Une lettre prophétique du Père Charles de Foulcaud (17/11/2015)
Cette lettre fut adressée à René Bazin de l'Académie Française, le 29 juillet 1916. Il vaut la peine de la relire...
Ma pensée est que si, petit à petit, doucement, les musulmans de notre empire colonial du nord de l'Afrique ne se convertissent pas, il se produira un mouvement nationaliste analogue à celui de la Turquie : une élite intellectuelle se formera dans les grandes villes, instruite à la française, sans avoir l'esprit ni le coeur français, élite qui aura perdu toute foi islamique, mais qui en gardera l'étiquette pour pouvoir par elle influencer les masses ; d'autre part, la masse des nomades et des campagnards restera ignorante, éloignée de nous, fermement mahométane, portée à la haine et au mépris des Français par sa religion, par ses marabouts, par les contacts qu'elle a avec les Français (représentants de l'autorité, colons, commerçants), contacts qui trop souvent ne sont pas propres à nous faire aimer d'elle.
Le sentiment national ou barbaresque s'exaltera dans l'élite instruite : quand elle en trouvera l'occasion, par exemple lors de difficultés de la France au dedans ou au dehors, elle se servira de l'islam comme d'un levier pour soulever la masse ignorante, et cherchera à créer un empire africain musulman indépendant. L'empire Nord-Ouest-Africain de la France, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique occidentale française, etc., a 30 millions d'habitants; il en aura, grâce à la paix, le double dans cinquante ans.
Il sera alors en plein progrès matériel, riche, sillonné de chemins de fer, peuplé d'habitants rompus au maniement de nos armes, dont l'élite aura reçu l'instruction dans nos écoles. Si nous n'avons pas su faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu'ils deviennent Français est qu'ils deviennent chrétiens.
Il ne s'agit pas de les convertir en un jour ni par force mais tendrement, discrètement, par persuasion, bon exemple, bonne éducation, instruction, grâce à une prise de contact étroite et affectueuse, oeuvre surtout de laïcs français qui peuvent être bien plus nombreux que les prêtres et prendre un contact plus intime. Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ?
Exceptionnellement, oui. D'une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s'y opposent ; avec certains il y a des accommodements; avec l'un, celui du medhi, il n'y en a pas : tout musulman, (je ne parle pas des libres-penseurs qui ont perdu la foi), croit qu'à l'approche du jugement dernier le medhi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l'islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non musulmans.
Dans cette foi, le musulman regarde l'islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants; s'il est soumis à une nation non musulmane, c'est une épreuve passagère ; sa foi l'assure qu'il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; la sagesse l'engage à subir avec calme son épreuve; " l'oiseau pris au piège qui se débat perd ses plumes et se casse les ailes ; s'il se tient tranquille, il se trouve intact le jour de la libération ", disent-ils; ils peuvent préférer telle nation à une autre, aimer mieux être soumis aux Français qu'aux Allemands, parce qu'ils savent les premiers plus doux ; ils peuvent être attachés à tel ou tel Français, comme on est attaché à un ami étranger ; ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d'honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIe siècles mais, d'une façon générale, sauf exception, tant qu'ils seront musulmans, ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du medhi, en lequel ils soumettront la France.
De là vient que nos Algériens musulmans sont si peu empressés à demander la nationalité française : comment demander à faire partie d'un peuple étranger qu'on sait devoir être infailliblement vaincu et subjugué par le peuple auquel on appartient soi-même ? Ce changement de nationalité implique vraiment une sorte d'apostasie, un renoncement à la foi du medhi...".
Il n'y a rien à ajouter, rien à retrancher. Certes une conversion au catholicisme de la plupart aurait été souhaitable quoique le monothéisme hébraïque soit devenu, par dérivation, la principale cause de cet orgueil infernal de l'Occident chrétien, qui, en tant que "sous produit" d'un peuple prétendument "élu" s'est arrogé une volonté de domination sans partage du monde spécialement avec et depuis l'avènement de la famille Bush et son association avec les pires factions du terrorisme islamique qu'elle a quasiment fabriqué de toutes pièces tant il était minoritaire.
Minoritaire ou pas à l'origine cela ne change rien au fait que le fondamentalisme n'est pas quelque chose d'étranger à l'Islam mais bien et quoiqu'on en dise un retour aux sources. Ce point devra faire l'objet d'une autre note pour évoquer en particulier la thèse d'un certain Gallez.
Quand à la triste situation dans laquelle nous nous trouvons, endettement faramineux d'un côté et menace d'un Islam fondamentaliste d'autre part à qui devons nous d'abord d'être plus ou moins acculés ?
A qui la faute ? A un certain Giscard...
Je donne pas cher du fameux Général de Gaulle mais au moins a t-il été clairvoyant quand à la mentalité américaine et à ses véritables ambitions lui qui a botté le cul de l'OTAN. Nos prétendus "sauveurs" n'ont pas agi par désintéressement. Il faut rappeler que ce sont bien les industriels américains qui ont soutenu Hitler contre les réparations du Traité de Versailles. On connaît le montant des sommes versées et leur cheminement notamment par une banque juive si l'on en croit une brochure de Pierre François de Villemarest. Ce sont donc bien les mêmes américains pour la santé du commerce de leurs cousins germaniques qui ont permis le réarmement de l'Allemagne et l'histoire ne se répète pas, elle bégaie : on vient en effet d'apprendre que les même Américains seraient entrain de renucléariser le royaume Koenigin Angela qui a si brillamment baisé les Grecs, ce qui pour maintes raisons est un exploit !
Voir : https://resistanceauthentique.wordpress.com/2015/10/11/le...
Pour en revenir à la France, c'est avec Giscard que l'on a commencé de parler du regroupement familial. La fin du contrôle des prix, c'est encore lui ! L'invention d'une novlangue consistant à appeler les femmes de ménages technicienne de surface sans les payer plus c'est aussi sous son règne. La loi de 1973 qui a livré la France à la domination sans partage des banques privées, c'est encore ce même salaud qui en à peine une ligne au sujet des effets de commerce de la pseudo "Banque de France" a rayé d'un trait de plume l'arrangement obtenu par Napoléon Bonaparte et la part des Rothschild et Cie ! Une catastrophe ce Giscard sorti, parait-il, de la cuisse gauche de Louis XV, une belle référence...
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