver Marchal a adopté la thèse du "love bombing" lancée par Charles Tremblay. Excellent !
L’entreprise soralienne « Égalité et Réconciliation » et la maison d’édition Kontre-Kulture l’embauchent, l’éditent et lui permettent enfin d’assouvir son désir de reconnaissance. Elle a alors toute latitude pour déployer une analyse historique que nous avons reconstituée, pour en montrer le comique et les aberrations.
Je rappelle le lien : https://oliviermarchal.blogspot.fr/search/label/Marion%20...
A la recherche du paradis perdu : le concept onirique de la "France rurale"
L'auteur évoque le programme politique de la Sigaut comme "catho réac". La paysannerie et ses bonnes mœurs aurait été tuée par la bourgeoisie des Lumières et sa révolution qui aurait détruit l'identité naturelle de la France sous entendue catholique. Sauf que la notion d'identité française n'est nullement d'Ancien Régime.
La vraie "France rurale" d'Ancien régime
Il me faut tout citer car ces "guénonistes" de malheur, qui ont sombré eux aussi dans le manichéisme, tout en nous cassant la tête avec leur "métaphysique", devraient s'imprégner de ces remarques, les méditer et finir par là boucler !
Loin de s’organiser autour d’une identité stable, les campagnes françaises étaient peuplées d’une hétérogénéité dont on peine aujourd’hui à se rendre compte, et qui n’a rien à voir avec l’idyllique homogénéité dépeinte par Marion Sigaut. En 1863 encore, un quart de la population ne parlait pas français. Et jusqu’à la fin du XIX siècle, la plupart le comprenaient sans pour autant l’utiliser. L’usage était plutôt de parler des langues régionales : le provençal, le breton, le basque ou encore le flamand, qui elles-mêmes se divisaient en toutes sortes de dialectes. D’une vallée à une autre, d’une montagne à une autre, les mœurs, les traditions, les croyances, les techniques agricoles et les moyens matériels se distinguaient radicalement.
Il n’y a donc ni à idéaliser ni à diaboliser les formes de vie paysannes avant la Révolution : il faudrait déjà être capable de les décrire sans les caricaturer par des simplifications et des abstractions. Sans doute y trouvait-on des solidarités appréciables, sans doute aussi de la barbarie, beaucoup de misère, beaucoup de beauté, et surtout, beaucoup de différences de village en village, de pays en pays, de province en province. Rien de stable ni d’immuable, rien de parfait et surtout, rien de « français » au sens très abstrait où Marion Sigaut l’entend aujourd’hui.
Cette hétérogénéité était un obstacle à la formation d’un édifice politique rationnel et centralisé – rationalité et centralité exprimée par le concept même de nation. Il a donc fallu la résorber : et de campagne d’extermination en campagne de modernisation, la République a progressivement fabriqué la France, avec le cynisme inhérent à toute entreprise de nationbuilding.
Quant à « l’identité catholique » avant la Révolution, elle est aussi introuvable que « l’identité française » : n’oublions pas que « catholique » veut tout simplement dire « universel ». Il n’y a pas plus d’identité catholique que d’identité universelle : les paysans étaient catholiques, principalement parce que ceux qui étaient protestants avaient perdu la guerre et étaient soit morts, soit convertis.
Beaucoup d’autres paysans d’Europe étaient catholiques ; et croire qu’ils avaient le sentiment de partager avec les paysans français une « identité » du seul fait de leur catholicisme est aussi absurde que croire que des Noirs Américains partagent une quelconque identité avec les auditeurs de Marion Sigaut du seul fait qu’ils vont aussi à la messe et baptisent leurs enfants.
La Révolution fonde par un contrat la communauté nationale. Il s’agit de faire tenir par la raison et le consentement ce que les Rois de France avaient gardé dans leur escarcelle par la guerre et le mariage. C’est ce contrat que célèbre, par exemple, la Fête de la Fédération. L’idée de Nation (et donc d’identité nationale) suppose l’idée de contrat : en ce sens, elle est créée par ces Lumières dont Marion Sigaut se prétend être la pourfendeuse implacable.
La France elle-même, avec ses valeurs, son identité, son « patrimoine », est une construction politique plus récente que l’Ancien Régime. Passer sous silence une telle évidence historique relève soit de la mauvaise foi (contre laquelle tous les arguments du monde ne peuvent malheureusement rien), soit de l’incompétence pure et simple. Le travail de Marion Sigaut, en vérité, relève sans doute un peu des deux. Elle qui se complaît dans sa posture de dissidente et dans la défense d’une France éternelle et menacée, se fait sans vraiment s’en rendre compte l’idiote utile de la République française : elle revendique comme appartenant de tout temps à la paysannerie française les concepts et l’identité mêmes par lesquels la République les a anéanties.
Rien de surprenant, donc, à ce que dans sa réponse vidéo à son entartage, elle arrose de compliments les défenseurs de ladite République, à savoir, ces bons vieux gendarmes.
L’escorte personnelle de Marion Sigaut (14 janvier)
Suit un assez long passage comparant la "civilisation républicaine" de la France d'Ancien régime à la colonisation de l'Algérie. Il est clair que l'historien, s'il n'idéalise pas l'Ancien régime, n'idéalise pas davantage le régime postrévolutionnaire.
Une "Antifrance" comme repoussoir !
Si l’innocence définit la France éternelle, il faut une Antifrance tout aussi éternelle qui assume toute la culpabilité, qui porte l’entièreté de la faute. C’est là qu’intervient le deuxième versant de son travail : l’histoire de la libération sexuelle, réécrite comme un complot des riches et des puissants pour asservir les innocents. On ne peut s’inventer un paradis perdu sans concevoir du même geste un enfer bien tenu. S’il y a un Eden, il faut bien un serpent. Et le serpent idéal, c’est le dérèglement des mœurs, amorcé dès le 18e siècle par l’esprit libertin des Lumières, et devenu irréversible dans les années 60. Plutôt que d’analyser comme tel le bouleversement éthique et existentiel survenu à ce moment là, Marion Sigaut préfère l’expliquer par une opération de manipulation occulte. Encore une fois, racontons l’histoire...
L'Antifrance, ça ne vous rappelle rien chez Guénon ?
Si ce n'est pas le cas, alors, putain ! Vous seriez des bourriques.
Les Cahiers de l'Antifrance d'un certain Jean Maxe, vantés par René Guénon et publiés chez un de ses éditeurs (Bossard) à propos de l'histoire qui est à la base du procès de Madras ? Non ça ne vous dit rien ! Si c'est le cas vous faites un Alzheimer, adoptez d'emblée un régime cétogénique, sinon vous êtes cuits à plus ou moins brève échéance ! Malheureusement, si 3 numéros sont disponibles sur Archive.org, le n° 6 est introuvable. C'est égal il m'a coûté très cher d'en commander une copie dans une bibliothèque américaine pour n'y découvrir que des inepties, l'industrie des cosmétiques et tout ce qui est censé avoir entraîné un dérèglement des mœurs était mis sur le dos des juifs ! C'était en 1922, Kinsey n'existait pas encore. Quant aux Rockfeller, ce n'aurait jamais été des israëlites :
La légende veut que les Rockefeller descendent d'une famille de huguenots français, les Roquefeuil, qui habitaient un château dans le Languedoc, près de Juvignac, mais ont dû fuir la France lors de la révocation de l’édit de Nantes par Louis XIV en 1685 et sont passés par les États allemands. En réalité, leurs origines allemandes sont attestées dès la fin du XVIe siècle.
Ras la casquette de la réaction "catho franchouillarde" d'où qu'elle vienne, surtout si, comme dans le cas de Guénon, c'était pour passer à L'islam qui va nous bouffer !
Alfred Kinsey le perturbateur
Olivier Marchal raconte ensuite la manière dont Sigaut et Co ont finit par vivre la perturbation que représente l'avènement d'une "révolution sexuelle" sous l'égide d'un Kinsey. On vient de voir qu'en 1922 cette révolution était déjà en cours. Ben oui Le Pelletier de St Fargeau qui, à entendre Marion Sigaut avait un contrat avec les royalistes pour sauver la tête de Louis XVI fut le principal artisan de l'abolition du crime de sodomie. Pas besoin de Kinsey pour faire avancer les choses, la débandade des "bonnes mœurs" c'était simplement affaire de patience. Je rappelle que selon la cyclologie processionnelle, la découverte d'Uranus précède de peu la révolution française, qu'il s'agit de la planète maîtresse du Verseau, que ce dernier c'est Ganymède, que ce fut un "pédé" du genre passif et que par conséquent on allait forcément arriver à voir les jeunes pédés "auto reverse" paraître se multiplier.
Les "pédés" déboulent dans le "paradis chrétien" (qui n'a jamais existé !)
J'ai démontré dans mes billets qu'en fait de mœurs, il n'y a pas eu vraiment de changement sinon seulement dans l'ordre du visible. Et Olivier Marchal de conclure son chapitre ainsi :
Le drame : le mensonge finit par avoir un effet de réel. La publication de ces chiffres fournit aux passions sombres de la luxure humaine un blanc-seing pour se répandre comme une traînée de poudre. L’homosexualité prospère : perversion ultraminoritaire quand régnait l’ordre moral, elle est encouragée et banalisée par les faux chiffres de Kinsey – sortis du septième cercle de l’enfer, les pédés envahissent le paradis chrétien. Les femmes quittent le giron du foyer et se mettent à forniquer avec n’importe qui hors mariage, menant une vie dissolue et névrotique.
Ode dédiée à Marion Sigaut
Je dois avouer que lire ces lignes m'ont été un grand réconfort.
Ben oui, camarade Marion ma cocotte, les pédés existent, tu t'es envoyée en l'air, en long en large et en travers, tu as du avorter, t'a fait une fausse couche. C'est pas moi qui le dis c'est toi qui t'en est vanté. Eux aussi ont le droit de se donner du plaisir et mis à part les MST dont il faut se protéger, ils n'ont besoin ni de pilules, ni de la loi Veil. Je sais c'est pas juste mais si t'es pas contente de la création de ton "Bon Dieu" de merde, eh bien tu lui fais une requête par sommation interpellative et par voie d'huissier, mais en attendant qu'il daigne te répondre va falloir t'habituer ! Ou alors tu te trouves un régime matriarcal au diable vauvert et tu t'y fais élire reine de je sais pas quoi mais dans tous les cas de figure, tu nous lâches la grappe ! Ton "bon dieu" on ne le reconnaist pas comme tel c'est en fait un diable à ton image, alors tu te le colles où tu veux mais tu te le garde, on n'en veut à aucun prix !
A qui profite le crime ?
Olivier Marchal résume l'analyse de Marion Sigaut en ces termes fort plaisants :
1) La morale et l’idéologie chrétiennes, en forçant les femmes à rester à la maison, les protègent de l’exploitation capitaliste : si les Rockefeller imposent aux femmes la libération sexuelle, c’est pour mieux leur sucer le sang dans le monde du travail, les dépouiller de la bulle protectrice du foyer. La libération se renverse en aliénation : Eve a croqué dans la pomme.
2) Mais les puissants ne veulent pas seulement exploiter les bons chrétiens : ils veulent aussi baiser leurs enfants. Et puisque évidemment l’homosexualité, en tant que phénomène satanique, mène à la pédophilie, il faut lever le tabou qui entoure la première pour que la seconde puisse prospérer tranquillement. Une fois que les homosexuels s’assument au grand jour, les hommes d’affaires du monde entier peuvent enfin se faire plaisir en profanant l’innocence même. Les prêtres aussi, curieusement.
Une vision manichéenne destinée à voler en éclats !
Penser que le capitalisme a cherché à profiter des énergies libérées par la « révolution sexuelle » est une chose sur laquelle on peut s’accorder.
Ne l'ai-je pas écrit depuis des années à propos des "homos" ? Il ne s'est agi de les "normaliser" que pour les faire consommer. Et la mode gay qui rend "invisibles" ceux qui ne peuvent la porter (mal configurés, désargentés ou trop vieux...) c'est bien une aliénation. Mais de là à penser que c'était mieux avant. Tout progrès s'accompagne d'autant de reculs...
Mais croire que le phénomène dans son entièreté ait été ingénié par une sorte de conspiration antisociale est d’une naïveté désarmante.
"Naïveté", vous êtes trop bon M. l'historien ! C'est de la démence caractérisée !
Historiographie de dessins animés pour enfant !
(...) son approche historiographique est en réalité presque cartoonesque. Chaque épisode de son récit historique reprend le schéma du paradis infiltré par le serpent, comme dans n’importe quel épisode de Tom et Jerry reprend le schéma de la souris traquée par le chat. On la comprend : quand on ne dispose d’aucun concept à même de rendre compte d’un phénomène aussi profond, on est obligé de s’inventer une petite histoire explicable en cinq minutes à n’importe qui. Deux trois faits par ci, deux ou trois faits par là, et un bon petit complot mondial pour les relier entre eux.
Marion Sigaut "possédée" littéralement par l'esprit de mai 68 !
Le plus intéressant dans tout cela, c’est que Marion Sigaut a vécu la libération sexuelle : la peinture naïve qu’elle en fait cache une touchante confession intime. Marion Sigaut, qui avait 18 ans en 68, a été emplie de l’esprit de mai.
J'ignore où l'auteur a trouvé les détails qui suivent, peut importe.
À travers la libération sexuelle, elle a été confrontée, comme tout le monde, à des phénomènes d’une profondeur et d’une complexité qui désarment un peu la pensée. Et au lieu de trouver de nouvelles armes conceptuelles pour se hisser à la hauteur de son objet d’étude, elle l’explique intégralement par des choses simples, palpables : les riches se font du profit, les bons Français se font manipuler. Elle peut alors se poser comme la bouée de sauvetage idéale, sûre d’elle-même et de son intelligence. Bien qu’en vérité, si notre époque est effectivement celle de la misère sexuelle, rien d’autre qu’un besoin frénétique de se rassurer ne justifie de voir dans la bonne famille catholique des années 50 un âge d’or enfui.
J'adhère sans réserve à cette constatation. Notre époque n'est pas "libérée", elle est plus aliénée à certains égards et la misère sexuelle est patente. l'observation des "homos" lorsqu'on les regarde du point de vue de quelqu'un dont le Soleil est conjoint à une étoile de la constellation de Sirius est celui de quelqu'un de "normal" qui regarderait depuis les étages la cour de récréation d'un asile d'aliénés. Enfin presque parce heureusement les "fous" connaissent des périodes de rémission. Enfin, quoiqu'il en soit, avant de descendre et de ses mêler à leur jeux, il faut avoir réfléchi un peu à la manière de les apprivoiser, ou, à défaut, à celle de les faire s'entretuer quand il n'existe pas d'autre moyen d'essayer de s'en défaire...
Septante années d'observations et de méditation, ne sont pas de trop...
A l'Eglise et aux curés de "chasser les marchands du Temple" !
J'ai été un peu long mais ça en valait la peine.
Marion Sigaut, dans le fond a retenu quelque chose de sa jeunesse trotskiste : l’entrisme. Car c’est bien d’entrisme qu’il s’agit : infiltrer les esprits des catholiques, des royalistes, des traditionnalistes, pour les rabattre vers le catalogue de Kontre Kulture.
Pour Soral, tout est commerce, aucun doute là-dessus.
Si par exemple les catholiques ont peu de chance d’écouter Dieudonné, ils tombent facilement sous le charme de Marion Sigaut, qui, en incarnant la bonne mamie réactionnaire, offre le contrepoint idéal à Soral, l’oncle vulgaire qui éructe en fin de repas.
Mais n'oubliez pas que le tonton qui rote, c'est son dernier masque. Il y eu avant le jeune théoricien de la mode et son côté "pédé", l'époque où il a gîté de nuit dans la galerie d'un autre "pédé". Je ne pense pas qu'il ait payé de sa personne, il a du s'en tirer en faisant office de gardien de nuit. Enfin quoiqu'il en soit c'est un triste sire...
Elle fait moins peur que lui, bien qu’elle poursuive les mêmes objectifs et adopte les mêmes stratégies. Un siècle de trotskisme pour en arriver là : Marion Sigaut, la Maïté d’Egalité et Réconciliation.
A tous les catholiques séduits par Marion Sigaut qui tolèrent sa présence entre les murs d’une église, nous rappellerons la décision du Christ : chassez les marchands du Temple.
Hélas, pour Civitas et Cie, je les vois mal confesser leur erreur : que s'ouvre la terre et que l'Enfer engloutisse toute cette smala de vilains guignols ! La "catho réaction" est sans doute irréformable, que les pèlerins de Saint Nicolas du Chardonnet vienne à réaliser que ce qui précède est parfaitement véridique et il n'en restera que pour assister aux concerts (spirituels) de Mme Marie-Agnès Grall-Menet.(1)
Un musicien distingué a le droit d'élever le ton mais le dernier mot doit rester à des amabilités de bon ton, à savoir qu' il vaut mieux rire que pleurer de toutes les tristesses que l'on vient d'évoquer.
(1) Titulaire du Grand Orgue de "Saint Nic", un ex Clicquot de très fière allure mais électrifié par Roethinger qui l'avait flanqué d'une console à double registration en formica. Les claviers ont été relogés "en fenêtre" mais la traction électrique est demeurée. C'est un instrument "néo-classique". Grall-Menet, serait-ce une parente de ce Jacques, producteur d'un opéra pour enfant de Mozart ? Un personnage qui fut le fondateur, à Mouans-Sartoux, de la loge dite «des Fils de la vallée», dépendant de la GLNF. Ce que j'ignorais jusqu'à ces jours-ci. Le dénommé Jacques fut inquiété par la Justice en 1996 pour une histoire de "mains baladeuses". Mouans-Sartoux c'est peut-être bien le patelin où un curé "manécanteur" s'est fait suriner au début des années 80. En tous les cas, ce n'était pas loin.
"Saint Nic" est le surnom gentil que le Gay Pied avait donné à la paroisse à l'époque où une jeune milice du FN gardait le clocher et se distrayait en sirotant de la bière et en faisant le "petit train". Après il y a eu l'histoire du sacristain méchamment viré, non à cause de ce que son Sida aurait été contagieux mais pour des raisons que vous pouvez deviner. Jamais, deux sans trois ! Sans doute à la fin des années 80, il y eut un maître de chapelle qui a été viré lui aussi à cause de son amour excessif pour un petit mahométan bronzé. C'est un prêtre anglais nommé Chadwick, qui à connu ce personnage, qui m'a raconté que c'était la paroisse préférée des "cathos gays". Il y en aurait eu quelque uns dans la chorale qui se seraient crus sur un char de Gay Pride et se seraient un peu trop dissipés d'où la nécessité d'un peu de ménage. Je présume que la Marie Agnès est arrivée après pour combler le vide. Enfin la Sigaut, avec son ridicule chapeau à larges gouttières, elle a bonne mine de parader devant "St Nic". Est-ce que le patron du lieu, grand protecteur des enfants contre les "pédophiles" y a fait son boulot au profit des générations d'enfants de chœur qui ont défilé dans ce monument ? il faudrait interroger les murs...
C'est qu'il y a la mémoire de l'eau et aussi la "mémoire des murs". Quoiqu'en puisse dire Marion Sigaut, le libertinage du temps des "Lumières", celui des abbés de cour en particulier, a du saturer le bâti de tous les vieux monuments d'Ancien Régime d'un mélange plus ou moins inextricable d'ondes à base d'autant de "bondieuseries" que de "diableries".
Pour plus de précisions La grande et la petite histoire de Saint Nicolas du Chardonnet
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