La Mecque, cité sainte originelle de l’Islam ? ou Petra ! (13/10/2016)
J'ai indiqué dans le post précédant dans quelles circonstances j'ai découvert la Géographie coranique de l'historien canadien Dans Gibson.
Il est regrettable d’avoir à constater que Jeremy Smyth, un admirateur de Dan Gibson, qui s’est attaché à fournir, un condensé des prinicpales découvertes de cet historien canadien en publiant sont texte The Mecca Question en plusieurs langues dont l’ourdou, l’indonésien, le farsi, l’arabe, le chinois et j’en passe…
En effet, ce Jeremy Smyth n’a pas daigné assurer une version française, version dont le public français, ignominieusement harcelé par les « turcs de profession » de nos universités plus ou moins corrompues, auraient pourtant un grand besoin.
Le texte que l'on va lire est un résumé succinct d'une compilation en cours composé d'après l'ouvrage original et divers articles librement traduit. La mise au point de cette compilation risquant de prendre du temps, il m'a paru nécessaire de n'en pas différer le résumé qui va suivre.
La Mecque ? Inconnue au bataillon !
La Mecque n’apparaît dans les textes et les cartes du monde si ce n’est fort tardivement après la mort de Mahomet. 740 pour la première citation littéraire. La première carte mentionnant cette ville date de 900 soit 268 ans après la date supposée de la mort de Mahomet soit 632.
Ptolémée ? Macoraba est au Yémen !
Il est à noter que Dan Gibson a prouvé que Ptolémée n’a pas désigné la Mecque au travers de la ville de Macoraba mais une ville du Yémen et ce au terme d’une correction de son système de coordonnées et les chercheurs qui, par simple souci d’honnêteté, aurait intérêt à infirmer ou confirmer cette thèse sont restés bouche cousue.
La Mecque actuelle, carrefour du commerce caravanier ? Impossible !
La Mecque ne semble pas être au bon endroit pour constituer un jalon d’une route commerciale importante comme l’avait montré Patrica Crone. En fait elle est bien trop excentrée et en un lieu trop aride alors que Petra apparaît dans les cartes anciennes, et était un grand centre urbain pouvant être qualifié de « mère de toutes les villes ». Or ce centre jouissait d’une situation vraiment exceptionnelle sur la route des caravanes et du commerce international de la région.
Un cadre géographique qui s’applique parfaitement à Pétra
Les descriptions du Coran correspondent au cadre géographique de la Mecque.
Par exemple, la cité sainte est décrite dans le Coran comme se trouvant dans une vallée. Elle est également décrite comme entourée de verdure or le secteur de la Mecque est désertique. Les hadiths nous donnent quantité d’indices sur d’autres divergences entre les descriptions anciennes et la réalité actuelle de la Mecque comme l’existence d’une ville haute et d’une ville basse dans la cité sainte originelle où la grotte de Hira est à sa place.
Safa et Marwah victimes d’une érosion galopante !
Par exemple les montagnes de Safa et Marwah telles qu’elles sont décrites dans les textes ne correspondent pas à leur situation autour dans la Mecque actuelle. D’après Wikipedia Safâ et Marwah (arabe : الصفا Aş-Şafā; المروة Al-Marwah) sont deux petites collines situées près de la Kaaba au sein de la Masjid al-Haram (Mosquée Sainte) de La Mecque, Marwah se trouvant à 100 mètres de la Ka'ba. Parcourir sept fois le trajet entre ces deux points (on débute toujours le parcours à Safâ et on l'achève à Marwah) est l'un des rituels obligatoires du pèlerinage mecquois (hajj) après le ṭawâf, la circumambulation.
Symboliquement, cette marche appelée saʿīy (سَعْيي,, terme signifiant la « course » ; l'« effort » ; la « recherche ») commémore l'errance d'Agar (Hajar dans le Coran), épouse et servante d'Ibrahim (Abraham), à la recherche d'eau pour son fils Ismaël dans le désert.
Rien à voir, du point de vue de l’échelle, avec ce qui est décrit à ce propos dans les textes traditionnels. A présent les pélerins circulent assez confortablement dans des couloirs (sauf effet de panique) alors qu’il s’agissait d’un rituel éreintant et comme tel assez parfaitement apte à commémorer l’errance d’Agar.
Des chameaux et des moutons mecquois
D’autres divergences entre les textes anciens et la réalité actuelle comprennent les descriptions de la végétation. La végétation disponible sur le territoire désertique de la Mecque ne permettait pas de nourrir les troupeaux de chameaux et d’ovins que mentionnent les traditions alors que le site de Petra répond à ces conditions et a pu héberger une véritable garnison tant en hommes qu’en animaux.
Proximité des ruines de Sodome et Gomorrhe
Et il y a un verset dans le Coran laissant à entendre qu’en se déplaçant aux abords de la Mecque (originelle) on se trouverait à passer matin et soir dans le secteur des villes disparues de Sodome et Gomorrhe ce qui nous rapproche forcément de la Mer Morte et non du littoral de la Mer Rouge.
Le changement de Qibla de Pétra à la Mecque actuelle
Pourquoi toutes les premières mosquées pointent vers Petra, jusqu’au temps du règne d’Abdul Malik Marwan, époque à laquelle ont commencé d’apparaître des qiblas pointant vers la Mecque actuelle ? La vérité est que les premières mosquées pointaient de puis Médine vers la Syrie (Pétra était incluse dans la province romaine de Syrie) et non vers Jérusalem. La direction de Jérusalem, assez proche angulairement depuis le même point de vue, a été introduire comme quibla originelle tel un trompe-l’œil pour masquer les origines pétréennes de l’Islam.
Les déplacements des troupes : cohérentes avec Pétra seulement !
Enfin, les divers déplacements lors des batailles rapportées par la tradition sont cohérentes avec la situation de Pétra au Nord de Médine et ne cadrent pas du tout avec la Mecque actuelle. Dan Gibson a pu ainsi reconstituer le parcours d’une armée médinoise dans les canyons entourant Pétra.
Le voyage de Mahomet à Jérusalem plausible depuis Pétra miraculeux au delà
Même le voyage de Mahomet à Jérusalem devient historiquement plausible en terme de distance compte tenue de la durée qui lui est assignée avec pour conséquence l’obligation de réviser la part miraculeuse de l’évènement.
Les intuitions de Patricia Crone confirmées
Il semble bien difficile d’opposer le moindre démenti à l’ensemble de ces conjectures de sorte que la brèche ouverte par Patricia Crone est devenue, dans la vulgate musulmane, une faille de plus en plus béante.
Nécessité d’une révision partielle de la thèse du Père Gallez
Le fait que ce ne soit point Jérusalem et la mosquée dite de Omar qui fut la direction initiale de la prière pourrait avoir pour conséquence la nécessité d’abandonner une partie du scénario imaginé par le Père Edouard-Marie Gallez, lorsqu’il prétend que l’Islam aurait été inventé suite à la déception éprouvés par les conquérants arabes de ne point voir se produire le retour de Jésus. Ceci pourrait expliquer le relatif silence de son école, Olaf auteur du Secret de l’Islam compris, à propos des travaux de Dans Gibson.
Néanmoins , la thèse dite « judéo-nazaréenne » portant sur le réemploi par le futur « Islam » d’un certain nombre d’hérésies du point de vue de la « Grande Eglise » demeure en tant que clef essentielle. L’influence de certains apocryphes et la haine du christianisme paulinien sont assez consubstantielles à l’Islam en son développement médinois. Sauf que le travail de recherches effectué par Dan Gibson replacent bien les racines du dernier monothéisme en relation à des sources typiquement arabiques et en particulier nabatéennes.
L’histoire officielle de l’Islam est une gigantesque « arnaque »
Cet aspect de la question qui constitue la partie la plus aride et la plus longue de sa « Géographie coranique » occupe les cinq premières divisions de l’ouvrage qui ne semblent pas avoir encore fait l’objet de tentative de synthèse et de résumé, ce qui se comprend aisément.
Il ne sera traité ici que du contenu de la sixième division qui est la plus essentielle dans la mesure où ce qu’il importe de démontrer c’est que l’Islam, tel qu’il nous est présenté au travers de sa version officielle, n’est qu’une gigantesque arnaque historique.
Impossibilité d’un dialogue quelconque
Le problème est qu’à partir de cette évidence, il est impossible d’envisager un dialogue quelconque. Alors comment se comporter à l’égard des musulmans sincères ?
Une seule réponse possible : si vous voulez vous débrouiller pour accorder les principes éthiques de vos croyances à ceux qui ont court universellement, vous pouvez voir une place à condition que tout cela demeure dans le domaine privé.
Par ici la sortie !
Mais si c’est pour nous les imposer, de gré ou de force, et si l’ambiance ne vous convient pas, si c’est pour cracher dans la soupe en venant ici dans le seul but de jouir de certains avantages sociaux tout en estimant n’avoir pas à marquer la moindre reconnaissance envers la nation qui vous a ouvert ses portes, une seule réponse est possible : personne ne vous retient, bien au contraire, vous êtes priés de dégager et de transporter vos pénates dans un des Dar al Islam existants.
Où sont les falsificateurs ?
Il nous est tout de même difficile d’accepter que vos ancêtres aient comploté contre la vérité en brûlant les milliers d’ouvrages de la fameuse bibliothèque d’Alexandre pour chauffer des bains publics et aient répété l’opération en Perse et à Nalanda. Tout cela pour tenter de faire disparaître les témoignages susceptibles de prouver vos falsifications.
Bien que la tromperie monumentale, c’est le cas de le dire, tromperie constituée par le déplacement occulte du centre spirituel de l’Islam alors naissant soit sans doute la falsification religieuse la plus inouïe, ce serait les Juifs et les chrétiens qui auraient falsifiés leurs écritures.
Les sources : quelques liens
https://independent.academia.edu/DanGibson1
Notez que ce site est parfois indisponible. Il semble abandonné car certaines pages n'existent plus. Voir la page de téléchargements : nombreux documents historiques dans des langues diverses.
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