L'invention de la "culture" hétérosexuelle (Une bonne lecture pour Marion Sigaut) (31/01/2017)
Je recommande à cette dame et à tous mes lecteurs la lecture et l'étude de l'excellent livre de Louis-Georges Tin.
Cela s'appelle L'invention de la culture hétérosexuelle. C'est par l'invention très étrange de l'amour dit courtois (et qui me demeure un mystère) qu'a commencé non pas l'hétérosexualité qui, telle son contraire, à toujours existé. Mais bien d'une certaine CULTURE, culture nouvelle et parfaitement datée.
Culture qui n'atteint son point d'incandescence qu'au XVIIIème siècle et une culture féliniste sans laquelle Mame Marion Sigaut n'aurait pas pu nous pomper l'air et serait demeurée à besogner autour de son vieux fourneau et de ses vieilles casseroles cuivrées dans lesquelles ont fait la meilleure des confitures (1).
(1) Les ions entrant dans ce nectar apportant ses propres vertus. Un nectar devenu indésirable avec l'épidémie de résistance à l'insuline comme prélude au diabète de type II en train de devenir quasiment épidémique.
Enfin, n'allez pas croire que je détesterais les femmes car elles constituent la majeure partie de mon auditoire sur un autre front dont je n'ai pas à parler ici. Simplement, je suis réaliste...
Suis-je vraiment un "Supérieur Inconnu" ?
Je me rappelle que quelqu'un, à l'époque où l'on m'a soupçonné d'être une sorte d'agent secret missionné par les hautes sphère des instances LGBT,a laissé à entendre que j'aurais été propulsé pour tenter d'infiltrer le milieu "guénono-traditionnaliste" pour, en quelque sorte, selon les mesures de Mame Sigaut, y poursuivre l'œuvre de pestilence d'un Alfred Kinsey. Cela venait de Jean Hani probablement et cela m'est revenu par le bande. J'avais du reste au fameux colloques de Reims après une algarade, entendu une réflexion du même commençant par ces gens là pour signifier que ce serait la peste incarnée.
Enfin et surtout, pour atteindre les objectifs qu'on me suppose, j'aurais usé et j'userais de procédés de suggestion appartenant en droit ligne à ces fameux "Supérieurs Inconnus". "Supérieur", je le suis sans doute à certains égards mais ce n'est pas à moi d'en juger, mais "inconnu", surement pas car je suis "traçable" comme on dit de nos jours.
Mais enfin, si on ne comptait pas me faire là un compliment, je le prends comme tel. Sauf qu'il en résulte une contradiction. Dans l'optique guénonienne, les "S.I." sont envisagés de manière positive, alors il faut choisir. Enfin, à mes eux ces fameux "Supérieurs Inconnus" ne sont que l'un des nombreux fantasmes de type purement occultiste qui hante le milieu psychique dans lequel nous baignons comme dans une saumure.
Là où je voulais en venir, c'est que, oui, j'ai bien semé des idées qui ont parfaitement pris corps dans le livre de Louis-Georges Tin. Nous ne nous sommes jamais croisé et si ça avait été le cas, il est peut probable que nous nous soyons entendu car c'est un militant et je suis réfractaire à toute espèce d'embrigadement qu'elle qu'en soit la nature.
Tout ce dont j'ai horreur quelque soit du reste l'objet ou le sujet de la militance. En plus, s'il a l'air d'un brave garçon, il n'aurait pas été mon type de mec préféré, et je vois qu'il s'est fort empâté avec l'âge. Mais n'allez pas croire que je sois raciste...
Je parle au passé car je suis retraité en tout, sauf quand il s'agit de balancer des "bombes" non littérales mais sous une forme littéraire. J'avoue avoir rêvé et rêver encore d'anarchisme mais ce truc là est toujours "récupéré".
Ce qu'a montré Georges Louis-Tin
L'auteur a bien montré le caractère soudain, artificiel de l'apparition de cette "culture" dans un climat d'homosociabilité apparemment bien ancré. D'après Duby, qui n'a pas rêvé, le mot "amour" était réservé à l'expression de la fidélité dans les relations inter masculines. Tin a surtout mis l'accent sur les résistances envers cette culture. Résistance qui ont duré jusqu'au XIXème siècle et il les suis dans divers milieux, cléricaux, médicaux etc.
Quand aux suggestions initiales, c'est bien moi qui a "ensemencé" le "milieu psychique". Je suis très probablement le premier à avoir du lancer l'idée que le féminisme ça a commencé surtout avec l'avènement de cet adultère ritualisé que fut l'amour courtois. Mais j'ai dit aussi que cela avait commencé chez les Romains. Est-ce dans les CRET ou dans l'ancienne version de ce blog aujourd'hui disparu, j'ai oublié, mais je l'ai répété assez pour que mes plus fidèles lecteurs et suiveurs s'en souviennent.
Une véritable histoire du féminisme est introuvable
Mais ce qui est le plus important, ce n'est pas l'invention dont on parle mais l'histoire du féminisme qui est sous jacent à cette "culture". Jamais je n'ai vu un seul ouvrage recommandable sur ce sujet.
Cet ouvrage, je pourrais l'écrire sauf que, dans la mesure où j'ai fait le tour du sujet, retrouver les lectures qui m'ont procuré des "illuminations" décisives dans ce domaine, ça serait excessivement laborieux. Ces ouvrages on me les as prêtés et je les ai rendus.
Ceci m'oblige à faire une parenthèse. La VRAIE CULTURE GENERALE n'est pas l'érudition stérile consistant à retenir pas le menu des dates et des faits. Ca c'est là une simple performance de type autiste variété Asperger... Je suis encore obligé de digresser, pardonnez moi...
Erudition et autisme Asperger
Avec un type de mon espèce, les contradicteurs ne peuvent guère s'accrocher. J'aurais pu en suivant les filières académiques devenir professeur de diverses spécialités en rapport avec la médecine, mais c'eut été au prix d'un formatage qui rend non pas myope mais à la fois myope et surtout borgne ! Je cite ce que dit un site officiel sur le syndrome Asperger :
Le SA n'est pas une maladie mentale d'origine psychologique : c'est un trouble du développement neurologique d'origine génétique.
Les principales perturbations des sujets atteints touchent la vie sociale, la compréhension et la communication. Ces troubles sont la conséquence d’une anomalie de fonctionnement des centres cérébraux dont la fonction est de rassembler les informations de l’environnement, de les décoder et de réagir de façon adaptée. Le sens des mots, la compréhension et la communication sont affectés. Le sujet ne parvient pas à décoder les messages qui lui arrivent (il paraît submergé par la «cacophonie » de l’environnement), ni à adresser clairement ses propres messages à ceux qui l’entourent.
Il est dispersé dans l’espace, déphasé dans le temps, dépassé par les échanges, et sa communication maladroite et hésitante se perd le plus souvent dans des tentatives avortées.
Pour être moins dispersé, il se concentre sur les détails ; pour être moins déphasé, il se complaît dans les routines ; ses échecs de communication avec les autres l’amènent à une concentration exclusive sur lui-même, sans pour autant le satisfaire (d’après G. LELORD).
Ce qui me tape sur les nerfs, c'est que la psychologie (le DSM IV en particulier) se bornent a des descriptions très extérieures auxquelles quand à la nature du phénomène étudié, souvent elle n'y comprend pas grand chose. Il est possible que le trouble soit neurologique car une responsabilité venant des poisons vaccinaux et/ou d'une cause bactérienne a été démontrée dans ce domaine même si les académies campent dans le déni.
Les personnes atteintes du SA, et je n'ai vu que des hommes, sont capables de performances mémorielles extraordinaires. Ils apprennent par cœur un annuaire, les horaires SNCF et même le Coran de la première à la dernière sourate. Il est clair, en effet, que l'Islam rend à la fois autiste et schizophrène et je crois l'avoir déjà démontré.
Alors quelle différence avec l'érudition souvent mal digérée ?
L'érudition n'a d'intérêt que dans la mesure où après avoir examiné quantité de faits dans le détails, on est capable de prendre de la hauteur et d'en tirer une leçon, un enseignement, une morale, bref de les relier organiquement entre eux. Et je crois que l'on peut m'accorder que çà je sais faire... Quant a retenir les horaires de bus, c'est d'une utilité fort réduite.
Deux grands jalons importants de la "domestication" de l'homme par les femmes
Pour la plupart des auteurs, ça commence quasiment avec les suffragettes anglaises. C'est à peine si on envisage le mythe amazonien (Grèce). Quand à l'amour courtois c'est à peine si on y prend garde, alors quant aux ravages phénoménaux de la Grande Peste comme ayant participé indirectement à une criminalisation outrancière de l'homosexualité, on connaît pas. Ou plutôt si des sociologues et historiens ont bien perçu l'influence de cette hécatombe à la fois en faveur d'un natalisme de compensation et aussi d'un développement de la prostitution.
Avec notamment le caractère "mondain" de celle en laquelle on consisté les premiers salons féminins ou du moins la prétention de certaines femmes à enseigner en se mêlant de littérature. Et ça c'est arrivé dans la foulée de la "vogue de courtoisie", une forme mondaine et certes raffinée d'hypocrisie, très "lèche con" de beaucoup d'hétéros plus ou moins affamés. En fait, les "salons féminins", c'est arrivé plus tard et le genre a fleuri à partir du XVIIIème siècle, un siècle où la virilité littéraire commence sérieusement à se perdre en fioritures dentelées. Certes j'adore, à petites doses, et je sais faire dans un style plus moderne plus à même de parler au commun des mortels, quand ce dernier consent à faire un petit effort.
L'influence assez pernicieuse des femmes, quand on leur laisse trop le champ libre, commence avec l'histoire romaine de l'enlèvement des Sabines. Il est aisé de comprendre que pour se concilier celles qui furent "raptées" en faisant en sorte qu'elles veuillent bien convaincre les Sabins de ne pas déclarer la guerre à la romanité naissance, il a bien fallu que les fiers guerriers mettent de l'eau dans leur vin, qu'ils cessent de dire des grossièretés, polissent leur manières, leur offre des bijoux, des toilettes et fassent assaut de prévenances diverses. En résumé, ça a été le début historique connu de la domestication et même de la "toutoufication" des mâles par les femelles. Il faut aussi rappeler que la fondation de Rome ressemble étrangement à celle de l'Amérique. Cette dernière a été peuplée de tous les aventuriers et les hérétiques puritains dont le Vieux monde ne voulait plus. Même chose pour Rome à ses débuts qi s'est constituée des esclaves en fuite, de repris de justice des pays voisins et aux individus de sac et de corde.
En guise de conclusion
Le livre de Louis-George Tin a seulement le défaut de ne pas s'inscrire dans la perspective que j'évoque et qui lui donnerait tout son sens mais il s'agit d'une somme d'information sur le sujet absolument remarquable. J'aurai pu lui trousser une préface mais je ne fais pas partie d'un cénacle académique en vogue et à vrai dire je préfère qu'il en soit ainsi.
Dans une conversation postérieure à la première mouture de cet article, une lecture qui s'est plaint de sa disparition provisoire m'a demandé, lors d'une conversation téléphonique, s'il est vrai que le matriarcat aurait précédé le patriarcat. Je ne le crois pas pour une raison très simple : physiquement, les hommes sont, en général, plus fort que la plupart des femmes. Il est impossible qu'ils aient accepté d'être les esclaves de ces dernières. Sauf exceptions. Dans l'ouvrage intitulé Le mythe végétarien, on découvre que dans certaines tribus indiennes peaux-rouge, pour l'alimentation l'ordre de préséance était le suivant : les hommes, les enfants, les chiens, les femmes.
Certes c'est un très mauvais calcul : des femmes enceintes et/ou allaitantes souffrant de malnutrition ne donnent des beaux enfants assez solides pour subsister en tant que chasseurs cueilleurs. Si matriarcat il y a eu, il n'a pu exister qu'après la révolution néolithique avec l'invention de la culture et de l'élevage. Et encore !
Mais le matriarcat existe, je l'ai rencontré il est contemporain et très sudiste. Le soleil ça tape dur dans le midi : on fait travailler les femmes. Les hommes délèguent et refont le monde au café quand ils ont des rentes. Mais en réalité, parmi les "hétéros", je n'en vois pas un seul qui ne soit pas "toutoufié" par sa moitié. Chez les jeunes, l'inversion type "papa poule" est courante, je n'ai rien contre mais quand on voit que la femme domine, qu'elle a le verbe cinglant vis à vis d'une jeune fille qui lui sert de bonniche et qu'elle l'incendie jusqu'en public et que le mari est une espace de limace, je suis obligé de me considérer comme un privilégié même si cela comporte des inconvénients.
L'apogée de la culture hétérosexuelle n'a pas eu lieu avant la vogue des romans d'amour. J'ai beau écarquiller les yeux, je ne vois nulle part de "femme romantique". J'ai fait dire à ce lecteur qui s'est plaint de la disparition momentanée de ce billet que effectivement, le romantisme chez les femmes ça n'existe pas. Cela n'a jamais existé et ça ne peut pas exister. Chez les garçons cela peut exister à cause d'une tendance naturelle à l'idéalisme. Mais je m'empresse d'ajouter que ce n'est plus le cas car ce sont bien des valeurs "féminines" qui en sont venues à dominer la société et la principale de ces valeurs c'est bien le consumérisme.
La femme retournant à l'état sauvage, ce sont les hyènes que sont les féministes façon castratrice. Il y a des femmes douces, aimantes, maternelles mais ce sont des femmes transformées par une authentique culture chrétienne. Cette espèce là est évidemment en voie de disparition... Il y a des femmes éduquées, équilibrées, impartiales mais elles aussi sont de plus en plus rares.
15:45 | Tags : marion sigaut, homosexualité pédophilie, alain soral, affaire damiens, hopital général, kinsey, révolution sexuelle, judith reisman, pédotempliers | Lien permanent | Commentaires (0)