Le "guénonisme" n'a guère engendré que des légions de "bourriques"... (01/01/2017)
Tout récemment, j'ai rassemblé trois articles de Micrea A. Tamas sur René Guénon et l'Agartta dont le 3ème est paru dans le volume VII numéro 7-9 de Oriens. J'espérais y trouver au moins une mise en ordre des données sur le sujet. Et bien non ! Ce n'est qu'un tissu emberlificoté de considérations dont il est impossible de dégager quoique ce soit de clair et d'intelligible.
Tamas : un nom prédestiné
Tamas comme élément indique la lourdeur d'esprit, l'obscurité, l'inertie. Elle entrave et dissimule, c'est une force passive qui obstrue. Elle entraîne la dégénérescence et la mort. On ne saurait mieux dire !
Cherchant des informations sur cet auteur, tout ce que j'ai pu trouver c'est qu'il dirigerait les éditions Roos-Cross Book où il se taille la part du lion avec plusieurs ouvrages tournant autour de ce sujet, à mes yeux sulfureux. En cherchant plus avant, je tombe sur le blog de Bruno Hapel où ce personnage est grandement célébré...
Si ce site est un peu plus intelligible que celui de la bourrique qui s'est surnommée "Tagada", je ne suis guère plus avancé car je ne suis pas dans la course et ce blog ne comporte aucune fonction de recherche...
Donc je n'ai fichtre rien tiré des trois articles et je reste sur mes positions au sujet du "Roi du Monde" et de l'Agartha : il est clair et je le maintiens mordicus qu'un lieu souterrain présente un caractère manifestement trop "infernal" au sens étymologique et premier pour s'appliquer à ce qui pourrait résulter de l'occultation d'un centre spirituel. Nul doute que le dénommé Tamas n'a pas choisi au hasard son pseudo et ce serait pire encore s'il s'agissait de son vrai blaze...
Interdit de biographie
Au total une vingtaine de pages pour embrouiller encore plus les choses, sans parler des livres... Sauf qu'à la page 4 de la troisième partie de la série, je tombe sur diverses allusion à l'affaire de l'OTR. je cite :
« Louis de Maistre » trouve que l’épisode de l’ « Ordre du Temple Rénové » a besoin d’une clarification radicale18, puisqu’il s’agissait d’une affaire énigmatique avec René Guénon en son « coeur profond » 19. Mais, en réalité, l’auteur ne peut pas offrir de « clarification radicale », pour la simple raison que de tels histoires ne sont pas destinés au grand public, et la seule personne qui aurait pu offrir des clarifications était Guénon lui-même.
Et comme Guénon a refusé de s'expliquer et que tout ce que l'on sait vient de Patrice Genty (ou de Vuillaud) cela veut dire circulez il n'y a rien à voir ! Si ce n'est que ce que l'on veut vous imposer de croire à savoir que les écrits de Guénon sont sacrés comme le Coran. En effet, une notre précise :
la biographie de Guénon a besoin de clarifications radicale, ce qui signifie qu’il doit être considéré comme acquis que Guénon devrait avoir une biographie et que sa vie en tant qu’individu doit être scrutée. En fait, ce qui a besoin d’une révision radical c’est la mentalité de ceux qui pensent qu’ils peuvent traiter de n’importe quel sujet en toute impunité.
René Guénon un "nouveau Mahomet" ?
Oui Guénon n'étant pas un extra terrestre mais un homme somme toute assez ordinaire, tributaire, comme tout homme des limitations de son époque nous avons parfaitement le droit de "scruter" attentivement sa biographie ! C'est même ma moindre des choses ! Notons que les gardiens auto proclamés de l'œuvre ne se sont guère gênés pour récupérer au Caire toutes les reliques possibles et imaginables : livret de famille, bagues etc... Bref ils n'auraient laissé que les torchons et les serviettes... Donc ces gens là sont bien mal placés pour nous interdire quoique ce soit...
Mais nous avons là sous nos yeux ébahis, l'expression d'une mentalité typiquement islamique, en d'autres termes René Guénon c'est en somme une sorte de "nouveau Mahomet" et puis quoi encore ?
Notons qu'en ce qui concerne le Mahomet original, les musulmans en ont fait un véritable habit d'arlequin en le parant de toutes les qualités les plus contradictoires et c'est là le sommet de ce que peut engendrer cette mentalité qu'engendre l'Islam quand la "soumission" fait perdre jusqu'au moindre sens des proportions. On devrait se demander, pour commencer, si dans ce monument de niaiserie dévote, il ne se serait pas glissé une bonne part de perfidie à double voir à triple détente de la part de clients persans obligés, bien malgré eux d'avaler quantité de couleuvres...
Quelques mots en passant sur l'affaire de l'OTR
Il faut rappeler brièvement les faits : lors de réunions où l'entité Jacques de Molay se manifeste par le biais très "spirite" d'un médium adonné à de l'écriture automatique, il est prescrit d'en appeler à René Guénon et de le choisir comme patron de cet ordre rénové. Soit dit en passant un "Weishaupt" et le thème de la vengeance templière s'est aussi manifesté. Or quand on sait tout ce que l'on a collé sur le dos de ce personnage en fait d'illuminatis plus ou moins serpentiforme, cette incongruité à de quoi laisser perplexe tout observateur doué de raison. D'autre part, on sait que dans les "communications" de cet OTR seraient apparus tous les principaux linéaments de l'oeuvre de René Guénon.
Mais comme il fallait s'y attendre, il est interdit de se demander qui, dans cette histoire a manipulé qui ! Seule hypothèse possible : C'est le centre retiré de la tradition primordiale qui a parlé par la bouche du médium et non Guénon qui aurait pu, a distance influencer le processus à moins que le médium n'ait lu dans la pensée du futur auteur...
Enfin, la discussion nous renvoie à la page 45 de l'ouvrage de J.P. Laurant sur Le sens caché de l'œuvre de René Guénon qui fait intervenir le témoignage à charge de Paul Vuillaud. Témoignage allant dans le sens d'une histoire de vol de fichiers par René Guénon et de l'invention de l'OTR pour se donner une stature dans le milieu occultiste, histoire reprise par un Mgr Warnon. Or si ses inepties à propos d'une relation homosexuelles entre Aguéli (1) et Guénon plus sa prétendue implication dans une activité d'espionnage ne tiennent pas la route, il n'est pas impossible qu'il y ait eu quelque chose de vrai dans cette histoire, au demeurant très classique, de vol de fichier.
(1) A propos de cette ineptie, je me suis rappelé ces jours-ci qu'au sein du forum "Guénon sans prétention" quelqu'un (et ce n'est pas moi, je le jure sur la tête de ma mère qui vit toujours) a évoqué le goût de Matgioi alias Albert de Pouvourville pour les éphèbes asiatiques. Cela m'est revenu s'est jours-ci et j'ai cherché en vain car je ne sais plus comment il faut faire pour rentrer dans ce merdier compliqué que sont les forums de Yahoo. Néanmoins, ce n'est sûrement pas un effet d'une recombination tordue de ma mémoire car j'ai trouvé deux indices allant dans ce sens, le premier et le plus probant consiste dans une rupture avec sa famille quand il a refusé de se marier et le second en une photographie où il pose avec un jeune asiatique déguisé en aide de camp ou quelque chose dans le genre. Personnellement, ce jeunot aux yeux bridés ne m'aurait pas excité mais il est vrai que tous les goûts sont dans la nature. Je me rappelle d'une allusion à un texte du prétendu initiateur de Guénon au taoïsme dans lequel a du transparaitre les goûts exotiques de leur auteur. Bref, ce n'est pas indifférent car cela ferait pour Guénon deux initiateurs assez "pédés" sur les bords et je n'en tire guère qu'une conséquence tendant à m'apparaître comme une sorte de "loi" ayant plus ou moins gouverné les attraits des "orientalistes". A savoir que les uns ont été fascinés par les harems et les autres par la relative facilité, dès que l'on sort de la zone d'influence des monothéismes, à pouvoir nouer des idylles plus masculines plus ou moins déclarées comme telles. C'est à mon avis une raison majeure de se méfier de tous les islamophiles et j'ose espérer que l'on m'accordera au moins d'être parfaitement immunisé contre ce genre de panneau grossier !
De quoi exploser littéralement de rire !
J'ai du mal de penser que Guénon ait disposé des facultés psychiques nécessaires pour influer à distance sur un médium néanmoins il faut se résoudre à constater que l'acharnement à vouloir nous interdire de "scruter" la biographie de Guénon est bien conçue pour nous inciter à croire que si l'on voulait nous cacher quelque chose, on ne s'y prendrait pas autrement. La résultant étant que, dans tous les cas de figures, le résultat consiste en une polarisation assez pathologique autour de Guénon alors qu'il faut en rester à des idées simples : à savoir qu'un "centre retiré de la tradition" ne peut pas avoir voulu communiquer quoique ce soit avec des moyens aussi dérisoires et aussi datés qu'un médium, d'une part et un oracle utilisant des chiffres et des lettres et dont l'original était, même pas en latin, mais en italien...
Enfin je rappelle que le secret de cet "oracle" a été percé par Denis Constales à partir de la version française de Asia Mysteriosa... Cela nous a rappelé un jeu de société bien connu mais il faudrait que je reprenne le dossier pour en parler plus apertement et ces histoires me fatiguent !!!
Foutaises occultistes que toutes ces manigances, Guénon n'a jamais été aussi ridicule que quand soudain il prétendait parler depuis un "autre monde" !
Des erreurs de Guénon : il en existe en pagaille...
Sayful-Islam (L’Épée de l’Islam) un des plus mauvais articles de Guénon
Dans cet article Guénon cite Mathieu 10 : 34, Je ne suis pas venu apporter la paix mais l’épée pour tenter de justifier pour justifier une thèse à base de "guerre sacrée". Or il suffit d'opposer à cette citation une autre citation à savoir que celui qui tire l'épée périra par l'épée (Mathieu 26:52) pour comprendre que toute sa démonstration n'était que destinée à s'écrouler lamentablement. Il est clair que la citation utilisée a été sortie de son contexte et la faute est impardonnable. Dans le christianisme, la violence n'est permise qu'en cas de légitime défense et si les musulmans insistent pour vouloir nous imposer et leur religions et leur mœurs nous avons le droit de répliquer : si nos mœurs ne vous conviennent pas français ou pas français, foutez le camp, dégagez ! Et si cela ne suffit pas, il faudra un jour se résoudre à leur botter le train pour leur faire traverser de force la Mare Nostrum... Pourquoi devrions nous gêner ! Il parait que le Maire de Rotterdam, qui est musulman, se serait exprimé à peu près dans ces termes !
Antécédent guénonien de "chiure de mouche"
Dans un texte à reparaître sur la ligné Vâlsan on retrouvera un gag fameux du fils Vâlsan coupable d'avoir sur interprété une chiure de mouche sur je ne sais plus quel texte, ce qui l'a fait déraillé au grand amusement de C.A. Gilis qui s'en est gaussé. Je ne sais plus ce qui s'était transformé en "truffe" et si elle ne sont pas loin d'être de véritables trésors, l'incongruité s'est avérée d'un comique irrésistible.
Sur ce même registre des "chiures de mouches" un article paru jadis de Jean Canteins m'avait frappé: Canteins y prouvait qu'une analyse de RG sur les Fidèles d'Amour ainsi libellée :
Une dernière note concerne le nom secret que les « Fidèles d’Amour » donnaient à Dieu : Francesco da Barberino, dans son Tractatus Amoris, s’est fait représenter dans une attitude d’adoration devant la lettre I ; et, dans la Divine Comédie, Adam dit que le premier nom de Dieu fut I (4), le nom qui vint ensuite étant El. Cette lettre I, que Dante appelle la « neuvième figure » suivant son rang dans l’alphabet latin (et l’on sait quelle importance symbolique avait pour lui le nombre 4), n’est évidemment autre que le iod, bien que celui-ci soit la dixième lettre dans l’alphabet hébraïque ; et, en fait, le iod, outre qu’il est la première lettre du Tétragramme, constitue un nom divin par lui-même, soit isolé, soit répété trois fois (5). C’est ce même iod qui, dans la Maçonnerie, est devenu la lettre G, par assimilation avec God (car c’est en Angleterre que s’opéra cette transformation) ; ceci sans préjudice des autres significations multiples qui sont etc etc...
s'est avérée n'être que le produit d'une pure illusion : Barberino adorant la lettre "I" était en réalité un artefact dû à une pliure de pagination de l'éditeur, or RG avait vu ce que l'on appelait autrefois une reproduction anastatique et non ouvrage original où Barberino et la lettre "I" n'était pas placés de cette façon...
C'est ainsi que l'on découvre qu'un "regard ésotérique" peut engendrer de grossières foutaises et faire entrevoir des mystères ineffables là où il n'y a en fait qu'un reprint mal fichu...
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