Les maghrébins "guénoniens" ont tous un problème avec le "colonialisme" (17/12/2016)

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A gauche Slimane Rezki et Alexandre Laschine (ne pas confondre avec Palchine) à Radio Notre Dame...

Voici quelques extraits d'un échange avec un lecteur du blog. Quand je dis "maghrébins" je parle des origines et pas de nationalité et ça concerne en particulier Slimane Rezki et Salim Laïbi. Et tous, "guénoniens" ou profanes ont un problème et un problème qui ne vient pas de nous mais du complexe résultant de leur religion ou de leur culture. Le prophète est censé avoir invité ses sujets à aller chercher la science jusqu'en Chine mais ils n'en ont rien fait.

Dépassé par la technologie occidentale, les musulmans, Daesch en particulier, n'a assimilé que l'informatique et la maîtrises des réseaux sociaux américains pourris pour mener sa propagande plus les méthodes de filous relevant du commerce international mais rien de ce qui a pu faire la grandeur des nations chrétiennes !

D'un côté l'Islam est censé être la meilleure des religions qui doit triompher à la fin des temps grâce au Madhi mais si au temps des croisades sa médecine était supérieure à la nôtre, il se trouve qu'elle n'a pas suivi et que si Pasteur fut un imposteur ennemi d'un vrai scientifique, Antoine Béchamp, ce n'est pas l'Islam qui a inventé l'argent colloïdal, les bactériophages et enfin les antibiotiques pour soigner les pathologies infectieuses qui rongeaient encore l'Afrique alors que la tuberculose chez nous, cette maladie romantique, a été vaincue. Au moins provisoirement...


 
Je n'ai pas tout écouté de son prêche (Rezki), oui j'ai bien senti qu'il a un problème avec le colonialisme et il faudra lui rappeler que si les africains sont des milliards et n'était que des millions, c'est parce que nous leurs avons appris l'hygiène.

Tout à fait. Le colonialisme a  eu des côtés meurtriers, très dur mais aussi un rôle positif. Comme disait jadis certains algériens avant l'indépendance : "La France blesse mais elle guérit"... Il suffit de lire un livre objectif sur le sujet pour voir que les médecins et les missionnaires ont fait un travail immense qui a permis d'éradiquer des maladies plus ou moins atroces et pandémiques dans ces pays. Il suffit de voir l'Algérie : en dépit des millions d'aides que De Gaulle, on l'oublie souvent, a filé à l'algérie durant les années 60 pour l'aider à décoller, on voit que ce pays n'a été capable que de se soumettre à la botte d'un pouvoir de dictateurs corrompus ; seul la manne pétrolière permet à ce pays de faire le fier.
 
On passera sure les descriptions que j'ai eu de "pieds noirs" retournés en pèlerinage sur leur terre natale...

Et puis autre remarque : à condamner le "colonialisme" (qui commence à dater sérieusement depuis les années 60), alors condamnons aussi le colonialisme musulman : Empires Byzantin et ¨Perses, Maghreb, esclavagisme sub-saharien, balkans etc..
 


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Là aussi Péroncel-Hugoz avait bien pointé ce 2 poids 2 mesures et l'absence de "repentance" (la fierté même) des musulmans envers leur passé colonial dans son épatant "Radeau de Mahomet".

En fait il faudrait transcrire ce genre de conf et travailler avec un surligneur mais quel galère, c'est pour quoi je m'attache aux textes.
ce que vous dites est vrai, je publierai notre échange. Ca lui fera les pieds ! bref l'islam de quelque façons qu'on l'envisage est un poison.
 

Message du 2016-12-12 de mon correspondant

Lu votre article sur lou ravi Rezki... Je suis effaré de la nullité du bouquin dont vous donnez des aperçus divers et avariés.
 
En effet si ce genre de gusses sans doute brave homme mais peu futé est l'un des responsables de la Fondation, ça augure mal de ces rééditions.
 
En lisant l'interview que je vs ai mailée de ce Rezki, j'avoue qu'à moi aussi des envies de baffes me sont venues :avez-vous vu le raisonnement de Rezki? Il renvoie dos-à-dos l'islamisme et ... le colonialisme occidental ! Il ne le dit pas noir sur blanc mais c'est ça en substance... Bref : on a que ce qu'on mérite; si des muslims trucident allègrement des innocents chez nous, eh bien c'est le fruit du passé colonialiste !
 
Il devrait aller dire ça debout sur une chaise, promenade des Anglais,  ça intéressera les proches des victimes.

Cela me rappelle les remarques de Péroncel-Hugoz sur cette manie du "c'est toujours la faute à l'autre" (l'occidental,l'islamophobe, le juif etc)... Aussi sur cette autre manie, vraiment maladive et signe faiblesse cachée, de répertorier les personnalités converties à l'islam; cela a donné lieu à un vrai délire d'ailleurs: sur certains site, on lit que...Cousteau et Napoléon se sont convertis!!!
 
A mon sens, ce  Rezki est victime de cette manie-là: j'ai en effet la conviction que si Guénon avait fini sous l'apparence d'un hindou du côté de Benarès, ou resté en France dans son milieu habituel, un Rezki -et ses correligionnaires- ne seraient jamais préoccupés de Guénon. En fait ça les flatte; mais Rezki, au fond il s'en fiche de Guénon, c'est juste le prestige que ça fait retomber sur l'islam qui le motive je crois inconsciemment.

Vraiment ces élucubrations à base de RG=Saint Soufi + Islam=Tradition primordiale ne tiennent pas la route en se basant même sur Guénon : il avait d'ailleurs on le sait bien précisé qu'il ne s'était jamais converti à quoi que ce soit mais qu'il était rattaché à des organisations initiatiques islamiques depuis etc etc...

Donc démentir ce que Guénon disait lui-même ne gêne pas Rezki, Gilis et cie...
 
Ceci dit, Zarcone ayant montré que le sheikh El Kebir n'avait rien d'une figure importante, ou qu'un Mahmud n'avait jamais lu UN livre de ce français caïrote qu'il encensait, que Guénon vivait comme un ermite en Egypte, rien n'y fera pourtant : le pli de l'islamisation de la figure de Guénon est pris. Pour islamiser l'oeuvre c'est impossible evidemment, sauf à la tronçonner ou solliciter de façon éhontée.

En même temps en songeant à des gens comme Rezki, je rigole pas mal en songeant à la tête que ferait l'imam des ces jeunes gens d'appellation incontrôlée à qui Rezki s'adresse, si on lui mettait dans les mains disons "Le Symbolisme de la +" , "Le Roi du Monde" ou pire les écrits pour Regnabit.
Du reste j'ai toujours été frappé par l'ironie délicieuse de ce fait, à mon sens indubitable, que dans aucun pays musulman un Guénon n'aurait pu publier son oeuvre à base d'universalité ésotérique ni faire carrière d'aucune façon; au contraire même : il l'aurait sans doute payé assez cher.

 
 

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