Recension : Le "petit coco" (Marion Sigaut) une autobiographie palpitante ! Suis MDR ! (03/02/2017)
Cet article vous promet une pinte de fou rire, à moins que vous ne soyez complètement constipés. Notez que ça se soigne, une bonne marmelade de pruneaux et ça passe. C'est, je pense, Marion et ses supporters qui vont rigoler mais un peu jaune...
Marion Sigaut a publié un livre autobiographique où, parait-il, elle dénonce son père comme ayant été un "manipulateur". Soit dit en passant, la photo de couverture est caractéristique. C'est une sorte de poupée désarticulée soit un type d'illustration souvent utilisé pour figurer la brisure d'enfance causée par les "pédophiles".
On peut se demander si ce n'est pas là un "acte manqué" ...
Ce livre, je l'ait commandé sur Priceminister. Enfin j'ai reçu ce précieux témoignage et je suis arrivé à la moitié, à la page 110 sur les 220 qu'il contient. Et je suppose que la suite ne sera pas triste non plus !
A cette page 110, notre héroïne est séquestrée par sa sœur qui lui a cassé la gueule, volé ses papiers, a tenté de lui piquer ses clés, arraché ses vêtements, lui a brûlé sa moquette avec des mégots de Gauloises. Tout çà parce que Marion n'a pas voulu signer un papier chez un notaire qui aurait rendu sa sœur Catherine millionnaire tout en l'obligeant à lui payer un loyer.
Détail particulier, Marion assise sur son canapé, tient en mains, 10 ans après Mai 68, une grenade asphyxiante qu'elle a tirée de sa commode, après avoir, quelque pages auparavant, avoué qu'elle avait balancé des cocktails Molotov sur le Palais de Justice de Paris, heureusement la Sainte Chapelle a été épargnée. Finalement elle explose de rire et sa sœur, vaincue, se tire tandis qu'un de ses thérapeute, Jeff, est au bout du fil qui lui demande quand et à quel moment la harpie a décampé.
Bon elle n'a pas pu inventer toutes ces histoires, ça sonne vrai. La vérité c'est qu'on découvre que si son père ne l'aurait pas abusée, il était amoureux fou de sa fille et entrait dans des transes abominables quand elle ne faisait pas ce qu'il avait décrété qu'elle devait faire. Alors il la traitait de tous les noms, de pute, de salope, de connasse et j'en passe ! Quand à la question de savoir pourquoi la victime n'a pas plaqué cette famille de dingues, on croit deviner que, fragilisée par le traitement humiliant que j'évoque, elle perdait confiance. Son boulot chez Peritel de vendeuse de choc en a souffert et comme elle semble avoir eu d'assez gros besoins d'argent, je crois qu'à ce propos elle ne nous dit pas tout ! En effet, le père était issu d'une famille d'industriels ruinés, mais la famille apparait comme très aisée. Et ce ne sont pas ses droits d'auteurs qui lui ont valu une belle ferme en pleine campagne bourguignonne. Il est vrai, toutefois, que la Bourgogne c'est pas la côte d'Usure où elle s'est emmerdée comme un rat mort.
La peur des rats c'est très freudien !
Ce n'est pas des souris qu'elle à peur mais bien des rats !!! C'est pourtant mignon les rats... Certes ça fait des dégâts mais si je n'avais pas régulièrement la visite d'un chat hyper sympa, je craquerais pour un rat car ce charmant animal à moustache ressemble un peu à son prédateur et ça s'apprivoise très bien.
L'auteure décline ses diverses amours malheureuses, célèbre (discrètement) la "révolution sexuelle" et ne perd pas une occasion d'évoquer ses "sauteries" en long en large et en travers.
Mais page 90 alors qu'elle relate sa passion pour un certain Michel, grand brun aux yeux bleus (le must) divorcé et papa d'une petite fille après l'histoire de la découverte d'un "pense-bête" dans le frigidaire on tombe abruptement sur un passage assez hallucinant : peu de temps après, la vue d'un rat sur la route m'arracha un cri, puis une nausée. Le soir même, comme j'avais posé ma tête sur sa poitrine tandis qu'il me caressait doucement les cheveux, je crus voir surgir un rat hors de son pantalon et je réprimai un hurlement. J'étais en train de devenir folle.
Merci pour l'aveu spontané, certes ça s'est un peu arrangé après mais manifestement il lui en reste un petit grain.
C'est du Ernst Lanzer en version "beau sexe"... Je rappelle un épisode de la névrose du personnage : Lors d'une marche, Lanzer égare son lorgnon ou pince-nez. À cette même halte, l'officier lui décrit une torture chinoise particulièrement horrible, où des rats placés dans un pot posé sur le derrière du condamné creusent son anus. La description de ce supplice le met dans un état très agité.
Le cas est clair, sauf que "Wikipédé" et beaucoup de textes tournent autour du pot. Passons !
Un goût prononcé pour les "feux de l'amour" !
Revenant au cas de notre Marion nationale, je ne vois rien à redire à son goût pour les feux de l'amour sauf que je crains qu'elle n'ait pas tout dit. Notons à sa décharge qu'elle ne sombre jamais dans la pornographie. Mais le rat qui sort de la braguette de son mec, c'est quand même inquiétant d'autant plus que c'est un grand classique. Et elle n'est tout de même pas sotte au point d'avoir inventé l'épisode pour se rendre intéressante.
Remords tardifs
Bref, tout cela serait sympathique si arrivée à son troisième âge (elle à 66 ans), elle n'avait pas éprouvé le besoin d'aller se pavaner devant Saint Nicolas du Chardonnet et de se faire "coucouner" par des cercles catho intégristes entichés des mêmes délires conspirationistes que cette femme.
Je l'ai comparé pour rire à ces vieilles péripatéticiennes qui, le soir venu, essaient de se réconcilier avec une Eglise qu'elle ont maudites, à plus ou moins juste titre.
Maîtresse es simulation toujours en quête de "love bombing"
En fait, cette femme n'a pas vraiment changé, elle n'est pas retournée à la foi de son enfance, elle a seulement fait semblant parce qu'elle a trouvé un public réactionnaire qui l'encense et la couvre d'amabilités et ce public ne comprend pas que cette pseudo historienne a seulement besoin d'être adulée. Toujours l'histoire du "love bombing" qui commence avec son père désirant plus ou moins secrètement sa fille, qui veut lui offrir un coûteux manteau de fourrure au lieu d'une guitare !
A propos de "guitare", si elle n'a pas perdu la main et la voix, on aimerait l'auditionner chantant les œuvres parodiques qu'elle prétend avoir composées dans son kibboutz adoré !
Des convulsions infantiles qui semblent cacher quelque chose
Il semble qu'il y ait eu à l'origine de son trauma, une série de convulsions ayant déterminé une hospitalisation mais ce qui est suspect dans cette histoire c'est qu'elle a vécu ou revécu ce que l'on perçoit comme une séance d'étranglement et d'immobilisation qui semble l'avoir longtemps poursuivie. Les convulsions c'est l'épilepsie. Après la crise, l'enfant est fatigué et il s'endort. Je suis désolé mais dans une autre vie, je m'occupe beaucoup de questions médicales, j'ai actuellement plus de 30 000 visiteurs et entre 1500 et 2000 lecteurs. Alors qu'il s'agisse de médecine, de psychiatrie et tout simplement de psychologie, on ne me raconte pas d'histoires.
Découverte de la thérapie du cri primal
Cette Marion Sigaud a usé quatre thérapeutes, je n'en suis qu'au second, un disciple de Janov, l'inventeur du cri primal qui a prétendu avoir transformé des "pédérastes" en "hétéros" parfaitement conformes. Et bien cela je n'y crois pas, ça n'a jamais existé ! Quand on sait ce qui peut se cacher derrière ce genre de "statut ontologique", on ne peut pas croire à de semblables balivernes. Je ne veux point jeter la pierre à cette dame et insinuer qu'elle ne serait pas guérie de la folie qu'on lui a imputée dans son enfance. Mais ce dont je suis sûr c'est qu'elle simule un retour à la foi !
Moi aussi, j'ai été révolté contre mon père mais c'était une situation beaucoup plus simple. Il est sorti d'une famille de "bouseux" et s'est élevé au dessus de sa condition en devenant fonctionnaire. Il a fait une carrière dans les Télécoms et est devenu Maire de son village, il était si honorablement connu dans son secteur et même dans toute la région qu'il a eu un demi milliers de pèlerins pour ses funérailles. Jalousé à l'intérieur de sa fratrie, il a beaucoup souffert et a été le plus mal loti lors du partage des terres d'une des plus grosses fermes. Simplement, ce père était brutal et surtout excessivement maladroit, il voulait que je suive ses traces, or ce qui m'intéressait le plus, c'était les livres, et surtout la littérature classique, l'histoire, la psychologie, la médecine, les arts et la musique. Il n'a jamais eu le dessus. Alors j'ai eu un ou deux psychothérapeutes, dont je me suis accommodé comme d'une formalité. Le grand avantage c'est que j'avais droit à deux voyages à Paris, la séance durait une heure et j'étais libre toute la journée alors je visitais les musées et j'explorais les quartiers pittoresques de la capitale.
Parenthèse oedipienne
Comme j'ai été doté d'un sens critique assez pertinent dès que j'ai pu ouvrir la bouche, je me suis intéressé à la psychanalyse et c'est un aumônier qui m'en a montré les limites. Je n'ais jamais cru au "complexe d'Œdipe" et j'ai du reste publié un long article dans ma revue à ce sujet.
L'image ci-contre résume bien la situation que nous décrit l'essayiste. Le livre commence du reste par l'évocation des circonstances du décès de la mère et les obstacles dressés par le père pour empêcher un moment d'intimité avant la fin. Or on apprend que ce père avait avantagé sa cadette dans on testament.
Vraiment, je vous assure que tout est on ne peut plus limpide et je n'ai pas encore tout lu !
Tentative d'abus sexuel d'un "psy"
A ce propos j'ouvre une parenthèse pour signaler que ce coup là on l'a fait à la Marion et qu'un des seuls psys qui ait mis le doigt sur ce "nœud", après le lui avoir révélé a tenté de l'embrasser de force.
J'appelle çà un "forcing transfert" !
Astralités comparées
Nous avons un certain nombre de points communs, on aurait pu du reste se croiser à un certain moment car il y a entre nous des origines régionales communes. La grande différence, c'est que je n'ai pas fait la sottise de composer des cocktails Molotov, de conserver des grenades lacrymogènes dans un tiroir de commode en l'attente du "Grand Soir" et je ne me suis pas esbigné à l'insu de mes parents pour aller balancer des pavés sur les flics parisiens en mai 68. J'ai observé les choses à distance, j'ai fait le compte du bon et du mauvais. Je ne me suis pas "vautré" dans la "révolution sexuelle" si c'était pour quarante ans plus tard aller me faire chouchouter chez les "intégristes", j'ai en tout, cherché à garder l'équilibre et je n'ai jamais été exhibitionniste à cause d'un Soleil en Cancer en Maison IX et d'un Ascendant en Balance. Mon trigone Jupiter Soleil m'a rendu d'une certaine manière célèbre mais seulement dans des milieux plus ou moins fermés (Cancer).
Une Tigresse métallique
Marion Sigaud elle, est née le 2 juin 1950, elle est marquée par les Gémeaux, un signe de camaraderie (et dans certains cas d'homosexualité pour les garçons), mais faute d'heure et de lieu de naissance, on ne peut rien tirer de ces données. En revanche, elle est Tigre de Métal ou tigre blanc qui descend de la montagne.
Ce que je sais du Tigre, bien que Georges Charles ne semble pas en avoir parlé, c'est qu'en Chine le Tigre est le protecteur des enfants. On leur met un bonnet évoquant une tête de tigre pour les protéger des "kouei" (démons, fantômes, revenants). Mais aujourd'hui on préfère le bonnet Panda, c'est mignon mais ca n'a surement pas la même efficacité. On retrouve là quelque chose d'évident : Marion Sigaut est une "tigresse" quant à la protection des enfants contre les prédateurs réels ou supposés et elle en fait trop, au point de finalement aller complètement à l'encontre du but poursuivi.
Bref, elle parle beaucoup du "cirque" dans sa famille mais elle aurait intérêt à arrêter le sien !
La suite au prochain numéro
Je vais poursuivre la lecture du "petit coco" et je compte le scanner pour pouvoir en tirer une collection de citations. S'il vous tend les bras chez un bouquinistes, n'hésitez pas à l'acheter pour quelques €uros. Ce livre mériterait d'être réédité même elle ne risque pas d'en avoir envie sar à trop en dire on risque de se dévoiler plus qu'on ne le souhaitait.
Remerciements à Charles Tremblay
Je remercie Charles Tremblay, son premier pourfendeur, un québécois, d'avoir attiré mon attention sur cette petite merveille de littérature.
C'est je dois le dire, remarquablement écrit et on ne s'ennuie pas. J'ai entrepris cette lecture bien au chaud dans mon lit, et avec un petit matou noir comme chauffage d'appoint en plus du sur matelas électrique que je débranche avant de m'enfiler sous les couvertures . A plusieurs reprises, j'ai été MDR et heureusement mon charmant compagnon est habitué à des fous rire, il ouvre un œil étonné et replonge dans ses rêves.
15:15 | Tags : homosexualité pédophilie, alain soral, affaire damiens, hopital général, kinsey, révolution sexuelle, marion sigaut | Lien permanent | Commentaires (0)